En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. « Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : » Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. « Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » (Lc 9, 57-62).
Il suscite engouement et ferveur, s’attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d’être arrêté, condamné et crucifié vers l’an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l’administration du préfet Ponce Pilate. L’annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le Messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le Fils de Dieu, le Messie annoncé dans l’Ancien Testament et envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus de Nazareth, appelé ʿĪsā, est considéré comme un prophète majeur.
Le retentissement de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l’Histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, devenu jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, adopté au-delà de la chrétienté.
Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet, essentiellement au travers de la littérature néotestamentaire. Ainsi, lorsqu’il aborde la question de Jésus de Nazareth, l’historien « sait qu’il n’est nullement en mesure de révéler ce qui a vraiment été fait ou ce qui a vraiment été dit par ce personnage ». La biographie de Jésus de Nazareth est très mal connue. La principale source d’information vient des textes rédigés vraisemblablement entre 65 et 11027 qui seront appelés « Évangiles » vers 1502, textes dont le but n’est pas historique mais apologétique, et dont l’interprétation en termes de biographie historique est souvent hasardeuse.
Michel Quesnel souligne que « les Évangiles ont retenu de la vie de Jésus un certain nombre de scènes et de paroles qui sont avant tout témoignages de foi et dont l’historicité peut à bon droit être questionnée ». À l’époque de Jésus, deux grandes langues véhiculaires se partageaient le monde gréco-romain, se superposant aux parlers locaux : le grec sur les pourtours de la Méditerranée, jusqu’à Rome, et l’araméen en Syrie et en Orient.
Ces deux langues se retrouvaient en Palestine : l’araméen était parlé en Galilée et vraisemblablement dans les campagnes de Judée. Mais le grec avait également pénétré la Judée depuis la côte et ses villes hellénistiques comme Césarée et les juifs hellénistes de la Diaspora avaient des synagogues à Jérusalem. Aujourd’hui, l’Évangile nous invite à penser sur notre manière de suivre le Seigneur. Il est important de savoir le suivre de la façon dont Il s’attend qu’on le suive. Jacques et Jean n’avaient pas encore appris le message d’amour et de pardon: «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ?» (Lc 9,54).
Les autres qu’Il avait convoqués ne se détachaient toujours pas de leurs liens familiaux. Pour suivre Jésus-Christ et réaliser notre mission, il faut se libérer de tout attachement: «Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu» (Lc 9, 62).
Lors d’une Journée Missionnaire Mondiale, Saint Jean-Paul II fit un appel aux catholiques pour qu’ils soient missionnaires de l’Évangile du Christ, à travers le dialogue et le pardon. La devise était la suivante: “La mission est annonce de pardon”. Le Pape dit alors que seul l’amour de Dieu est capable de rassembler la famille des hommes de toute race et culture, et pourra faire disparaître les douloureuses divisions, les contrastes idéologiques, les inégalités économiques et les attaques violents qui oppriment jusqu’à maintenant l’Humanité.
À travers l’évangélisation, les croyants aident les hommes à se reconnaître comme frères et sœurs. Si nous nous sentons réellement frères et soeurs, nous pourrons commencer à comprendre et à dialoguer avec respect. Le Pape a insisté que l’effort pour un dialogue attentif et respectueux soit une condition pour un témoignage authentique de l’amour rédempteur de Dieu, car qui pardonne ouvre son cœur aux autres et se rend capable d’aimer.
Le Seigneur nous le dit ainsi dans la Dernière Cène: «Que vous vous aimiez les uns les autres comme Je vous ai aimés (…). Ainsi, tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples» (Jn 13,34-35). Évangéliser est la tâche de tous Liens avec d’autres sires web chrétienschacun, bien que de différentes façons. Pour certains, il sera nécessaire d’aller à plusieurs pays où on ne connaît pas encore Jésus. Pour d’autres, en revanche, il est nécessaire d’évangéliser son entourage. Demandons-nous, par exemple, si ceux qui nous entourent savent et vivent les vérités fondamentales de notre foi. Tous et chacun pouvons et devons appuyer, avec notre prière, notre sacrifice et nos actions, le travail d’évangélisation, en plus du témoignage de notre pardon et compréhension pour les autres.
Seigneur, je t’aime et je t’adore. Je veux te suivre. Je te remercie de me montrer mes manquements, mes « excuses » ou mes « fuites » pour te suivre à moitié. Ce sont tes grâces qui illuminent mon chemin et qui me permettent de te suivre avec plus de vérité. Esprit d’amour, fais que je me laisse faire, que je me laisse transformer, que je puisse accueillir ta lumière et même tes réprimandes comme autant de gestes de ton amour. Dans ce qui se présente à moi dans la journée, j’élèverai mon cœur et mon regard, pour regarder en avant, pour regarder le Christ, pour regarder le ciel et tous les amis du Christ qui nous précèdent et je reprendrai courage.
Diacre Michel Houyoux
Liens avec d’autres sites web chrétiens
◊ Catholic for life : cliquez ici pour lire l’article → HOMÉLIE DU MERCREDI DE LA VINGT-SIXIÈME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE
◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mercredi de la 26e semaine, année paire
♥ KTO TV Jésus et les messies de son temps14
