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La justice du Royaume de Dieu

Posté par diaconos le 2 septembre 2022

Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta  droite, en sorte que ton aumône demeure...

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.

Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. » (Mt 6, 1-6.16-18)

La justice du royaume de Dieu

La justice du royaume de Dieu, ressortant de la vraie interprétation de la loi, c’est le sujet général du sermon sur la montagne ; ici ce terme désigne les actes qui constituent la vraie piété, le culte que Dieu réclame de ceux qui prétendent le servir. Jésus en releva les manifestations diverses, afin d’opposer la vérité aux fausses pratiques des pharisiens. Avant tout, aucun des exercices de cette piété ne doit être fait devant les hommes dans le but d’être vu par eux, et d’attirer ainsi leur admiration et leurs louanges. Autrement pas de récompense auprès de Dieu

Faire l’aumône, c’est exercer la miséricorde, telle est la signification étymologique du mot grec d’où dérive le mot aumône. Ce sens indique déjà le motif intérieur d’où doit procéder la bienfaisance. L’exercer avec ostentation, c’est l’affaire des hypocrites. Quelques interprètes pensèrent que chez les Juifs les riches faisaient réellement sonner de la trompette en certains jours pour rassembler les indigents. Il n’est pas nécessaire de recourir a cet usage, qui d’ailleurs n’est pas prouvé, pour comprendre la métaphore qu’employa Jésus..

Faire l’aumône dans les synagogues et dans les rues, n’est pas un mal en soi, mais ce qui en fait un mal, c’est ce but : être glorifié des hommes. C’est là la récompense que cherchent les hypocrites, ils l’ont déjà et n’auront plus rien à réclamer :  » Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » (Mt 5, 12) « Toutes les fois qu’on vous loue, craignez cette parole du Sauveur : En vérité je vous le dis, vous avez reçu votre récompense.

Parole si importante que Jésus-Christ la répète à chaque action qu’il marque en particulier dans ce chapitre. (Bossuet) La parole de Jésus implique que nous recevrons une rétribution pour les aumônes que nous aurons faites, il ne faut cependant attacher à celles-ci aucune idée de mérite et de propre justice. Tout ce qui se fait par amour pour Dieu a sa récompense en Dieu même. Prier en se tenant debout, même dans les synagogues ou dans le temple, selon l’usage des Juifs, les regards tournés, vers le lieu très saint ce n’est pas précisément là ce que blâma Jésus, mais bien encore ce mobile hypocrite, être vu des hommes.

Jésus ne parut pas approuver ce maintien dans la prière, il le marqua ailleurs comme un trait de caractère du pharisien. Lui-même se prosternait devant Dieu : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux  » (Mt 26, 39)

Quant à prier debout dans les rues, selon un usage qui existe encore en Orient, lorsque sonne l’heure de la prière, il fut probable que Jésus le réprouvait absolument. La prière particulière doit avoir lieu entre l’âme et Dieu seul. Par sa présence il est et il voit dans le secret. Te le rendra : cette expression, quand il s’agit non d’une bonne œuvre, mais de la prière, montre clairement ce que Jésus entendit par ce mot de récompense qu’il ne craignit pas d’employer.

Après la prière, le jeûne, autre manifestation de la piété. La justice pharisaïque fut mêlée de cette hypocrisie qui voulut paraître. Cet air triste, ce visage défait n’eut pas d’autre but. Ils firent disparaître leur visage, afin qu’ils parurent aux hommes comme jeûnant. Le jeûne sérieux, comme moyen de discipline morale, est tout autre chose : « Et moi, quand ils étaient malades, je revêtais un sac, J’humiliais mon âme par le jeûne, Je priais, la tête penchée sur mon sein. .

Diacre Michel Houyoux

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◊ Croire : cliquez ici pour lire l’article →  En quoi consiste la justice de Dieu

◊ Michée (France) : cliquez ici pour lire l’article →  Cherchez le Royaume de Dieu et sa justice

♥ Vidéo Cherchez le Royaume de Dieu

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Vingt-troisième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 2 septembre 2022

Dimanche 8 septembre 2019 23ième DIM TO (C)  « Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »

# La Tour inachevée est une parabole écrite dans l’Évangile selon Luc. Elle aborde les thèmes de la réflexion, du renoncement et du pardon. Le docteur de l’Église Grégoire le Grand consacre son homélie 37 à ce passage de la Bible. Il a nommé son discours « Les conditions pour être disciple ». « Si notre âme prend en considération la nature et l’abondance de ce qui lui est promis dans les cieux, elle fera bon marché de tout ce qu’elle possède en cette terre » dit Grégoire le Grand. « Mais on ne peut parvenir à ces grandes récompenses que par de grandes et laborieuses épreuves … Nous devons faire précéder toutes nos actions d’un effort de réflexion ..

.Lavez donc par vos larmes les taches de vos pêchés; effacez-les par les aumônes; expiez-les par le saint sacrifice ». Le saint conclut en disant qu’il faut mettre son espoir dans le Rédempteur et non pas dans les biens matériels . Le dominicain Jean Tauler précise quant à porter sa croix, quant à renoncer : « Il est donc juste que nous pratiquions le plein renoncement pour acquérir le pur bien qui est Dieu, et qu’ainsi nous suivions notre Chef ». Pour lui il faut savoir tout perdre pour Dieu, et en plus souffrir.

Le trésor caché, ce sont les Évangiles pour Jean Chrysostome2. Le plus important pour un homme est d’avoir la foi. Mais pas en la laissant seule, mais en la nourrissant d’actes qui suivent les valeurs défendues par Jésus comme la charité, le pardon, et surtout rester à l’écoute, spécifie-t-il. Il parle de cela en citant une autre métaphore : la parabole du filet.

La parabole sur Les Noces donnée par Jésus-Christ se conclut par la phrase devenue célèbre proverbe : « il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Cette sentence résume à elle seule l’explication de la métaphore, et rappelle bien d’autres paraboles du Christ : il faut croire et suivre les vertus de l’Église afin de pouvoir être choisi et accéder au Ciel, et non aux ténèbres de la damnation. Jan Luyken : L’homme sans vêtement de noces, issu de la Bible Bowyer. Cette parabole figure également dans le livre des proverbes.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la  dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?

    Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !’ Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix.     Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »   (Lc 14, 25-33)

Conditions nécessaires pour suivre Jésus

De grandes foules firent cortège à Jésus. Jésus les prévint que pour être son disciple, il fallait être capable de haïr les siens et porter sa croix en le suivant .

Deux paraboles destinées à enseigner la prévoyance L’homme qui bâtit une tour Jésus invita ceux qui se décidèrent de bâtir une tour, devaient calculer la dépense, de peur de s’attirer les moqueries, s’il ne put venir à bout de son entreprise. Le trésor caché, ce sont les Évangiles pour Jean Chrysostome. Le plus important pour un homme est d’avoir la foi. Mais pas en la laissant seule, mais en la nourrissant d’actes qui suivent les valeurs défendues par Jésus comme la charité, le pardon, et surtout rester à l’écoute, spécifie-t-il. Il parle de cela en citant une autre métaphore : la parabole du filet.  Qu’ils soient prudents, comme un roi qui n’entreprit la guerre que s’il se sentit de force à vaincre.

Celui qui ne renonce pas à tout ne peut être un disciple de Jésus. Les disciples eurent un beau rôle, celui du sel, mais s’ils ne le remplirent pas, leur condition fut d’autant plus misérable. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. Jésus, après avoir quitté la maison du pharisien reprit la route de Jérusalem. Parmi ces grandes foules qui faisaient route avec lui se trouvaient des pèlerins qui allaient aussi à Jérusalem pour la fête de Pâques. Il y avait encore chez la plupart un entraînement enthousiaste et charnel ; Jésus, pour dissiper tout malentendu et pour les mettre en garde contre une profession précipitée, leur adressa un avertissement sérieux, sévère même.

  »Et quiconque ne porte pas sa propre croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. » (Lc 14, 27) . Le renoncement absolu que Jésus prescrivit ne suffit pas pour faire d’un homme son disciple ; il n’y a pas seulement des affections et des biens à sacrifier, il y a des souffrances à endurer dans cet esprit d’obéissance et d’amour dont Jésus lui-même était animé et dont il devait donner l’exemple jusqu’à son dernier soupir. Ces souffrances eurent pour emblème l’instrument qui servit au supplice de Jésus. Comme Jésus, chaque disciple a sa propre croix, qu’il doit porter en le suivant. Or, la croix est toujours et pour tous un instrument d’ignominie, de souffrance et de mort.

« Et quiconque ne porte pas sa propre croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. » (Lc 14, 27) . Le renoncement absolu que Jésus prescrivit ne suffit pas pour faire d’un homme son disciple ; il n’y a pas seulement des affections et des biens à sacrifier, il y a des souffrances à endurer dans cet esprit d’obéissance et d’amour dont Jésus lui-même était animé et dont il devait donner l’exemple jusqu’à son dernier soupir. Ces souffrances eurent pour emblème l’instrument qui servit au supplice de Jésus. Comme Jésus, chaque disciple a sa propre croix, qu’il doit porter en le suivant. Or, la croix est toujours et pour tous un instrument d’ignominie, de souffrance et de mort.

« Cet homme a commencé à bâtir, et n’a pu achever ! » (Lc 24, 30) Le but de cette parabole, comme de la suivante, est de motiver l’exhortation, impliquée dans la règle précédente, à s’examiner soi-même pour voir si l’on est capable de remplir ces sévères conditions. Être disciple de Jésus, le suivre, l’imiter en toutes choses, jusqu’à la croix, jusqu’à la mort, est une tâche difficile, bien plus au-dessus de nos forces que bâtir une tour ou une forteresse n’est au-dessus de la fortune d’un pauvre ; ce n’est donc pas avec l’enthousiasme éphémère d’une première émotion religieuse qu’on doit s’engager dans cette difficile carrière.

Il faut s’asseoir, se recueillir, calculer la dépense, avant de faire hautement profession d’être disciple de Jésus. Sans cette précaution, on court le risque de provoquer les moqueries du monde et de devenir une cause d’opprobre pour l’Évangile. La seconde parabole a le même sens que la première, avec cette nuance que la vie chrétienne n’est plus comparée à une tour dont la construction exige une grosse dépense, mais à une guerre périlleuse contre un ennemi dont les forces sont bien supérieures à celles que nous pouvons lui opposer par nous-mêmes. Mieux vaudrait rester en paix avec cet ennemi, que de s’exposer à de honteuses défaites.

« Plutôt rester un honnête homme religieusement obscur, que de devenir ce qu’il y a de plus triste au monde, un chrétien inconséquent.  » (Godet) Telle fut la conclusion de tout ce discours. Il y a quelque chose de saisissant dans ce mot répété pour la troisième fois : ne peut être mon disciple.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article  → Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article  → Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article  →  Témoignage de frère Antonio-Ryo Sato

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Service de la catéchèse (Toulon) : cliquez ici pour lire l’article  → Vingt-troisième dimanche ordinaire, année C

◊ Père Gilbert Adam   : cliquez ici pour lire l’article  → 23e dimanche du temps ordinaire, année C

♥ Vidéo Trois attitudes pour suive Jésus

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Samedi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire -Année paire

Posté par diaconos le 2 septembre 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «  Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des  figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ?

    Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète » (Lc 43-49) 

Marcher dans le chemin de la Vérité

Pour marcher sûrement dans le chemin de la vérité, il faut se garder des séductions de l’erreur. Ils furent, dans la pensée de Jésus, les faux prophètes ? Ils étaient, en première ligne, les docteurs de la loi, les pharisiens, les chefs des prêtres, qui, semblables à leurs devanciers , entraînèrent le peuple à sa ruine. .Jésus vit plus loin encore que le moment présent ; il savait que dans son Église aussi se lèveraient de faux docteurs prétendant parler au nom de Dieu. En vêtements de brebis, avec l’youtube.apparence de la douceur, de l’innocence, de la vérité, mais au dedans selon leur vraie nature, ils furent des loups ravissants ou rapaces, qui enlevèrent et dévorèrent les brebis.

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