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Mercredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 16 août 2022

Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?" Matthieu  20, 15 | Méditations bibliques | Histoire d'une foi

Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?

# Les Ouvriers de la onzième heure (quelquefois : Ouvriers envoyés à la vigne) est une parabole de l’Évangile selon Matthieu. Elle appartient à son Sondergut. La onzième heure fait référence à une méthode antique de calcul des heures qui débutait avec le lever du soleil et qui divisait la journée en douze parties. La parabole fait intervenir un propriétaire terrien qui rémunère également ses différents employés peu importe l’heure où ils ont entamé leur labeur. Cette parabole pourrait signifier que la générosité de Dieu dépasse notre justice . En effet on associe le propriétaire de la vigne à Dieu.
Les rapports de Dieu avec nous ne sont pas les rapports qu’a un patron avec ses ouvriers. Parmi les premiers chrétiens, ceux d’origine juive pouvaient être choqués de voir des pécheurs et des païens appelés comme eux dans la communauté des chrétiens. Cette parabole a servi à apaiser les ressentiments qui ont pu naître de cette situation. Origène compara la vigne à l’Église et le maître au Christ. Saint Augustin dit dans son sermon 87 intitulé : les heures de l’histoire du Salut, « Les justes venus au monde en premier, comme Abel et Noé, ont été, pour ainsi dire, appelés à la première heure, et ils obtiendront le bonheur de la résurrection en même temps que nous.
D’autres justes, venus après eux, Abraham, Isaac, Jacob et tous ceux qui vivaient à cette époque furent appelés à la troisième heure, et ils obtiendront le bonheur de la résurrection en même temps que nous. Il en fut de même pour ces autres justes, Moïse, Aaron et tous ceux qui furent appelés avec eux à la sixième heure; puis les suivants, les saints prophètes, appelés à la neuvième heure, goûtèrent le même bonheur que nous. Tous les chrétiens sont appelés à la onzième heure; ils obtiendront, à la fin du monde, le bonheur de la résurrection avec ceux qui les précédèrent.
Tous le recevront ensemble. Voyez pourtant combien de temps les premiers attendront avant d’y parvenir. Ainsi, ils obtiendront ce bonheur après une longue période, et nous, après peu de temps. Bien que nous devions le recevoir avec les autres, on peut dire que nous serons les premiers, puisque notre récompense ne se fera pas attendre. . John Ruskin s’appuya sur cette parabole dans l’essai Unto This Last pour critiquer la rémunération des ouvriers à la tâche et préconiser une rémunération en fonction des besoins de l’ouvrier pour vivre, quelle que soit la contribution réelle de son travail à la richesse de l’employeur.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit dès le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. « Il se mit d’accord avec eux
sur le salaire de la journée : un denier, c’est-à-dire une pièce d’argent, et il les envoya à sa vigne. sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire. Et à ceux-là, il dit : “Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste.”

Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : “Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?”  Ils lui répondirent : “Parce que personne ne nous a embauchés.” Il leur dit : « Allez à ma vigne, vous aussi. »  Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « “Appelle les ouvriers et distribue le salaire,  en commençant par les derniers pour finir par les premiers. »

Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :  “Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !” Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : “Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en.

Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?” C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. «  (Mt 20, 1-16)

Appel d’ouvriers pour travailler à la Vigne du Seigneur

Le  denier romain fut l’une des monnaies de base des romains. Il s’agissait d’une pièce d’argent, d’un poids d’environ 3 à 4 g selon les époques. Les premiers deniers romains apparurent à la fin du troisième siècle avant Jésus-Christ, à la suite de la dévaluation de l’as à cause des guerres puniques. L’as était une monnaie de bronze ou de cuivre de la Rome antique.  Son poids et son aspect évaluèrent considérablement au fil des siècles. Un denier (4, 4€) fut au temps  de Jésus le prix de la journée d’un ouvrier. Ce salaire fut convenu entre le maître et les ouvriers.

La journée, chez les Juifs, commençait à six heures du matin ; ainsi leur troisième heure correspondait à neuf heures. L »agora était le lieu public où s’assemblait le peuple et où les ouvriers cherchaient à se louer. Dans le sens littéral de la parabole, ces ouvriers étaient là réellement sans rien faire, oisifs. Dans la vie, on peut l’être aussi au milieu même de la plus grande activité, si ce travail reste sans aucun rapport avec le règne de Dieu.

Ils y allèrent sans autres conditions, confiants dans la parole du maître. À midi et à trois heures, il renouvela le maître appela d’autres ouvriers. Vers la onzième heure, cinq heures du soir, tout près de la fin de la journée, il y avait encore des ouvriers qui se tenaient là ne rien faire, ayant perdu presque toute la journée. Ce n’était pas leur faute. Combien de milliers d’hommes vivent, en pleine chrétienté, sans avoir jamais entendu l’appel de l’Évangile ! Aussi ces ouvriers furent-ils encore invités à employer dans la vigne la dernière heure du jour.

Commencer par les derniers, c’était manifester le thème de toute la parabole : dans le règne de Dieu, tout est grâce. disant : « Ceux-là, les derniers, n’ont travaillé qu’une heure, et tu les as traités à l’égal de nous qui avons supporté le poids du jour et la chaleur » (Mt 20, 12) Ces travailleurs se mirent  sur le terrain du droit. Ils étaient convenus avec le maître, qui le leur rappela  d’une manière significative, ils vienrent de faire valoir la différence entre leur travail et le travail des ouvriers de la onzième heure, toujours pour établir leur droit à recevoir davantage.

La réponse du maître, fondée sur ce même droit, fut sans réplique : aucun tort, tu es convenu, ce qui est à toi. Le terme d’ami, ou compagnon, n’exprima ni affection ni rigueur. « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. » (Mt 20, 16)  Cette sentence solennellement répétée présenta le résumé et le sens profond de toute la parabole.

Pierre, en rappelant avec une certaine complaisance qu’il avait tout quitté pour suivre Jésus, s’était enquis d’une récompense (Matthieu 19.27). Il cédait ainsi à un sentiment faux et dangereux, celui de la propre justice. Jésus lui a fait d’abord une réponse encourageante, parce qu’au fond le disciple était sincère et plein d’amour pour son Maître ; mais il ajoutait à cette réponse un sérieux avertissement (verset 30, note) qu’il a voulu rendre plus impressif par le récit dramatique qui suit.

Combien il est saisissant ! Le maître qui appelle des ouvriers, c’est Dieu, qui a un droit absolu sur eux et qui leur fait une grâce immense en les appelant. En effet la vigne où il les envoie, c’est son beau règne de vérité, de justice et de paix. Les ouvriers qui ont le privilège d’y travailler ne sont pas seulement des docteurs ou pasteurs, mais tous ceux qui entendent l’appel et s’y rendent.

Les différentes heures du jour sont les divers âges de la vie humaine ou les époques de l’histoire du règne de Dieu. Le travail, ce sont toutes les œuvres qui ont pour objet le bien des hommes, l’avancement du règne de Dieu. Le soir, c’est la fin de la vie ou la fin de l’économie présente, le retour de Christ, le divin intendant qui préside à la rétribution.

Le denier, enfin, c’est le salut, la vie éternelle, qui, parce qu’elle est d’une valeur infinie et sans proportion avec le travail des ouvriers, ne peut être qu’une grâce. Dans ce sens, il y a égalité entre tous, mais voici la différence : le denier peut avoir une valeur infiniment diverse selon la disposition intérieure de ceux qui le reçoivent, c’est-à-dire selon leur capacité morale de jouir de la vie du ciel.

Là ceux qui ont été les premiers au travail peuvent être les derniers. Et même, bien que Jésus ne les exclue pas, puisqu’il leur accorde le denier stipule, ils sont en danger de s’exclure eux-mêmes, selon que les sentiments qu’ils manifestent dans la parabole viendraient à prévaloir. Ceux au contraire qui comprirent que, dans le règne de Dieu, tout est grâce, l’appel, le travail, la récompense, et qui se confièrent à la parole du maître purent être les premiers, bien qu’ils fussent les derniers au travail.

Les exégètes qui, se fondant sur C, D, l’Itala et la Syriaque, admirent ces paroles comme authentiques ne sachant trop qu’en faire dans l’interprétation. Meyer leur fit signifier que parmi ceux qui furent dans le royaume de Dieu, il en fut peu qui furent choisis pour y être les premiers.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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 Vidéo Diocèse d’Avignon : « Cherchons le Royaume de Dieu »

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De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde

Posté par diaconos le 16 août 2022

De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde  dans Catéchèse purgatoire-678x381

L’Enfer, du latin infernus est, selon de nombreuses religions, un état de souffance extrême — du corps ou de l’esprit humain après sa séparation du corps —, douleur expérimentée après la mort des personnes qui ont commis des crimes et des péchés dans leur vie terrestre. La définition de l’enfer et ses caractéristiques sont variables d’une religion à l’autre et sont parfois sujettes à différentes interprétations au sein d’une même religion. Ainsi, selon le bouddhisme, l’enfer est avant tout un état d’esprit de l’individu soumis aux désirs et passions tandis que l’enfer désigne aussi simplement le séjour des morts ou d’une partie d’entre eux, pour d’autres. Cependant, toutes évoquent un endroit terrible, et selon certaines, qui réside sous terre.

Les premières traces de l’Enfer sont mésopotaliennes (environ 2 000 ans av. J.-C.)1. Selon les Mésopotamiens, le monde est divisé en deux parties : l’En-Haut, dirigé par les dieux des vivants, et l’En-Bas, dirigé par les dieux des morts. Entre les deux, le monde des vivants flotte sur l’Apsû, le lac d’eau douce. Pour les Sumériens,  les Akkadiens, l’Enfer est l’En-Bas, le Pays sans retour, le Kur) en sumérien, la « Terre » ou la « Montagne », l’Arallû, le  Grand En-bas ,  l’ Irkalla , la  Grande Cité  ou la grande Terre , le lieu où se retrouvent les morts.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »  Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! » (Mt 13, 36-43)

Parabole du semeur

Avec quelle as­su­rance Jé­sus at­tri­bua à son ac­tion sur ce monde, tout le bien qui s’y trouva, tous les  fils du royaume !  Dans la pa­ra­bole du se­meur, où il s’a­git de ré­pandre dans la terre une se­mence qui re­pré­sente la  Pa­role de Dieu, Jé­sus-Christ, tout en res­tant le pre­mier et le grand se­meur, put consi­dé­rer tous ses ser­vi­teurs fi­dèles comme des conti­nua­teurs de son œuvre. Mais ici, où cette se­mence re­pré­sente des hommes  en­gen­drés par la pa­role de la vé­rité, pro­duc­tions vi­vantes de la pre­mière se­mence, créa­tions de l’Es­prit de Dieu,  Jésus fut le seul qui puisse en rem­plir ce champ qui est le monde ; en ce sens, se­mer la bonne se­mence fut son œuvre ex­clu­sive.

Cette œuvre, il l’ac­com­plit de tout temps, comme Pa­role éter­nelle au sein de notre hu­ma­nité  ; il l’ac­com­plis­sait alors sur la terre, où il était venu opé­rer une créa­tion nou­velle, et il l’ac­com­plira jus­qu’à la fin des temps. Le monde ! il faut don­ner une at­ten­tion par­ti­cu­lière à cette pa­role qui est la clef de la pa­ra­bole.

Jé­sus n’en­tendit pas par là la par­tie mau­vaise, mondaine de l’­hu­ma­nité, par op­po­si­tion au peuple de Dieu ; mais bien cette hu­ma­nité tout en­tière, qu’il ap­pela à bon droit son royaume, et qui fut des­ti­née par la mi­sé­ri­corde di­vine à re­ce­voir la bonne se­mence et à de­ve­nir le « royaume des cieux »  De tout temps il y  eut des in­ter­prètes qui, mé­con­nurent ce trait fon­da­men­tal de la pa­ra­bole : le champ c’est le monde, y sub­sti­tuèrent di­vers sens tout dif­fé­rent : le champ c’est l’Église.

Alors, en pré­sence de la ques­tion em­pres­sée des ser­vi­teurs : «  Veux-tu que nous al­lions la cueillir  ? Et de la ré­ponse ca­té­go­rique de Jé­sus : « Non   ! »  Ils se ré­si­gnèrent à ne voir dans l’Église chré­tienne que cette confu­sion per­pé­tuelle de l’i­vraie et du fro­ment, des  fils du royaume  et des « fils du ma­lin , dont le monde offre le spec­tacle et dont la pa­ra­bole  de l’ivraie se­rait l’i­mage. Ainsi Cal­vin, mal­gré ses prin­cipes ri­gou­reux de dis­ci­pline, as­sez peu conci­liables avec la dé­fense de Jé­sus s’il s’a­git ici de l’Église, se console de la confu­sion qui y reste, en écri­vant ces mots : « Mais cette so­lu­tion doit nous suf­fire que Christ ne parle point ici (dans sa dé­fense) de l’of­fice des pas­teurs ou des ma­gis­trats, mais ôte seule­ment le scan­dale qui trouble les in­firmes, quand ils voient que l’Église ne consiste pas seule­ment en des élus, mais qu’il y a aussi des mé­chantes ca­nailles »

D’autre part, il y  eut tou­jours, de­puis les do­na­tistes d’A­frique jus­qu’aux hommes du Ré­veil, des chré­tiens qui pensèrent pou­voir consti­tuer des Églises triées, sou­mises à une sé­vère dis­ci­pline, es­ti­mant que la dé­fense de  Jésus ne concer­na que l’­hu­ma­nité re­belle et hos­tile à l’Évan­gile. Ce mot, dans la pen­sée de Jésus, eut une si­gni­fi­ca­tion plus éten­due et plus uni­ver­selle, em­bras­sant l’­hu­ma­nité tout en­tière, dans la­quelle la puis­sance des té­nèbres est en lutte constante avec l’Évan­gile du sa­lut.

Dès lors Jésus pres­crivit à ses ser­vi­teurs, dans des vues pleines de sa­gesse et de mi­sé­ri­corde. Il ne leur de­manda pas de voir avec in­dif­fé­rence l’er­reur, le men­songe, le pé­ché, toutes les cor­rup­tions et les ini­qui­tés que l’en­nemi du royaume de Dieu sème dans le monde ; il leur or­donna au contraire de les com­battre avec toute la puis­sance et l’­éner­gie que donnent les armes spi­ri­tuelles de la Pa­role et de l’Es­prit de Dieu. Mais ce qu’il leur in­ter­dit d’une ma­nière ab­so­lue, ce fut de re­cou­rir dans cette lutte aux armes char­nelles, d’y faire in­ter­ve­nir le pou­voir sé­cu­lier, d’em­ployer la contrainte, d’u­ser de moyens ma­té­riels de ré­pres­sion et de  propagande. pro­pa­gande.

La rai­son de cette in­ter­dic­tion est in­di­quée par la pa­ra­bole : le fro­ment et l’i­vraie re­pré­sentent des hommes  ; or, ar­ra­cher celle-ci, la dé­truire avant le temps, ce se­rait exer­cer un ju­ge­ment qui n’ap­par­tient qu’à Dieu. Ce que Jé­sus  eut prévu , arriva : en s’i­ma­gi­nant cueillir l’i­vraie, ces ser­vi­teurs, déso­béis­sant à son ordre, ar­ra­chèrent le fro­ment. Ce sont les es­prits les plus nobles, les plus in­dé­pen­dants, les plus pieux qui devinrent leurs vic­times. Qui ne vit quelle lu­gubre sé­rie de per­sé­cu­tions, d’i­ni­qui­tés et de crimes furent épar­gnés à l’­hu­ma­nité, si tous avaient com­pris et ob­servé cette seule pa­role de Jé­sus  :  « Laissez-les croître ensemble jusqu’à la moisson ! «  

Ce mé­lange, tout af­fli­geant qu’il fut, doit ser­vir au sa­lut des uns, à l’é­preuve et à la pa­tience des autres. Mais la confu­sion ne du­rera pas tou­jours ; il vient, le jour de la moisson, et alors ce que les ser­vi­teurs dé­si­rent sera accompli, non par des hommes faillibles et pé­cheurs, mais par la main des anges exé­cu­tant la jus­tice de Dieu.. Dans la pa­ra­bole du se­meur, la se­mence est la pa­role de Dieu, tom­bant dans le cœur d’­hommes di­ver­se­ment dis­po­sés. Ici, c’est cette même pa­role qui a pro­duit des ef­fets contraires se­lon qu’elle a été re­çue ou re­pous­sée ; et ces ef­fets de la pa­role di­vine sont iden­ti­fiés dans un lan­gage plein de har­diesse avec les hommes eux-mêmes qui les éprouvent.

Les uns sont fils du royaume ; ils y ont été in­tro­duits et ont été en­gen­drés par la pa­role, ils sont ani­més de l’es­prit de ce royaume :  »Il disait : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » (Mt 3, 2). Les autres sont fils du malin, de ce­lui qui sème l’i­vraie ; ils sont sous son in­fluence , ani­més de son es­prit : « Vous, vous êtes du diable, c’est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge. »  ( Jn 8, 44)

Les ser­vi­teurs, qui, dans la pa­ra­bole, re­pré­sentent les dis­ciples de Jé­sus, avaient de­mandé avec éton­ne­ment et dou­leur :  » D’où vient qu’il y a de l’ivraie ? » Main­te­nant que nous sa­vons ce qu’est le champ, nous pou­vons dire que c’est là la ques­tion des ques­tions, le pro­blème dé­so­lant de toute phi­lo­so­phie et de toute théo­lo­gie : d’où vient le mal dans ce monde qui est le champ de Dieu, et où il n’a pu se­mer que le bien ?  La ré­ponse de Jésus  écarta d’un mot tous les sys­tèmes qui, d’une fa­çon ou d’une autre, font re­mon­ter le mal jus­qu’à Dieu, et qui par là touchent au blas­phème.

Le mal ne vient pas non plus de l’­homme, il n’est pas es­sen­tiel à sa na­ture : donc il y a pour lui es­poir de gué­ri­son. Il vient du de­hors, d’un ennemi qui est le démon. Cet en­sei­gne­ment de Jé­sus est conforme à toute l’Écri­ture, conforme aussi à la saine rai­son : « Le pé­ché, qui n’existe que dans une vo­lonté vi­vante et per­son­nelle, ne peut avoir son ori­gine que dans une vo­lonté per­son­nelle qui en a été la source. ( R. Stier)

Nous ne nions pas qu’on puisse être chré­tien sans ad­mettre l’exis­tence per­son­nelle du diable, mais on ne peut nier non plus que pour cela il faille faus­ser tous les prin­cipes d’une saine exé­gèse ou re­je­ter l’au­to­rité de Jé­sus-Christ lui-même. La fournaise du feu qu’il ne faut pas ma­té­ria­li­ser, est l’a­chè­ve­ment de l’i­mage de l’i­vraie qu’on brûle.  Les der­niers mots : dans le royaume de leur Père, montrent qu’au sein de cette gloire le vrai élé­ment de la fé­li­cité sera l’amour éter­nel de Dieu. ! pour­quoi le Sau­veur qui vient d’ap­pe­ler son royaume (verset 41) ce champ du monde, qu’il pu­ri­fie de toute souillure, le nomme-t-il main­te­nant le royaume du Père ?

Diacre Michel Houyoux

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◊ Hozana ; cliquez ici pour lire l’article → De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu

◊ Regnum Christi ; cliquez ici pour lire l’article → La parabole de l’ivraie

♥ Prédication du Professeur Nicolas Cochand

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Ventunesima domenica del Tempo Ordinario dell’anno C

Posté par diaconos le 16 août 2022

Une fois sauvé, toujours sauvé ?

Quando una persona accetta Cristo come suo Salvatore, inizia una relazione con Dio che garantisce la sua salvezza: « Egli è in grado di non farvi cadere e di farvi comparire davanti alla sua gloria irreprensibili ed esultanti ». La potenza di Dio può impedire al credente di cadere. Spetta a lui, non a noi, presentarci alla sua gloriosa presenza. La nostra sicurezza di salvezza è la conseguenza della grazia di Dio che ci mantiene, non dei nostri sforzi per mantenere la nostra salvezza.

Nostro Signore Gesù Cristo ha proclamato: « Io do loro la vita eterna ». Non periranno mai e nessuno potrà strapparli dalla mia mano. Il Padre mio, che me li ha dati, è più grande di tutti e nessuno può strapparli dalla mano del Padre mio. (Gv 10,28-29b) Se Gesù e il Padre ci tengono entrambi saldamente nelle loro mani, chi può togliercele? « Non appena i credenti sono « segnati per il giorno della liberazione ».

Se i credenti non avessero la certezza della salvezza, questo timbro non potrebbe essere conservato fino al giorno della salvezza, ma solo fino al giorno del peccato, dell’apostasia o dell’incredulità. Chiunque creda in Gesù Cristo avrà la vita eterna. Se una persona avesse avuto la promessa della vita eterna, ma poi gli fosse stata tolta, non sarebbe mai stata eterna. Senza la certezza della salvezza, le promesse bibliche di vita eterna sarebbero sbagliate.

L’argomento più convincente per la certezza della salvezza è : « Sono certo che né la morte né la vita, né gli angeli né i principati, né il presente né il futuro, né le potenze, né l’altezza né la profondità, né alcun’altra creatura, potranno separarci dall’amore di Dio manifestato in Cristo Gesù, nostro Signore ». (Rm 3, 38-39) » La nostra certezza di salvezza si basa sull’amore di Dio per i suoi redenti. È stata acquistata per noi da Cristo, promessa dal Padre e sigillata dallo Spirito Santo.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel tempo, mentre si dirigeva verso Gerusalemme, Gesù attraversava città e villaggi insegnando. Qualcuno gli chiese: « Signore, sono pochi quelli che si salvano? Gesù disse loro: « Sforzatevi di entrare per la porta stretta; vi dico che molti cercheranno di entrare e non ci riusciranno ». Quando il padrone di casa si alza per chiudere la porta, se cominciate a bussare alla porta da fuori, dicendo : « Signore, aprici », vi risponderà : « Non so da dove venite ». Allora comincerete a dire : « Abbiamo mangiato e bevuto in tua presenza, e tu hai insegnato nei nostri luoghi ».

Vi risponderà : « Non so da dove venite ». Allontanatevi da me, voi tutti che fate il male. Ci sarà pianto e stridore di denti quando vedrete Abramo, Isacco e Giacobbe e tutti i profeti nel regno di Dio, e voi stessi sarete cacciati fuori. Allora verranno dall’oriente e dall’occidente, dal nord e dal sud, per prendere posto al banchetto nel regno di Dio. Sì, ci sono ultimi che saranno primi e primi che saranno ultimi. (Lc 13, 22-30)

Signore, sono pochi quelli che si salveranno ?

« Signore, si salveranno solo alcuni ? Chi ? Quanti ? Sarò tra loro ? E i miei cari ?… Questa temuta domanda, rivolta a Gesù, a volte è rivolta anche a noi e può farci sentire in imbarazzo. Come parliamo di salvezza? Come conciliare l’amore di Dio per tutti, senza eccezioni, con il rispetto per la loro libertà ? La curiosità sul numero degli eletti tradisce una ricerca di sicurezza che potrebbe essere molto malsana: se tutti vanno in paradiso, allora non c’è bisogno di preoccuparsi; se pochi ci vanno, perché fare tanti sforzi rischiosi ?

Gesù rimanda ogni persona alla decisione che deve prendere: Dio salva le persone gratuitamente! Ma non li salva loro malgrado, per così dire senza il loro consenso, lascia loro la libertà di opporsi al suo dono benevolo. Sta a noi scegliere: Dio ci lascia questa scelta: accettare o rifiutare tutto l’amore che ci propone.

L’ingresso nel regno dei cieli non è automatico. Siamo tutti redenti dalla passione, morte e risurrezione di Gesù. Gesù ci dà la possibilità della vita eterna con Dio, alla presenza di Dio. Vuole renderci responsabili del nostro destino. La salvezza che Dio ci offre deve essere accettata e scelta. E per chiarire questo concetto, Gesù ha usato un’immagine che è familiare in tutta la Bibbia : il Regno di Dio è come una sala per banchetti. Ma subito aggiunse : « Sforzatevi di entrare per la porta stretta, perché vi dico che molti cercheranno di entrare e non ci riusciranno ».

 È urgente porsi alcune domande: per conquistare il cielo, qual è la mia lotta? Su quali punti precisi devo lottare nella mia situazione, con il particolare temperamento che ho, superando i condizionamenti e le costrizioni che pesano sulla mia vita ? L’invito a entrare è urgente : il tempo sta per scadere, domani sarà troppo tardi. Sì, domani sarà troppo tardi, è oggi che dovete entrare nel Regno ! Sì, un giorno, per voi e anche per me, sarà troppo tardi. Quanto tempo ci rimane ? Dobbiamo vivere ogni giorno come se fosse l’ultimo. Non si entra in paradiso così, senza rendersene conto, per così dire. Bisogna volerlo. Bisogna lottare per ottenerlo. Dovete scegliere Gesù.

Non è l’appartenenza a un gruppo, a una razza, a una famiglia, né la pratica di qualche rito qua e là o la partecipazione alla Messa di tanto in tanto, che possono darci una sicurezza illusoria… È l’impegno di tutta la nostra persona, di tutti i nostri momenti per seguire Gesù. Soprattutto, non giudichiamo gli altri! Sappiamo due cose: Dio ha fatto tutto per la salvezza di tutti. Per quanto ci riguarda, rimane la gravità della nostra libertà che può rifiutare il dono di Dio e questa libertà è una lotta.

La porta è stretta, ci dice Gesù : « Non dicendo Signore, Signore, nessuno entrerà nel regno dei cieli, ma facendo la volontà del Padre mio che è nei cieli ». (Mt 7,21) Chiediamogli nella nostra preghiera, quando partecipiamo all’Eucaristia, che ricorda la sua Passione e Risurrezione, di aiutarci a dire di nuovo SÌ !

Qual è la porta stretta che dobbiamo attraversare per essere salvati? Se leggiamo il Vangelo di Giovanni, troviamo un’interessante intuizione nel capitolo diciannove, dove Gesù dice : « Io sono la porta, se uno entra attraverso di me, sarà salvato ». Passare per la porta stretta significa accettare Cristo Gesù e accettare di vivere secondo le esigenze del Vangelo. Passare per la porta stretta significa accettare Gesù e il suo messaggio nel concreto della nostra vita. È ogni giorno che scegliamo o rifiutiamo di essere salvati. Gesù non vuole spaventarci con le sue parole nel Vangelo. Ma Gesù vuole renderci consapevoli della serietà del tempo che ci viene concesso su questa terra. Perché un giorno, dice, il padrone si alzerà e chiuderà la porta.

Il diacono Michel Houyoux.

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♥ Padre Fernando Armellini : « Signore, sono pochi quelli che si salveranno ? »

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