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Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis

Posté par diaconos le 31 juillet 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus déclara :  « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.  Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.   Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.

Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.

Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.   Nul ne peut me l’enlever je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »  (Jn 10, 11-18)

Dieu est notre Guide

Jé­sus pré­sen­ta à ses au­di­teurs une image qui leur était fa­mi­lière par les Écri­tures  : « Cantique de David. L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. «   (Ps 23, 1), comme dans tous ces pas­sages de l’An­cien Tes­ta­ment c’est l’Éter­nel lui-même qui se re­pré­sente sous l’i­mage du ber­ger, on voit que Jé­sus, en nous mon­trant en lui la pleine réa­li­sa­tion de cette image, parle avec la conscience d’être un avec Dieu. C’est ici la se­conde ap­pli­ca­tion de la si­mi­li­tude. Il n’y a pas de contra­dic­tion à ce que Jé­sus se re­pré­sente, à la fois, comme la porte et comme le berger. Il est la porte par la­quelle seule les ber­gers et les bre­bis entrent dans le ber­cail du royaume de Dieu, et, dans ce royaume, il est le conduc­teur su­prême des uns et des autres. Il est le Ber­ger des ber­gers et le Ber­ger des bre­bis.

Le bon ber­ger ex­pose sa vie dans le com­bat, pour la dé­fense de ses bre­bis, par op­po­si­tion au mer­ce­naire qui s’en­fuit lâ­che­ment , elle an­nonce le sa­cri­fice par le­quel Jé­sus li­vrera sa vie pour sau­ver les siens.  Pierre  dit à Jésus : «  Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !  » (Jn 13, 37) Le per­son­nage du mercenaire, dif­fé­rent de ce­lui du vo­leur et du bri­gand  est dans la si­mi­li­tude un trait nou­veau. Son ca­rac­tère est re­tracé en quelques traits sai­sis­sants.

Il est mercenaire, il ne tra­vaille qu’en vue d’un sa­laire ; il n’est pas berger, les brebis ne lui appartiennent pas en propre, il n’a donc pour elles ni in­té­rêt ni amour. À l’ap­proche du dan­ger, il abandonne les brebis et s’enfuit. Cette odieuse conduite est ex­pli­quée par le ca­rac­tère ser­vile et in­té­ressé du per­son­nage, qui ne se soucie pas des brebis. Qui est-ce que Jé­sus a voulu peindre dans cette image nou­velle ? La plu­part des in­ter­prètes l’ap­pliquent aux pha­ri­siens qui étaient alors les conduc­teurs d’Israël, et que Jé­sus  com­pa­ra à des  vo­leurs et des  bri­gands.

De même la com­pa­rai­son du loup, qui ravit quelques-unes des brebis et disperse les autres, qui, en un mot, exerce un vé­ri­table ra­vage dans le trou­peau, ne doit pas être en­ten­due d’une ca­té­go­rie spé­ciale : les pha­ri­siens ou les hé­ré­tiques, en­ne­mis de la vé­rité c’est toute la puis­sance en­ne­mie du royaume de Dieu, cette puis­sance qui se per­son­ni­fie dans le prince de ce monde : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors » (Jn 12, 31)

Quelqueexé­gètes pensent que ce terme fi­guré est em­prunté à l’i­dée d’un vê­te­ment qu’on dépose : « Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille.  Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. » (Jn 13, 4) ou à celle d’un dé­pôt d’argent, d’une ran­çon payée : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Mt 20, 28)

Mais ces idées ne peuvent s’ap­pli­quer aux re­la­tions que le ber­ger a soit avec ses bre­bis, soit avec le loup. Jé­sus ré­péta cette  : « Je suis le bon berger », pour la mettre en op­po­si­tion avec le ca­rac­tère du mer­ce­naire ; puis il dé­crivit ce qui fit de lui le Ber­ger par­fait. D’a­bord, il y a entre lui et ses bre­bis une connaissance mu­tuelle fon­dée sur la confiance et l’a­mour, une com­mu­nion de même na­ture que celle qui existe entre lui et son Père. Ce qui caractérise surtout Jésus comme le bon Berger, c’est le dévouement suprême de son amour : « Il donne sa vie pour ses brebis » . Ainsi se consomme la communion profonde et vivante du fidèle avec Dieu par l’intermédiaire de Jésus, qui, pour réintroduire les siens dans cette unité divine, donne sa vie.

Le bon ber­ger ex­pose sa vie dans le com­bat, pour la dé­fense de ses bre­bis, par op­po­si­tion au mer­ce­naire qui s’en­fuit lâ­che­ment , elle an­nonce le sa­cri­fice par le­quel Jé­sus li­vrera sa vie pour sau­ver les siens.  Pierre  dit à Jésus : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi !  » (Jn 13, 37) Le per­son­nage du mercenaire, dif­fé­rent de ce­lui du vo­leur et du bri­gand  est dans la si­mi­li­tude un trait nou­veau. Son ca­rac­tère est re­tracé en quelques traits sai­sis­sants.

Il est mercenaire, il ne tra­vaille qu’en vue d’un sa­laire ; il n’est pas berger, les brebis ne lui appartiennent pas en propre, il n’a donc pour elles ni in­té­rêt ni amour : À l’ap­proche du dan­ger, il abandonne les brebis et s’enfuit. Cette odieuse conduite est ex­pli­quée par le ca­rac­tère ser­vile et in­té­ressé du per­son­nage, qui ne se soucie pas des brebis. Qui est-ce que Jé­sus a voulu peindre dans cette image nou­velle ? La plu­part des in­ter­prètes l’ap­pliquent aux pha­ri­siens qui étaient alors les conduc­teurs d’Israël, et que Jé­sus  com­pa­ra à des  vo­leurs et des  bri­gands.

De même la com­pa­rai­son du loup, qui ravit quelques-unes des brebis et disperse les autres, qui, en un mot, exerce un vé­ri­table ra­vage dans le trou­peau, ne doit pas être en­ten­due d’une ca­té­go­rie spé­ciale : les pha­ri­siens ou les hé­ré­tiques, en­ne­mis de la vé­rité c’est toute la puis­sance en­ne­mie du royaume de Dieu, cette puis­sance qui se per­son­ni­fie dans le prince de ce monde : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors  » (Jn 12, 31)

Quelqueexé­gètes pensent que ce terme fi­guré est em­prunté à l’i­dée d’un vê­te­ment qu’on dépose : «  Il se leva de table, quitta ses vêtements et prit un linge qu’il mit autour de sa taille. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin et il commença à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait autour de la taille. » (Jn 13, 4) ou à celle d’un dé­pôt d’argent, d’une ran­çon payée : « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. »  (Mt 20, 28)

Mais ces idées ne peuvent s’ap­pli­quer aux re­la­tions que le ber­ger a soit avec ses bre­bis, soit avec le loup. Jé­sus ré­péta cette  : « Je suis le bon berger », pour la mettre en op­po­si­tion avec le ca­rac­tère du mer­ce­naire ; puis il dé­crivit ce qui fit de lui le Ber­ger par­fait. D’a­bord, il y a entre lui et ses bre­bis une connaissance mu­tuelle fon­dée sur la confiance et l’a­mour, une com­mu­nion de même na­ture que celle qui existe entre lui et son Père. Ce qui ca­rac­té­rise sur­tout Jésus  comme le bon Ber­ger, c’est le dé­voue­ment su­prême de son amour : « Il donne sa vie pour ses brebis ».

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Lundi de la dix-huitième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 31 juillet 2022

Lundi de la dix-huitième semaine du Temps Ordinaire dans l'année C dans Catéchèse 127362930

Miracle fait par Jésus  La multiplication des pains et de deux poissons

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.     En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades. Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! « 

Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »  Jésus dit : «  Apportez-les moi. » Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule. Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.  On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants. (Mt 14, 13-21)

Donnez-leur vous-mêmes à manger !

Le miracle de la multiplication des pains  eut lieu dans un contexte dramatique : Jésus qui fut rejeté de Nazareth et l’exécution de son cousin, ordonnée par Hérode.. En apprenant le meurtre de son cousin, le premier réflexe de Jésus fut de fuir, tout seul : « Il partit en barque pour un endroit désert à l’écart »» Cette précision a une signification pour nous : n’aurions-nous pas besoin de nous retirer de temps en temps à l’écart pour faire le point  sur notre vie ?

 Jésus voulut se retirer à l’écart, mais il fut rejoint par la foule. Cette foule le suivit jusque dans sa retraite, attirée par son amour miséricordieux : il guérit leurs malades et les nourrit dans le désert comme Dieu le fit pour son peuple. L’Église doit à son tour poursuivre cette œuvre de rassemblement et de ressourcement du peuple de Dieu.

Ainsi bien des détails du texte biblique prennent-ils tout leur relief. :  » Donnez-leur vous-mêmes à manger ; apportez-moi ces pains et ces poissons. » Ces gestes de Jésus nous rappellent l’Eucharistie ; la distribution à la foule par les disciples ; les douze paniers des restes signifiant qu’il y aura encore de quoi nourrir d’autres foules à l’avenir.  Les évangiles nous rapportent six récits de la multiplication des pains. En faisant ces gestes, Jésus agissait comme le père de famille présidant un repas.

Il n’y a pas de repas juif sans bénédiction du pain… sans action de grâce.  Le miracle de la multiplication des pains est une préfiguration de la Dernière Cène, un signe avant-coureur de l’Eucharistie. Avant de manger, les juifs pieux rendirent grâce au Seigneur en disant : «« Béni soit Celui qui nous donne la subsistance, et qui, par sa grande bonté, nous fait vivre. Nous te rendons grâce, Seigneur, Éternel qui nourrit toutes les créatures. »

 La nourriture que nous mangeons est un fruit de la terre et du travail des hommes. Mais elle est d’abord un don de Dieu. Aujourd’hui invisible, le Christ manifeste sa présence active dans la présidence du prêtre et dans la charge missionnaire assurée par toutes les personnes qui ont la charge du peuple de Dieu. «  Donnez-leur vous-mêmes à manger !  » Une vocation incontournable pour qui veut marcher avec Jésus : il reste douze paniers pleins à distribuer !

Notre communauté paroissiale, nos équipes demeurent toujours les intermédiaires par lesquels Jésus veut rassembler les foules en un seul peuple de Dieu et les nourrir de sa Parole et de son corps. Recevons avec joie cet ordre de Jésus :  » Donnez-leur vous-mêmes à manger ! «   Pour faire cela, ayons le même amour qu’a Jésus à l’égard des personnes. Chacune de nos messes, nous renvoie à nos tâches fraternelles de partage : Jésus, mort sur la croix, ressuscité le troisième jour, vivant éternellement avec le Père et le Saint Esprit, est le pain rompu, le pain partagé, pour un monde nouveau ! Amen.

 Diacre Michel Houyoux

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Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →  Lundi de la 18e semaine, année paire

◊ Père Claude , Prieur du Bec  : cliquez ici pour lire l’article →  La multiplication des pains – Luc (9, 11b-17)

  Vidéo La multiplication des pains

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Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie

Posté par diaconos le 31 juillet 2022

Jean 14:6 – Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne  vient au Père que par moi. – Bible En Famille

Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né entre l’an 7 et l’an 5 av. J.-C.. Il apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s’engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante de deux à trois ans, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate.

L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou le Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme primitif. Pour les chrétiens, celui qu’ils appellent Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur. Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique.

Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien , depuis le vie siècle et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu, voire l’absence de traces historiques conservées à son sujet. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage »

« Jésus » est un prénom courant dans la Palestine du premier siècle : il est le sixième nom masculinn le plus fréquent à cette époque. Il est par exemple attesté pour Jésus Ben Sira, l’auteur du Siracide, pour un fils d’Éliézer dans l’Évangile selon Luc ou encore pour Barabbas, le chef de guerre libéré par Ponce Pilate selon certaines versions de l’Évangile selon Matthieu. L’historien juif Flavius Josèphe mentionne vingt individus prénommés de la sorte, dont une dizaine à l’époque de Jésus de Nazareth.

Dans le Nouveau Testament, Jésus est qualifié plusieurs fois en grec de Ναζωραῖος / Nazōraîos, « Nazôréen ». Ce terme est discuté et peut venir de l’hébreu nsr qui signifie « celui qui observe. ). Le nom de nazôréen servira par la suite à désigner un courant juif en Palestinen 4 qui croit en la messianité de Jésus. On trouve également parfois Ναζαρηνός / Nazarēnós, « Nazarénien » qui est l’homme du village de Nazarethn, et qui, selon certains chercheurs, ferait référence à une naissance dans ce village.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit :  je pars vous préparer une place ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi.

Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 1-6)

Autre conso­la­tion : la mai­son du Père

In­ter­rompu par Pierre dans son dis­cours d’a­dieux, Jé­sus le re­prit avec la même ten­dresse pour ses dis­ciples. Il leur a dit clai­re­ment qu’il va les quitter, ce qui déjà les eut rem­plis de tris­tesse ; la pré­dic­tion du re­nie­ment de Pierre, qui sui­vit de près la dé­cla­ra­tion que l’un d’eux le li­vre­rait, les consterna ; tout de­vant eux fut donc obs­cu­rité, su­jet d’in­quié­tude et d’an­goisse, leur cœur se troubla.

Jé­sus lut sur leurs vi­sages ce trouble, et il y com­pa­tit d’au­tant plus vi­ve­ment que lui-même l’éprouva. Pour les conso­ler, il les ex­horta à la confiance et dé­ve­loppa la pers­pec­tive qu’il en­trou­vrit de­vant eux dans cette ré­ponse à Pierre : « »Là où je vais, … tu me suivras plus tard   » (Jean 13, 36). Pour sai­sir la force des pa­roles que Jé­sus op­posa au trouble de ses dis­ciples il im­porte de se sou­ve­nir que la foi est une pleine confiance du cœur.

Le Dieu de vos pères qui, ac­com­plis­sant ses pro­messes, fonda son royaume dans ce monde en lui don­nant un Sau­veur ; en moi, sur qui re­pose tout l’a­ve­nir de ce royaume. Cette double confiance dis­si­pa le trouble de leur cœur. Ce qui frappa vi­ve­ment les dis­ciples, ce fut que Jé­sus leur de­manda d’avoir en lui la même confiance re­li­gieuse qu’ils avaient en Dieu. Après avoir ex­horté ses dis­ciples à la confiance.

Jé­sus voulut leur faire sen­tir qu’ils ne devraient pas s’af­fli­ger de son dé­part, puisque dans la maison de son Père où il va, il y a une place as­su­rée pour eux : plusieurs demeures, non les tentes pas­sa­gères du dé­sert, mais des demeures per­ma­nentes, où l’on res­pire la paix et l’a­mour la com­mu­nion du Père. Im­pos­sible d’ex­pri­mer avec plus de sim­pli­cité, d’as­su­rance et de bon­heur l’i­dée de ce royaume éter­nel de Dieu, où ha­bitent des mil­liers d’anges créés pour sa gloire et d’autres mil­liers de pé­cheurs sau­vés, par­ve­nus à la per­fec­tion.

Là, ce­pen­dant, il y a en­core de la place : «  Le serviteur dit: Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place.  » (Lc 14, 22)  Ce fut pour les dis­ciples une pen­sée pleine de conso­la­tion. Cette ex­pres­sion : plusieurs demeures ne dé­signe pas des po­si­tions di­verses, des de­grés différents de bon­heur, comme le pensent plu­sieurs in­ter­prètes, mais l’im­men­sité de la mi­sé­ri­corde di­vine, grâce à la­quelle il y a place pour tous dans la mai­son du Père.

Que faut-il en­tendre par cette ex­pres­sion :  » Vous préparer une place ? «  Ce fut Jésus, en re­tour­nant dans la mai­son du Père, qui en ouvrit l’ac­cès à ses rachetés.  Il y  en­tra pour nous comme pré­cur­seur, ayant été fait sou­ve­rain sa­cri­fi­ca­teur éter­nel­le­ment : « Là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek.  » (He 6, 20)

Il est donc le ga­rant de notre ad­mis­sion au­près de Dieu. Et, c’est par l’exer­cice de son in­ter­ces­sion au­près de Dieu, qu’il as­sure aux siens les droits qu’il leur a ac­quis. Après avoir af­firmé l’exis­tence de la mai­son du père où leur place sera pré­pa­rée, Jé­sus ajouta, pour ses dis­ciples, la pro­messe de revenir et de les prendre à lui, afin que là où il est, ils y soient aussi à tou­jours.

Pour eux, qui ai­mèrent Jésus et qui furent trou­blés à la pen­sée de son dé­part : « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jn 17, 24)  Jé­sus avait dit clai­re­ment à ses dis­ciples où il allait ; et il se pré­senta souvent à eux comme le chemin, le seul mé­dia­teur entre Dieu et leur âme.

La ques­tion de Pierre (Jean 13, 36) et l’ob­jec­tion de Tho­mas montrent que cette connais­sance fut en­core bien obs­cure. Aussi Jé­sus voulut-il, par cette der­nière pa­role pro­vo­quer en eux la ré­flexion sur les grandes pen­sées qu’il leur ex­pri­ma. Tho­mas est l’­homme po­si­tif qui n’ad­mit rien que sur des preuves évi­dentes et fut même en­clin au doute, au dé­cou­ra­ge­ment. Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples :  »Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui  » (Jn 11, 16) 

Il in­ter­rompit Jé­sus par cette brusque dé­cla­ra­tion qu’il ne connut ni le lieu où il va ni par consé­quent le chemin. Après les der­nières pa­roles de Jé­sus, il en sut, plus, mais il ne le crut pas. La rai­son cherche tou­jours au loin ce que la pa­role de Dieu lui pré­sente tout près. Ainsi Marthe re­lé­gua dans un loin­tain ave­nir l’es­pé­rance de la résurrection de son frère et Jé­sus lui eut dit : « C’est moi qui suis la ré­sur­rec­tion et la vie » (Jean 11, 25).

De même, Tho­mas pré­tendit igno­rer le chemin ; il l’eut de­vant les yeux, Jé­sus lui ré­pondit : « C’est moi qui suis le chemin.  »Il l’est en tant qu’il est la ré­vé­la­tion com­plète de Dieu même, la vérité que nous devons nous ap­pro­prier per­son­nel­le­ment pour être sauvé. Il est par là même la vie, parce qu’il est pour les personnes qui croient en Dieu la source unique de la vie de l’âme, de la vie éter­nelle : « Mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.  » (Jn 6, 50)

Diacre Michel Houyoux

Complément

Homélie pour des obsèques : cliquez ici pour lire l’article →  Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14, 1-6)

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◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article → Je suis le chemin, la vérité, la vie – Idees-cate

◊ Regnum Christi    : cliquez ici pour lire l’article → Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie

♥  Vidéo Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie

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