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Heureux les pauvres ! Quel malheur pour les riches !

Posté par diaconos le 6 octobre 2022

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Heureux les pauvres ! Quel malheur pour vous les riches ! 

La pauvreté spirituelle est définie comme une vertu évangélique (à ne pas confondre avec la pauvreté évangélique) issue de la béatitude « Bienheureux les pauvres en esprit, le Royaume de Dieu est à eux » (Mt 5,3). Cette vertu, associée à la promesse du Royaume des cieux, a été abordée par de nombreux auteurs chrétiens. Si le Catéchisme de l’Église catholique indique qu’elle concerne les personnes qui se reconnaissent par « leur qualité de cœur, purifié et éclairé par l’Esprit », de nombreux auteurs chrétiens ont cherché à préciser le sens de cette pauvreté et ce qu’il fallait faire pour l’obtenir.

Ainsi, cette « pauvreté dans l’esprit » s’obtient, d’après ces auteurs, par une humilité volontaire face à Dieu, un accueil libre et joyeux de ses faiblesses (morales, physiques, psychologiques), une attention tournée vers Dieu et l’autre. C’est aussi un chemin de dépouillement de toutes les « richesses intérieures, les dons reçus de Dieu », un renoncement aux consolations et grâces spirituelles que Dieu veut nous donner. Ce renoncement, cet appauvrissement, libre et joyeux est associé, pour les chrétiens, à la promesse de posséder le Royaume des cieux, et donc de « jouir de la présence de Dieu » ; ce bonheur étant possible, d’après certains auteurs, « dès à présent ». Pour sœur Lise, « seul le pauvre d’esprit peut aimer, car pour aimer il faut avoir besoin de l’autre.

Être pauvre, c’est être dans un état de réceptivité… comme quelqu’un qui prend un bain de soleil. La pauvreté radicale arrache la personne à tout ce qui fait obstacle au don total de l’amour. Cette pauvreté est ouverture à l’envahissement… et ça fait peur… s’il fallait que Dieu m’envahisse, que les autres m’envahissent et pourtant cette disposition conduit à la liberté intérieure. Le vrai pauvre n’est jamais aigri quand il tend la main » Pour le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, la vertu de pauvreté spirituelle permet de purifier la vertu théologale d’espérance, il dit : « C’est dans la pauvreté spirituelle que l’espérance trouve sa pureté qui fait sa perfection. Seule la pauvreté spirituelle peut assurer la perfection de l’espérance.

L’espérance est obtenue par l’élimination de tout le reste, par ce dégagement souverain qu’est la pauvreté spirituelle. À ce sujet il cite saint Jean de la Croix : « Moins l’âme possède les autres choses, plus elle a de capacité et d’aptitude pour espérer ce qu’elle désire, et par conséquent plus elle a d’espérance plus la mémoire se dépouille et plus elle acquiert d’espérance ; par la suite, plus elle a d’espérance et plus elle est unie à Dieu. Car plus une âme espère en Dieu, plus elle obtient de Lui. » e père Mas Arrondo, dans son livre Toucher le Ciel indique que dans les 5e demeures17, on commence à jouir amplement du ciel sur la terre. Beaucoup plus de personnes y vivent qu’on ne peut le penser »18. Et « que chacun reçoit en gage, à l’intérieur de lui-même, le royaume de Dieu. C’est un don gratuit accordé par Dieu le Père.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat.

Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. – Acclamons la Parole de Dieu. (Lc 6, 12-19)

La pauvreté spirituelle est définie comme une vertu évangélique (à ne pas confondre avec la pauvreté évangélique) issue de la béatitude « Bienheureux les pauvres en esprit, le Royaume de Dieu est à eux » (Mt 5,3). Cette vertu, associée à la promesse du Royaume des cieux, a été abordée par de nombreux auteurs chrétiens. Si le Catéchisme de l’Église catholique indique qu’elle concerne les personnes qui se reconnaissent par « leur qualité de cœur, purifié et éclairé par l’Esprit », de nombreux auteurs chrétiens ont cherché à préciser le sens de cette pauvreté et ce qu’il fallait faire pour l’obtenir.

L’espérance est obtenue par l’élimination de tout le reste, par ce dégagement souverain qu’est la pauvreté spirituelle. À ce sujet il cite saint Jean de la Croix : « Moins l’âme possède les autres choses, plus elle a de capacité et d’aptitude pour espérer ce qu’elle désire, et par conséquent plus elle a d’espérance plus la mémoire se dépouille et plus elle acquiert d’espérance ; par la suite, plus elle a d’espérance et plus elle est unie à Dieu. Car plus une âme espère en Dieu, plus elle obtient de Lui. » e père Mas Arrondo, dans son livre Toucher le Ciel indique que dans les 5e demeures17, on commence à jouir amplement du ciel sur la terre. Beaucoup plus de personnes y vivent qu’on ne peut le penser »18. Et « que chacun reçoit en gage, à l’intérieur de lui-même, le royaume de Dieu. C’est un don gratuit accordé par Dieu le Père.

 Du sermon sur la montagne

« Mamona signifie en chaldéen et syriaque richesse, en langue punique, selon saint Augustin, le lucre. Avoir de l’argent et du bien n’est pas un péché, mais ne le laisse pas devenir ton maître ; qu’il te serve, et que tu sois son maître. » (Luther)

Cette partie du sermon sur la montagne qui est dirigée contre les soucis de la vie matérielle, est la conséquence nécessaire de l’incompatibilité qu’il y a entre le service de Dieu et celui de Mammon. La recherche inquiète de notre subsistance comme la possession des richesses nous empêche d’être tout entiers à Jésus. Son service impliqua une confiance absolue aussi bien qu’un complet détachement. Cette idée se retrouve également dans Luc.

Être en souci qui signifie, par son étymologie, être partagé. Les inquiétudes qui tirent la pensée en sens contraire, sont l’effet d’un cœur partagé entre le ciel et la terre, troublé par le doute au jour de l’épreuve. Le remède à ce mal, c’est la confiance en Dieu que Jésus voulut inspirer à ses disciples. C’est pour cela qu’il leur présenta diverses considérations aussi élevées que puissantes.

Premier motif de confiance Puisque la vie est plus que la nourriture qui l’entretient ; le corps plus que le vêtement qui le couvre ; celui qui a donné et conserve le plus, ne donnera-t-il pas le moins ? Paul employa un raisonnement pareil.

Second motif  Les soins admirables de Dieu dans la nature : « Dieu est votre Père ! »

Troisième motif L’inutilité, l’impuissance des inquiétudes, qui ne font au contraire qu’énerver les forces de l’âme. Nul ne peut, ajouter une coudée à son âge, une heure au temps de sa vie, objet de ses soucis. Dieu en a déterminé la mesure et n’y peut rien ajouter.

Le voyageur vit avec admiration, sur le plateau de la montagne des Béatitudes, au pied de l’éminence d’où il supposa que Jésus parlait d’un magnifique tapis de ces anémones écarlates. Le manque de cette foi qui n’est pas autre chose que la confiance du cœur en Dieu, telle est la cause de toutes les inquiétudes. Les païens doivent rechercher ces choses, y mettre leur cœur ou être en souci quand elles leur manquent, parce qu’au lieu du Dieu vivant ils adorent de fausses divinités ou une froide et impitoyable fatalité. « Mais vous qui connaissez votre Père céleste ! Il sait vos besoins cela doit vous suffire pour dissiper vos inquiétudes. »

 Que ce soit là avant tout votre souci, le but de vos efforts, et quand vous aurez trouvé cette grande richesse, le royaume de Dieu et la justice de Dieu, alors votre Père céleste, qui voit que vous avez besoin de toutes ces autres choses vous les donnera par-dessus. On sait que toujours les inquiétudes se portent sur l’avenir. Or, le Seigneur aurait pu nous dire que cet avenir ne nous appartient pas, que nous ne le verrons peut-être jamais.

« Pourquoi veux-tu t’inquiéter au-delà d’aujourd’hui et prendre sur toi le mal de deux jours ? Contente-toi de celui que ce jour t’impose, demain t’apportera autre chose. » (Luther) Cette interprétation est seule en harmonie avec cette dernière parole : au jour suffit sa peine, ou son mal, sa misère. Oui, ce mal de chaque jour suffit ; il est même souvent bien lourd pour notre faiblesse. Quelle compassion Jésus mit dans ce conseil de ne pas y ajouter le mal du lendemain !

Diacre Michel

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Mardi de la 23e semaine, année paire

◊   Got Questions.org.     : cliquez ici pour lire l’article → Que dit la Bible du Sermon sur la Montagne 

  Heureux les pauvres !

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Zondag van de achtentwintigste week van de Gewone Tijd van het jaar C

Posté par diaconos le 6 octobre 2022

 Jezus geneest tien melaatsen (Lukas 17) | Het leven van Jezus

 De genezing van de tien melaatsen is een van de wonderen van Jezus Christus

De genezing van de tien melaatsen is een van de wonderen van Jezus Christus waarvan verslag wordt gedaan in het Evangelie van Lucas. Dit wonder onderstreept het belang van dankbaarheid, en ook van geloof, want Jezus zei niet: « Mijn kracht heeft u genezen », maar schreef de genezing toe aan het geloof van de smekelingen. Voor pater Jozef-Marie vertegenwoordigen deze tien melaatsen de hele mensheid, gevangen in zonde, en in relatie tot God vergeten. De melaatsen weten echter nog te bidden, en Jezus geneest hen, omdat zij hem laten zien dat zij zijn woord willen volgen.

Maar slechts één melaatse gelooft volledig in Christus. Hoop en geloof, twee van de belangrijkste deugden voor de Kerk, worden in dit wonder benadrukt, zoals in vele andere. De heilige Bruno van Segni bevestigde dat deze tien melaatsen de mensheid voorstelden. Dit wonder weerspiegelt de barmhartigheid van God. De melaatse die kwam om Christus weer te zien is het beeld van de gedoopte. Voor de heilige is het geloof essentieel: « Het is dus het geloof dat redt, het geloof dat rechtvaardigt, het geloof dat de mens geneest in zijn ziel en in zijn lichaam ».

Voor Benedictus XVI zijn er inderdaad twee niveaus van genezing in dit wonder: dat van het lichaam en dat van de ziel. De melaatsheid van de mensheid is trots en egoïsme, die geweld en haat veroorzaken. God, die Liefde is, is de remedie voor deze wonden. En de Heilige Vader zegt, naar het beeld van Christus: « Bekeert u en gelooft in het Evangelie » (Mc. 1, 15). Anderzijds is het belangrijk te wijzen op de nationaliteit van degene die werkelijk gelooft en de Heer gaat danken: hij is een Samaritaan, geen Jood, want laten we niet vergeten te onderstrepen dat Christus zelf tot de Samaritaanse vrouw heeft gezegd dat de redding van de Joden komt (Joh 4,22).

Indien de ware gelovige geen Jood is, impliceert dit de universaliteit van het geloof en de verlossing in Jezus, die niet kwam als de Messias van de Joden, maar als de Verlosser van de gehele wereld. « Lepra (of ziekte van Hansen) is een chronische infectieziekte die wordt veroorzaakt door Mycobacterium leprae, een bacterie die nauw verwant is aan de verwekker van tuberculose en in 1873 door de Noor Gerhard Armauer Hansen werd geïdentificeerd.

Het tast de perifere zenuwen, de huid en de slijmvliezen aan en veroorzaakt ernstige invaliditeit. Het is endemisch in sommige tropische landen (vooral in Azië). Lepra is geen erg besmettelijke ziekte. Lange tijd was lepra ongeneeslijk en zeer verminkend, hetgeen in 1909, op verzoek van de Vereniging voor Exotische Pathologie, leidde tot de « systematische uitsluiting van leprozen » en hun hergroepering in lepraklinieken als een essentiële maatregel van profylaxe. De ziekte is nu met antibiotica te behandelen; er worden inspanningen op het gebied van de volksgezondheid gedaan om de zieken te behandelen, de herstelden van prothesen te voorzien en de ziekte te voorkomen.

Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

In die tijd wandelde Jezus door de streek tussen Samaria en Galilea op weg naar Jeruzalem. Toen hij een dorp binnenkwam, kwamen tien melaatsen hem tegemoet. Zij hielden op een afstand halt en riepen tot Hem: « Jezus, Meester, ontferm U over ons. Toen Jezus hen zag, zei hij: « Gaat heen en toont u aan de priesters. Onderweg werden ze gereinigd. Een van hen, ziende dat hij genezen was, ging terug en verheerlijkte God met luide stem. Hij viel met zijn gezicht naar Jezus’ voeten en dankte Hem. Nu was hij een Samaritaan. Toen nam Jezus het woord en zei: : « Zijn ze niet alle tien gereinigd ? Waar zijn de andere negen? Alleen deze vreemdeling werd onder hen gevonden om zich om te keren en God de eer te geven! Jezus zei tegen hem: « Sta op en ga, uw geloof heeft u gered. » (Lc 17 11-19)

De tien lepralijders

Toen Jezus zijn weg naar Jeruzalem vervolgde en tussen Samaria en Galilea kwam, ontmoetten tien melaatsen hem en smeekten hem van verre om genade. Zodra Hij hen zag, beval Jezus hen te gaan en zich aan de priesters te vertonen. Toen ze gingen, werden ze genezen. Een van hen kwam verheerlijkend tot God terug en wierp zich aan Jezus’ voeten en dankte Hem. Hij was een Samaritaan. Zijn gedrag inspireerde Jezus tot deze droevige overdenking: Waren de tien niet genezen? Kwamen niet één van de negen terug, zoals deze vreemdeling, om God te eren? Toen zei hij tegen de melaatse: « Ga heen, je geloof heeft je gered.

Lucas geeft een nieuwe indicatie van Jezus’ lange reis naar Jeruzalem, onderbroken en vertraagd door verschillende uitstapjes en werkzaamheden. Op dat moment trok hij tussen Samaria en Galilea door, westwaarts en oostwaarts naar de Jordaan en Perea. Hij nam niet één van de twee gewone routes naar Jeruzalem, noch door Perea, noch door Samaria. Deze melaatsen, door de wet uitgesloten van elke vorm van communicatie met de maatschappij, waren bijeengekomen om elkaar de zorg te verlenen die alle anderen hun ontzegden.

Het was vanwege datzelfde verbod dat zij op een afstand halt hielden en hun stem moesten verheffen om Jezus om genade te smeken. Alleen de priesters hadden het recht om de genezing van een melaatse vast te stellen en hem zijn Israëlitische voorrechten terug te geven. Jezus meende niet, dat de wonderbare genezing, waarvan zij het voorwerp waren, deze melaatsen ontsloeg van het naleven van de wet; en tegelijk, daar zij op zijn woord alleen moesten vertrouwen, was het voor hen een oefening in geloof.

Zij werden genezen terwijl zij gingen, in de daad van hun gehoorzaamheid aan Jezus’ woord. En deze genezing was zo volledig dat zij er niet aan twijfelden. Deze man, die minder verlicht was dan zijn mede-Israëlieten, overtrof hen verre in zijn vurige dankbaarheid voor zo’n onverwachte weldaad. Hij gaf de eer aan God, maar hij vergat degene niet, die hem die eer onmiddellijk had toegekend; hij dankte hem daarvoor met diepe nederigheid.

« Jezus sprak deze woorden met de droefheid die de ondankbaarheid van de kinderen van zijn volk bij hem opriep. « De eerste zal de laatste zijn ». Jezus trok elders dezelfde tegenstelling tussen Joden en een Samaritaan (Lc 10,31-33). Het geloof van deze man, en vervolgens zijn diepe dankbaarheid jegens God en jegens Jezus, vormden ongetwijfeld het beginpunt van een geheel nieuwe ontwikkeling in zijn godsdienstig leven, met als uiteindelijk resultaat de redding van zijn ziel.

Diaken Michel Houyoux

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◊ Hagenpreken : klik hier om het artikel te lesen  →  Preek op de achtentwintigste zondag door het jaar C

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Vendredi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire dans l’année C

Posté par diaconos le 6 octobre 2022

Vendredi de la vingt-septième semaine du Temps Ordinaire dans l'année C dans Catéchèse 52613

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme Jésus avait expulsé un démon, certains dirent : « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »  D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.

Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ? Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges. En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous. Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer. Et il ne trouve pas. Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors il s’en va, et il prend d’autres esprits encore plus mauvais que lui, au nombre de sept ; ils entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. » (Lc 11, 16-26)

 Le combat spirituel à engager

  « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul. » Le discours des scribes fut ancré dans le zèle légal et religieux et atteignit l’aberration de l’idéologie politique. L’aveuglement spirituel fut manifeste. Descendus de Jérusalem comme de la chaire de vérité, les scribes furent incapables de reconnaître les signes de l’Esprit Saint. Bien plus, leurs jugements s’inspirèrent de l’accusation, comme s’ils ne cherchèrent pas à comprendre la situation en regardant les faits. Ils trahirent la dureté de cœur que Jésus peina le plus à combattre. Quelle est ma capacité d’être remis en question ?

« Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté.  » Jésus décrivit  le combat spirituel qui fut à engager ; avec le démon, on ne négocie pas. Jésus se montra intransigeant : il fallut ligoter le démon pour l’expulser. Il ne s’agit ici guère plus que de l’honneur de Dieu à qui la créature tourmentée appartient et qui a été séquestrée par Satan. Ce que fit Jésus fut exemplaire pour nous et constitua le premier jalon dans la venue du Royaume de Dieu : libérer les prisonniers en esprit pour que les âmes devinrent citoyens affranchis .

« out sera pardonné aux enfants des hommes. »   Y a-t-il un péché qui ne puisse être pardonné ? Le Cœur de Dieu est-il limité ? Jésus nous rassure sur ce point. Ce qui est moins rassurant est la dureté et la perversité de notre cœur qui se laisse parfois volontairement embobiner dans des jeux de mensonge. Le véritable prix du pardon fut la Passion et la mort de Jésus-Christ. Qui dans toute l’histoire de l’humanité n’aura jamais été capable d’un tel sacrifice innocent ? L’enjeu est celui de l’éternité : ne présumons pas de la miséricorde divine pour nous justifier de notre péché.

Ô Jésus, tant de fois je ne reconnais pas l’amour du Père que tu es venu livrer auprès de nous. Je suis aveuglé par mon égo et n’accueille pas les gestes de la Providence à mon égard. J’ai péché en me préférant à toi, qui as tant souffert pour moi ; en défendant mon honneur avant celui du Père ; en hébergeant un autre esprit que celui de ta sainteté qui comprend tout, pardonne tout, aime tout.

Diacre Michel Houyoux

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◊ La Salle (France) : cliquez ici pour lire l’article →   C’en est fini de Satan

◊ L’apocalypse dévoilée : cliquez ici pour lire l’article → La destruction du royaume de Satan

 Vidéo Monseigneur Patrick Chauvet : « Le combat spirituel et libération du mal »

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