• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 12 septembre 2022

Vingt-cinquième dimanche du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 12 septembre 2022

FR-Evangile-Illustre-2015-11-06-2019-09-22.jpg

# L’Économe infidèle ou le Gérant habile est une parabole de Jésus-Christ écrite dans l’évangile selon Luc. Elle relate, entre autres, le non-attachement aux biens terrestres.. Selon Gaudence de Brescia, il faut s’attacher au partage : « Le Seigneur Jésus est le maître véritable qui enseigne à ses disciples les préceptes nécessaires au salut. Il a raconté à ses Apôtres d’alors la parabole de l’intendant pour les exhorter, ainsi que tous les croyants d’aujourd’hui, à se montrer fidèles à faire l’aumône 1». Ce vénérable stipule bel et bien qu’il ne faut pas dépenser en gaspillant, et qu’il faut vivre comme un Pèlerin sur terre.

Le croyant doit s’attacher aux biens célestes conclut le saint.. La parabole de l’économe fidèle et avisé est une autre parabole de Jésus on saint Luc, que l’on retrouve aussi chez saint Matthieu. Elle est l’image de la confiance rendue, du respect, de la fidélité et de la prudence. Par ces valeurs éthiques, elle se rapproche des vertus cardinales et des vertus théologales. Pour le docteur de l’Église Jean Chrysostome, l’économe fidèle est celui qui sait dispenser avec générosité la parole divine et les miracles tels les pasteurs de l’Église.

Jean Chrysostome, dans son étude de l’Évangile selon saint Matthieu, dit que le titre d’économe fait aussi référence aux puissants du monde, aux rois qui doivent aider les peuples. Le saint rappelle que nous ne sommes que des dispensateurs des richesses spirituelles et matérielles, et non les véritables propriétaires. L’archevêque dit aussi que la punition pend au nez de l’avare.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : ‘Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.’ Le gérant se dit en lui-même : ‘Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.’ Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître.

Il demanda au premier : ‘Combien dois-tu à mon maître ?’ Il répondit : ‘Cent barils d’huile.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.’ Puis il demanda à un autre : ‘Et toi, combien dois-tu ?’ Il répondit : ‘Cent sacs de blé.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu, écris 80’. Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.     Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles.

Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ?     Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ?     Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent.» (Lc 16, 1-13)

La parabole de l’économe infidèle

 Un homme riche eut un intendant dont les malversations lui furent dénoncées. Il le somma de rendre compte et le releva de son poste. L’économe examina les divers partis qu’il lui resta à prendre et reconnut que le meilleur fut de s’assurer des amis qui le reçurent dans leurs maisons. Il fit venir les débiteurs de son maître et leur dit d’écrire de nouveaux billets, sur lesquels leurs dettes furent réduites dans des proportions diverses.

Le maître loua l’habileté de son intendant. Jésus proposa celle-ci en exemple à ses disciples et leur fit observer qu’ils furent, pour la prudence, inférieurs aux enfants de ce siècle). Son maître savait tout, il le fit venir, lui demanda le compte de son administration et lui annonça sa destitution. Comme, pour produire ce compte, il fallut à l’économe un certain temps, il en profita sans perdre un instant, pour se tirer d’embarras.

« Je sais ce que je ferai, afin que, quand je serai destitué de l’administration, ils me reçoivent dans leurs maisons. » (Lc 16, 4) Ce monologue est admirable de précision et de finesse. L’économe ne se laissa pas troubler, il réfléchit, se parla à lui-même, pesa et rejeta les moyens dont il ne voulut pas ; puis, tout à coup, il s’écria : « Je sais » . Sa pensée fut tombée sur certaines gens qu’il désigna seulement par ils, qui purent lui être utiles . Ce qui lui donna tant de savoir faire et d’énergie, ce fut qu’il eut pris au sérieux la destitution annoncée : « Quand je serai démis, ils me recevront dans leurs maisons.  » Cent mesures d’huile : il s’agit du bath hébreu, égal au métrète attique et qui contenait environ 40 litres. La remise de cinquante baths (2000 litres) était donc considérable.

Cette huile avait été achetée à diverses reprises par le débiteur, qui en faisait commerce et qui laissait un billet entre les mains de l’économe. Celui-ci rendit son billet au débiteur en l’invitant à changer le chiffre ou plutôt à faire un nouveau billet. Tout cela se fit aussitôt. Le cor, mesure pour les matières sèches, équivalait à 10 baths. L’économe diminua de vingt pour cent cette valeur, au profit du débiteur. La différence qu’il fit entre celui-ci et le premier, montra qu’il avait égard aux circonstances de fortune où pouvaient se trouver ces hommes, qu’il connaissait parfaitement. Partout se montra la même habileté.

Le maître de la parabole loua son économe de l’injustice, avec ironie, de son habileté. Ces dernières paroles sont une réflexion de Jésus qui montra comment il entendit la louange du maître de l’économe. Voilà pourquoi Jésus put proposer sa conduite à l’imitation de ses disciples. Il leur recommandait de même ailleurs d’être prudents comme des serpents, il invoquait l’exemple, par contraste d’un ami égoïste ou d’un juge inique. Dans tous ces cas, l’essentiel fut de bien saisir le point de comparaison.

Jésus motiva son exhortation à la prudence par une considération que l’expérience de tous les temps confirme, hélas ! Ce fut que ses disciples furent loin de déployer en vue de leurs intérêts éternels la même prudence que les gens du monde dans leurs affaires terrestres. Il appela par un hébraïsme bien connu, fils de ce siècle, ou de l’économie présente, ou de ce monde, ceux qui y furent nés et qui se conduisirent selon l’esprit et les maximes qui y régna ; et fils de la lumière, ceux qui furent éclairés, pénétrés, régénérés par la vérité divine.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholique pour la vie  : cliquez ici pour lire l’article → Réflexion/Homélie : Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

◊ Info Bible : cliquez ici pour lire l’article →  La parabole de l’économe infidèle

♥ Guy Bonneau  La parabole de l’homme infidèle

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Le retour à la vie du fils de la veuve

Posté par diaconos le 12 septembre 2022

Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm

Retour à la vie du fils de la veuve de Naïm

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »

Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. (Lc 7,  11-17)

 

 

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Mardi de la vingt-quatrième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 12 septembre 2022

Jésus ressuscite le fils de la veuve de Naïm

Jésus ramène à la vie le fils de la veuve de Naïm

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là,. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »

Alors le mort se redressa  et se mit à parler.  Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région. (Lc 7, 11-17)

Le fils de la veuve de Naïn

Jésus se rendit à Naïn suivi d’une grande foule. Il rencontra une foule qui sortait de la ville pour accompagner un mort, fils unique d’une veuve. Jésus consola et rendit la vie. Ému de compassion, Jésus dit à la mère : « Ne pleure pas ! Il toucha  le cercueil t ordonna au  mort de se lever. Celui-ci obéit et Jésus le rendit à sa mère. Les témoins de ce miracle, saisis de crainte, célébrèrent l’avènement d’un grand prophète. La nouvelle se répandit dans tout le pays.

Naïm, petite ville de Galilée, qui existe encore et qui est située à huit lieues au sud-ouest de Capernaüm, au pied du petit Hermon. Tout un cortège nombreux qui, au moment d’entrer dans la ville, rencontra un autre cortège, qui en sortait. Ce fut la vie qui vint au-devant de la mort. Voici marque ce qu’il y avait de surprenant dans la rencontre inopinée de ces deux cortèges. Que de douleurs décrites en quelques mots ! le mort qu’on portait dehors (chez les Juifs, les lieux de sépulture ôtaient toujours hors des villes) était un jeune homme,  fils unique de sa mère, qui était veuve.

Ainsi cette femme accompagnait au tombeau ce qu’il lui restait de plus cher, son dernier appui sur la terre. Il n’en fallait pas tant pour émouvoir la tendre compassion de Jésus. Preuve que cette veuve était considérée et aimée dans sa ville. Jésus découvrit immédiatement la pauvre veuve au milieu de la foule ; et, à sa vue, il fut ému dans ses entrailles : expression d’un vif et profond sentiment de sympathie. Cette tendre charité lui fit accomplir un de ses plus grands miracles. Comme à la résurrection de Lazare, nous voyons en Jésus-Christ la grandeur divine, unie aux sentiments humains les plus vrais.

Ce mot d’une profonde compassion : Ne pleure pas, ne serait qu’une ironie si Jésus n’avait pas eu conscience dés ce moment de ce qu’il fit. Le cercueil était ouvert ; le mort y était couché, enveloppé d’un linceul. Jésus s’en approcha ; il toucha le cercueil sans crainte de la souillure résultant du contact d’un mort. C’était une invitation aux porteurs à s’arrêter. Ceux-ci obéirent à ce geste hardi de Jésus. Quelle assurance et quelle majesté dans ces mots : je te le dis ! Jésus adressa la parole à un mort, certain que celui-ci lui obéira, comme s’il était en vie.  Lève-toi ! parole créatrice  qui fait vivre les morts et qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient .  (Rm 1, .17 ; Lc 8, 4 ; Jn 11, 43).

La crainte était l’effet de cette éclatante manifestation de la puissance divine. Aussi tous glorifiaient Dieu et reconnaissaient à haute voix la présence d’un prophète, par lequel Dieu avait visité son peuple. Bien que les miracles de Jésus eussent toujours pour but immédiat de faire du bien, comme ici de rendre à une pauvre veuve son fils unique, ils avaient aussi pour résultat de manifester la puissance de Dieu et de disposer les âmes à entendre la parole qui leur apportait le salut.

Ce fut ainsi que Jésus se révélait comme le Sauveur. En délivrant les malheureux de la souffrance, de la maladie, de la mort elle-même, il prouva qu’il avait la puissance de les délivrer du péché, source de tous ces maux. En particulier par la résurrection des morts, Jésus se manifesta  comme le Prince de la vie (Jn 11, 25-26), de la vie qu’il communiqua à l’âme par sa parole et de la vie qu’il rendra au dernier jour à ceux qui seront dans les sépulcres. Cette double résurrection, qui n’est qu’un seul et même acte de la puissance divine, Jésus lui-même se l’attribua expressément (Jn 5, 24-29).

La nouvelle se répandit non seulement dans la Galilée, où se trouvait Jésus, mais dans toute la Judée et même dans les contrées d’alentour, entre autres dans la Pérée, où Jean-Baptiste était en prison. De la mention de la Judée, où se répandit naturellement le bruit d’un si grand miracle, certains critiques conclurent que Luc plaçait Nain dans cette province, mais le terme se répandit  indique que la renommée de l’acte accompli par Jésus dépassa le domaine habituel et retentit au loin.

Une modeste église, située dans un village à quelques kilomètres de Nazareth et du Mont Thabor, nous rappelle  l’histoire de la veuve de Naïm, racontée par Luc dans son Évangile, à qui Jésus ramena son enfant à la vie. Aujourd’hui cette église, qui appartient désormais à la Custodie de  Terre Sainte et qui était pendant de nombreuses années laissé dans un état d’abandon, a été complètement rénovée grâce à une intervention de la Custodie et au soutien de quelques généreux donneurs.

Le 7 juillet, en présence du Custode, père Pierbattista Pizzaballa, de plusieurs frères franciscains, pèlerins ainsi que les habitants du village, l’église fut inaugurée et rouverte aux visiteurs, qui dorénavant pourront de nouveau commémorer le miracle accompli par Jésus à Naïm. Dans le but de redonner vie à ce Lieux Saint, qui se trouve désormais dans un village entièrement musulman, la Custodie de Terre Sainte a pour de construire un petit couvent à côté de l’église, qui héberge les sœurs du Verbe Incarné.

ATS pro Terra Sancta continue à soutenir la Custodie de Terre Sainte dans la conservation des Lieux Saints, afin qu’ils restent toujours accessibles aux nombreux pèlerins qui  souhaitent retracer le parcours de Jésus. Tout le monde peut donc jouer rôle  important dans cet énorme projet de conservation et de valorisation des Lieux Saints, par le biais d’une modeste contribution.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholic for live   HOMÉLIE POUR le mardi de la vingt-quatrième semaine du temps ordnaire – Année paire

Père Gilbert Adam  : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 24e semaine, année paire

♥ Vidéo Simon Butticaz : « Le fils de la veuve de Naïn (Luc 7, 11-17) « 

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS