Sainte Monique

Posté par diaconos le 27 août 2022

Sainte Monique : Sainte Patronne des mères et exemple pour les femmes

Sainte Monique d’Hippone fut une femme douée d’une extraordinaire force d’âme et d’une foi inébranlable

Sainte Monique fut la mère de saint Augustin d’Hippone (✝ 387)

Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique fut mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle fut une  épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle eut de lui trois enfants, dont le futursaint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui sembla mal tourner. Tout d’abord, il vécut maritalement avec une femme dont il eut un fils. Mais le plus douloureux resta l’adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûta-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre.

Pour y échapper, Augustin alla Italie et Monique le rejoignit à Milan où elle se mit à l’école de l’évêque saint Ambroise. Ce fut alors qu’elle eut la joie immense d’assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne fut plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s’affirma l’ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l’Église. Un soir, à Ostie, ils eurent le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu’Augustin n’évoquara qu’à demi-mots dans ses « Confessions ». Elle mourut a quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l’avait tant fait pleurer.

En 1586, la mémoire de sainte Monique, décédée à Ostie près de Rome à l’automne 387 fut inscrite au calendrier romain à la date du 4 mai veille de la fête de la conversion de son fils Augustin. La mémoire actuelle est fixée au jour qui précède la seule fête de saint Augustin placée par le calendrier le 28 août. » Mémoire (En Afrique du Nord: Fête) de sainte Monique. Au sortir de l’adolescence, ses parents la marièrent à un païen du nom de Patrice à qui elle donna quatre enfants. Quand son fils Augustin se détourna de la foi de son enfance, ses larmes montèrent vers Dieu comme une prière silencieuse et la conversion d’Augustin à Milan l’emplit de joie. Au moment de retourner en Afrique, en 387, elle quitta cette terre, au port d’Ostie, dans un grand désir du ciel.

Sainte Monique est la sainte patronne des femmes mariées, des mères et des veuves. À une époque où la femme était toujours reléguée à un rôle subalterne, obligée de vivre dans l’ombre de son mari, condamnée à l’oubli, sans considération pour ses vrais talents, ses capacités, cette femme exceptionnelle a su sublimer le rôle que l’histoire et la société lui avaient réservés, en devenant un point de référence et un symbole pour les femmes et les mères à travers les époques. Imaginons un fils un peu casse-cou, qui au lieu de penser à son propre futur, à se trouver un travail sérieux, à cultiver des rapports constructifs avec son prochain, gaspille sa vie avec des divertissements futiles, en traînant dans le vice et la corruption et avec des mauvaises compagnies, plutôt délétères.

Imaginons une mère, une femme chrétienne, restée veuve trop tôt, avec trois fils dont s’occuper et tout le poids des responsabilités sur ses épaules. Cela ressemble à une histoire comme beaucoup d’autres, de celles que nous pouvons entendre tous les jours, ou que nous avons peut-être même vécu de près, dans notre famille. Dans ce dernier cas, nous pourrons surement nous rendre compte de combien de courage, de combien de force est nécessaire à une mère pour immoler sa propre vie, pour employer chaque instant de son existence uniquement au soin et au bien-être d’un fils. Et nous ne pensons pas uniquement au bien-être du corps, mais également à celui de l’esprit, de l’âme, qui, surtout chez les plus jeunes, est constamment perturbé par des pensées et sollicitations pas toujours compréhensibles même par eux.

Nous nous sommes attardés dans le passé sur comment la mère est souvent le pilier de la famille, son coeur battant, la source de vie pour ceux qui gravite autour d’elle. Et pourtant, trop souvent, nous la donnons par acquise. Dans la culture ancienne, dans quasi toutes les sociétés, être femme et mère représentait la plus grande aspiration et la pleine réalisation pour une femme. Ainsi comme dans de nombreux cas il était inévitable d’être soumise à son mari. En réalité, même dans les Saintes Écritures, les exemples de femmes et de mères qui ont su s’opposer à leur mari ou à la société entière pour le bien de leurs enfants ne manquent pas. Marie, mère par excellence, recueille en elle l’ensemble de toutes les qualités qui devraient caractériser une mère : tendresse, sacrifice, capacité de s’annuler par amour, de supporter toute douleur afin de rester à côté de ses enfants. Mais elle ne fut pas la seule.

Sainte Monique était une femme d’ethnie berbère, appartenant à une famille aisée et dévouée à la foi chrétienne. Après s’être mariée selon le vouloir de sa famille, elle eut trois fils, qu’elle éleva dans la ferveur de sa foi. Une foi si ardente et inébranlable que même son mari, païen, en fut contaminé jusqu’à se convertir au Christianisme. Sainte Monique n’empêcha jamais son fils Augustin de vivre sa vie. Malgré le fait d’être contrariée par certains choix du saint, elle fut capable de le laisser libre de choisir et de se tromper. Du reste, Dieu en personne a voulu laisser bénéficier à sa créature la plus complexe, l’homme.

Elle  suivit son fils  dans ses pérégrinations dans le bassin de la Méditerranée, sans se laisser décourager par ses fugues, par ses mensonges. Il fit de tout pour se libérer de cette présence aimante et savante, en arrivant même à l’abandonner dans le port de Carthage en s’embarquant pour l’Italie. Sainte Monique ne se laissa pas abattre. Elle poursuivit son fils rebelle jusqu’à Milan et, enfin, grâce à ses conseils et à son amour, Augustin se convertit et reçut la catéchèse par Saint Ambroise. Saint Augustin  futt conscient de l’influence de sa mère dans sa conversion. Suite à sa conversion, Augustin la voulut souvent à ses côtés lors qu’il discutait de rhétorique et de philosophie avec d’autres savants. Sainte Monique prenait part à ces conversations érudites, mais de plus Saint Augustin reporta dans ses écrits de nombreuses idées et propos de sa mère.

 Parmi les nombreuses choses écrites à propos de sa mère, à laquelle il resta redevable toute sa vie, Saint Augustin dit : “Je lui suis redevable de tout ce qui vit en moi” (De la Vie Bienheureuse, 1, 6) et encore, dans les Confessions : « Elle m’a généré avec sa chair afin que je naisse à la lumière du temps et avec son cœur afin que je naisse à la lumière de l’éternité ».

Prière à Sainte Monique

Ô Dieu, qui avez eu pitié des larmes de Sainte Monique et  avez accordé à ses ardentes prières non seulement la conversion de son fils, mais son éclatante Sainteté, faites que nous Vous implorions pour nos enfants avec tant de Foi et d’humilité que nous obtenions comme elle leur salut et notre propre sanctification. Nous Vous en prions par notre Seigneur Jésus-Christ. » Sainte Monique, modèle des femmes chrétiennes, Priez pour nous ! Sainte Monique, qui, par vos prières et vos larmes, avez obtenu la conversion de votre fils, Priez pour nous ! Sainte Monique, Priez pour nous et pour nos enfants !

Diacre Michel Houyoux

♥ La vie de sainte Monique, mère de saint Augustin (+387

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