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Samedi de trente et unième semaine du Temps Ordinaire- Année C

Posté par diaconos le 1 septembre 2022

De  l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.    Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande.  Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?     Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. « 

Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors : «  Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.  (Lc 16, 9-15)

# L’Économe fidèle et avisé est une parabole de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc, que l’on retrouve aussi chez saint Matthieu. Elle est l’image de la confiance rendue, du respect, de la fidélité et de la prudence. Par ces valeurs éthiques, elle se rapproche des vertus cardinales et des vertus théologales.Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, l’économe fidèle est celui qui sait dispenser avec générosité la parole divine et les miracles tels les pasteurs de l’Église. Jean Chrysostome, dans son étude de l’Évangile selon saint Matthieu, dit que le titre d’économe fait aussi référence aux puissants du monde, aux rois qui doivent aider les peuples. Le saint rappelle que nous ne sommes que des dispensateurs des richesses spirituelles et matérielles, et non les véritables propriétaires. L’archevêque dit aussi que la punition pend au nez de l’avare.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande.Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Quand ils entendaient tout cela, les pharisiens, eux qui aimaient l’argent, tournaient Jésus en dérision. Il leur dit alors : « Vous, vous êtes de ceux qui se font passer pour justes aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux de Dieu.» (Lc 16, 9-15)

Faites-vous des amis avec les richesses injustes

Que sont ces richesses injustes ? Et quels sont les amis que nous devons nous faire par leur moyen  ? La raison pour laquelle Jésus appela injustes les biens de ce monde, fut expliquée de manières fort diverses. C’est parce qu’il y a presque toujours, de près ou de loin, quelque injustice dans la manière dont ils furent acquis, ou dans l’usage qu’on en fit. Comment donc cet économe fut-il injuste ? D’abord, en dissipant le bien de son maître ; puis en en disposant pour son profit personnel. voilà comment la plupart des gens rendent injustes les richesses que Dieu leur confie. Au lieu de se considérer comme des administrateurs qui lui en rendront compte, ils s’en constituent les vrais possesseurs et, oubliant leur responsabilité, ils accumulent ces biens dans leur avarice, en font étalage pour nourrir leur orgueil, ou bien les dissipent pour satisfaire passions.

Quel est alors l’usage que Jésus leur conseille de faire de ces biens, devenus injustes dans leurs mains ?  La parabole donne la réponse. Le moment approche où toute personne sera appelée à rendre compte de son administration  ; elle doit donc imiter l’économe, qui s’empressa de profiter d’un dernier sursis pour s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons :  »Et moi je vous dis : Faites-vous des amis. » (Lc 16, 9) Quels sont ces amis ? L’un dit : « L’ami suprême que nous devons nous assurer, c’est Dieu lui-même en employant à son service les biens qu’il nous confie. »  Olshausen dit : «  c’est le Seigneur Jésus, qui regarde comme fait à lui-même le bien que nous faisons au plus petit de ses frères « . Pour Meyer, Ces amis sont les anges, que Jésus lui-même nous représente comme chargés d’introduire les justes dans le royaume de Dieu.

Mais l’interprétation la plus généralement admise consiste à entendre par ces amis, les personnes : ignorantes à instruire, malheureuses à soulager, pauvres à secourir. Il faut se les attacher par la bienfaisance, par une vraie charité chrétienne. Leur reconnaissance subsistera jusque dans le siècle à venir. Le sens des deux leçons est donc semblable, mais la dernière convient mieux à la parabole, puisque ce sont les biens que l’intendant administra qui tout à coup manquèrent à l’économe. Ce mot de tabernacle ou tente est une allusion à la vie des patriarches qui, étrangers et voyageurs, plantaient leurs tentes pour un jour. Dans l’économie future elles seront éternelles ; ce seront les demeures de la maison du Père, l’édifice qui est l’ouvrage de Dieu.

Comme ces amis furent des pauvres et des malheureux secourus, ils se bornèrent à les accueillir avec reconnaissance et avec amour. Dans certains cas aussi ces pauvres assistés purent devenir pour ceux qui leur vinrent en aide les instruments de leur salut. Les biens qui nous sont confiés, comme ceux qu’administra l’économe, ne sont pas à nous, mais à Dieu. Si, comme lui, nous ne sommes pas fidèles dans l’usage que nous en faisons, Dieu pourrait-il nous donner ce qui est à nous  ? Les biens de la terre sont à Dieu, qui les confie à qui il veut, pour un temps, et ils restent toujours pour nous des biens extérieurs. Le salut, au contraire, la vie éternelle, est à nous, parce qu’elle est un héritage qui nous a été légitimement acquis, et surtout parce qu’elle nous est assimilée de manière à devenir une partie intégrante de notre nature spirituelle et immortelle.

Cette parole remarquable nous ouvre une perspective inattendue sur la dignité que Jésus attribue à l’âme humaine, et aussi sur l’état des enfants de Dieu dans le ciel, où tout ce qu’ils posséderont sera parfaitement identique à leur être et leur sera approprié pour toujours par un progrès sans fin dans la connaissance et l’amour de Dieu. L’enseignement que Jésus donna ici provoqua les ricanements des pharisiens amis de l’argent. Jésus déclara que la renommée dont ils jouirent parmi les hommes fut en abomination à Dieu qui connut leurs cœurs. La loi qui  domina jusqu’à Jean ne fut pas abolie par la publication de ce royaume de Dieu, qui fut l’objet de l’ardente poursuite d’un grand nombre. Elle subsistera autant que le ciel et la terre.

Diacre Michel Houyoux

 Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Aucun domestique ne peut servir deux maîtres à la fois… (Lc 16, 1-13)

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◊ Père Benny Tuazon   : cliquez ici pour lire l’article →  CYCLE I : HOMÉLIE DU SAMEDI DE LA TRENTE ET UNIÈME  SEMAINE DU TEMPS  ORDINAIRE

◊ Catholique pour la Vie    : cliquez ici pour lire l’article →  Réflexion/Homélie : Trente et unième dimanche du temps ordinaire

♥ Vidéo Doit-on vraiment se faire des amis avec des richesses injustes?

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Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller

Posté par diaconos le 1 septembre 2022

20.10.2020 – EVANGILE DU JOUR – Centre Romand de l'Apostolat Mondial de  Fatima

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! »  (Lc 12, 35-38)

Aux disciples

Parabole du maître qui revient des noces   Qu’ils aient leurs reins ceints et leurs lampes allumées, comme des serviteurs qui attendent leur maître. Heureux seront-ils, s’il les trouve veillant ; il les fera mettre à table et les servira.

Parabole du larron  Si le maître de maison savait l’heure où le larron viendra, il veillerait… Veillez sans relâche, car le fils de l’homme viendra à l’heure où vous ne l’attendez pas.

Aux apôtres Pierre demanda si le précédent enseignement s’appliquait à eux, apôtres, ou aussi à tous. Jésus répondit d’une manière indirecte, par une parabole : L’économe fidèle et prudent que le maître eut établi sur ses serviteurs, leur dispense leurs rations au temps voulu. À son retour le maître lui confia tous ses biens.

Portrait de l’apôtre infidèle Mais si, comptant sur le retard du maître, il battu serviteurs et servantes et s’enivra, le maître survint inopinément et le mit en pièces. Celui qui eut connu la volonté du maître fut puni plus sévèrement que celui qui l’ignora. À qui il fut beaucoup donné, il fut beaucoup redemandé. Jésus vint jeter un feu sur la terre ; il fut baptisé d’un baptême qui le mit dans l’angoisse. Pour les disciples,  Jésus fut venu apporter la division jusque dans les relations familiales.

Les partisans de Jésus ne discernèrent pas les approches de la grande révolution morale qui s’accomplit. Jésus invita ses auditeurs à décider par eux-mêmes, et suivant les seuls avis de leur conscience, quelle conduite ils durent avoir. Par la parabole des deux plaideurs qui furent en chemin pour se rendre devant le juge, il leur représenta l’urgence de la réconciliation avec Dieu.

Luc passa sans tran­si­tion ap­pa­rente à la se­conde par­tie du dis­cours :  «  Votre Père vous a donné un royaume qui vous élève au-des­sus de toutes les in­quié­tudes de la vie, et au­quel vous de­vez tout sa­cri­fier ; soyez donc dans une at­tente vi­gi­lante jus­qu’au mo­ment où le Sei­gneur vien­dra vous mettre en pos­ses­sion de sa gloire. Cette at­ti­tude vous sera na­tu­relle, car en vous dé­ta­chant d’ici-bas, vous vous at­ta­che­rez au ciel ; votre cœur sui­vra votre tré­sor et, en étant élevé au ciel, il de­meu­rera dans l’at­tente de Ce­lui qui y règne et qui doit vous y faire en­trer. »

L’i­mage qui illustre ce de­voir de la vi­gi­lance est em­prun­tée à une mai­son dans la­quelle les ser­vi­teurs se tiennent prêts, du­rant les veilles de la nuit, à re­ce­voir leur maître qui revient d’un ban­quet de noces.  Leurs longs vê­te­ments orien­taux furent ceints au­tour de leurs reins, afin qu’ils purent faire li­bre­ment leur ser­vice. Ils eurent à la main des lampes allumées ; ils furent prêts à ouvrir à leur maître dès qu’il heurta la porte.  Cette po­si­tion de ser­vi­teur que le Sei­gneur prit du­rant sa vie sur la terre, il la prit en­core quand il vint éle­ver les siens jus­qu’à sa gloire et les rendre sem­blables à lui dans l’é­ter­nité. « Cette pro­messe de les ser­vir est la plus ho­no­rable et la plus grande de toutes. C’est ainsi que l’époux re­ce­vra ses amis au jour so­len­nel des noces. (Bengel)

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Qui est mon prochain ?Qui es  mon prochain ?

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →   Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller

◊ Catholique.org : cliquez ici pour lire l’article →   Il les servira – Les méditations

 Vidéo Monseigneur Cattenoz : « Tenez vous prêts »

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Twintigste Zondag van de Gewone Tijd in Jaar C

Posté par diaconos le 1 septembre 2022

Sono venuto a gettare fuoco sulla terra - il Portico

Ik ben gekomen om een vuur op de aarde te werpen

# Marc Rastoin werd geboren op 30 april 1967. Hij is de zoon van Jean Rastoin (1932-2009), ingenieur, en Jacqueline Rastoin (1934-2008), vertaalster en essayiste, en de broer van Cécile Rastoin, van het Karmelietenklooster van Montmartre. Marc Rastoin is in 1988 afgestudeerd aan het Institut d’études politiques in Parijs en in 1999 in de theologie onder leiding van Paul Beauchamp. Op 14 oktober 2002 verdedigde hij zijn proefschrift in de bijbelse theologie aan de Pauselijke Urbanistische Universiteit in Rome onder leiding van de jezuïet Jean-Noël Aletti.

Zijn proefschrift ging over de manier waarop Paulus in de brief aan de Galaten zijn argumentatie wist op te bouwen, zowel voor Joden die de Schrift kenden als voor Grieken die vertrouwd waren met retorische filosofie. Het jaar daarop publiceerde hij zijn proefschrift, dat goed werd ontvangen. Jean-Pierre Lémonon heeft enkele bedenkingen geuit die geen afbreuk doen aan de grote verdienste van het werk, dat het mogelijk heeft gemaakt beter door te dringen in de Paulinische wereld.

Na dit proefschrift werd Marc Rastoin naar het Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris gestuurd, waar hij de bijbel onderwees opdat iedereen de rijkdom van de Schrift zou ontdekken. Hij was ook geïnteresseerd in cinema en hedendaagse literatuur. Hij was gepassioneerd door geschiedenis, jodendom en de joodse lezing van de Schriften. Sinds 2007 doceert hij ook aan het Pauselijk Bijbels Instituut in Rome (inleiding tot Paulus en de synoptische evangeliën). Hij was geïnteresseerd in exegetisch onderzoek naar Paulus en alles wat verband hield met onderzoek naar de historische Jezus en hoe deze zijn messiaanse zending opvatte. Hij was ook geïnteresseerd in de theologie van de evangelist Lucas en in de joods-christelijke dialoog.

Van 2002 tot 2015 was hij lid van het pastoraal team van de Sint-Ignatiuskerk in Parijs, waar hij voorstellen voor echtparen animeerde en deelnam aan de kindercatechese. Op 5 november 2014 werd hij benoemd tot adviseur voor de betrekkingen met het jodendom bij de pater-generaal van de Sociëteit van Jezus, ter vervanging van pater Jean-Pierre Sonnet (hoogleraar aan het Gregoriaans).Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

Op dat ogenblik zei Jezus tot zijn leerlingen: « Ik ben gekomen om vuur op aarde te brengen, en hoe zou ik wensen dat het al aangestoken was! Ik moet gedoopt worden, en hoe angstig ben ik om het te ontvangen! Denken jullie dat ik gekomen ben om vrede op aarde te brengen? Nee, ik zeg je, eerder verdeeldheid. Want voortaan zullen vijf personen in een gezin verdeeld zijn: drie tegen twee en twee tegen drie; zij zullen verdeeld zijn: vader tegen zoon en zoon tegen vader, moeder tegen dochter en dochter tegen moeder, schoonmoeder tegen schoondochter en schoondochter tegen schoonmoeder. (Lc 12, 49-53)

Ik ben gekomen om vuur op de aarde te werpen

« Ik ben gekomen om een vuur op de aarde te werpen; en wat zal Ik verlangen, als het al is aangestoken? « (Lc 12, 49) De uitleggers hebben er op gelet een verband te vinden tussen dit gedeelte van de verhandeling en het  gedeelte dat eraan voorafgaat. Ik ben gekomen; deze uitdrukking, die veel voorkomt in Johannes, komt dus ook voor in de Synoptici ;  Jezus gebruikt haar met het bewustzijn van zijn voorbestaan. Wat is dit vuur dat hij op de aarde kwam werpen, waar het vóór hem niet bestond, waar het zonder hem nooit zou zijn aangestoken? Volgens vele exegeten is dit vuur niets anders dan de beroering van geesten en verdeeldheid waarover Jezus sprak.

Maar zouden wij dan begrijpen dat hij zo vurig verlangde dat dit vuur zou worden ontstoken en dat hij er de grote en droevige gedachte van zijn lijden en dood bij bracht ? Maar waarom zou men daarin niet het nieuwe leven zien van het geloof, van de liefde, van de ijver, waarvan Jezus de bron opende en waarvan de verslindende kracht was om alles te verbranden, te zuiveren of te verteren wat aan zijn werking werd blootgesteld ? Deze goddelijke actie veroorzaakte verdeeldheid en strijd tussen degenen die erdoor beïnvloed werden en degenen die het uit ongeloof verwierpen. Jezus legde uit hoe deze verdeeldheid zich zou voordoen in het praktische leven en zelfs in het gezin.

Diaken Michel Houyoux

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# Marc Rastoin werd geboren op 30 april 1967. Hij is de zoon van Jean Rastoin (1932-2009), ingenieur, en Jacqueline Rastoin (1934-2008), vertaalster en essayiste, en de broer van Cécile Rastoin, van het Karmelietenklooster van Montmartre. Marc Rastoin is in 1988 afgestudeerd aan het Institut d’études politiques in Parijs en in 1999 in de theologie onder leiding van Paul Beauchamp. Op 14 oktober 2002 verdedigde hij zijn proefschrift in de bijbelse theologie aan de Pauselijke Urbanistische Universiteit in Rome onder leiding van de jezuïet Jean-Noël Aletti.

Zijn proefschrift ging over de manier waarop Paulus in de brief aan de Galaten zijn argumentatie wist op te bouwen, zowel voor Joden die de Schrift kenden als voor Grieken die vertrouwd waren met retorische filosofie. Het jaar daarop publiceerde hij zijn proefschrift, dat goed werd ontvangen. Jean-Pierre Lémonon heeft enkele bedenkingen geuit die geen afbreuk doen aan de grote verdienste van het werk, dat het mogelijk heeft gemaakt beter door te dringen in de Paulinische wereld.

Na dit proefschrift werd Marc Rastoin naar het Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris gestuurd, waar hij de bijbel onderwees opdat iedereen de rijkdom van de Schrift zou ontdekken. Hij was ook geïnteresseerd in cinema en hedendaagse literatuur. Hij was gepassioneerd door geschiedenis, jodendom en de joodse lezing van de Schriften. Sinds 2007 doceert hij ook aan het Pauselijk Bijbels Instituut in Rome (inleiding tot Paulus en de synoptische evangeliën). Hij was geïnteresseerd in exegetisch onderzoek naar Paulus en alles wat verband hield met onderzoek naar de historische Jezus en hoe deze zijn messiaanse zending opvatte. Hij was ook geïnteresseerd in de theologie van de evangelist Lucas en in de joods-christelijke dialoog.

Van 2002 tot 2015 was hij lid van het pastoraal team van de Sint-Ignatiuskerk in Parijs, waar hij voorstellen voor echtparen animeerde en deelnam aan de kindercatechese. Op 5 november 2014 werd hij benoemd tot adviseur voor de betrekkingen met het jodendom bij de pater-generaal van de Sociëteit van Jezus, ter vervanging van pater Jean-Pierre Sonnet (hoogleraar aan het Gregoriaans).

Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

Op dat ogenblik zei Jezus tot zijn leerlingen : « Ik ben gekomen om vuur op aarde te brengen, en hoe zou ik wensen dat het al aangestoken was ! Ik moet gedoopt worden, en hoe angstig ben ik om het te ontvangen ! Denken jullie dat ik gekomen ben om vrede op aarde te brengen ? Nee, ik zeg je, eerder verdeeldheid. Want voortaan zullen vijf personen in een gezin verdeeld zijn: drie tegen twee en twee tegen drie ; zij zullen verdeeld zijn  vader tegen zoon en zoon tegen vader, moeder tegen dochter en dochter tegen moeder, schoonmoeder tegen schoondochter en schoondochter tegen schoonmoeder. (Lc 12, 49-53)

Ik ben gekomen om vuur op de aarde te werpen

« Ik ben gekomen om een vuur op de aarde te werpen ; en wat zal Ik verlangen, als het al is aangestoken ? « (Lc 12, 49) De uitleggers hebben er op gelet een verband te vinden tussen dit gedeelte van de verhandeling en het gedeelte dat eraan voorafgaat. Ik ben gekomen; deze uitdrukking, die veel voorkomt in Johannes, komt dus ook voor in de Synoptici ; Jezus gebruikt haar met het bewustzijn van zijn voorbestaan. Wat is dit vuur dat hij op de aarde kwam werpen, waar het vóór hem niet bestond, waar het zonder hem nooit zou zijn aangestoken? Volgens vele exegeten is dit vuur niets anders dan de beroering van geesten en verdeeldheid waarover Jezus sprak.

Maar zouden wij dan begrijpen dat hij zo vurig verlangde dat dit vuur zou worden ontstoken en dat hij er de grote en droevige gedachte van zijn lijden en dood bij bracht? Maar waarom zou men daarin niet het nieuwe leven zien van het geloof, van de liefde, van de ijver, waarvan Jezus de bron opende en waarvan de verslindende kracht was om alles te verbranden, te zuiveren of te verteren wat aan zijn werking werd blootgesteld? Deze goddelijke actie veroorzaakte verdeeldheid en strijd tussen degenen die erdoor beïnvloed werden en degenen die het uit ongeloof verwierpen. Jezus legde uit hoe deze verdeeldheid zich zou voordoen in het praktische leven en zelfs in het gezin.

Diaken Michel Houyoux

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Samedi de la vingt-deuxième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 1 septembre 2022

Qu'est-ce qui est permis le jour du sabbat ? | Vie de Jésus

Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? 

Le shabbat est le jour de repos assigné au septième jour de la semaine Biblique, le samedi, qui commence dès la tombée de la nuit du vendredi soir. Le shabbat est officiellement jour chômé en Israël, et outre les magasins, les transports publics ne fonctionnent pas. Élément fondamental des religions Israélites, il est observé par beaucoup de fidèles.

Au-delà des notions de « prescrit » et de « proscrit » (ou, selon une interprétation plus littérale, de « permis » et d’« interdit »1), le shabbat est surtout considéré comme un jour hors du temps et des contingences matérielles, un jour durant lequel toutes les activités extérieures doivent être réduites pour se concentrer sur la famille et le foyer.

Il y est surtout question d’activités dans son cercle familial, de moments pour se ressourcer, de repas en famille… Il commence le vendredi, 18 minutes avant le coucher du soleil et se termine le samedi après l’apparition de 3 étoiles moyennes (approximativement 40 minutes après le coucher du soleil), soit une durée variant entre 25 heures et 25 h 30 min selon les saisons.

La période supplémentaire avant le coucher du soleil n’est pas partout de 18 minutes, car pour certains elle est de 22 ou 24 minutes, à Safed de 30 minutes, à Jérusalem de 40 minutes. L’observance des heures est très précise chez les haredim et il existe des « tableaux des heures dites » distribués dans les communautés.

Maale Adumim et Petach Tikvah observèrent la même heure que Jérusalem car leurs premiers habitants venaient de Jérusalem et ils y apportèrent leurs traditions. Les femmes mariées pourraient, selon les interprétations, n’être pas astreintes à s’arrêter de travailler pendant le shabbat, car elles ne sont pas mentionnées dans le livre de l’Exode (20:8-11) : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.» Dans la société ancienne, elles étaient principalement vouées aux activités domestiques, quotidiennement nécessaires et tolérées pendant le shabbat dans leur cercle familial.

Le principe d’un jour saint, consacré à Dieu au détriment des occupations quotidiennes, a été adopté dans toutes les religions abrahamiques. D’ailleurs, tous les textes sont d’accord quant au terme sabbat et à sa signification liée à la création des cieux et de la Terre. Article détaillé : Dimanche. Les premiers Chrétiens, (voir judéo-chrétien), des Juifs suivant les enseignements de Jésus, suivaient la Loi juive et en particulier le Sabbat.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; les disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »  Jésus leur répondit : «  N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger.  » Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. » (Lc 6, 1-5)

Les épis arrachés

Jésus traversant des champs de blé, un jour de sabbat, ses disciples froissèrent des épis entre leurs mains et en mangèrent les grains. Ils en furent blâmés par les pharisiens. Jésus répondit à ceux-ci par l’exemple de David qui prit, malgré la loi, les pains de proposition et en mangea ; puis il déclara  : « Je suis maître du sabbat » .

D’après Matthieu, Jésus ajouta d’autres raisons qui devaient justifier pleinement ses disciples. Le même jour, Jésus, voyant quelqu’un qui travaillait pendant le sabbat, lui dit : « Ô homme ! Si tu sais ce que tu fais, tu es heureux ; mais si tu ne le sais pas, tu es maudit et transgresseur de la loi  ».

Ces paroles ne sont pas authentiques et le fait qu’elles rapportent n’est guère vraisemblable ; un homme qui aurait travaillé publiquement eût été arrêté et puni ; et il n’est pas probable que Jésus eût approuvé une infraction directe au commandement mosaïque, même si celui qui s’en rendait coupable avait su ce qu’il faisait, c’est-à-dire s’il s’était élevé, par une vraie spiritualité, au-dessus de la lettre de la loi et jusqu’à la liberté chrétienne.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →  Samedi de la 22e semaine, année paire 

◊ Pour l’Avenir  : cliquez ici pour lire l’article → Que devrait faire un chrétien le jour du sabbat ?

♥ Vidéo Le respect du Jour du Sabbat

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