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Samedi de la dix-septième semaine du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 29 juillet 2022

Salomé recevant la tête de Saint-Jean-le-Baptiste Andrea Solari via Wikimedia CC License by

Hérode envoya décapiter Jean dans la prison

# Selon les évangiles synoptiques, Jean le Baptiste fustige le mariage d’Hérode Antipas avec la femme de son frère Hérode Philippe, Hérodiade : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère » (Mc 6,18). En effet, cette union choquait « en raison de l’interdiction légale du mariage avec la femme de son frère » (Lv 18,16, Lv 20,21), que Jean-Baptiste rappelait sans ménagement. À la demande de la fille d’Hérodiade, Salomé, Antipas le fait jeter en prison puis exécuter. Toujours selon les synoptiques (Mt 14,1-2,Mc 6,14-16Lc 9,7-9, Jean le Baptiste est mis à mort avant Jésus, ce dernier étant pris par Hérode Antipas pour le Baptiste ressuscité. Selon les évangiles, Jésus fut crucifié sous la préfecture en Judée de Ponce Pilate, dont on sait par ailleurs qu’elle dure de 26 à 36.
D’autres éléments du Nouveau Testament permettent de réduire la fourchette : Luc indiqua que Jean-Baptiste commença sa prédication la quinzième année du règne de Tibère soit vers 28-29, et que celle de Jésus commença peu après. Cette date est corroborée par l’évangile de Jean (Jean2-20), selon lequel au début de la prédication de Jésus, il s’écoula 46 ans depuis la construction du temple de Jérusalem, ce qui nous amène en 27-28. La durée de la prédication de Jésus est difficile à préciser, mais va de quelques mois si l’on suit les synoptiques à deux ou trois ans si l’on suit l’évangile de Jean. Par ailleurs, une date tardive est difficilement compatible avec la chronologie de Paul de Tarse tirées des Actes des Apôtres et de ses Lettres (en particulier la lettre aux Galates :
«En prenant en compte la datation de Luc pour le début de la prédication de Jean le Baptiste, la période de l’administration de Pilate, et les éléments chronologiques déduits de la Chronologie de Paul, la plupart des historiens se contentent de dire que Jésus a été exécuté entre 29 et 33. Les évangiles indiquent que cette exécution eut lieu un vendredi, mais pour les synoptiques c’est le lendemain de la Pâque (15 Nisan) alors que pour l’évangile de Jean ce fut le jour de la Pâque (14 Nisan). Les historiens retinrent généralement plutôt la version de Jean, car il semble douteux que le procès et l’exécution de Jésus ait pu se dérouler pendant la pâque juive.
Les données astronomiques sur la visibilité de la nouvelle lune permettent de savoir que dans la fourchette 29-33, les dates possibles pour un vendredi 14 Nisan (en) sont le 7 avril 30 et le 3 avril 33 La date de la mort de Jean le Baptiste est donc généralement placée par les historiens vers 28/29 : Simon Claude Mimouni, Paul Mattei, William Horbury (en), Farah Mébarki, E. Mary Smallwood, Schwentzel, Knut Backhaus, Paul Hollenbach, Werblowski  et Wigoder, ou vers 32, dans l’option de la date de mort de Jésus en 33 : Harold Hoehner en 17.

 De l’évangile selon Matthieu

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode.

Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste.» Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.» (Mt 14, 1-12)

Mort de Jean-Baptiste

L’emprisonnement de Jean-Baptiste fut motivé par le blâme qu’il prononça sur l’union adultère d’Hérode avec la femme de son frère. Hérode voulut le faire mourir, mais il fut retenu par la crainte du peuple. À la fête anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa devant les convives ; Hérode lui promit ce qu’elle demanderait. Elle, à l’instigation de sa mère, demanda la tête de Jean-Baptiste. Hérode, attristé, mais lié par son serment et par l a crainte de l’opinion, envoya décapiter Jean dans la prison. Sa tête fut présentée sur un plat à la jeune fille, qui la porta à sa mère. Les disciples de Jean, après avoir rendu les derniers devoirs à leur maître, vinrent annoncer sa mort à Jésus. Celui-ci se retira à l’écart, mais la foule le suivit.

Hérode, que Josèphe appela Antipas, était un des nombreux fils d’Hérode le Grand  et frère d’Archélaüs. Il régnait sur la Galilée et la Pérée avec le titre de tétrarque, c’est-à-dire quatrième gouverneur, ou prince qui partageait avec trois autres le gouvernement du pays.  Il résidait habituellement à Tibériade, ville qu’il avait fondée au bord du lac, ornée de magnifiques constructions et nommée en l’honneur de l’empereur Tibère. Mais il séjournait, à l’époque de l’emprisonnement et de la mort de Jean-Baptiste, selon le témoignage de Josèphe (Antiquités Juives, XVIII, 5, 2), dans la forteresse de Machaerus ou Machéronte, dans la Pérée, parce qu’il était en guerre avec Arétas, roi d’Arabie, dont il avait répudié la fille. C’est là que se déroula la scène tragique que Matthieu raconta. .

Hérode entendit parler de la renommée grandissante de Jésus. Les paroles d’Hérode trahirent sa mauvaise conscience : il fut saisi d’effroi à la pensée qu’un envoyé de Dieu eut agit avec puissance dans le pays. Le meurtre de Jean-Baptiste, qui avait eu lieu auparavant, et que Matthieu raconta, inspira à ce prince débauché une crainte superstitieuse qui s’allia très bien avec l’incrédulité, et que d’autres dans son entourage partagèrent avec lui.

 Matthieu mentionna cette arrestation de Jean. Par un double adultère, Hérode Antipas avait répudié sa femme légitime, la fille d’Arétas, et épousé la femme de son frère. Hérode Antipas avait bien un frère de ce nom, qui fut tétrarque de l’Iturée et de la Trachonitide, mais ce dernier ne fut pas l’époux d’Hérodias : il fut son gendre, ayant épousé, dans la suite, sa fille Salomé.

Hérodias était la femme d’un autre frère d’Antipas, nommé Hérode, qui ne figure pas dans l’histoire. Hérodias, fille d’Aristobule et de Bérénice, et petite-fille d’Hérode le Grand, était la nièce d’Antipas, en même temps que sa belle-sœur (voir Josèphe, Antiquités Juives, XVIII, 5, 1 et 4).  Quelques interprètes dirent sans raison que le jour de la naissance d’Hérode fut l’anniversaire de son avènement au trône, considéré comme anniversaire de la naissance du roi.

La fille d’Hérodias s’appelait Salomé et était née du premier mariage de sa mère. Elle épousa plus tard son oncle le tétrarque Philippe (Josèphe, Antiquités Juives, XVIII, 5.4). Sa danse était accompagnée de poses et de mouvements voluptueux, à la manière orientale. Quel contraste criant entre cette danse d’une jeune fille et l’acte tragique qui s’accomplit dans la prison. Le fait qu’Hérode fut attristé, ce n’était pas par ses propres sentiments, mais par une lâche complaisance pour Hérodias qu’il en voulait à la vie de Jean-Baptiste. Il offrit de riches présents, mais non la tête d’un homme qu’il estima au fond du cœur ; et l’on conçut que cette brusque demande le troublât profondément.

Seul, il l’aurait refusée, sans se croire lié par ses serments. Mais en présence de ses convives, au milieu d’une cour brillante et échauffée par le festin, la vanité d’un faux point d’honneur l’emporta dans son esprit.  Cette tête sanglante de l’homme de Dieu donnée, sur un plat, à une jeune fille, qui la porta à sa mère ! Il est évident que les récits des évangélistes supposent que toute cette tragédie se passa sur l’heure, pendant la fête qu’Hérode célébrait alors.

Hérode résidait ordinairement à Tibériade ; mais l’historien Josèphe, dont il n’y eut pas la moindre raison de suspecter le témoignage, dit que Jean Baptiste fut mis en prison dans la forteresse de Machaerus, où Hérode avait de magnifiques appartements, que cet événement coïncida avec sa guerre contre Arétas ; que même  les Juifs attribuèrent la défaite de son armée à un juste jugement de Dieu à cause d’une action si injuste.Toute cette tragédie se passa dans ce château fort où la cour d’Hérode se trouvait alors, et qu’ainsi tout fut accompli en peu de temps.  D’après Matthieu le motif de Jésus aurait été la pensée de se retirer à l’écart, pour ne pas exciter contre lui la persécution, après le meurtre de Jean-Baptiste, et au moment où l’attention d’Hérode venait de se porter sur lui.

D’après l’évangile de Marc et celui de Luc, cette retraite de Jésus eut lieu aussitôt après la mort de Jean-Baptiste. Le repos que Jésus désira pour ses disciples et pour lui-même fut rempli de méditations sérieuses sur la catastrophe qui mit fin à la vie du précurseur qui avait amené la plupart d’entre eux à suivre  l’Agneau de Dieu. À pied, en faisant le tour de l’extrémité septentrionale du lac. Ce lac était entouré de plusieurs villes, alors très peuplées. De là ces foules.

Diacre Michel Houyoux

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  Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « La mort de Jean le Baptiste »

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Jésus, comme Élie et Élisée, ne fut pas envoyé qu’aux seuls Juifs

Posté par diaconos le 29 juillet 2022

Jésus, comme Élie et Élisée, ne fut pas envoyé qu’aux seuls Juifs dans Catéchèse

Élisée fut un prophète de l’Ancien Testament dont l’activité est décrite dans le deuxième livre des Rois. Son nom vient de l’hébreu El Yasa que l’on peut traduire par Dieu a aidé. À une époque troublée où les rois d’Israël successeurs de Salomon s’adonnaient à l’idolâtrie et à la débauche, Élie et Élisée ne cessèrent de rappeler à ces derniers qu’ils durent se détourner des divinités étrangères, Baal et Astarté, et retourner au culte du seul vrai Dieu.

Dans la foi chrétienne, les sept dons du Saint-Esprit (ou charisme, du grec χαρισμα, don) sont des grâces que Dieu permet aux croyants. il s’agit de la sagesse, l’intelligence, la force, la science, le conseil, la piété et la crainte. Recherchez la charité, aspirez aussi aux dons spirituels, surtout à celui de prophétie. Car celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu ; personne en effet ne comprend : il dit en esprit des choses mystérieuses. Celui qui prophétise au contraire, parle aux hommes ; il édifie, exhorte, réconforte. Celui qui parle en langues s’édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l’assemblée.

Je voudrais certes que vous parliez tous en langues, mais plus encore que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise l’emporte sur celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète pour que l’assemblée en tire édification. » (1 Co 14,1-5). Au sujet du parler en langues, Paul de Tarse revient sur la nécessité de l’interprétation : « C’est pourquoi celui qui parle en langues doit prier pour pouvoir interpréter. Car si je parle en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence n’en retire aucun fruit. » (1 Co 14,13-14).

Les dons du Saint-Esprit sont différents des neuf fruits de l’Esprit, qui sont énumérés par Paul de Tarse dans l’Épître aux Galates : ceux-ci sont l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, et la tempérance. Le catéchisme de l’Église catholique indique que l’Esprit Saint est l’interprète de l’Écriture, et qu’il faut être très attentif aux différents sens des Saintes Écritures3. Traditionnellement, le catholicisme a repris les paroles du prophète Isaïe qui annonçait le Messie (Is 11,1-3) : Vers la même époque, un synode de Rome réuni en 382 par le pape Damase en 382 affirme de l’Esprit Saint qu’il est septiforme, étant Esprit de sagesse, d’intelligence, de conseil, de force, de science de vérité et de crainte de Dieu.5 Au xiiie siècle, saint Thomas d’Aquin consacre une question de sa Somme Théologique aux dons du Saint Esprit. À l’article 4, en s’appuyant aussi sur Is 11

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »

À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 24-30)

Reconnaître les dons de Dieu

Personne n’a plus de difficulté à reconnaître les dons de Dieu dans un homme que ceux qui vivent familièrement avec lui. Ce qui est devant les yeux empêche de voir les choses spirituelles : « Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? » (Jn 6, 42) Aussi ce Mais il dit fait-il opposition à la demande de miracles qu’on adressa à Jésus. Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, comme un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejeta, d’autres reçurent la guérison que vous eurent dédaignez » ; et Jésus en fournit des preuves historiques.

Pour cela, il généralisa sa pensée, qu’il reporta de Nazareth sur Israël tout entier. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tint compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même. Car la terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta fut une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappela encore le souvenir de la ville ancienne. Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre.

Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces. Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieurs, que l’homme se rendit indigne des bénédictions divines. Cette colère prouva qu’ils eurent parfaitement compris le Sauveur. Leur orgueil ne put supporter l’idée que des païens leur furent jamais préférés.

Jusqu’au sommet ou bord supérieur. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur. Ces mots : Mais lui, forment un contraste remarquable avec l’impuissante colère des adversaires. Fut-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que son heure ne fusse pas venue .

Si plus tard il se livra à eux, ce fut volontairement et pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde : « Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » (Jn 10, 18).

Diacre Michel Houyoux

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◊  Père Alberto Maggi OSM : cliquez ici pour lire l’article → COMME ÉLIE ET ÉLISÉE, JÉSUS N’EST PAS ENVOYÉ POUR LES SEULS JUIFS

◊ Père Rémi Doche (message audio) : cliquez ici pour lire l’article → Jésus, comme Élie et Élisée, n’est pas envoyé aux seuls Juifs

Vidéo David Théry :  » Comment savoir quel don spirituel Dieu nous a donné ? « 

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Achttiende zondag in de gewone tijd in het jaar C

Posté par diaconos le 29 juillet 2022

JEZUS en MARIA Groep.: MARIA MOEDER VAN ALTIJDDURENDE BIJSTAND NOVEEN.

Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

Op dat moment vroeg iemand uit de menigte aan Jezus : « Meester, zeg tegen mijn broer dat hij onze erfenis met mij moet delen.   Jezus antwoordde : « Mens, wie heeft mij tot uw rechter gemaakt of tot scheidsrechter over uw verdeeldheid ? «   Toen zeide hij tot hen allen : Hoedt u voor hebzucht, want niemands leven, zelfs wanneer hij overvloed heeft, hangt af van hetgeen hij heeft. En hij vertelde hun deze gelijkenis:  « Er was een rijk man, wiens nalatenschap goed gedaan had. Hij vroeg zich af : « Wat moet ik doen ? Ik heb geen plaats om mijn oogst neer te zetten.

Toen zei hij tegen zichzelf : « Dit is wat ik zal doen: ik zal mijn schuren afbreken en grotere schuren bouwen, en ik zal al mijn graan en goederen daarin opslaan. Dan zal ik tegen mezelf zeggen : « Hier ben je dan, met vele bezittingen tot je beschikking voor vele jaren. Rust uit, eet, drink, geniet van het leven. Maar God zeide tot hem : Gij zijt een dwaas; hedennacht zal uw leven van u geëist worden. En wat gij verzameld hebt, wie zal het hebben ? » Dit is wat er gebeurt met hem die voor zichzelf verzamelt, in plaats van rijk te zijn voor God. « . (Lc 12, 3-21)

Vergis je niet in je doel !

De essentie is niet het dienen van geld en winst, het is het dienen van de mens. Het is ons leven dat op de eerste plaats komt en niet de rijkdom ! Dit leven hangt niet af van rijkdom (Lc 12, 15b). Jezus liet dit zien door een gelijkenis te vertellen aan de menigte die gekomen was om zijn onderricht te ontvangen. De rijke landeigenaar waarover het Evangelie spreekt, vertoonde de uiterlijke tekenen van rijkdom: zijn land had veel opgebracht, zijn voornaamste, en enige, zorg was waar hij zijn tarwe, olie en wijn kon opslaan, omdat zijn pakhuizen te klein waren geworden.

Hij had twee doelstellingen: zijn bijgebouwen uitbreiden en zijn overvloedige oogsten ten volle benutten. Zijn levensideaal was even hoog als zijn tafel, zijn bed of zijn stoel : « Hier bent u met een overvloed aan reserves voor vele jaren. Rust uit, eet, drink, geniet van het leven » (Lc 12, 19).

Deze man uit de gelijkenis is een goed voorbeeld van de volmaakte materialist: hij geloofde heilig in geluk door materie en Jezus stigmatiseerde hem door zijn egoïsme te onderstrepen, dat de verdienste had openhartig te zijn : « Ik … ik … ik … ik zal … ik zal … ik zal afbreken … ik zal bouwen … ik zal bouwen … Mijn gewassen, mijn graanschuren, mijn tarwe … MIJ! «   Maar God zei tegen hem : « Je bent gek! Deze nacht, zal je leven weer van je gevraagd worden. Niet alleen had hij niet de wijsheid om de maat van zijn dagen te nemen, zoals de psalmist zegt »  (Psalm 89), maar hij bouwde zijn leven op het vergaren van rijkdom, waarbij hij zijn hebzucht naar winst verwierf, waarvan hij niet zeker was te profiteren.

Wat voor nut heeft het om te hamsteren wat je niet mee kunt nemen ? Je moet slim genoeg zijn om dat op een gegeven moment te begrijpen! Hebzucht is niet zonder rampzalige gevolgen. Hoeveel mensen offeren bijvoorbeeld alles op, evenwicht, gezin, huidig geluk, om de middelen te verwerven om morgen gelukkig te zijn, als er morgen is? Voor Prediker is het een verspilling rijkdom te vergaren die door een ander zal worden uitgegeven. De ervaring leert dat een generatie heel vaak uitgeeft wat de vorige moeizaam heeft vergaard. Dwaas ! Dwaas ! Alle berekeningen van de rijke man bleken tragisch fout te zijn. Hij had het helemaal mis, want rijkdom geeft geen echt geluk.

Er is geen verband tussen een overvloed aan bezittingen en echte veiligheid ! De Bijbel houdt nooit op de dwaas tegenover de verstandige mens te stellen en met deze gelijkenis heeft Jezus ons willen doen inzien dat het een gebrek aan intelligentie is om niet te weten hoe de ware goederen, de ware zin van het leven te onderscheiden. God is het hoogste goed, en wijsheid bestaat erin alles in dit perspectief te plaatsen. Het ware succes van een leven hangt ervan af!

In zijn brief aan de Kolossenzen nodigt Paulus hen uit om de dingen te zoeken die boven zijn; dat is waar Christus is. Het doel van je leven is daarboven, niet op aarde. Deze stap zetten is de ware zin van het leven ontdekken of herontdekken. Dwaas was de rijke man die zijn horizon terugbracht tot de aarde, tot zijn oogst, zijn graanschuren, zijn buik. Ons leven zal niet eindigen op deze aarde. Rijkdom is op zich niet slecht. Geld kan goed worden, als het niet alleen voor zichzelf is.

Kortom, deze bladzijde van het Evangelie volgens Lucas is een pleidooi voor een open hart. Als de rijke man besloten had het overschot van zijn schuur in handen van de armen te geven, zou zijn hart verruimd zijn en zou hij rijk geworden zijn in de ogen van God (Lc 12, 21b). En wij, om rijk te zijn in de ogen van God, welke bekering moeten wij doen: beschikbaarheid van het leven, gave van onszelf, respect voor de armsten, bezoekers van de zieken, vrijwilligers in acties ten voordele van de meest behoeftigen, de daklozen, de immigranten, de in de steek gelatenen…?

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊ Hagenpreken  : klik hier om het artikel te lesen → Preek op de achttiende zondag door het jaar C,

◊ Kerk in Herent : klik hier om het artikel te lesen → achttiende zondag door het jaar (C)

 Video   Christiaan van Dijk :  » De kracht van het gebed »

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