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Lundi de la troisième semaine du Temps de l’Avent – Année A

Posté par diaconos le 17 septembre 2022

Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » - Hozana

Le baptême de Jean, d’où venait-il ? 

Pour vivre dans l’union à Dieu

Aimez à ne pas être connu(e), ni de vous-même, ni des autres. Ne vous arrêtez ni à ce qu’il y a de bien, ni à ce qu’il y a de mal chez les autres. Le secret de la conscience se détériore et se réduit beaucoup toutes les fois que l’on en révèle le fruit aux hommes, car on reçoit alors pour récompense le fruit de la renommée passagère. Taisez ce que Dieu vous donne, et rappelez-vous cette parole de l’Épouse : « Mon secret est pour moi » (Is 24, 16). Parlez peu, et ne vous mêlez pas de ce qui ne vous est pas demandé. Faites toujours en sorte de rester en présence de Dieu, et de conserver en vous la pureté que Dieu vous enseigne.

Ne vous disculpez pas et ne refusez pas d’être corrigé(e) par tous ; écoutez toute réprimande avec un visage serein ; pensez que c’est Dieu qui vous dit cela. Considérez comme miséricorde de Dieu que l’on vous dise parfois une bonne parole, car vous n’en méritez aucune. Vivez comme s’il n’y avait que Dieu et vous en ce monde, afin que votre cœur ne puisse être retenu par quoi que ce soit d’humain. Faites en sorte de conserver votre cœur en paix ; qu’aucun événement de ce monde ne vous inquiète ; considérez que tout doit s’achever. (St Jean de la Croix) 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »  Jésus leur répliqua : «  À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? »  Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : «  Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?”  Si nous disons :  “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »  Ils répondirent donc à Jésus : «  Nous ne savons pas ! »  Il leur dit à son tour : «  Moi, je ne vous dis pas non plus  par quelle autorité je fais cela.  » (Mt 21, 23-27)

La lutte dans le temple

Aux approches de Jérusalem, vers Bethphagé, Jésus envoya deux de ses disciples chercher une ânesse et son ânon. Ainsi fut accomplie la prophétie qui annonça à la fille de Sion l’arrivée de son Roi. Les disciples amenèrent l’ânon, le couvrirent de leurs vêtements. Jésus se serait assis dessus. L’enthousiasme s’empara de la foule ; elle joncha la route de vêtements et de branches d’arbres et salua Jésus du cri de : Hosanna au fils de David ! Toute la ville fut émue. Elle se demanda qui fut Jésus. La foule qui le suivit répondit  : « C’est le prophète, Jésus de Nazareth ! »  Les membres du sanhédrin se retirèrent à l’écart et se mirent à raisonner entre eux. Ils se débattirent entre les deux termes du dilemme que Jésus leur posa.

Ils ne trouvèrent d’autre issue que d’avouer leur ignorance et leur incompétence à se prononcer sur l’une des plus importantes manifestations religieuses de leur temps. La crainte de la foule les retint de se déclarer ouvertement contre Jean-Baptiste. La vénération dont le peuple entoura la mémoire du prophète fut si profonde, qu’une telle attitude leur fit courir les plus grands risques ; ils furent forcés de se dire : « Tout le peuple nous lapidera » (Lc 20. 6). Ils se réfugièrent  dans cette défaite : « Nous ne savons » ; aveu humiliant pour eux, les conducteurs spirituels de la nation ; car leur devoir sacré fut d’examiner la mission de Jean et de la recommander au peuple ou de s’y opposer, selon qu’elle fut de Dieu ou des hommes. Quelle confusion pour ces hommes et quel jugement de Dieu dans ce refus.

Les membres du sanhédrin se retirèrent à l’écart et se mirent à raisonner entre eux. Ils se débattirent entre les deux termes du dilemme que Jésus leur posa. Ils ne trouvèrent d’autre issue que d’avouer leur ignorance et leur incompétence à se prononcer sur l’une des plus importantes manifestations religieuses de leur temps.

Diacre Michel Houyoux

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♥ Vidéo Frère Bernard Besaduch : « Lundi d ela troisième semaine de l’Avent »

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Saint Robert Bellarmin – Docteur de l’Église

Posté par diaconos le 17 septembre 2022

Quatre-centième anniversaire de la mort de Saint Robert Bellarmin – Cercle Saint  Robert Bellarmin

Roberto Francesco  naquit à Montepulciano en Toscane (Italie) le quatre octobre 1542. Il entra à dix-sept ans dans la Compagnie de Jésus. Successivement professeur de théologie et prédicateur à Louvain (1569-1576),, écrivain et apologiste de renom. il sut prémunir les étudiants de l’Université contre les erreurs de la Réforme.  Il fut nommé provincial des Jésuites à Naples, puis envoyé par Sixte V en mission diplomatique en France ; il rendit les services les plus signalés aux Papes de son temps qui lui témoignèrent une confiance sans bornes.

Par ses livres Des Controverses il porta des coups terribles à l’hérésie protestante, en même temps, par son catéchisme traduit en quarante langues, il répandit partout la connaissance de la doctrine chrétienne. Saint Robert Bellarmin fut à son époque le plus grand champion catholique contre les arguties et déraisonnements hérétiques des protestants. Il tint à Rome au Collège Romain, la chaire des controverses, où il eut pour élève et pénitent saint Louis de Gonzague. Parmi les brillants et vertueux disciples qu’il forma, figurent tout spécialement une bonne part des vaillants prêtres anglais qui contribuèrent à la survie de l’Église catholique en Angleterre en mourant martyrs dans de terribles supplices.  Le pape Clément VIII, dont il fut un proche conseiller, le créa cardinal en 1599.

Nommé archevêque de Capoue et consacré évêque en 1602, il fut appelé à Rome en 1605 par Paul V, qui l’y estima indispensable. Membre de la Sacrée Congrégation de l’inquisition romaine et universelle, il participa activement au procès de Giordano Brubo, brûlé vif le 17 février 1600, et à la controverse née des théories astronomiques de Galilée. Il participa à la révision de la Vulgate de saint Jérôme. Il fut également un exégète de talent et rédigea une grammaire hébraïque et un commentaire des psaumes un et deux. Le pape Pie XI, qui lui voua une grande admiration, le béatifia en 1923, le canonisa en 1930 t le déclara Docteur de l’Église en 1931.

Sa fête est fixée au 17 septembre. iL’ouvrage majeur du saint Docteur en cette matière de controverses et polémiques a été constitué par la publication de ses cours donnés à Rome, à toute une élite d’étudiants venus de partout. Telles furent l’origine et la matière de sa célèbre collection de Livres rassemblés et publiés sous le nom Des Controverses, (en latin : Controversia generalis). C’est avec ce seul livre Des Controverses sous le bras qu’un autre saint Docteur contemporain, encore tout jeune prêtre, partit seul, à la reconquête du Chablais, aux confins de Genève devenue calviniste.

Son propre traité Des Controverses est tout droit inspiré de celui de son aîné saint Robert Bellarmin, pour lequel saint François de Sales garda toujours une grande vénération ainsi qu’une grande reconnaissance. Le Traité du De Summo Pontifice, du Souverain Pontife, plus connu actuellement sous le titre : De Romano Pontifice, constitue la 3e partie Des Controverses. Il t mourut à Tome le dix-sept septembre 16

Prière   Ô saint Ignace, mon Patron bien-aimé, vous avez pris Jésus pour Chef dans la guerre que vous avez entreprise contre l’enfer, brûlant du désir d’assurer partout le règne de Dieu. Or, voilà qu’une société impie, qui se glorifie d’avoir pour chef le prince des ténèbres, étend ses ravages sur toute la terre et fait une guerre à mort à Jésus-Christ et aux âmes. Elle a juré d’exterminer l’Église de Dieu, en détruisant le pouvoir temporel et spirituel du Vicaire de Jésus-Christ, en tarissant la source des vocations sacerdotales et religieuses, en renversant la foi par la corruption des mœurs, et en préparant des générations sans Dieu, par l’éducation impie de l’enfance et de la jeunesse.

Ô vaillant Soldat de Jésus-Christ et de son Église, à vous de lever l’étendard de la guerre contre le démon et contre ses criminels suppôts ! À vous de supplier la Vierge Immaculée de briser la tête du serpent infernal, et de faire éclater la gloire de sa Conception sans tache ! Ô bon Père, vous qui êtes si puissant contre les démons, réprimez leur audace et précipitez-les dans l’abîme ; humiliez et brisez les ennemis de Dieu ; sauvez de leurs mains les âmes qu’ils ont séduites : mais avant tout, ô grand Saint, ayez pitié de la jeunesse, sauvez-la de la perte de la foi. Ainsi soit-il.

Diacre Michel Houyoux

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♥  Vidéo Arnaud Dumouch La vie de saint Robert Bellarmin, docteur de l’Eglise face aux Protestants

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Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ?

Posté par diaconos le 17 septembre 2022

Rendez droits les sentiers du Seigneur – St-Jacques St-Christophe de la  Villette

Rendez droits les chemins du Seigneur

Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? Les réflexions des mortels sont incertaines, et nos pensées, instables ; car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d’argile alourdit notre esprit aux mille pensées. Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à notre portée ; ce qui est dans les cieux, qui donc l’a découvert ?     Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ? C’est ainsi que les sentiers des habitants de la terre sont devenus droits ; c’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés. (Sg 9, 13-18)

Un corps périssable appesantit notre âme

Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre et qui pourtant est à notre portée. Que dire de Dieu, de son Royaume et de sa Volonté, qui existe dans une dimension qui échappe à nos sens ? Ce que nous connaissons de Lui c’est par la Révélation qu’Il a faite de Lui, par le Pères et les Prophètes et, en ces temps qui sont les derniers (1 P 1, 20), par son Fils Jésus Christ : « Nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler  » (Mt 11, 27).

Et encore, plusieurs de ceux qui ont pu voir de leurs yeux et entendre de leurs oreilles Dieu fait chair en la personne de Jésus ont continué leur route comme si de rien n’était : « À vous le mystère du Royaume de Dieu a été donné; mais à ceux-là qui sont dehors tout arrive en paraboles, afin qu’ils aient beau regarder et ils ne voient pas, qu’ils aient beau entendre et ils ne comprennent pas » (Mc 4, 11-12).  Si donc Dieu échappe à notre entendement même quand Il se manifeste dans la chair comment pouvons-nous espérer Le connaître ainsi que sa volonté ?

La clé de lecture, le moyen que Dieu nous donne pour nous aider dans notre quête de vérité c’est son Esprit : Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ? Même aux apôtres du Christ cet Esprit a été indispensable : « Le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.  »

La foi nous anime, l’Esprit nous envoie et l’Eglise nous envoie

# Paraclet, du latin paracletus, est un néologisme forgé par Jérôme de Stridon dans la traduction en latin de l’Évangile de Jean. Appliqué à l’Esprit Saint, ce mot a le sens de « défenseur », d’« intercesseur », de « consolateur » Le péché contre la présence de Dieu qui nous protège nous prive de la miséricorde de Dieu.

Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. « Celui qui console » existe aussi dans la tradition juive, et il est assimilé au Messie. « Paraclet » est un titre donné par certains musulmans à Mahomet. Il fait allusion au texte de l’Évangile selon Jean conformément au principe coranique d’une annonce de la venue de Mahomet dans les textes chrétiens.

Ce principe d’annonce dans les textes chrétiens est, entre autres, exprimé dans la sourate VII, au verset 157 : « Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent écrit mentionné chez eux dans la Torah et l’Évangile.». Cette association au paraclet évangélique apparaît avant le milieu du IIe siècle de l’hégire8. La xde l’assimilation de Mahomet au Paraclet est présente et a été réfutée dans le « dialogue » entre Timothée Ier et le calife Liens avec d’autres sites web chrétiens-Mahdi.

Selon l’exégèse autorisée des écrits saints baha’is par le « Gardien de la Cause de Dieu » (Valí ‘Amr’ulláh) Shoghi Effendi Rabbání (1897-1957), les allusions bibliques au « Mont Paran »12 et au « Paraclet »13 font référence à la révélation du prophète de l’islam. Dans le spiritisme Le paraclet est l’un des Esprits dont les déclarations reçues lors de séances spirites sont signées : L’Esprit de Vérité. Plusieurs de ces déclarations sont rapportées dans l’Évangile selon le spiritisme Montanus (vers 173) affirma être l’organe en extase du paraclet. Selon lui, le Paraclet serait différent du Saint-Esprit qui serait descendu sur les apôtres.

Diacre Michel Houyoux

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♥ Vidéo Trouvez la volonté de Dieu dans la prière

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Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable

Posté par diaconos le 17 septembre 2022

RÉSURRECTION DES MORTS

Comment vivrons-nous la résurrection de la chair et la vie éternelle ?

De la première lettre de Paul aux Corinthiens

Frères, quelqu’un pourrait dire : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quelle sorte de corps reviennent-ils ? » Réfléchis donc ! Ce que tu sèmes ne peut reprendre vie sans mourir d’abord ; et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps de la plante qui va pousser, mais c’est une simple graine : du blé, par exemple, ou autre chose. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Ce qui est semé périssable ressuscite impérissable ; ce qui est semé sans honneur ressuscite dans la gloire ; ce qui est semé faible ressuscite dans la puissance ; ce qui est semé corps physique ressuscite corps spirituel ; car s’il existe un corps physique, il existe aussi un corps spirituel.

L’Écriture dit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant ; le dernier Adam – le Christ – st devenu l’être spirituel qui donne la vie. Ce qui vient d’abord, ce n’est pas le spirituel, mais le physique ; ensuite seulement vient le spirituel. Pétri d’argile, le premier homme vient de la terre ; le deuxième homme, lui, vient du ciel. Comme Adam est fait d’argile, ainsi les hommes sont faits d’argile ; comme le Christ est du ciel, ainsi les hommes seront du ciel. Et de même que nous aurons été à l’image de celui qui est fait d’argile, de même nous serons à l’image de celui qui vient du ciel.  (1 Co 15  37.42-49)

Comment ressusciteront les morts ?

Comment ressusciterait un corps entièrement dissous par la corruption ? Voilà l’objection.  Paul y répondit par l’exemple analogue du grain de semence, que Jésus-Christ avait employé avant lui (Jn 12, 24). Voici quel est ici le point principal de la comparaison : le grain jeté en terre et la plante qui en sort sont bien identiques et ils sont pourtant si complètement divers, que tout ce qu’il y a de visible dans le grain semé périt. Ainsi, même dans la nature, la mort conduit à la vie et la destruction de tout ce qu’il y a de visible dans un être n’est pas une raison de douter qu’un corps nouveau ne puisse émaner de l’ancien.

L’application de l’image au corps humain se fait d’elle-même. Un germe de nature psychique se revêtira du corps glorifié. Toutefois, il ne s’agit pas uniquement d’un procédé naturel : la résurrection est un acte direct de la toute-puissance divine, un fruit de la grâce en Jésus-Christ.  Le laboureur n’a pas semé le corps qui naîtra du grain  ; c’est Dieu qui le crée, comme il l’a voulu, déterminé d’avance au jour de la création et c’est toujours un corps de même nature que la semence.

Pourquoi ne recevrions-nous pas de même un corps approprié à notre état futur  ? Pourquoi nous laisserions-nous arrêter par l’idée du corps matériel qui se dissout  ? Pourquoi douterions-nous de la puissance de Dieu, visible dans la création ? Mais il n’en sera pas toujours ainsi. La diversité infinie des corps dans la nature devrait suffire à nous en avertir. C’est là ce que voulut dire Paul : «  Voyez combien le corps de l’homme est déjà plus noble plus admirablement organisé que celui des bêtes et quelle diversité il y a entre ces dernières !

Élevez-vous plus haut encore : ce ne sont là que des corps terrestres : mais contemplez ces corps célestes, si éthérés, si lumineux ! Là aussi se retrouve la diversité ; vous pouvez concevoir des corps plus immatériels encore : d’où vient donc cet aveuglement qui vous fait juger du corps glorifié par ce corps d’argile ?  » Les corps terrestres (verset 40) sont ceux des hommes et des animaux ; mais qu’est-ce que les corps célestes ? » Plusieurs interprètes entendirent par là les corps des anges. Sans doute, cette idée conviendrait très bien, en tant qu’exemple, à l’argumentation de Paul. Mais comme lui-même parla aussitôt après du soleil, de la lune, des étoiles, ne fut-il pas plus probable que ce fut là ce qu’il entendit par corps célestes ?

 Le corps enfin est l’organe matériel de l’esprit et de l’âme. Dieu, en créant l’homme en âme vivante (verset 45, Grec : pour une âme vivante, c’est-à-dire pour grandir toujours plus dans la vie véritable dont la source lui était ouverte, Genèse 2.7-9), voulait que le développement graduel de sa créature se fit par un progrès ascendant vers la spiritualité. ’esprit de l’homme, en communion vivante avec l’esprit de Dieu, aurait pénétré l’âme et par elle le corps, l’être tout entier. Ainsi, l’esprit aurait dominé sur toutes les facultés de l’homme, comme l’homme devait dominer sur la nature entière et il serait parvenu à sa destination glorieuse sans passer par la mort et la résurrection.

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