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Les pharisiens disent et ils ne font pas

Posté par diaconos le 18 août 2022

Les pharisiens disent et ils ne font pas dans Catéchèse

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. » (Mt 23, 1-12)

Discours contre les scribes et les pharisiens

Jésus mit ses auditeurs en garde contre les pharisiens : son discours s’adressa aux foules et aux disciples ; Jésus voulut prémunir contre l’esprit des principaux du peuple, puis il prit à partie ces derniers, dont il démasqua et censura les vices dans une suite d’apostrophes foudroyantes. Matthieu seul conserva ce discours, Marc et Luc n’en dire que quelques fragments, qu’ils placèrent en d’autres occasions comme la critique moderne prête à Matthieu le procédé de réunir en discours suivis diverses paroles de Jésus, elle ne manqua de lui attribuer la composition de ce discours.

      »Tout ce discours est d’un seul jet, et si plein de vie et d’unité qu’on ne saurait douter qu’il n’ait été prononcé ainsi, bien que peut-être il renferme quelques éléments empruntés à d’autres discours de Jésus. » (Meyer)

La chaire de Moïse désigne l’activité et l’autorité que Moïse exerça comme législateur et conducteur du peuple. Ils s’assirent dans cette chaire comme successeurs du grand serviteur de Dieu. Les rabbins employèrent la même expression pour dire qu’un maître a succédé à un autre dans son enseignement. Ces termes n’impliquent donc pas l’idée d’une usurpation.

La plupart des interprètes firent des restrictions diverses à cette recommandation de Jésus, attendu que les scribes et les pharisiens purent enseigner des choses fausses que, dans ce cas, les disciples ne durent ni garder, ni faire. Jésus n’entra pas dans cette distinction ; il supposa qu’ils enseignèrent la loi de Moïse, dans la chaire duquel ils se s’assirent. Les hommes de ce parti manifestèrent une hostilité croissante envers Jésus, comme ils résistèrent à ses avertissements et arrêtèrent le projet de se saisir de lui, il renonça à tout ménagement à leur égard et rompit avec eux.

Les scribes, en tout semblables aux pharisiens, prirent la même position. Leur nom signifie proprement écrivains, et désigne, par extension, des hommes lettrés, des savants en général. Les scribes prirent toujours une part très active dans l’opposition contre Jésus. Ils l’épièrent, ils blâmèrent sa conduite, ils cherchèrent à le surprendre par des questions insidieuses :  »Il y avait chez nous sept frères : le premier, qui s’était marié, mourut ; et, comme il n’avait pas de descendance, il laissa sa femme à son frère. » (Mt 22, 25)

Lier des fardeaux est une expression figurée qui signifie : rassembler en un corps tous les commandements de la loi, avec les innombrables et minutieuses prescriptions cérémonielles que les pharisiens y avaient ajoutées, pour en exiger l’observation. Ces fardeaux pesants et difficiles à porter, là où ni la grâce ni l’amour n’aida à les porter, les pharisiens les imposèrent à d’autres ; mais, bien loin de s’en charger eux-mêmes, ils ne les remuèrent pas même du doigt. Quelle ironie dans ce contraste !

Jésus cita ces détails comme des exemples de leur désir vaniteux et hypocrite d’être vus des hommes. Les phylactères, encore en usage chez les Juifs, sont des bandes de parchemin, sur lesquelles sont écrites des paroles de l’Écriture. Pendant la prière, on les attache au bras gauche ou sur le front. Les Juifs appellent ces parchemins tephillim, prières. Ils attachent aussi a ces objets l’idée superstitieuse d’une amulette ou d’un talisman, car phylactère signifie préservatif. Ils les élargirent, dit Jésus, afin d’être plus sûrs encore d’être vus par tous.

Franges désigne une espèce de houppe que les Juifs portèrent au bord de leurs manteaux, ils y attachaient donc aussi une idée religieuse. Ce sont là les sopherim de l’Ancien Testament, c’est-à-dire les hommes des livres. Dans les évangiles, ils sont appelés scribes, ou légistes, ou docteurs de la loi, parce que le principal objet de leurs études fut la loi . Dans les festins, les synagogues, les places publiques, partout où ils purent attirer sur eux les regards. Rabbi signifie maître ou docteur.

Si le redoublement de ce titre est authentique, il sert à marquer une vénération d’autant plus profonde, Codex Sinaiticus, B, et les versions n’ont qu’une seule fois le mot rabbi. Mais l’omission du second rabbi par les copistes s’explique mieux que son adjonction . Le titre de père, pris dans un sens moral spirituel, est plus élevé encore que celui de maître et indique une plus grande dépendance à l’égard de celui à qui il est attribué.

La raison de cette défense est exprimée par ce contraste : votre Père sur la terre, votre Père dans les cieux. Si Dieu seul est le Père de ceux qu’il engendre par son Esprit pour une vie nouvelle, Christ seul est le directeur de ceux qu’il conduit par sa parole et par son exemple dans les voies de cette vie nouvelle. Par la petitesse à la grandeur, par l’humiliation à la gloire, telle est la voie du royaume de Dieu, celle que Jésus suivit, la seule possible pour ses disciples.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Jardinier de Dieu : cliquez ici pour lire l’article →  Mt 23, 1-12 Ils disent et ne font pas.

◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article → ILS DISENT ET NE FONT PAS !

♥  Vidéo Antoine Nouis et Florence Taubmann : »Invectives contre les Pharisiens. »

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Einundzwanzigster Sonntag der gewöhnlichen Zeit im Jahr C

Posté par diaconos le 18 août 2022

Une fois sauvé, toujours sauvé ?

Wenn ein Mensch Christus als seinen Retter annimmt, beginnt er eine Beziehung zu Gott, die sein Heil garantiert: « Er ist imstande, dich vor dem Fall zu bewahren und dich untadelig und frohlockend vor seiner Herrlichkeit erscheinen zu lassen. Die Macht Gottes kann den Gläubigen vor dem Fall bewahren. Es liegt an ihm, nicht an uns, uns in seiner herrlichen Gegenwart zu präsentieren. Unsere Heilsgewissheit ist die Folge von Gottes Gnade, die uns bewahrt, und nicht von unseren eigenen Bemühungen, unser Heil zu erhalten.

Unser Herr Jesus Christus hat verkündet: « Ich gebe ihnen das ewige Leben. Sie werden niemals zugrunde gehen, und niemand wird sie aus meiner Hand reißen können. Mein Vater, der sie mir gegeben hat, ist größer als alle, und niemand kann sie aus der Hand meines Vaters reißen. (Joh 1,28-29b) Wenn Jesus und der Vater uns beide fest in ihren Händen halten, wer kann sie uns dann wegnehmen? Sobald die Gläubigen für den Tag der Befreiung gekennzeichnet sind.

Hätten die Gläubigen nicht die Gewissheit des Heils, könnte dieser Stempel nicht bis zum Tag des Heils, sondern nur bis zum Tag der Sünde, des Abfalls oder des Unglaubens aufbewahrt werden. Wer an Jesus Christus glaubt, wird das ewige Leben haben. Wenn ein Mensch die Verheißung des ewigen Lebens hätte, sie ihm dann aber genommen würde, wäre er niemals ewig. Ohne die Gewissheit der Errettung wären die biblischen Verheißungen des ewigen Lebens falsch.

Das überzeugendste Argument für die Heilsgewissheit lautet : « Ich bin gewiss, dass weder Tod noch Leben, weder Engel noch Fürstentümer, weder Gegenwärtiges noch Zukünftiges, weder Mächte noch Höhe noch Tiefe noch irgendeine andere Kreatur uns scheiden können von der Liebe Gottes, die in Christus Jesus, unserem Herrn, erschienen ist. (Röm 3,38-39) « Unsere Heilsgewissheit gründet sich auf die Liebe Gottes zu seinen Erlösten. Sie wurde von Christus für uns erkauft, vom Vater verheißen und vom Heiligen Geist besiegelt.

Aus dem Evangelium von Jesus Christus nach Lukas

 Er wird euch antworten:  » Ich weiß nicht, woher ihr seid. Geht weg von mir, ihr alle, die ihr Böses tut. Es wird ein Heulen und Zähneknirschen sein, wenn ihr Abraham, Isaak und Jakob und alle Propheten im Reich Gottes sehen werdet, und ihr selbst werdet ausgestoßen werden. Dann werden sie von Osten und Westen, von Norden und Süden kommen, um ihren Platz beim Festmahl im Reich Gottes einzunehmen. Ja, es gibt Letzte, die Erste sein werden, und Erste, die Letzte sein werden. (Lk 13, 22-30)

Herr, gibt es nur wenige, die gerettet werden ?

 » Herr, werden nur einige wenige gerettet werden? Wer? Wie viele ? Werde ich unter ihnen sein ? Was ist mit meinen Angehörigen ? « Diese gefürchtete Frage, die an Jesus gerichtet ist, wird manchmal auch an uns gerichtet und kann uns in Verlegenheit bringen. Wie sprechen wir über die Erlösung? Wie bringen wir die Liebe Gottes zu allen Menschen, ohne Ausnahme, mit der Achtung ihrer Freiheit in Einklang? Die Neugier auf die Zahl der Auserwählten verrät ein Streben nach Sicherheit, das sehr ungesund sein kann: wenn alle in den Himmel kommen, braucht man sich keine Sorgen zu machen; wenn nur einige wenige gehen, warum dann so viele riskante Anstrengungen unternehmen ?

Jesus weist jeden Menschen auf die Entscheidung hin, die er treffen muss: Gott rettet die Menschen umsonst! Aber er rettet sie nicht gegen sich selbst, sozusagen ohne ihre Zustimmung, sondern er lässt ihnen die Freiheit, sich seinem gnädigen Geschenk zu widersetzen. Es liegt an uns, zu wählen: Gott überlässt uns diese Wahl: die ganze Liebe, die er uns anbietet, anzunehmen oder abzulehnen.

Der Eintritt in das Himmelreich erfolgt nicht automatisch. Wir alle sind durch das Leiden, den Tod und die Auferstehung Jesu erlöst. Jesus gibt uns die Möglichkeit des ewigen Lebens bei Gott, in Gottes Gegenwart. Er will uns die Verantwortung für unser eigenes Schicksal übertragen. Das Heil, das Gott uns anbietet, muss von uns angenommen und gewählt werden. Und um dieses Konzept zu verdeutlichen, verwendet Jesus ein Bild, das in der ganzen Bibel bekannt ist: Das Reich Gottes ist wie ein Festsaal. Aber er fügte sogleich hinzu: « Bemüht euch, durch die enge Pforte einzugehen; denn ich sage euch, dass viele versuchen werden, hineinzugehen, und es wird ihnen nicht gelingen.

Es ist dringend notwendig, sich einige Fragen zu stellen: Um den Himmel zu erobern, was ist mein Kampf? Um welche konkreten Punkte muss ich in meiner Situation kämpfen, mit dem besonderen Temperament, das ich habe, um die Konditionierungen und Zwänge zu überwinden, die auf meinem Leben lasten? Die Aufforderung, einzutreten, ist dringend: die Zeit läuft ab, morgen ist es zu spät. Ja, morgen wird es zu spät sein, heute musst du in das Reich Gottes eintreten! Ja, eines Tages wird es für Sie und auch für mich zu spät sein. Wie viel Zeit haben wir noch? Wir müssen jeden Tag so leben, als ob es der letzte wäre. Man kommt nicht einfach so ins Paradies, sozusagen ohne es zu merken. Man muss es wollen. Man muss dafür kämpfen.

Man muss sich für Jesus entscheiden

Es ist nicht die Zugehörigkeit zu einer Gruppe, zu einer Rasse, zu einer Familie, auch nicht die Ausübung einiger Rituale hier und da oder der Besuch der Messe von Zeit zu Zeit, die uns eine trügerische Sicherheit geben können. Es ist die Verpflichtung unserer ganzen Person, all unserer Momente, Jesus zu folgen. Vor allem sollten wir nicht über andere urteilen! Wir wissen zwei Dinge: Gott hat alles für das Heil aller Menschen getan. Für uns bleibt die Schwere unserer Freiheit, die das Geschenk Gottes ablehnen kann, und diese Freiheit ist ein Kampf.

Die Tür ist eng, wie Jesus uns sagt : « Man kommt nicht ins Himmelreich, indem man sagt: Herr, Herr, sondern indem man den Willen meines Vaters tut, der im Himmel ist ». (Mt 7,21) Bitten wir ihn in unserem Gebet, wenn wir an der Eucharistie teilnehmen, die an sein Leiden und seine Auferstehung erinnert, dass er uns hilft, wieder JA zu sagen !

Die Tür ist eng, sagt Jesus : « Nicht wer Herr, Herr sagt, wird in das Himmelreich kommen, sondern wer den Willen meines Vaters im Himmel tut ». (Mt 7,21) Bitten wir ihn in unserem Gebet, wenn wir an der Eucharistie teilnehmen, die an sein Leiden und seine Auferstehung erinnert, dass er uns hilft, wieder JA zu sagen !

Was ist die enge Tür, durch die wir gehen müssen, um gerettet zu werden ? Wenn wir das Johannesevangelium lesen, finden wir eine interessante Einsicht im neunzehnten Kapitel, wo Jesus sagt : « Ich bin die Pforte, wer durch mich hineingeht, wird gerettet ». Durch die enge Pforte zu gehen bedeutet, Jesus Christus anzunehmen und sich bereit zu erklären, nach den Forderungen des Evangeliums zu leben. Durch die enge Pforte zu gehen bedeutet, Jesus und seine Botschaft im Konkreten unseres Lebens anzunehmen.

Es ist jeder Tag, an dem wir uns entscheiden, gerettet zu werden oder nicht. Jesus will uns mit seinen Worten im Evangelium nicht erschrecken. Aber Jesus will uns den Ernst der Zeit bewusst machen, die uns auf dieser Erde gegeben ist. Denn eines Tages, sagt er, wird der Herr aufstehen und die Tür schließen.

Diakon Michel Houyoux.

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Vendredi de la vingtième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 18 août 2022

la Bible, verset du jour,

Le plus grand commandement de Dieu

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

 En ce temps-là, les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : «  Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ?  »  Jésus lui répondit :  » Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. » (Mt 22, 34-40)

# Le Grand Commandement figure dans trois des quatre évangiles « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. »  C’est là le plus grand et le premier commandement. Le second lui est semblable :  » Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Dans ces deux commandements sont renfermés toute la Loi et les Prophètes ; Le premier de tous les commandements est celui-ci : « Écoute, Israël : le Seigneur ton Dieu est le seul Dieu. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et de toutes tes forces. »

C’est là le premier commandement. Le second lui est semblable :  » Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Aucun commandement n’est plus grand que ceux-là. » ; Lc 10, 25-28)  Alors se leva un Docteur de la Loi, qui lui dit pour le tenter :  » Maître, que ferai-je pour posséder la vie éternelle ?  » Jésus lui dit : « Qu’y a-t-il d’écrit dans la Loi ? Qu’y lisez-vous ? »  Il répondit :  » Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » 

Jésus lui dit : Vous avez bien répondu, faites cela, et vous vivrez. ». Le Grand Commandement réunit deux préceptes de l’Ancien Testament : Deutéronome : « Écoute, Israël : Yahweh, notre Dieu, est seul Yahweh. Tu aimeras Yahweh, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » et Lévitique 19:18 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le Catéchisme de l’Église catholique de 1992 en vigueur rappelle qu’il s’agit du premier des commandements (§2196) pour les catholiques.

Cette double monition se reflète aussi dans la devise duale de l’Ordre souverain de Malte : Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum (Défense de la foi et assistance aux pauvres ). Emmanuel Kant se référa à ce Grand Commandement à la partie IV, section 1 de son ouvrage « La Religion dans les limites de la simple raison de 1793″ : La religion chrétienne comme religion naturelle. Cet ouvrage comprend tous les devoirs, sous une prescription générale, qui concerne aussi bien les relations morales internes que les relations morales extérieures de l’homme, savoir : fais ton devoir par nul autre motif que par amour immédiat de ce devoir.
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Aime Dieu, aime celui qui décrète tous les devoir par-dessus tout ; sous une prescription particulière, qui concerne les rapports extérieurs avec les autres hommes, et constitue un devoir universel, savoir : aime chacun comme toi-même, c’est-à-dire contribue à leur bien-être par bienveillance immédiate et non par des mobiles intéressés ; ces préceptes ne sont point des injonctions morales, mais des prescriptions de la sainteté à laquelle nous devons aspirer, et par rapport à laquelle la simple aspiration s’appelle vertu. » La seconde partie du Grand Commandement exprime avec concision la règle d’or de l’éthique de réciprocité.

De l’évangile selon Marc

 Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s’avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ?  » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là.  »

Le scribe reprit :  » Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. « Et personne n’osait plus l’interroger.« (Mc 12, 28b-34)

Quel est le premier de tous les commandements ?

 » Et l’un des scribes, qui les avait entendus discuter ensemble, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? «   (Mc 12, 28) Selon Matthieu, ce scribe serait venu à Jésus, envoyé par les pharisiens et lui aurait proposé sa question pour le tenter ou l’éprouver. Dans l’évangile, cette dernière idée disparaît complètement et tout l’entretien fut  plein de bienveillance de part et d’autre.

  »Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci.  » (Mc 12, 31)  La plupart des critiques adoptèrent la leçon de Codex Sinaiticus, B, qui porte simplement : Le premier est. Quant à la citation, faite par Jésus, du grand commandement de l’amour, Marc seul la fit précéder de ces mots : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur. »

Ces paroles, empruntées à Deutéronome 6.4-5, s’y trouvent exactement dans le même rapport avec le devoir d’aimer Dieu. C’est qu’un Dieu unique peut seul être l’objet de l’amour suprême de la créature, comme à son tour cet amour constitue l’unité et l’âme de tous les commandements. A  ces trois termes, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, qui se trouvent dans Matthieu, Marc ajouta : de toute ta force, conformément à l’hébreu. Le commandement concernant l’amour du prochain est cité ici d’après Lévitique 19, 18.

  »Et le scribe lui dit : Bien, Maître, tu as dit selon la vérité, qu’il est l’Unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui »» (Mc 12, 32) La réponse du scribe et l’approbation que Jésus lui donna ne se trouvent que dans Marc. Le scribe releva  le  principe de l’unité de Dieu, rappelée par Jésus et y adhéra avec conviction. Cela n’est pas étonnant chez un Israélite ; mais ce qu’il ajouta, sur l’amour pour Dieu et pour le prochain, révéla les excellentes dispositions de son cœur.

Dans son énumération des facultés de l’âme qui toutes devaient être pénétrées de l’amour de Dieu, le scribe remplaça le mot de pensée par celui d’intelligence, par où il entendit cette raison supérieure et morale qui pénètre et embrasse tout entier le rapport de l’homme et de Dieu, unis par l’amour.

« Et Jésus, voyant qu’il avait répondu avec sagesse, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. » (Mc 12, 34) Jésus, qui lisait dans le cœur de ce scribe et connaissait la sincérité et le sérieux des paroles qu’il venait de prononcer, pouvait, afin de l’encourager, lui rendre ce beau témoignage et il le lui rendit avec d’autant plus de joie et d’amour que son interlocuteur appartenait à une classe d’hommes généralement opposés à son enseignement.

N’être pas éloigné du royaume de Dieu, c’est en être proche, mais n’y être pas entré encore. Pour bien comprendre cette parole, il est évident qu’il ne faut pas entendre le royaume de Dieu dans son accomplissement futur et glorieux, mais dans sa signification actuelle, intime : on est ou l’on n’est pas dans ce royaume selon les dispositions du cœur.  Marc la plaça à la suite de l’entretien sur le plus grand commandement. Cet entretien dut faire une vive impression sur les adversaires, puisque l’un des leurs se déclara d’accord avec Jésus sur le point central de la vraie religion.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Cathokque.org. : cliquez ici pour lire l’article → vendredi, 20ème semaine du temps ordinaire – Evangile

◊ Jésus aujourd’hui   : cliquez ici pour lire l’article →  Quel est le premier de tous les commandements - Jésus Aujourd’hui

Vidéo Quel est le premier de tous les commandements ?

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