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Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons

Posté par diaconos le 9 octobre 2022

04.06.2020 – Evangile du jour – Centre Romand de l'Apostolat Mondial de  Fatima

De la deuxième lettre de Paul à Timothée

Bien-aimé, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile. Ce fut pour lui que j’endurais la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu ! C’est pourquoi je supportais tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons.  Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même.  (2Tm  2, 8-13)

 Exhortation à la fidélité et motifs de demeurer ferme

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Vingt-huitième dimanche du Temps Oridnaire de l’année C

Posté par diaconos le 9 octobre 2022

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Un seul vint remercier Jésus

De l’Évangile selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous.» À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé.»  (Lc 17, 11-19)

Auteur  +PÈRE MARIE LANDRY C +MPS

Dieu notre Père, nous proclamons ta louange. Placés sur les parvis de ton temple, nous avons soif de ton amour comme ton Fils a soif du nôtre. C’est dans la louange de cette Eucharistie que je veux te louer, m’associant avec toute l’Église à la cour céleste et je veux que les neuf autres aient part à cette sublime liturgie. Conduis mes pas, Seigneur, pour revenir vers toi et louer ton œuvre. Éclairée de reconnaissance, ma vie s’ouvrira pour rendre présente ta grâce dans ce monde en vue de l’autre.

Jésus guérit dix lépreux

Aujourd’hui, nous pouvons constater, une fois de plus! comment notre attitude peut remuer le cœur de Jésus Christ. Le fait c’est que quelques lépreux, en vainquant la réprobation sociale que souffraient ceux qui avaient la lèpre, et avec une bonne dose d’audace, s’approchent de Jésus et —nous pourrions dire entre guillemets— l’obligent avec leur supplique si rassurée: «Jésus, maître, prends pitié de nous» (Lc 17,13). La réponse est immédiate et foudroyante: «Allez vous montrer aux prêtres» (Lc 17,14). Lui, qui est le Seigneur, montre son pouvoir car, «en cours de route, ils furent purifiés» (Lc 17,14).

Ceci nous montre déjà que la mesure des miracles du Christ est, justement, la mesure de nôtre foi et notre confiance en Dieu. Or, que devons-nous faire —pauvres créatures— devant Dieu, outre nous confier pleinement à Lui ? Mais avec une foi opérative qui nous encourage à bien obéir les indications de Dieu. Il suffit d’avoir un minimum de sens commun pour comprendre que «rien n’est trop difficile à croire quand il s’agit de Celui pour qui rien n’est trop difficile à faire» (Bienheureux J. H. Newman). Si nous ne voyons plus des miracles c’est parce que nous “obligeons” le Seigneur trop peu avec notre manque de confiance et d’obéissance à sa volonté. Comme saint Jean Chrysostome a dit, «un peu de foi peut beaucoup».

Et, comme consécration de la confiance en Dieu, il nous arrive le débordement de la joie et de la gratitude: en effet, «L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce» (Lc 17, 15-16). Mais…, quel dommage ! Des dix bénéficiaires de ce miracle, seulement un est revenu. Que nous sommes ingrats tout en oubliant si facilement que tout ce que nous avons nous vient de Dieu, à qui nous devons tout ! Faisons-nous le propos de l’obliger en nous montrant confiés en Dieu et remerciés à Lui.

Maître, Jésus, aie pitié de moi. Aie pitié de mon âme affaiblie par les platitudes de cette vie, assaillie par les chimères d’un monde sans Dieu, rongée par la déception des faux espoirs et des vaines promesses. Toi seul, ô Jésus, dans l’ignominie de ta croix, es l’ouverture pour les rayons de la lumière éternelle, source de la vraie vie. Par toi, avec toi et en toi soit rendu gloire à Dieu le Père dans la communion de l’Esprit. Je rendrai grâce pour un événement heureux de ce jour.

Contact  Père Marie Landry Bivina

♥ Vidéo Pasteur Louis Pernot : « Jésus et le lépreux ou la colère de Jésus « 

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Lundi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 9 octobre 2022

Balkis, la reine de Saba

La reine de Saba est mentionnée dans des récits bibliques hébraïques, des évagélistes et coraniques comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s’étendait du Yémen au nord de l’Éthiopie et en Erythrée. Les anecdotes et détails de la rencontre entre la reine et le roi Salomon à Jérusalem varient selon les sources. Dans le Nouveu Tesrament, l’évangile selon  Luc l’appelle « Reine de Midi; (Lc 11.31). Dans le Coran, elle apparaît dans la sourate 27 et selon les recueils des propos du prophète Mahomet, elle s’appelle’Balqis.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera.

En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. (Lc 11, 29-32)

 Le signe de Jonas

Quelques scribes et pharisiens, en présence des sévères déclarations de Jésus, lui demandèrent un signe. Jésus répondit qu’il ne sera donné d’autre signe à cette génération que celui de Jonas : comme le prophète séjourna dans le ventre du poisson, le fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Les hommes de Ninive et la reine du midi condamneront cette génération au jour du jugement, car il y a ici plus que Jonas et plus que Salomon.

Le démon expulsé qui revient avec sept autres

Par cette parabole Jésus décrivit l’état moral de sa génération : son amendement passager et son endurcissement toujours plus profond. Interrompu par sa mère et ses frères qui demandèrent à lui parler, Jésus étendit sa main sur ses disciples et déclara que sa vraie famille, ce sont ceux qui fient la volonté de son Père. At­teints par les sé­vères pa­roles de Jé­sus, les pharisiens répondirent en exi­geant un signe comme preuve de sa mis­sion divine.

La gué­ri­son qu’il vint d’ac­com­plir sous leurs yeux ne leur fut pas suffisante. Ne pou­vant la nier, ils l’attribuèrent au dé­mon ; et ils de­mandèrent main­te­nant un signe par­ti­cu­lier qui fut la confir­ma­tion écla­tante de la déclaration de Jé­sus. Les gué­ri­sons ne purent à elles seules éta­blir qu’il fut le Mes­sie ; il fallut une démonstration dans le genre de celle que Sa­tan pro­po­sa à Jésus. Jé­sus la leur re­fusa parce que telle ne fut pas la ma­nière dont son règne vint. Dans une autre oc­ca­sion, ils pré­cisèrent l’ob­jet de leur dé­sir en lui de­man­dant un signe ve­nant du ciel, pa­rut avoir réuni les deux faits en un même ré­cit (Mc 8, 11) .

Le mot adultère est pris dans un sens re­li­gieux et mo­ral qu’il a sou­vent dans les Écri­tures (Is 57.3-4 ; Jq.4 ; Ap 2, .20). L’ex­pres­sion est fon­dée sur la belle image par la­quelle l’u­nion de Dieu avec son peuple est re­pré­sen­tée comme un ma­riage. Ainsi quand le peuple de­vient in­fi­dèle, aban­donne Dieu, il de­vient adul­tère. Le signe de Jonas est connu par le livre de ce pro­phète.

Ter­tul­lien et plu­sieurs des plus no­tables exé­gètes mo­dernes, rap­pro­chant cette ex­pres­sion de Éphésiens 4, 9, y voient une al­lu­sion à la des­cente de Christ aux en­fers, au sé­jour des morts, qui se­rait si­tué au centre de la terre. Il est plus na­tu­rel d’y voir un hé­braïsme qui dé­signe d’une ma­nière fi­gu­rée le tom­beau. Beau­coup d’in­ter­prètes s’échoppèrent à cette ex­pres­sion trois jours et trois nuits, parce que Jé­sus n’y  resta dans la tombe qu’un jour et deux nuits.

De telles éva­lua­tions s’ex­pliquent quand on consi­dère que les Hé­breux comptent comme un jour toute par­tie des vingt quatre heures en­trant dans l’es­pace de temps dont il s’a­git. On peut aussi y voir la dé­si­gna­tion proverbiale d’un court laps de temps : « Il nous rendra la vie dans deux jours, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons devant lui. » (Os 6, 9)

Le signe de Jonas est la mort et la ré­sur­rec­tion de Jé­sus-Christ, pré­fi­gu­rées par le mi­racle de Jo­nas. Dans Luc 11, 30, Jésus ne men­tionna pas le sé­jour de Jo­nas dans le ventre du grand poisson et dit que  le fils de l’homme sera un signe pour sa gé­né­ra­tion comme Jonas le fut pour les Ninivites », c’est-à-dire par sa prédication. Le nom de Jo­nas que Jésus prononça évo­qua de­vant lui le sou­ve­nir des Ni­ni­vites re­pen­tants, qui formèrent un frap­pant contraste avec cette gé­né­ra­tion sourde à ses ap­pels. Le nom de Jo­nas  évo­qua de­vant lui le sou­ve­nir des Ni­ni­vites re­pen­tants, qui formèrent un frap­pant contraste avec cette gé­né­ra­tion sourde à ses ap­pels.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊  Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les gens de Ninive se détournèrent de leur conduite mauvaise

◊  Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → La reine de Saba vit toute la sagesse de Salomon (1 R10, 1-10)

◊  Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → À cette génération il ne sera donné que le signe de Jonas le prophète

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera

◊ Histoire d’une foi  : cliquez ici pour lire l’article →  Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même  en même temps que les hommes de cette génération,

 Vidéo Salomon et la reine de Saba

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