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Naaman retourna chez l’homme de Dieu et déclara : « Il n’y a pas d’autres Dieu que celui d’Israël »

Posté par diaconos le 3 octobre 2022

Naaman retourna chez l'homme de Dieu et déclara :

Du deuxième livre des Rois

En ces jours-là, le général syrien Naaman, qui était lépreux, descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole d’Élisée, l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié ! Il l retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; l entra, se présenta devant lui et déclara : « Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur.  »  Mais Élisée répondit : « Par la vie du Seigneur que je sers, je n’accepterai rien. » Naaman le pressa d’accepter, mais il refusa.

Naaman dit alors : «  Puisque c’est ainsi, permets que ton serviteur emporte de la terre de ce pays autant que deux mulets peuvent en transporter, car je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d’autres dieux qu’au Seigneur Dieu d’Israël. »  (2R 15-16-17)

Guérison de Naaman

-Naaman fut purifié de sa lèpre, bien qu’au début il ne crut pas que Dieu puisse le guérir. Est-ce que quelquefois c’est dur pour moi aussi, de croire que Dieu peut et veut purifier mon cœur dans le sacrement de réconciliation (confession) ? En quoi cela m’est difficile de croire en Dieu et de faire confiance en Son pouvoir de pardon ? Est- ce qu’il y a d’autres chemins pour guérir mon âme et celle des autres ? - Il est écrit dans la seconde lettre à Timothée : « Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David »  -Comment est-ce que je me réfère au mystère de la résurrection du Christ ? Quelle est l’importance de la mort et de la résurrection de Jésus dans ma vie ? Dans quelle mesure cela me semble être principalement un moment liturgique ou un terme liturgique ? Comment la Résurrection comme un évènement historique affecte la vie des êtres humains ?

- Il est écrit dans l’Evangile : «  L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. » Pourquoi est-il souligné que celui qui était revenu pour remercier Dieu était Samaritain ? Quand est-ce que je remercie Dieu pour Sa bonté dans ma vie ? Est-il plus facile pour moi de remercier Dieu quand je fais l’expérience de quelque chose d’inattendu ? Comment est-ce que j’exprime mon action de grâce ? Comment est-il possible d’augmenter mon action de grâce dans ma vie, dans la vie de ma famille ?

Naaman a été purifié de sa lèpre, bien qu’au début il n’a pas cru que Dieu pouvait le guérir. Est-ce que quelquefois c’est dur pour moi aussi, de croire que Dieu peut et veut purifier mon cœur dans le sacrement de réconciliation (confession) ? En quoi cela m’est difficile de croire en Dieu et de faire confiance en Son pouvoir de pardon ? Est- ce qu’il y a d’autres chemins pour guérir mon âme et celle des autres ?  Qui est Jésus pour moi ? Est- ce que je le vois juste comme un personnage du Nouveau Testament ? Ou est-ce que je le considère comme un personnage historique : quelqu’un qui est né, est mort, et est ressuscité des morts ? Comment sa réalité historique est importante pour notre foi ? Et pour ce qu’il est, est-il celui qui nous ouvre le chemin de la vie éternelle ?

 - Naaman a été purifié de sa lèpre, bien qu’au début il n’a pas cru que Dieu pouvait le guérir. Est-ce que quelquefois c’est dur pour moi aussi, de croire que Dieu peut et veut purifier mon cœur dans le sacrement de réconciliation (confession) ? En quoi cela m’est difficile de croire en Dieu et de faire confiance en Son pouvoir de pardon ? Est- ce qu’il y a d’autres chemins pour guérir mon âme et celle des autres ?

- Il est écrit dans la seconde lettre à Timothée : « Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David. » -Comment est-ce que je me réfère au mystère de la résurrection du Christ ? Quelle est l’importance de la mort et de la résurrection de Jésus dans ma vie ? Dans quelle mesure cela me semble être principalement un moment liturgique ou un terme liturgique ? Comment la Résurrection comme un évènement historique affecte la vie des êtres humains ?

- Il est écrit dans l’Evangile : « L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. » Pourquoi est-il souligné que celui qui était revenu pour remercier Dieu était Samaritain ? Quand est-ce que je remercie Dieu pour Sa bonté dans ma vie ? Est-il plus facile pour moi de remercier Dieu quand je fais l’expérience de quelque chose d’inattendu ? Comment est-ce que j’exprime mon action de grâce ? Comment est-il possible d’augmenter mon action de grâce dans ma vie, dans la vie de ma famille ?

 Naaman a été purifié de sa lèpre, bien qu’au début il n’a pas cru que Dieu pouvait le guérir. Est-ce que quelquefois c’est dur pour moi aussi, de croire que Dieu peut et veut purifier mon cœur dans le sacrement de réconciliation (confession) ? En quoi cela m’est difficile de croire en Dieu et de faire confiance en Son pouvoir de pardon ? Est- ce qu’il y a d’autres chemins pour guérir mon âme et celle des autres ?

Qui est Jésus pour toi ? Est- ce que tu le vois juste comme un personnage du Nouveau Testament ? Ou est-ce que je tu considères comme un personnage historique : quelqu’un qui est né, est mort, et est ressuscité des morts ? Comment sa réalité historique est importante pour ta foi ? Et pour ce qu’il est, est-il celui qui nous ouvre le chemin de la vie éternelle ?  De quoi remercions-nous Dieu à chaque messe ? Pour quoi d’autre puis-je remercier Dieu quand je participe au Repas du Seigneur ? Quelles sont les phrases ou les parties de la messe qui m’aident le plus à me sentir dans l’action de grâce ?

De cette terre. Convaincu que le Dieu d’Israël est le Dieu véritable, il se représente, à la manière païenne, que sa terre seule est sainte, et, comme Naaman est décidé à ne plus adorer que lui, il ne crut pas pouvoir le faire sur un autre sol que le sien

Diacre Michel Houyoux

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◊   Question biblique et réponse : cliquez ici pour lire l’article →   Histoire de Naaman : Qui était Naaman dans la Bible ?

◊ Église catholique de France  : cliquez ici pour lire l’article →  Méditation Naaman

 Vidéo Naaman et Élisée

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Dimanche de la vingt-huitième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 3 octobre 2022

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La guérison des dix lépreux est un des miracles de Jésus-Christ rapporté dans l’Évangile selon Luc. Ce miracle souligne l’importance de la gratitude, et aussi de la foi car Jésus ne dit pas : « Mon pouvoir t’a guéri » mais attribua la guérison à la foi des suppliants. Pour le Père Joseph-Marie, ces dix lépreux représentent l’humanité tout entière, prise dans le péché, et par rapport à Dieu oublié. Cependant les lépreux savent encore prier, et Jésus parce qu’ils lui montrent qu’ils veulent suivre sa parole, les guérit.
Pour autant un seul lépreux croit pleinement au Christ. L’espérance et la foi, deux des vertus primordiales pour l’Église sont dans ce miracle comme dans beaucoup d’autres mises en avant . . Saint Bruno de Segni confirma que ces dix lépreux représentèrent l’humanité. Ce miracle reflète la miséricorde de Dieu. Le lépreux qui vint revoir le Christ est l’image des baptisés. Pour le saint la foi est primordiale : «C’est donc la foi qui sauve, la foi qui justifie, la foi qui guérit l’homme dans son âme et dans son corps » .
Pour Benoît XVI, il y a bien dans ce miracle deux niveaux de guérison : celle du corps, et celle de l’âme. La lèpre de l’humanité est l’orgueil et l’égoïsme qui créent la violence et la haine. Dieu qui est Amour est le remède face à ses plaies. Et le saint-Père à l’image du Christ de dire : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » ( Mc 1, 15) . D’autre part, il est important de noter la nationalité de celui qui croit véritablement et va rendre grâce au Seigneur : c’est un samaritain, non un juif car n’oublions pas de le souligner que le Christ lui-même a dit à la femme samaritaine que le salut vient des juifs (Jn 4, 22).
S’il se trouve donc que le vrai croyant n’est pas juif, ceci entraîne l’universalité de la foi et du Salut en Jésus qui n’est pas venu comme le Messie des juifs mais le Sauveur du monde entier. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn3, 16) .La lèpre (ou maladie de Hansen est une maladie infectieuse chronique due à Mycobacterium leprae, une bactérie proche de l’agent responsable de la tuberculose, identifiée par le Norvégien Gerhard Armauer Hansen en 1873.
Celle-ci touche les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères. Elle est endémique dans certains pays tropicaux (en particulier d’Asie). La lèpre est une maladie peu contagieuse. La lèpre fut longtemps incurable et très mutilante, entraînant en 1909, à la demande de la Société de pathologie exotique, « l’exclusion systématique des lépreux » et leur regroupement dans des léproseries comme mesure essentielle de prophylaxie. La maladie est aujourd’hui traitable par antibiotiques ; des efforts de santé publique sont faits pour le traitement des malades, l’équipement en prothèses des sujets guéris, et la prévention.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la  région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »  À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.

Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » ( Lc 17, 11-19)

Les dix lépreux

Comme Jésus poursuivait sa route vers Jérusalem et passait entre la Samarie et la Galilée, dix lépreux le rencontrèrent, et, de loin, implorèrent sa pitié. Dès qu’il les vit, Jésus leur ordonna d’aller se montrer aux sacrificateurs. En y allant, ils furent guéris.. L’un d’eux revint glorifiant Dieu ; et se jetant aux pieds de Jésus, il lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Sa conduite inspira à Jésus cette réflexion attristée : Les dix ne furent-ils pas guéris ? Ne se trouva-il aucun des neuf autres qui revinrent, comme cet étranger, pour donner gloire à Dieu ? Puis il dit au lépreux : « Va, ta foi t’a sauvé. »

Luc donna une nouvelle indication de ce long voyage de Jésus vers Jérusalem, interrompu et retardé par diverses excursions et de nombreux travaux. Dans ce moment il passait entre la Samarie et la Galilée, en se dirigeant de l’ouest à l’est vers le Jourdain et la Pérée. Il ne suivit pas, pour se rendre à Jérusalem, l’une des deux routes ordinaires, par la Pérée ou par la Samarie.  Ces lépreux, exclus par la loi de toute communication avec la société s’étaient réunis, afin de se rendre mutuellement les soins que tout le monde leur refusait.

Ce fut à cause de la même interdiction qu’ils s’arrêtèrent à distance et durent ainsi élever la voix pour implorer la pitié de Jésus. Les sacrificateurs avaient seuls le droit de constater la guérison d’un lépreux et de le réintégrer dans ses privilèges d’Israélite. Jésus n’estima pas que la guérison miraculeuse dont ils furent l’objet dispensa ces lépreux d’observer la loi ; et, en même temps, comme ils devaient aller en se confiant en sa seule parole, c’était pour eux un exercice de foi.

Ils furent guéris comme ils s’en allaient, dans l’acte même de leur obéissance à la parole de Jésus. Et cette guérison fut si complète, qu’ils n’en eurent aucun doute. Cet homme qui possédait moins de lumières que ses compagnons israélites, les surpassa de beaucoup par son ardente reconnaissance pour un bienfait si inespéré. Il en fit remonter la gloire jusqu’à Dieu, mais il n’oublia pas celui qui le lui a immédiatement conféré ; il lui en rendit grâces avec une profonde humilité.

« Ne s’est-il trouvé que cet étranger qui soit revenu pour donner gloire à Dieu ? » (Lc 17, 19) Jésus prononça ces paroles avec la tristesse que lui inspira l’ingratitude des enfants de son peuple. « Les premiers seront les derniers « . Jésus fit ressortir ailleurs le même contraste entre des Juifs et un Samaritain (Lc 10.31-33).  La foi de cet homme, puis sa vive reconnaissance envers Dieu et envers Jésus furent certainement le point de départ d’un développement tout nouveau dans sa vie religieuse, le dernier terme fut le salut le son âme.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux  : cliquez ici pour lire l’article → Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu !

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◊ Mont des Cats    : cliquez ici pour lire l’article → Vingt-huitième Dimanche du Temps ordinaire

◊ Sœur Adrienne   : cliquez ici pour lire l’article →   Vingt-huitième dimanche du Temps Ordinaire

♥ Jean-Pierre Cloutier, François Fréchette et Jeffrey Laurin  : ‘La guérison des dix lépreux par Jésus »

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Mardi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire -Année paire

Posté par diaconos le 3 octobre 2022

Fichier:Pierre Brébiette - Jésus chez Marthe et Marie.jpg — Wikipédia

Marthe, sa sœur Marie reçurent Jésus. Jésus se sentit comme chez lui

# Ce récit se trouve à un endroit clé dans l’Évangile, il sert à illustrer ce principe fondamental de vie que nous propose Jésus-Christ : d’aimer Dieu de tout notre être et d’aimer notre prochain comme nous mêmes. C’est bien utile de nous donner à réfléchir là-dessus, car comment faire pour aimer à la fois Dieu à 100%, aimer notre prochain à 100% et s’aimer en plus soi-même à 100% ? Même si ces 300% se combinent en partie, il nous faut sans cesse naviguer à vue en fonction des circonstances. C’est clairement ce que Jésus pense puisqu’en citant le fameux commandement de Moïse d’écouter Dieu et de l’aimer à 100%, Jésus ajoute qu’il faut l’aimer avec « toute son intelligence ».

#L’Eucharistie est un sacrement chrétien. Elle occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse des confessions chrétiennes. Alors que les catholiques et les orthodoxes parlent d’Eucharistie, le terme de Sainte-Cène est généralement utilisé par les protestants pour désigner le même rite. L’origine de ce rite est commune à tous les chrétiens : selon le Nouveau Testament, en particulier la Première épître aux Corinthiens et les Évangiles synoptiques, il fut institué par Jésus-Christ la veille de sa Passion, en distribuant du pain et du vin aux apôtres, et en leur disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang.

Vous ferez cela en mémoire de moi.» Les catholiques et les orthodoxes décrivent l’Eucharistie comme une véritable « actualisation », non sanglante, du sacrifice du Christ en vue du salut, par le ministère du prêtre. De leur côté, les protestants affirment que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation. Les luthériens emploient le terme de consubstantiation. La tradition calviniste professe la notion de présence spirituelle. Chez les chrétiens évangéliques, on parle d’un mémorial du sacrifice de Jésus-Christ.

L’institution de l’eucharistie par Jésus s’inscrit dans le cadre de la tradition juive qui attache une grande importance aux actions de grâce et aux bénédictions (berakhot) que l’on prononce, spécialement lors des repas, afin de remercier Dieu pour ses bienfaits. Dans le rite l’homme répond à l’initiative divine par le remerciement, en particulier, lors des berakot du seder de Pessah (pascal) qui rendent grâce en mémoire de la libération de l’esclavage en Egypte, libération non définitive, car l’histoire d’Israël est marquée par l’esclavage et le péché, en sorte que le mémorial de la libération d’Egypte s’ouvre à une attente de libération définitive.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut. Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider. «   Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, u te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.     Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée.  » (Lc 10, 38-42)

.Jésus reçut chez Marthe et Marie

« Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » (Ap 3, 20) Aide-moi à te servir, Jésus, en t’ouvrant les portes de mon cœur. Entre en mon cœur, je t’y ai préparé une place de choix. Tu frappes à ma porte, aide-moi à t’ouvrir. Aujourd’hui, nous voyons un Jésus aussi bien divine qu’humaine: Il est épuisé du voyage et, en Béthanie, il se laisse accueillir par la famille qu’Il aime tant. Et il va en profiter pour nous apprendre ce qui est “le plus important”.

D’habitude, dans l’attitude de ces deux sœurs on voit reflétées les deus façons de vivre la vocation chrétienne: la vie active et la vie contemplative. Marie, se tenant assise aux pieds du Seigneur ; Marthe, accaparée par les multiples choses et occupations du service, toujours contente, mais fatiguée ( Lc 10,39-40,42). « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire, que tu te reposes, et même plus important, que tu te reposes à mon côté, en me regardant et en m’écoutant ».

Deux modèles de vie chrétienne que nous devons coordonner et intégrer : vivre la vie de Marthe aussi bien que celle de Marie. Nous devons être attentifs à la Parole du Seigneur, et vigilants, car le bruit et le trafic du quotidien —fréquemment— nous cache la présence de Dieu. Parce que la vie et la force d’un chrétien seulement peuvent demeurer fermes et grandir si elles restent unies à la vrai vigne, d’où viennent la vie, l’amour et l’envie de continuer en avant… sans regarder en arrière. À la plupart de nous, Dieu nous a appelés à demeurer comme “Marthe”.

N’oubliions pas  que Jésus veut que nous soyons chaque fois plus com  Marie.. Jésus nous appelle à choisir la meilleure part et à ne pas laisser personne nous l’enlever. Il nous rappelle que le plus important n’est pas ce que nous puissions faire, mais la Parole de Dieu qui éclaire nos vies, et, ainsi, par l’Esprit Saint nos œuvres demeurent imprégnées de son amour. Nous reposer sur Jésus est seulement possible si nous jouissons de sa présence réelle dans l’Eucharistie. La prière devant le tabernacle ! C’est bien le plus grand trésor que, nous les chrétiens, nous avons.

 Rappelons-nous le titre de la dernière encyclique de Jean Paul II :  « L’Église vit de l’Eucharistie. » Le Christ a beaucoup de choses à nous dire, beaucoup plus de celles que nous en pensons. Cherchons, donc, quelques moments de silence et de paix pour rencontrer Jésus et, avec Lui, nous en trouver nous-mêmes. Jésus-Christ nous invite à adopter une option : celle de choisir la meilleure part.  (Lc 10, 42). Marie, enseigne-moi l’amitié avec Jésus, aide-moi à passer du temps avec lui. Prenons la résolution de consacrer des temps de prière pendant la journée.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Mission catholique : cliquez ici pour lire l’article → mardi, 27ème semaine du temps ordinaire – Homélie

◊ Opus Dei : cliquez ici pour lire l’article →  Au fil de l’Évangile de mardi : Une seule chose est nécessaire

♥ Vidéo Prédication du Pasteur Marc Penot

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