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Lundi dans la vingt unième semaine du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 27 août 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait : «  Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !

Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ? Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.”

Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?  Celui donc qui fait un serment par l’autel  fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. «  (Mt 23, 12-22)

Comportement envers les prophètes

L’évangile nous présente le sens, l’acceptation et le comportement envers les prophètes : « Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d’autres » (Lc 11,49). Les prophètes sont des personnes de n’importe quelle condition sociale ou religieuse, qui ont reçu un message céleste et qui se sont imprégnés de ce message et impulsés par l’Esprit ils l’expriment par des signes ou des paroles adaptées à leur époque.

C’est un message transmis par des discours, jamais très flatteurs, ou des actions qui sont presque toujours très difficiles à accepter. L’une de caractéristiques de la prophétie est qu’elle met mal à l’aise. Le don est une incommodité pour celui qui le reçoit, car cela brûle intérieurement et met ses proches mal à l’aise, malaise qui, de nos jours grâce à internet, s’étend à une population beaucoup plus étendue. Les contemporains du prophète ont tendance à le condamner au silence, le calomnier et le discréditer jusqu’à ce qu’il meure.

Une fois mort, lorsqu’il ne dérange plus, c’est alors le moment de lui édifier un grand monument pour sa tombe et d’organiser des cérémonies en son honneur. Nous ne manquons pas de prophètes de nos jours. Mère Térésa, Jean XXII, Monseigneur Romero… nous rappelons-nous de ce pourquoi ils se battaient et ce qu’ils demandaient ? Est-ce que nous mettons en pratique ce qu’ils nous ont enseigné ? Notre génération devra rendre des comptes sur le trou dans la couche d’ozone, sur le gaspillage d’eau et la sécheresse causée, mais aussi sur l’exclusion à laquelle nous avons réduit nos prophètes.

Il y a encore des personnes qui se réservent le droit de savoir tout en exclusivité, qui partagent dans le meilleur des cas avec les leurs, uniquement avec ceux qui leur permettent de continuer à croire à leurs succès et célébrité. Des personnes qui ferment la porte à tous ceux qui tentent de rentrer dans leur milieu, au cas où leurs connaissances seraient égales ou supérieures à la leur et qu’ils les devancent : « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en avez empêchés» (Lc 11, 52).

3De nos jours, comme à l’époque de Jésus, certains analysent les phrases et textes de ceux qui par leurs paroles dérangent dans le seul but de les discréditer: est-ce que nous agissons de la sorte? Il n’y a rien de plus dangereux que de juger les choses de Dieu avec des discours humains » (Saint Jean Chrysostome).

Scribes, pharisiens, docteurs de la Loi possédaient un pouvoir immense dans la société juive contemporaine de Jésus.  Jésus osa, avec une indépendance absolue, les contrer, s’opposer à eux et leur reprocher leur manière de faire : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Qui purifiez le dehors de la coupe et du plat et dont le contenu provient de la rapine ou de l’intempérance. Pharisiens aveugles ! Purifie le dedans de la coupe et du plat, afin que son extérieur aussi devienne pur”

Jésus perçut très bien que les personnes qui détinrent un pouvoir devinrent facilement homicides pour le conserver :  « Voilà pourquoi la Sagesse de Dieu, elle aussi, a dit : je leur enverrai des prophètes et des apôtres. Et ils en tueront et persécuteront” Jésus constata que le pouvoir, sous de multiples formes, fermait aux personnes l’accès du Royaume des Cieux de peur de perdre son autorité sur le royaume de la terre : « “Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le Royaume des Cieux ; car vous-mêmes n’entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui le voudraient”

Jésus nous engage à ne rien craindre du pouvoir et à toujours témoigner d’une liberté d’esprit absolue, même au risque de la mort. Nous nous figurons souvent cette recommandation dans l’abstrait, et pourtant, sous des régimes politiques très durs, dits de droite ou de gauche, tant de chrétiens réalisent ce témoignage dans leur sang ou dans la privation de leur liberté.  “Or, Je vous le dis à vous, mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps et après cela ne sauraient rien faire de plus. Mais je vous montrerai qui vous devez craindre ;  craignez celui qui, après avoir tué, a la puissance de jeter dans la Géhenne. Oui, vous dis-Je, craignez celui-là” (Lc 12, 4) 

S’adressant aux docteurs de la Loi, Jésus les avertit :  « Quel malheur pour vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux-mêmes ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. «   Cet avertissement nous concerne aussi. Par notre baptême, nous sommes tous appelés à connaître cette Loi de Dieu et à la transmettre. Le risque est de se limiter à transmettre des autorisations, des interdits, voire de fulminer des condamnations ou d’attribuer des satisfecit. le docteur de la Loi, ne fut plus fidèle à celle-ci. Au lieu de servir la Loi de Dieu, il s’en servit.

Les prophètes reçurent de Dieu la mission de transmettre sa Parole, d’être les interprètes de ses volontés. Le prophète nous conduit à connaître le cœur de Dieu et le docteur de la Loi devrait nous aider à répondre concrètement, dans nos actes, nos paroles, notre vie, à ce cœur de Dieu : connaître l’Amour de Dieu, pour y répondre dans l’amour. Sans une morale, sans les œuvres, la foi risque de n’être qu’une illusion, des velléités, sans fondement et sans objet. Nous pourrions toujours être tentés de nous contenter de quelques obligations ou interdits, et de nous justifier nous-mêmes, et ainsi de nous fabriquer une religion à notre mesure.

Laissons la Parole de Dieu faire irruption dans nos vies pour leur donner une lumière nouvelle, une impulsion renouvelée. Acceptons que  cette Parole de Dieu fasse irruption dans notre vie. Puisse-t-elle nous donner une impulsion nouvelle pour affronter nos journées. Il y a un enjeu vital à laisser Dieu toucher notre cœur par sa Parole, à ne pas nous laisser enterrer dans nos habitudes.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Catholiques.Org : cliquez ici pour lire l’article →  Les prophètes, un don de Dieu

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  Vidéo Amour  La Foi prise au Mot

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Un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions que subirent les premiers chrétiens

Posté par diaconos le 27 août 2022

Les persécutions chrétiennes dans l'Empire romain

Persécution des chrétiens sous l’empire romain

# Le Fils de l’Homme est une figure eschatologique en usage dans les milieux apocalyptiques judaïques dès la période post-exilique. Cette expression apparaît notamment dans le Livre de Daniel. Dans les évangiles, c’est le titre que reprend le plus souvent Jésus lorsqu’il parle de lui-même. L’expression elle-même est la traduction littérale du grec uios tou anthrôpou, décalque de l’araméen bar nasha, mots employés au temps de Jésus comme substitut linguistique pour « être humain ».

xLes interprétations auxquelles elle a donné lieu dans le christianisme ont fait glisser le sens initial vers l’humanité de Jésus. Sa plus ancienne attestation remonte au septième chapitre du Livre de Daniel, daté de la persécution d’Antiochos Épiphane, peu avant la révolte des Maccabées (vers 160 av. J.-C.) On trouve plus de quatre-vingt passages dans le Nouveau Testament où Jésus de Nazareth se nomme lui-même « Fils de l’homme ». C’est le titre qu’il employa le plus fréquemment lorsqu’il parla de lui-même. Il se présenta comme le futur juge eschatologique.x

De l’Évangile selon Jean

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : » Nous voudrions voir Jésus » . Philippe va le dire à André; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors   Jésus leur déclare : « L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
X
« Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je  :  Père, délivre-moi de cette heure ? Mais non! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! ». Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore ».  En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre ; d’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé» »  Mais Jésus leur répondit  : « Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » . Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir. «Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive »  (Jn 12, 20-33)

Voir Jésus

Aujourd’hui nous écoutons un passage de l’Évangile dont les paroles – écrites par Jean ont dû transmettre un grand courage sur le chemin de la foi pendant les persécutions qu’ont subi les premiers chrétiens. A l’époque des fêtes juives, quelques Grecs sont venus à Jérusalem pour vénérer Dieu et ils ont voulu voir Jésus. Ils ont demandé de l’aide aux disciples. Voir Jésus ne signifie pas simplement le regarder, chose que voulaient probablement faire ces Grecs. Voir Jésus, c’est entrer totalement dans son mode de pensée ; cela signifie comprendre pourquoi Il devait souffrir et mourir pour ressusciter. Comme le grain de blé, Jésus-Christ doit tout laisser, y compris sa propre vie, pour pouvoir donner la vie pour Lui et pour beaucoup d’autres.

Si nous ne comprenons pas cela comme le noyau de la vie du Christ, alors nous ne l’avons pas vu réellement. Selon les paroles de Saint Athanase, nous pouvons seulement voir Jésus à travers la mort sur la Croix avec laquelle Il donne beaucoup de fruits pour tous les siècles. « Voir Jésus » veut dire se rendre face à une mort non méritée qui apporte les dons de la foi et du salut pour l’humanité (Jn 12,25-26). Mahatma Gandhi reflète la même idée en disant que « le meilleur chemin pour se trouver soi-même est de se perdre dans le service des autres ». Les paroles de Jésus rappellent à ses disciples qu’ils doivent suivre ses pas, y compris jusque dans la mort. Le grain, évidemment, ne meurt pas réellement mais se transforme en quelque chose de complètement nouveau : des racines, des feuilles et des fruits (la Pâque).

De la même manière, la chenille cesse d’être une chenille pour se transformer en quelque chose de différent – et en même temps – souvent beaucoup plus joli (un papillon). Et, si nous voulons « voir Jésus », nous devons marcher sur son chemin. « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et là où j’irai, il sera aussi mon serviteur  » (Jn 12, 26). Cela suppose de parcourir avec Jésus-Christ et Marie tout le chemin du Calvaire, quel que soit l’endroit où chacun de nous se trouve. Jésus, qui a laissé toutes les choses pour nous, nous appelle pour être avec Lui pendant tout le parcours, en imitant son engagement et en faisant en sorte que la volonté de son Père s’accomplisse.

Ô Jésus, que la contemplation de ton offrande sur la croix purifie mon regard et mon cœur. Qu’elle me permette de voir ce qui est réellement important en cette vie. Qu’elle me fasse découvrir la vraie beauté, celle de l’amour pour Dieu et pour mon prochain, celle de l’obéissance au Père, de la confiance, de l’amitié, de la fidélité et de l’humilité. Quelle vertu m’attire-t-elle le plus dans la contemplation de Jésus en croix ? Chercher à accomplir un acte de cette vertu aujourd’hui. Le Christ veut la vivre en moi, me donner sa vie.

Diacre Michel Houyoux

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 : cliquez ici pour lire l’article →  Premières persécutions des chrétiens par Néron

◊ Actualités  :  cliquez ici pour lire l’article →  Les onze principaux persécuteurs des chrétiens aujourd’hui

♥  Vidéo Stéphane Bern Néron le tyran de Rome

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Sainte Monique

Posté par diaconos le 27 août 2022

Sainte Monique : Sainte Patronne des mères et exemple pour les femmes

Sainte Monique d’Hippone fut une femme douée d’une extraordinaire force d’âme et d’une foi inébranlable

Sainte Monique fut la mère de saint Augustin d’Hippone (✝ 387)

Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique fut mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle fut une  épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle eut de lui trois enfants, dont le futursaint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui sembla mal tourner. Tout d’abord, il vécut maritalement avec une femme dont il eut un fils. Mais le plus douloureux resta l’adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûta-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre.

Pour y échapper, Augustin alla Italie et Monique le rejoignit à Milan où elle se mit à l’école de l’évêque saint Ambroise. Ce fut alors qu’elle eut la joie immense d’assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne fut plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s’affirma l’ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l’Église. Un soir, à Ostie, ils eurent le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu’Augustin n’évoquara qu’à demi-mots dans ses « Confessions ». Elle mourut a quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l’avait tant fait pleurer.

En 1586, la mémoire de sainte Monique, décédée à Ostie près de Rome à l’automne 387 fut inscrite au calendrier romain à la date du 4 mai veille de la fête de la conversion de son fils Augustin. La mémoire actuelle est fixée au jour qui précède la seule fête de saint Augustin placée par le calendrier le 28 août. » Mémoire (En Afrique du Nord: Fête) de sainte Monique. Au sortir de l’adolescence, ses parents la marièrent à un païen du nom de Patrice à qui elle donna quatre enfants. Quand son fils Augustin se détourna de la foi de son enfance, ses larmes montèrent vers Dieu comme une prière silencieuse et la conversion d’Augustin à Milan l’emplit de joie. Au moment de retourner en Afrique, en 387, elle quitta cette terre, au port d’Ostie, dans un grand désir du ciel.

Sainte Monique est la sainte patronne des femmes mariées, des mères et des veuves. À une époque où la femme était toujours reléguée à un rôle subalterne, obligée de vivre dans l’ombre de son mari, condamnée à l’oubli, sans considération pour ses vrais talents, ses capacités, cette femme exceptionnelle a su sublimer le rôle que l’histoire et la société lui avaient réservés, en devenant un point de référence et un symbole pour les femmes et les mères à travers les époques. Imaginons un fils un peu casse-cou, qui au lieu de penser à son propre futur, à se trouver un travail sérieux, à cultiver des rapports constructifs avec son prochain, gaspille sa vie avec des divertissements futiles, en traînant dans le vice et la corruption et avec des mauvaises compagnies, plutôt délétères.

Imaginons une mère, une femme chrétienne, restée veuve trop tôt, avec trois fils dont s’occuper et tout le poids des responsabilités sur ses épaules. Cela ressemble à une histoire comme beaucoup d’autres, de celles que nous pouvons entendre tous les jours, ou que nous avons peut-être même vécu de près, dans notre famille. Dans ce dernier cas, nous pourrons surement nous rendre compte de combien de courage, de combien de force est nécessaire à une mère pour immoler sa propre vie, pour employer chaque instant de son existence uniquement au soin et au bien-être d’un fils. Et nous ne pensons pas uniquement au bien-être du corps, mais également à celui de l’esprit, de l’âme, qui, surtout chez les plus jeunes, est constamment perturbé par des pensées et sollicitations pas toujours compréhensibles même par eux.

Nous nous sommes attardés dans le passé sur comment la mère est souvent le pilier de la famille, son coeur battant, la source de vie pour ceux qui gravite autour d’elle. Et pourtant, trop souvent, nous la donnons par acquise. Dans la culture ancienne, dans quasi toutes les sociétés, être femme et mère représentait la plus grande aspiration et la pleine réalisation pour une femme. Ainsi comme dans de nombreux cas il était inévitable d’être soumise à son mari. En réalité, même dans les Saintes Écritures, les exemples de femmes et de mères qui ont su s’opposer à leur mari ou à la société entière pour le bien de leurs enfants ne manquent pas. Marie, mère par excellence, recueille en elle l’ensemble de toutes les qualités qui devraient caractériser une mère : tendresse, sacrifice, capacité de s’annuler par amour, de supporter toute douleur afin de rester à côté de ses enfants. Mais elle ne fut pas la seule.

Sainte Monique était une femme d’ethnie berbère, appartenant à une famille aisée et dévouée à la foi chrétienne. Après s’être mariée selon le vouloir de sa famille, elle eut trois fils, qu’elle éleva dans la ferveur de sa foi. Une foi si ardente et inébranlable que même son mari, païen, en fut contaminé jusqu’à se convertir au Christianisme. Sainte Monique n’empêcha jamais son fils Augustin de vivre sa vie. Malgré le fait d’être contrariée par certains choix du saint, elle fut capable de le laisser libre de choisir et de se tromper. Du reste, Dieu en personne a voulu laisser bénéficier à sa créature la plus complexe, l’homme.

Elle  suivit son fils  dans ses pérégrinations dans le bassin de la Méditerranée, sans se laisser décourager par ses fugues, par ses mensonges. Il fit de tout pour se libérer de cette présence aimante et savante, en arrivant même à l’abandonner dans le port de Carthage en s’embarquant pour l’Italie. Sainte Monique ne se laissa pas abattre. Elle poursuivit son fils rebelle jusqu’à Milan et, enfin, grâce à ses conseils et à son amour, Augustin se convertit et reçut la catéchèse par Saint Ambroise. Saint Augustin  futt conscient de l’influence de sa mère dans sa conversion. Suite à sa conversion, Augustin la voulut souvent à ses côtés lors qu’il discutait de rhétorique et de philosophie avec d’autres savants. Sainte Monique prenait part à ces conversations érudites, mais de plus Saint Augustin reporta dans ses écrits de nombreuses idées et propos de sa mère.

 Parmi les nombreuses choses écrites à propos de sa mère, à laquelle il resta redevable toute sa vie, Saint Augustin dit : “Je lui suis redevable de tout ce qui vit en moi” (De la Vie Bienheureuse, 1, 6) et encore, dans les Confessions : « Elle m’a généré avec sa chair afin que je naisse à la lumière du temps et avec son cœur afin que je naisse à la lumière de l’éternité ».

Prière à Sainte Monique

Ô Dieu, qui avez eu pitié des larmes de Sainte Monique et  avez accordé à ses ardentes prières non seulement la conversion de son fils, mais son éclatante Sainteté, faites que nous Vous implorions pour nos enfants avec tant de Foi et d’humilité que nous obtenions comme elle leur salut et notre propre sanctification. Nous Vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ. » Sainte Monique, modèle des femmes chrétiennes, Priez pour nous ! Sainte Monique, qui, par vos prières et vos larmes, avez obtenu la conversion de votre fils, Priez pour nous ! Sainte Monique, Priez pour nous et pour nos enfants !

Diacre Michel Houyoux

♥ La vie de sainte Monique, mère de saint Augustin (+387

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Elle parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem

Posté par diaconos le 27 août 2022

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# Anne était une prophétesse âgée qui prophétisa au sujet de Jésus dans le Temple de Jérusalem lors de l’épisode de sa présentation de Jésus au Temple. Elle intervient au moment de la prophétie de Siméon. Dans les arts La prophétesse Anne est représentée en statue avec Marie, Joseph et Siméon sur la façade de la cathédrale de Chartres (XIIIe siècle). La prophétesse Anne est représentée par Giotto sur une fresque de la chapelle Scrovegni à Padoue. Rembrandt fit une représentation de sa mère en prophétesse Anne dans un tableau, peint en 1631, exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. (Lc 2, 36-40)

De la prophétesse Anne

Le mot de prophétesse indique que, comme Siméon, Anne avait reçu l’esprit de prophétie, par lequel elle aussi reconnut dans le petit enfant le Sauveur promis, et en glorifia Dieu Luc rappela à sa louange qu’après un temps assez court de mariage, elle vécut jusqu’à l’âge de quatre-vingt-quatre ans dans un long veuvage, ce qui fut considéré comme très honorable chez les Juifs. Touchant portrait d’une veuve dont la piété remplissait toute la vie ! Saint Paul décrivit à peu près dans les mêmes termes la veuve chrétienne :  » Celle qui est véritablement veuve, et qui est demeurée dans l’isolement, met son espérance en Dieu et persévère nuit et jour dans les supplications et les prières’ (1 Ti 5,  5)

Les mots nuit et jour signifient qu’elle assistait à des services religieux qui avaient lieu le soir et le matin avant le lever du jour, ou qu’elle passait une partie de ses nuits en prières. Les paroles d’Anne ne furent pas rapportées, parce que  elles exprimèrent les mêmes pensées que celles de Siméon. Par l’esprit de prophétie qui l’animait, elle parlait de Dieu et des glorieuses révélations qu’il accorda à son peuple. Luc passa sous silence divers faits rapportés par Matthieu : la visite des mages, la fuite en Égypte, le meurtre des petits enfants de Bethléem, soit que ces faits ne rentrassent pas dans son plan, soit qu’il les  ignora.

Il est nécessaire d’admettre, dit M. Godet, que les deux évangélistes ont écrit chacun sans connaître le livre de l’autre. La critique négative se hâta de déclarer les deux récits inconciliables. Elle oublia que, pendant les quarante jours qui s’écoulèrent entre la naissance de Jésus et sa présentation dans le temple, bien des événements purent s’accomplir à Bethléem. Elle oublia encore que le retour de la sainte famille à Nazareth n’eut pas lieu aussitôt après la présentation au temple. Le voyage en Égypte suivit celle-ci, et l’établissement de la famille à Nazareth ne se fit qu’après son retour d’Égypte.

Les faits rapportés s’enchaînèrent naturellement et les deux récits se complétèrent. Jésus grandissait ; ce mot indique le développement physique, tandis que les termes : il se fortifiait, complétés par ceux-ci : étant rempli de sagesse, décrivirent les progrès intellectuels, spirituels et religieux. La sagesse, comprenant la connaissance de Dieu et celle des hommes, dans son application pratique à la vie, fut le trait saillant du caractère de Jésus enfant. Jésus passa par toutes les phases d’un développement normal, le seul qui se fut accompli sur la terre, le seul qui fut exempt de toutes les atteintes délétères du mal et se poursuivit d’une manière harmonique par une communion constante avec Dieu.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article →  La prophétesse, Anne – Les méditations

◊ Femmes chrétiennes : cliquez ici pour lire l’article → Anne, la prophétes

♥ Vidéo  Anne et Syméon

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