Saint Pierre Canisius (1521-1597)
Posté par diaconos le 8 octobre 2022
Pierre Kanis naquit à Nimègue aux Pays-Bas dans l’une de ces familles. Son père, Jacob Kanis, un riche bourgeois, fut élu neuf fois bougmestre de la ville. Il perdit sa mère, Ægidia van Houweningen, peu après sa naissance. Au temps où les idées de la Réforme se répandirent en Europe du Nord, influençant fortement l’Occident chrétien, les familles catholiques cherchèrent à confirmer leur foi en l’Église de Rome.
En 1536, Pierre, âgé de 15 ans, fut envoyé étudier à Cologne les arts et le droit civil entre autres. Alors qu’il mûrit la décision de devenir prêtre, il orienta ses études de théologie vers l’Écruture Sainte et les Pères de l’Église. Il passa une partie de 1539 à l’université de Louvain. En 1540, il fut reçu maître des arts à Cologne. Au printemps 1543, il rencontra Pierre Favre, premier compagnon d’Isagnace de Loyola, qui, chargé d’une mission par le pape, séjournait à Mayence
. Sous sa direction, il fit les Exercices spirituels durant trente jours. Il décida d’entrer dans la Compagnie de Jésus, où il fut admis le 8 mai à Saint Christoph (Mayence). Avec le soutien des moines chartreux de la chareeuse de Cologne, il fonda ensuite, à Cologne, la première maison de la Compagnie de Jésus en Allemagne. Léonars Kessel en fut le supérieur religieux.
En 1546, Pierre Canisius fut ordonné prêtre, et quittz, peu de temps après, Cologne pour l’Italie. L’année suivante, il participa au Concile de Trentre comme théologien du catdinal-évêque d’Augsbourg, Othon Truchsess de Waldbourg. Le concile étant ajourné, Ignace le rappela à Rome et lui fit accomplir son noviciat sous sa propre direction. Au printemps 1548, il fut envoyé à messine, avec un groupe de dix jésuites placé sous la direction de Jérôme Nadal, pour y fonder le premier collège de la Compagnie. Il y enseigna le latin et la rhétorique..
En 1549, le pape paul III, qui répondit à une demande du duc Guuillaumr IV de Bavière, l’envoya, avec Claude Le Jay et Alonso Salmeron, enseigner à l’université d’Ingolstadt en Bavière, d’où, pendant trente ans, il déploya dans le Saint Empire son activité en faveur de l’Église catholique alors menacée par sa propre décadence et par l’influence grandissante de la réforme protestante soutenue par des princes, qui cherchèrent, grâce à cette dernière, à acquérir une plus grande autonomie politique.
Le sept septembre 1549 il prononça ses voeux solennels à Rome, entre les mains d’Ignace de Loyola. Puis, à Bologne, il reçut le grade de docteur en théoloogie. En 1550, il fut élu recteur de l’Université d’Ingolstadt. En 1552, Ignace l’envoya au nouveau collège de vienne ; il prêcha aussi à la cathédrale Sainr-Étienne et à la cour de Ferdinand Ier. Il refusa plusieurs fois l’archevêché de Vienne, malgré les demandes insistantes de Ferdinand auprès du pape Jules III. Il en fut pendant quelques années ‘administrateur.
En 1555, il participa à la diète d’Augsbourg avec l’empereur Ferdiand Ier. Durant l’hiver 1556-57, il devint le conseiller du roi des Romains à la diète de Tatisbonne. Désigné par les princes catholiques et sur ordre du pape, il prit part avec son assistant Nicolas Goudanus aux colloques religieux organisés à Worms. Champion du parti catholique, il s’opposa fréquemment à melanchton. Les protestants se divisèrent et durent se retirer, en grande partie à cause de lui.
Il s’installa en 1580 à Freibourg, ville dans laquelle il fonda en 1582 le Collège Saint Michel, il fonda une congrégation de la Vierge à l’église Notre-Dame et y ouvrit une imprimerie. Il passa les dernières années de sa vie à Fribourg , il y mourut le 21 décembre 1597. Il fut inhumé dans l’église Saint Michel de Fribourg où sa tombe est toujours visible.
Lors de ses nombreux voyages, il avait pu constater combien le Grand Catéchisme et le Petit Catéchisme composés par Luther en 1529, avaient comblé une attente chez les clercs et les laïcs. Il rédigea donc, en 1554, pour l’enseignement de la religion, un excellent précis : Summa doctrinae christianae…, connu sous le nom de Grand Catéchisme, et publié en latin, puis allemand et ensuite en plusieurs langues, notamment en français par l’abbé Adolphe-Charles Peltier en1857 Il donna lui-même de cet ouvrage un abrégé, le Petit Catéchisme pour les enfants, vite populaire.
Il traduisit lesPères de l’Eglise trop oubliés à l’époque, et auxquels Luther, au nom du Sola Scriptua, ne voulut se référer à aucun prix. S’il combatit les doctrines de la Réforme, il est plein d’égards pour les réformateurs protestants. Conscient des faiblesses de l’´Rglise catholiques, il fut convaincu que le renouvellement de l’Église, dut passer par la lutte contre l’ignorance du clegé et des fidèles.
Écrits
Otto Braunsberger, jésuite allemand, a passé trente ans de sa vie, et visité toutes les bibliothèques importantes d’Europe pour rassembler et éditer la correspondance de Pierre Canisius. Les huit volumes de lettres et autres écrits du saint Docteur de l’Église sortent de presse entre 1896 et 1923. L’ensemble compte 7 550 pages.
- Otto Braunsberger (ed), Beati Petri Canisii Societatis Iesu Epistulae et Acta (8 vol.), Freiburg im Breisgau, Herder, 1896-1923, 7550pp.
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