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Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux

Posté par diaconos le 30 août 2022

What are the “Keys of the Kingdom”?

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne que c’était lui le Christ. (Mt 16, 13-20)

Pour vous, qui suis-je ?

Près de Césarée de Philippe, près des sources du Jourdain, là où la tradition fixait l’entrée de la Terre Promise, Jésus demandait à ses disciples :  »Le Fils de l’homme qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? «  Jésus posa ainsi à ses disciples la question de son identité. Qui fut-il ?  Ils répondirent :  « Pour les uns, il est Jean-Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie, ou l’un des prophètes. »

 L’opinion publique est partagée dans le détail, mais unanime sur le fond. Jésus n’est pas un homme ordinaire… ses paroles, ses gestes font de lui une personnalité religieuse exceptionnelle. On cite à son sujet les prophètes les plus prestigieux du passé. Ainsi, aujourd’hui encore, la grande majorité des hommes reconnaît en Jésus une personnalité hors du commun.

 Toi, Jean-Pierre…Toi, Yves… Toi, Monique… Toi Françoise,,, que dis-tu de Jésus ? Pour toi, qui est Jésus ? Qui est pour moi le Seigneur ? Je peux me dérober en donnant une réponse de catéchisme. Mais le Seigneur me regarde dans les yeux pour que je dise vraiment qui il est pour moi.

Si nous ne l’avons pas reconnu comme notre Sauveur, envoyé par le Père… nous n’avons rien à dire, car il n’est « rien » pour nous ! Certains se disent croyants, de grands croyants même, mais n’ont peut-être pas compris que Dieu les voulait pierres vivantes de son Église. Pierres appuyées sur d’autre pierres, avec les apôtres pour fondations et le Christ comme pierre d’angle, pour devenir le temple saint de sa gloire.

 Prenant la parole, Simon Pierre déclara :  « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant »  C’est Simon qui prononça les mots clés de la foi, donnant à Jésus sa dimension unique :  «  Fils de Dieu vivant »  La question de Jésus provoqua un vrai face à face. Elle obligea à dire  je, et tu, a exister l’un pour l’autre, l’un par l’autre. L’interrogation ne porte plus sur un savoir ; elle engage deux vies.

Pour la première fois, Pierre ’affirma la foi pascale. Le premier parmi les apôtres, il  reconnut Jésus comme le Fils du Dieu vivant. Et dès cet instant, il mit une confiance indéfectible en Jésus, il fut prêt à donner sa vie pour lui. Il eut un seul moment d’hésitation au cours de la Passion. De son côté, Jésus eut une confiance totale en son ami Pierre, une confiance telle qu’il lui répondit :  » Sur toi, “je bâtirai mon Église, et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux; tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.”

 Ainsi saint Pierre devint le premier chef visible de l’Église dès l’instant où il  exprima sa foi en Jésus, dès qu’il le reconnut comme le Fils du Dieu vivant. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce fut un pêcheur de Galilée qui devint le premier chef de l’Église. Ce fut à un pêcheur de Galilée que fut donné le pouvoir d’introduire dans l’Église ou d’en exclure. Dans un geste de confiance inouï, Jésus confia à un simple pêcheur qui eut la foi, la direction de son peuple. Et pour la suite des âges, l’Église que nous sommes, la communauté des croyants, est confiée à un chef visible.

Il faut bien comprendre la portée du geste de Jésus. Il n’a pas donné à saint Pierre la propriété de l’Église ! La communauté des croyants appartient au Christ. C’est le Christ qui la convoque: c’est lui qui nous a convoqués ici. C’est le Christ qui la rassemble: c’est lui qui nous a rassemblés. C’est le Christ qui la bâtit : c’est lui qui a bâti le peuple que nous sommes. C’est le Christ qui l’inspire et la dirige ; c’est lui qui nous conduit.

La foi n’est pas  une croyance , c’est un attachement confiant à quelqu’un. Puis-je dire que je suis attaché à mes parents, ou à un ami, quand je refuse de tenir compte de ce qu’ils me disent. L’Église a reçu mission du Christ lui-même de nous accompagner sur les chemins du Royaume. L’Église ne nous parle pas pour nous maintenir sous son pouvoir, mais pour faire de nous des hommes libres ! Refuser de l’écouter c’est souvent se maintenir sous le pouvoir de forces obscures.

Le ministère de Pierre, voulu par Jésus, nous rappelle que la Foi est un don qui nous vient de Dieu, et que nous ne pouvons pas l’inventer à notre convenance.  Puisse notre communauté chrétienne être témoin par sa foi, sa charité et son espérance, de la présence et de l’action dans le monde du Christ Sauveur.

Diacre Michel Houyou

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Je te donnerai les clefs du royaume des cieux.

◊ Le pasteur Bernard Emkeyes    : cliquez ici pour lire l’article → Les clés du royaume – EMCI TV

  Vidéo Très belle homélie de Monseigneur Michel Aupetit

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Twenty second Sunday in Ordinary time of year C

Posté par diaconos le 30 août 2022

Il Pubblicano e il Fariseo e il lavoro sull'io

To begin to realise our own worthlessness and the misery in which we find ourselves is absolutely impossible as long as the concept of ‘more’ exists within us. At the time of Jesus, the Pharisees were a highly regarded religious group within the community because of their strict adherence to the law of Moses. On the other hand, the publicans were Jews who collaborated with the Roman Empire, collecting taxes on their behalf, and enjoyed a very bad reputation. They were considered public sinners. In the parable, Jesus presents these two men in the context of the popular stereotype of the time.

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

One Sabbath day Jesus entered the house of a leader of the Pharisees to eat his meal, and they were watching him. Jesus spoke to the guests in a parable, noticing how they chose the first seats, and said to them, « When someone invites you to a wedding, do not go and sit in the first seat, lest he invite someone more important than you. Then he who invited you and him will come and say to you: ‘Give your place to him’ ; and then you will go, full of shame, to take the last place. On the contrary, when you are invited, go and take the last place.

Then, when he who invited you comes, he will say to you : ‘My friend, go higher’, and it will be an honour for you in the eyes of all those who are at table with you. For he who exalts himself will be humbled; he who humbles himself will be exalted. « Jesus also said to the one who invited him : « When you give a lunch or a dinner, do not invite your friends, nor your brothers, nor your relatives, nor your rich neighbours; otherwise they too will return the invitation and it will be a gift for you in return. Instead, when you give a feast, invite the poor, the crippled, the lame, the blind ; happy you, for they have nothing to give you in return: it will be returned to you in the resurrection of the just. « (Lk 14, 7-14)

He who exalts himself will be humbled and he who humbles himself will be exalted

The Pharisee who invited Jesus along with many other guests was designated as one of the leaders of the Pharisee party, both political and religious, and was a member of the Sanhedrin. The strong hostility of the Pharisees towards Jesus gives this acceptance a special character of support and charity. Other Pharisees, who were also invited, spied on Jesus, as well as the landlord, in order to catch him in some fault against the Sabbath law. Perhaps they had already seen the sick man there and thought Jesus would heal him.

What Jesus reproached the Pharisee with was not the fact that he was fulfilling the Law of God. He rebuked him for not doing it out of love. He was only seeking his own interest. Instead of rejoicing and giving thanks because he was known and loved by God, he glorified himself. He gave thanks not because God accepted him as he was, even in his poverty and frailty. No. He gave thanks because he was not like the others! That he and only he deserved this love. He felt superior. It was this feeling of superiority that radically separated him from God.

The Pharisee respected God’s. But he did not know what love was. Therefore he did not know God, because God is love. « Whoever does not love does not know God » (1 Jn 4, 8). It is pride that separates us not only from our neighbour, but also from God. And the worst form of pride is religious pride: claiming that even in God’s eyes they are not like others. It is this mentality that was intolerable for Jesus. Only for these people was He so harsh : « He who exalts himself will be humbled; he who humbles himself will be exalted ».

To understand the depth of this instruction, it is important to note that it takes the form of a parable. Jesus did not intend to give his guests a lesson in education or modesty. All men sought the first place, because they were proud before God; and they never became so humble towards one another as to esteem the other more excellent than themselves, until they humbled themselves before God in deep repentance. This is Jesus’ comment on his parable in the words that conclude it : to be exalted before men is to be brought low before God, and vice versa.

Deacon Michel Houyoux

Links to other Christian sites on the Internet

◊ Loyola Press : clik here to read the post → Twenty-Second Sunday in Ordinary Time, Cycle C

◊ Father Hanly  : clik here to read the post →  Homily for 22nd Sunday in Ordinary Time, Year C

 Homily by Fr Lucius Edomobi for the Twenty-Second Sunday of Ordinary

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Mercredi de la vingt et unième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 30 août 2022

La parabole des ouvriers de la onzième heure

Le salaire donné aux  ouvriers de la onzième heure

De Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Philippe trouve Nathanaël et lui dit : «  Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ?  » Philippe répond : « Viens, et vois. » Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? «  Jésus lui répond : « « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! « 

 Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. «  Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. «   (Jn 1, 45-51)

Jésus invita Philippe à le suivre

Au mo­ment où, le lendemain, Jé­sus se dis­po­sa à par­tir pour la Ga­li­lée, pour y exer­cer son mi­nis­tère, il ren­contra Phi­lippe qu’il in­vita à le suivre. Cette in­vi­ta­tion ne fut pas en­core un ap­pel à l’a­pos­to­lat ; elle si­gni­fia pour Philippe : «  Re­viens avec moi en Ga­li­lée  ».  Dans la pen­sée de Jé­sus, elle eut  une por­tée plus grande. Jean fit en­suite cette re­marque que Phi­lippe se trouva de la même ville qu’An­dré et Pierre, afin de faire com­prendre qu’il en­tra en re­la­tion avec Jé­sus par l’in­ter­mé­diaire de ces deux dis­ciples. Le rôle de Phi­lippe dans la vo­ca­tion de Na­thanaël fut sem­blable à ce­lui d’An­dré dans la vo­ca­tion de Pierre et à ce­lui de Pierre et d’An­dré clans la sienne propre.

« Un flam­beau al­lumé sert à en al­lu­mer un autre ; ainsi se pro­page la foi. » ( Godet)  Ce  n’est pas dit où Phi­lippe trouva Na­thanaël, ce fut pro­ba­ble­ment pen­dant ce voyage vers la Ga­li­lée, où les dis­ciples ac­com­pa­gnèrent Jé­sus. Peut-être Na­thanaël fi­t-il la même route, en sens in­verse, pour se rendre au­près de Jean-Bap­tiste. Quoi qu’il en soit, Na­thanaël, après cette ren­contre avec Jé­sus, de­vint son dis­ciple et même très pro­ba­ble­ment un apôtre, il est nommé parmi les apôtres et, dans les di­verses listes de ces der­niers,  où son nom manque, on trouve ce­lui de Barthélemy placé à côté de ce­lui de Phi­lippe, son ami. Or, comme Barthélemy ne fut qu’un nom pa­tro­ny­mique (« fils de Thol­maï »), c’est Na­thanaël qui le porte dans les sy­nop­tiques.

Pour af­fer­mir sa propre foi et celle de son ami, Phi­lippe aima à rap­pe­ler que cet en­voyé de Dieu n’ap­pa­rut pas in­at­tendu en Israël.  En ajou­tant que Jé­sus fut fils de Joseph et ori­gi­naire de Nazareth, Phi­lippe ne fit qu’exprimer l’o­pi­nion cou­rante, et il fallut que la cri­tique né­ga­tive fut avide de vaines ob­jec­tions pour conclure de là que Jean, au­teur de cet Évan­gile igno­ra la nais­sance de Jé­sus à Barthélemy et son ori­gine sur­na­tu­relle. Elle ou­blia que ce n’est pas l’é­van­gé­liste qui s »exprima, mais Phi­lippe qui, ap­pa­rem­ment, ne fut pas au fait alors des cir­cons­tances par­ti­cu­lières dans les­quelles Jé­sus était venu au monde !

Na­thanaël ne re­poussa pas la louange de Jé­sus ; ce fut là, comme l’ob­serva Meyer, une preuve de sa sin­cé­rité, et sa ques­tion ne fut que l’ex­pres­sion d’un pro­fond éton­ne­ment. Il pa­rut que, peu de temps avant la ren­contre de Phi­lippe et de Na­thanaël, ce der­nier se retira sous un figuier près du Che­min, ou il crut être seul et dé­robé à tous les re­gards. , lui dit Jé­sus, je t’ai vu. Le re­gard de Jésus, non seule­ment  dé­cou­vrit Na­thanaël en un lieu où il fut na­tu­rel­le­ment ca­ché, mais il  pé­né­tra jus­qu’au fond de son cœur et re­connut les sen­ti­ments in­times qui l’oc­cu­pèrent à ce mo­ment.

Ce fut ce qui res­sortit de l’im­pres­sion pro­fonde et dé­ci­sive que fit sur Na­thanaël ce simple mot : « Je t’ai vu. » Rien de moins ne sau­rait ex­pli­quer com­ment cette pa­role créa la foi en cet homme, et pro­voqua la belle confes­sion qui s’é­chappa de son cœur et de ses lèvres. La plu­part des in­ter­prètes consi­dérèrent cette pa­role de Jé­sus comme une ques­tion : « Tu crois ? »

Diacre Michel Houyoux

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 Commentaire Parabole des ouvriers de la onzième heure

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