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Jésus naquit en l’an 753 de la fondation de Rome

Posté par diaconos le 7 octobre 2022

Jésus naquit en l'an 753 de la fondation de Rome dans Catéchèse romulus_cesari

Les deux frères Romulus et Rémus ne purent se contenter de vivre paisiblement à Albe-la-longue, ils partirent tous deux fonder une nouvelle ville. Ils tombèrent d’accord sur le principe de fonder leur ville à l’endroit même où ils furent sauvés. Ils interrogèrent les présages. Pour cela, Romulus s’installa sur le Palatin et Rémus sur l’Aventin. La ville fut fondée à l’endroit où les présages furent les plus favorables. Rémus vit le premier six vautours, tandis que Romulus en vit douze. Le ciel ayant ainsi décidé en faveur du Palatin et par conséquent de Romulus. Rémus ne fut pas entièrement d’accord car si le nombre d’oiseaux qu’il avait vu était inférieur numériquement c’était bien lui qui les avait vus le premier.

Romulus se mit en devoir de tracer l’enceinte de sa ville. Cette première enceinte était un simple fossé creusé par une charrue attelée de deux boeufs. Rémus, déçu de n’avoir pas été favorisé par le ciel, se moqua de cette enceinte si aisément franchissable et, d’un saut, pénétra à l’intérieur du périmètre que venait de consacrer son frère. Celui-ci, irrité devant ce sacrilège, tira son épée, et tua Rémus.

La naissance de Jésus selon les Évangiles

Pour les chrétiens de toutes obédiences, la fête de Noël, le 25 décembre, commémore la naissance de Jésus, à l’origine du christianisme. En ce qui concerne l’année de sa naissance, la tradition la situe en l’an 753 de la fondation de Rome,  sous le règne de l’empereur Auguste. Cette année est devenue par convention l’An I de notre ère.

 D’après les Évangiles, Jésus naquit de Marie, une jeune fille qui avait 16 ou 17 ans et qui fut promise en mariage à Joseph, un homme de la descendance du roi David. Marie était vierge lorsque l’ange Gabriel lui annonça qu’elle était enceinte et donnerait le jour au Messie que les juifs attendaient depuis des siècles. Le mot Messie (« oint du Seigneur » en hébreu) se traduit par Christos en grec, la langue véhiculaire du bassin méditerranéen à cette époque, d’où le nom donné plus tard au fils de Marie, Jésus Christ, et à ses disciples, les chrétiens.

La naissance survint à Bethléem, à quelques kilomètres au sud de Jérusalem, car Joseph et Marie  durent y aller pour se faire recenser conformément à un édit d’Auguste.  À cette époque-là parut un édit de l’empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’Empire. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allèrent se faire inscrire, chacun dans sa ville d’origine.

Joseph monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la famille et de la lignée de David. Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le moment où Marie devait accoucher arriva, et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.

Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau. La présence de bergers dans le voisinage donne à penser que Jésus serait né à l’époque de l’agnelage, au mois d’avril. Par ailleurs, l’évocation du cruel roi Hérode, protégé des Romains, situerait sa naissance en l’an 6 avant J.-C. ! Le moine Denys le Petit, à l’origine du calendrier adopté aujourd’hui dans le monde entier, se serait donc trompé dans ses calculs.

L’enfance de Jésus se déroula en Galilée, au nord de la Palestine, dans une ville peu connue du nom de Nazareth, où Joseph exerçait le métier de charpentier. Jésus aurait eu de nombreux frères et soeurs plus jeunes, ce qui est admis par les protestants mais contesté par les catholiques. Le mot grec adelphos employé par les évangélistes désigne aussi bien les frères que les cousins ou les proches du Christ.

Vers l’âge de trente ans, Jésus quitta sa famille et commença à prêcher sur les bords du lac Tibériade. D’humbles pêcheurs le rejoignirent. Ils n’allaient plus le quitter jusqu’à sa mort sur la croix, trois ans plus tard.

Aux premiers siècles de notre ère, les Grecs célébraient la venue de Jésus-Christ le 6 janvier, à l’occasion de l’Épiphanie. Ce jour-là, ils évoquaient son baptême dans les eaux du Jourdain par Jean-Baptiste ou encore le miracle des noces de Cana (l’eau transformée en vin), ou enfin la présentation du nouveau-né aux rois mages.

À Rome, en 354, le pape Libère reporta cette célébration au 25 décembre, en remplacement des Saturnales romaines et de la fête du soleil vainqueur (sol invictus) que les païens avaient coutume de consacrer au retour du soleil après le solstice d’hiver. C’est une manière de rappeler que Jésus est la « Lumière du monde ». Au Moyen Âge, la piété populaire centra la fête sur la naissance proprement dite de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Idées-Caté : cliquez ici pour lire l’article →  Contes de Noël

◊ Histoire : cliquez ici pour lire l’article →  Histoire romaine depuis la fondation de Rome, l’an 753 avant J.-C

♥ Vidéo La fondation de ROME et la naissance de la République. DOCUMENTAIRE.

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Ceux qui se réclament de la foi sont bénis avec Abraham

Posté par diaconos le 7 octobre 2022

La foi d'Abraham

Ceux qui se réclament de la foi, ce sont eux, les fils d’Abraham

De la lettre de Paul apôtre aux Galates

Frères, Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste. Comprenez-le donc : ceux qui se réclament de la foi, ce sont eux, les fils d’Abraham. D’ailleurs, l’Écriture avait prévu, au sujet des nations, que Dieu les rendrait justes par la foi, et elle avait annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle : « En toi seront bénies toutes les nations. » Ainsi, ceux qui se réclament de la foi sont bénis avec Abraham, le croyant. Quant à ceux qui se réclament de la pratique de la Loi, ils sont tous sous la menace d’une malédiction, car il est écrit : « Maudit soit celui qui ne s’attache pas à mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi. » 

Il est d’ailleurs clair que par la Loi personne ne devient juste devant Dieu, car, comme le dit l’Écriture, celui qui est juste par la foi, vivra,  et la Loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : « Celui qui met en pratique les commandements vivra à cause d’eux. »  Quant à cette malédiction de la Loi, le Christ nous en a rachetés en devenant, pour nous, objet de malédiction, car il est écrit : « Il est maudit, celui qui est pendu au bois du supplice. »  Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis. (Ga 3 6, 14)

La justification par la foi prouvée par l’expérience et par l’écriture

Voici des chrétiens auxquels on prêcha le salut par la foi en Christ crucifié : l’Esprit de Dieu, avec ses manifestations puissantes, accompagna cette prédication, la scella d’un témoignage divin dans le cœur même des auditeurs. Est-ce par la loi, ou par la foi qu’on leur eut annoncée, qu’ils furent devenus participants de tous ces dons ? Paul  insista sur sa question. Dans les premiers temps de l’Église, l’assurance d’avoir reçu le Saint-Esprit et éprouvé ses divines influences, par le renouvellement du cœur et de la vie, était plus absolue et plus vive chez la plupart des fidèles qu’elle ne l’est en général aujourd’hui.

De plus, les dons miraculeux, qui accompagnaient l’effusion du Saint-Esprit, étaient un témoignage visible et saisissant de la présence et de l’action de cet Esprit dans l’Église et dans les âmes. Malgré cela le raisonnement de Paul  conserve aujourd’hui toute sa force et s’applique à tous ceux qui, après avoir éprouvé en eux-mêmes la puissance de l’Évangile, tombent dans quelque erreur. Par quel moyen ont-ils senti la différence totale qu’il y a entre la nature et la grâce, entre le vieil homme et le nouveau ? Comment ont-ils reçu l’esprit d’adoption, la paix avec Dieu ?

La prédication qui leur fit savourer ces grâces ne put être l’erreur : « Malheur à eux s’ils y renoncent ! » Mais celui qui ne trouverait dans l’histoire intime de son âme aucun souvenir de cette nature, aucune expérience de l’action de l’Esprit, n’a jamais été dans la grâce, il n’est pas converti ; on ne saurait raisonner avec lui comme Paul le fit.   Par la mort expiatoire de Christ, la bénédiction promise à Abraham  put s’étendre aux païens, à tous les peuples. Puis, Paul parla à la première personne du pluriel et marqua ainsi que les Juifs aussi eurent part à cette bénédiction qui est le fruit du sacrifice de Golgotha. Le mur de séparation qui, par la loi, s’élevait infranchissable entre Juifs et païens  tomba : «  Christ est notre paix » (Ép 2, 14-18).

Paul insista sur cette bénédiction d’Abraham à laquelle nous avons part par le sacrifice de Christ et par la foi ; il la désigna comme la promesse de l’Esprit. Recevoir la promesse, c’est en obtenir la réalisation (He  10. 36 ; Lc 24, 48 ; Ac 1, 4). Or le bien immense qui était promis, c’était l’effusion de l’Esprit de Dieu, après que l’œuvre de la rédemption  fut accomplie (Is 44, 3 ; Jr 31,33 ; Éz 36, 27). Cet Esprit est reçu par la foi et non par la loi, l’apôtre rentre ainsi dans son premier argument.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Église catholique en Guyane : cliquez ici pour lire l’article → Abraham eut foi en Dieu, et il fut accordé d’être juste

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Vidéo Abraham, le Père des croyants

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Sunday of the twenty-eighth week in Ordinary Time of the year C

Posté par diaconos le 7 octobre 2022

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The healing of the ten lepers is one of the miracles of Jesus Christ reported in the Gospel of Luke. This miracle underlines the importance of gratitude, and also of faith, for Jesus did not say :  « My power has healed you » but attributed the healing to the faith of the supplicants. For Father Joseph-Marie, these ten lepers represent the whole of humanity, caught up in sin, and in relation to God forgotten. However, the lepers still know how to pray, and Jesus, because they show him that they want to follow his word, heals them.

Yet only one leper fully believes in Christ. Hope and faith, two of the most important virtues for the Church, are highlighted in this miracle as in many others. St Bruno of Segni confirmed that these ten lepers represented humanity. This miracle reflects the mercy of God. The leper who came to see Christ again is the image of the baptised. For the saint, faith is essential : « It is therefore faith that saves, faith that justifies, faith that heals man in his soul and body ».

For Benedict XVI, there are indeed two levels of healing in this miracle: that of the body and that of the soul. The leprosy of humanity is pride and selfishness, which create violence and hatred. God, who is Love, is the remedy for these wounds. And the Holy Father, in the image of Christ, says : « Repent and believe in the Gospel » (Mk 1, 15). On the other hand, it is important to note the nationality of the one who truly believes and goes to give thanks to the Lord: he is a Samaritan, not a Jew, for let us not forget to underline that Christ himself said to the Samaritan woman that salvation comes from the Jews. If the true believer is not a Jew, this implies the universality of faith and salvation in Jesus, who did not come as the Messiah of the Jews but as the Saviour of the whole world.

« Leprosy (or Hansen’s disease) is a chronic infectious disease caused by Mycobacterium leprae, a bacterium close to the agent responsible for tuberculosis, identified by the Norwegian Gerhard Armauer Hansen in 1873. 

It affects the peripheral nerves, skin and mucous membranes, causing severe disability. It is endemic in some tropical countries (especially in Asia). Leprosy is not a very contagious disease. For a long time, leprosy was incurable and very mutilating, leading in 1909, at the request of the Society of Exotic Pathology, to the « systematic exclusion of lepers » and their regrouping in leprosy clinics as an essential measure of prophylaxis. The disease is now treatable with antibiotics ; public health efforts are being made to treat the sick, provide prostheses for those who have recovered, and to prevent the disease.

From the Gospel of Jesus Christ according to Luke

At that time Jesus was walking through the region between Samaria and Galilee on his way to Jerusalem. As he entered a village, ten lepers came to meet him. They stopped at a distance and cried out to him : « Jesus, Master, have mercy on us. »  When Jesus saw them, he said :  « Go and show yourselves to the priests. » On the way, they were cleansed. One of them, seeing that he was healed, went back, glorifying God with a loud voice. He fell face down at Jesus’ feet, giving him thanks. Now he was a Samaritan. Then Jesus spoke up and said :  « Haven’t all ten been cleansed? Where are the other nine? Only this stranger was found among them to turn back and give glory to God ! Jesus said to him :   »Get up and go: your faith has saved you. » (Lk 17, 11-19)

The ten lepers

As Jesus continued on his way to Jerusalem and passed between Samaria and Galilee, ten lepers met him and begged for mercy from afar. As soon as he saw them, Jesus ordered them to go and show themselves to the priests. When they went, they were healed. One of them came back glorifying God; and throwing himself at Jesus’ feet, he gave him thanks. He was a Samaritan. His conduct inspired this sad reflection in Jesus: Were not the ten healed ? Did not any of the other nine return, like this stranger, to give glory to God ? Then he said to the leper, « Go, your faith has saved you.

Luke gave another indication of Jesus’ long journey to Jerusalem, interrupted and delayed by various excursions and work. At that moment he was passing between Samaria and Galilee, heading west and east towards the Jordan and Perea. He did not take one of the two ordinary routes to Jerusalem, either through Perea or through Samaria. These lepers, excluded by law from all communication with society, had gathered together in order to provide each other with the care that everyone else denied them.

It was because of the same prohibition that they stopped at a distance and had to raise their voices to beg Jesus for mercy. The priests alone had the right to acknowledge the healing of a leper and to reinstate him to his Israelite privileges. Jesus did not consider that the miraculous healing which they received exempted these lepers from observing the law; and at the same time, as they had to go trusting in his word alone, it was an exercise of faith for them.

They were healed as they went, in the very act of their obedience to Jesus’ word. And this healing was so complete that they had no doubt about it. This man, who was less enlightened than his fellow Israelites, surpassed them by far in his ardent gratitude for so unexpected a benefit. He gave the glory to God, but he did not forget the one who had immediately conferred it on him ; he thanked him for it with deep humility. « Jesus spoke these words with the sadness that the ingratitude of the children of his people inspired in him. « The first shall be last ».

Jesus drew the same contrast elsewhere between Jews and a Samaritan (Lk 10:31-33). This man’s faith, and then his deep gratitude to God and to Jesus, were certainly the starting point for a whole new development in his religious life, the final outcome being the salvation of his soul.

Deacon Michel Houyoux

♥to other Christian websites

◊ My Catholic Life : clik here to read the paper →  Twenty-Eighth Week in Ordinary Time – Year C

◊ Loyola Press   : clik here to read the paper →  Twenty-Eighth Sunday in Ordinary Time, Cycle C

♥  Video  Jesus Heals Ten Lepers

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