Mercredi de la vingt-quatrième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C
Posté par diaconos le 13 septembre 2022
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. (Jn 3, 13-17)
Dieu tout-puissant, toi qui connais toutes choses, ne regarde pas le péché de ton peuple, mais écoute sa demande de pardon. Sans ta grâce, la vie ne pourra jamais retrouver la route que tu lui as tracée. Seigneur, de nuit Nicodème est venu te trouver pour savoir comment renaître face à son Créateur, comment retrouver le chemin jusqu’à son Père. Toi, tu l’invites à naître de l’eau et de l’Esprit (Jn 3, 5), tu l’invites à s’ouvrir à l’Esprit Saint qui trace le chemin de chacun. Seigneur, je te le demande, accorde-moi d’entendre et de suivre ta voix.
Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez
Dieu veut que nous soyons heureux. La psychologie la plus basique nous dit qu’une personne qui n’est pas heureuse finit par être un malade du corps et de l’esprit. Cela dit, notre joie doit être une joie qui a des bonnes bases, elle doit être l’expression de la paix d’une vie qui a un sens. Sinon, la joie dégénèrerait et deviendrait superficielle et stupide. Sainte Thérèse les distinguait avec justesse entre « sainte joie » et « folle joie ». La dernière étant une joie extérieure qui ne dure que très peu et qui nous laisse un goût amer. Ce sont des jours difficiles pour la vie de la foi. Mais ce sont des temps passionnants également. Nous expérimentons, d’une certaine manière, l’exil de Babylone.
Nous pouvons nous aussi vivre une expérience d’exil «Nous pleurions, en nous souvenant de Sion» (Ps 136, 1). Les difficultés extérieures, et surtout, le péché, peuvent nous amener sur les rivages de Babylone. Mais malgré tout, il y a des raisons pour garder l’espérance, et Dieu continue à nous dire : »Que ma langue s’attache à mon palais, si je cesse de penser à toi » » (Ps 136, 6).
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