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Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort

Posté par diaconos le 15 octobre 2022

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Du livre de l’Exode

En ces jours-là, le peuple d’Israël marchait à travers le désert. Les Amalécites survinrent et attaquèrent Israël à Rephidim. Moïse dit alors à Josué : « Choisis des hommes, et va combattre les Amalécites. Moi, demain, je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main. «  Josué fit ce que Moïse avait dit : il mena le combat contre les Amalécites.

Moïse, Aaron et Hour étaient montés au sommet de la colline. Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. Mais les mains de Moïse s’alourdissaient ; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre. Ainsi les mains de Moïse restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites au fil de l’épée. (Ex 17, 8-13)

La victoire sur Amalek

Amalek : le peuple de ce nom descendait d’un petit-fils d’Ésaü. C’était une tribu pillarde, ayant son centre d’habitation dans le désert au sud de la Palestine, d’où elle faisait des incursions vers le nord, dans l’intérieur du pays de Canaan (Jg 6, 3) et du côté du sud jusqu’au Sinaï.. Elle existât déjà au temps d’Abraham, ce qui contredirait sa descendance d’un petit-fils d’Ésaü.

 Amalek se jeta sur les derrières de la colonne israélite, où se trouvaient les faibles et les traînards. Il comptait à l’aide du désordre que cette attaque imprévue répandrait de proche en proche, culbuter successivement la colonne entière. À la soif de pillage qui était son principal motif se joignait peut-être chez ce peuple, descendant d’Ésaü, une hostilité nationale et religieuse contre le peuple descendant de Jacob, la haine des frères ennemis qui est la plus irréconciliable.

À Réphidim, dans le Wadi es-Scheik et à une journée de marche au nord du Sinaï, le wadi, après avoir été assez resserré,  bordée à droite et à gauche par deux parois de rochers de granit et de porphyre d’un brun rougeâtre ; de verts pâturages couvrent le sol. Là s’ouvre à l’est un ravin latéral nommé Abu Suweira, avec une source que la légende arabe prétend être celle que Moïse fit jaillir du rocher.

Près de l’endroit où s’ouvre l’étroit défilé se trouve une roche assez élevée, d’où l’on domine la vallée au nord et au sud et que la tradition arabe nomme Moked Saidna Mousa, le siège de notre seigneur Moïse. Ce fut là réellement le champ de bataille, les Amalékites attaquèrent dans le défilé les familles restées en arrière et les jetèrent en avant sur le gros de l’armée.

Josué était un des chefs de la tribu d’Éphraïm (Nb 13, 9). Il s’appelait originairement Hosée , nom qui signifie salut. Moïse anoblit et sanctifia ce nom en le transformant en celui de Josué (l’Éternel sauve), en souvenir de la victoire acquise,  gage de victoires futures. L’arrière-garde qui fermait la caravane s’était trouvée insuffisante pour repousser l’ennemi et avait demandé un prompt secours.

Le bâton de Dieu en ma main : ce bâton, symbole de la puissance divine, qui, dans la main d’Aaron, opéra les prodiges de la délivrance d’Égypte devint encore une fois le signal de la victoire. Hur était avec Aaron l’homme jouissant de la plus grande autorité parmi les Israélites. Il était, suivant le savant Raschi, fils de Marie, sœur de Moïse, et, d’après l’historien Josèphe, son mari. L’Écriture nous dit seulement qu’il était de la tribu de Juda et de la branche de Hetsron et qu’il fut aïeul de Betsaléel, le constructeur du Tabernacle.

Diacre Michel Houyoux

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Samedi de la vingt-huitième semaine du Temps Ordinaire – Année C

Posté par diaconos le 15 octobre 2022

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De  l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. «  (Lc 12, 8-12)

Ravivons notre foi en Dieu

Jésus, je t’ouvre mon cœur, fais de moi ce qu’il te plaira, quoi que tu fasses je désire te remercier, je suis prêt à tout car ton bâton me guide et me conduit. Jésus, donne-moi un cœur docile à l’écoute de ta volonté ainsi qu’un cœur humble et généreux pour répondre à ton appel. Jésus ravive notre foi et notre espérance en Lui. Il nous prévient que nous paraîtrons devant le corps céleste pour être évalué. Et celui qui a prononcé en faveur de Jésus en se donnant pour sa mission, le Fils de l’homme se prononcera aussi pour lui (Lc 12, 8).

Cette interpellation à la confession est encore nécessaire et urgente pour notre temps où certaines gens ne veulent pas écouter la voix de Dieu ni suivre son chemin de vie. La confession de notre foi aura une forte suite. Pourtant, nous ne confessons pas notre foi par peur du châtiment qui sera plus sévère pour les apostats et la récompense plus abondante pour les fidèles.

Mais, c’est nécessaire et urgent pour la vie et le monde, et Dieu même nous y appelle comme le dit Saint Jean Chrysostome : « Dieu ne se contente donc pas de la foi intérieure, il en demande la confession extérieure et publique, et nous excite ainsi à une plus grande confiance et à un plus grand amour ». Cette confession est soutenue par la force et l’assurance de son Esprit qui est à l’œuvre en nous et qui nous défend.

La prononciation de Jésus devant ses anges est vitale car elle nous permettra de Le voir face à face, de vivre avec Lui et être inondé de sa lumière. Alors que le contraire n’est que «souffrir et perdre la vie, être privé de la lumière et dépouillé de tous les biens. Demandons la grâce d’éviter tout reniement par la crainte du supplice ou par notre ignorance ; par les hérésies, par la foi stérile et par manque de responsabilités; ou parce que nous voulons éviter le martyre. Soyons forts ; l’Esprit Saint est avec nous !

« Avec l’Esprit Saint il y a toujours Marie  et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte » (Pape François)   Ne vous inquiétez pas ! Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. Jésus nous invite à nous abandonner comme Marie, à lui faire confiance. Si nous nous laissons faire par Jésus, si nous lui donnons de la place dans notre vie, alors il nous assistera par le don de son Esprit Saint.

Jésus et l’Esprit Saint nous sont offerts pour répondre à l’appel de Dieu et être témoins de son amour à la suite des saints. Le mystère de l’amour infini de Dieu nous est dévoilé dans le saint sacrifice de la messe : «C’est mon corps livré pour vous» afin que nous ayons la même vie que lui ; «C’est mon sang versé pour vous» pour que nous ayons le même amour que lui. Jésus offre ce don à chacun d’entre nous d’une manière unique.

Dieu est Amour et Miséricorde

«Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu.»  : apprenons à vivre dans la lumière, la force et la joie qui viennent de Dieu. Laissons nous aimer sans mesure et gratuitement par  Dieu qui est Amour et Miséricorde.

Les anges aussi sont des témoins, comme cela paraît dans l’annonce du Christ sur son retour pour le jugement dernier ( Mt 25, 31). Membres de l’Église par la communion des saints, nos anges, surtout ceux qui sont préposés à notre garde, sont témoins de nos pensées et du dialogue que l’Esprit Saint entretient avec nous. Est-ce que j’hésite encore ? Est-ce que, au contraire, je me laisse guider par leur ministère pour m’unir plus à Dieu ?

Jésus est toujours à l’œuvre et nous en témoignons par nos paroles. C’est dans notre faiblesse que se déploie la puissance de Dieu. L’Esprit Saint agit dans notre faiblesse et dans notre misère, c’est là un grand mystère d’espérance. Les puissances du monde et de l’enfer peuvent se déchaîner, elles sont impuissantes face au souffle d’amour du cœur de Dieu. Soyons ferme dans la foi, les yeux fixés sur Jésus : son pouvoir agira en nous. Demandons à Dieu l’ardeur qui habitait son cœur quand Thérèse se mit en route avec la puissance de l’Esprit Saint.

« Celui qui dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.  » ( Lc 12, 10) Le blasphème contre l’Esprit Saint peut être le refus d’entendre la Parole que Jésus nous donne pour comprendre la vérité de notre vie. Jésus nous met en garde contre l’ingratitude que nous pouvons avoir envers le Don gratuit de Dieu. Il le fait pour nous libérer. La puissance d’amour qui habitait le cœur de sainte Thérèse était nourrie par sa vie de foi.

Dieu brûle d’un désir extrême de s’unir à nous mais il faut que nous prenions soin de nous unir à Dieu. Pour rendre témoignage à son Amour, Dieu nous donne son Esprit Saint comme Esprit Consolateur et Maître de la Vérité tout entière. Accueillons le  et laissons nous aimer par l’Esprit-Saint. N’ayons pas peur d’annoncer Jésus dans notre vie, même si ce n’est pas toujours facile dans notre milieu de vie, dans notre travail, et dans nos familles.

« Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu’il faudra dire. » (Lc 12, 11)  Thérèse fut combattue par sa famille, par les gouvernants de ce temps, cependant elle tint bon.

Ne nous laissons pas arrêter par nos fragilités ; mais, utilisons les comme un tremplin pour atteindre le cœur de Dieu plein de tendresse. Cette Bonne Nouvelle de la gloire de Dieu dans notre vie est un grand bonheur que nous ne pouvons pas garder juste pour nous. Il nous faut sans cesse revenir à la source et prendre du temps pour contempler les merveilles que Dieu fait dans nos vies.

Thérèse d’Avila, inlassablement, voyagea avec des moyens de transport qui furent éprouvants, qui la fit beaucoup souffrir. Ainsi elle traversa son pays avec de jeunes religieuses pour fonder ses monastères. Quand elle trouvait un abri dans l’auberge du pays, elle y passait la nuit dans les veilles. Sa vie fut un pèlerinage. Chaque fois  qu’elle acquit une maison dans un endroit propice, aussitôt elle y exposa le Saint Sacrement. Les sœurs purent alors adorer leur Seigneur. La puissance de Dieu agissait en elles comme elle agit toujours dans l’Église malgré et au travers de notre grande faiblesse.

À plusieurs reprises, Jésus affirma que l’Esprit Saint nous transformera en son image et nous rendra capables de porter l’œuvre du Père pour la mener à son achèvement. « Il vous conduira dans la vérité tout entière »   (Jn 16, 13). Par le fait même d’y croire et de s’exercer à lui faire confiance, l’Esprit Saint devient acteur dans notre témoignage, lui donne sa vraie saveur, sa couleur, son relief et contraste.

Michel Houyoux, diacre permanent

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◊ Une grande religieuse catholique espagnole au 16ème siècle → Sainte Thérèse d’Avila (15 mars 1515-4 octobre 1582)

♥ Vidéo Père Dom Lafont : Amour et Miséricorde : « Le Nom de Dieu au fondement de tout »

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Samedi de la vingt-huitième semaine dans le Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 15 octobre 2022

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié à son tour en face des anges de Dieu. Quiconque dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.

Quand on vous traduira devant les gens des synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire » (Lc 12, 8-12)

Ravivons notre foi rn Dieu

Jésus, je t’ouvre mon cœur, fais de moi ce qu’il te plaira, quoi que tu fasses je désire te remercier, je suis prêt à tout car ton bâton me guide et me conduit. Jésus, donne-moi un cœur docile à l’écoute de ta volonté ainsi qu’un cœur humble et généreux pour répondre à ton appel. Jésus ravive notre foi et notre espérance en Lui. Il nous prévient que nous paraîtrons devant le corps céleste pour être évalué. Et celui qui a prononcé en faveur de Jésus en se donnant pour sa mission, le Fils de l’homme se prononcera aussi pour lui (Lc 12,8).

Cette interpellation à la confession est encore nécessaire et urgente pour notre temps où certaines gens ne veulent pas écouter la voix de Dieu ni suivre son chemin de vie. La confession de notre foi aura une forte suite. Pourtant, nous ne confessons pas notre foi par peur du châtiment qui sera plus sévère pour les apostats et la récompense plus abondante pour les fidèles.

Mais, c’est nécessaire et urgent pour la vie et le monde, et Dieu même nous y appelle comme le dit Saint Jean Chrysostome : « Dieu ne se contente donc pas de la foi intérieure, il en demande la confession extérieure et publique, et nous excite ainsi à une plus grande confiance et à un plus grand amour. Cette confession est soutenue par la force et l’assurance de son Esprit qui est à l’œuvre en nous et qui nous défend.

La prononciation de Jésus devant ses anges est vitale car elle nous permettra de Le voir face à face, de vivre avec Lui et être inondé de sa lumière. Alors que le contraire n’est que souffrir et perdre la vie, être privé de la lumière et dépouillé de tous les biens. Demandons la grâce d’éviter tout reniement par la crainte du supplice ou par notre ignorance ; par les hérésies, par la foi stérile et par manque de responsabilités; ou parce que nous voulons éviter le martyre. Soyons forts ; l’Esprit Saint est avec nous !

« Avec l’Esprit Saint il y a toujours Marie  et elle a ainsi rendu possible l’explosion missionnaire advenue à la Pentecôte » (Pape François)   Ne vous inquiétez pas ! Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. Jésus nous invite à nous abandonner comme Marie, à lui faire confiance. Si nous nous laissons faire par Jésus, si nous lui donnons de la place dans notre vie, alors il nous assistera par le don de son Esprit Saint.

Jésus et l’Esprit Saint nous sont offerts pour répondre à l’appel de Dieu et être témoins de son amour à la suite des saints. Le mystère de l’amour infini de Dieu nous est dévoilé dans le saint sacrifice de la messe : «C’est mon corps livré pour vous» afin que nous ayons la même vie que lui ; «C’est mon sang versé pour vous» pour que nous ayons le même amour que lui. Jésus offre ce don à chacun d’entre nous d’une manière unique.

Dieu est Amour et Miséricorde

« Quiconque se sera déclaré pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme aussi se déclarera pour lui devant les anges de Dieu. »  : apprenons à vivre dans la lumière, la force et la joie qui viennent de Dieu. Laissons nous aimer sans mesure et gratuitement par  Dieu qui est Amour et Miséricorde. Les anges aussi sont des témoins, comme cela paraît dans l’annonce du Christ sur son retour pour le jugement dernier ( Mt 25, 31).

Membres de l’Église par la communion des saints, nos anges, surtout ceux qui sont préposés à notre garde, sont témoins de nos pensées et du dialogue que l’Esprit Saint entretient avec nous. Est-ce que j’hésite encore ? Est-ce que, au contraire, je me laisse guider par leur ministère pour m’unir plus à Dieu ? Jésus est toujours à l’œuvre et nous en témoignons par nos paroles. C’est dans notre faiblesse que se déploie la puissance de Dieu.

L’Esprit Saint agit dans notre faiblesse et dans notre misère, c’est là un grand mystère d’espérance. Les puissances du monde et de l’enfer peuvent se déchaîner, elles sont impuissantes face au souffle d’amour du cœur de Dieu. Soyons ferme dans la foi, les yeux fixés sur Jésus : son pouvoir agira en nous. Demandons à Dieu l’ardeur qui habitait son cœur quand Thérèse se mit en route avec la puissance de l’Esprit Saint.

« Celui qui dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné»  ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné. »  Lc 12, 10) Le blasphème contre l’Esprit Saint peut être le refus d’entendre la Parole que Jésus nous donne pour comprendre la vérité de notre vie. Jésus nous met en garde contre l’ingratitude que nous pouvons avoir envers le Don gratuit de Dieu. Il le fait pour nous libérer. La puissance d’amour qui habitait le cœur de sainte Thérèse était nourrie par sa vie de foi.

Dieu brûle d’un désir extrême de s’unir à nous mais il faut que nous prenions soin de nous unir à Dieu. Pour rendre témoignage à son Amour, Dieu nous donne son Esprit Saint comme Esprit Consolateur et Maître de la Vérité tout entière. Accueillons le  et laissons nous aimer par l’Esprit-Saint. N’ayons pas peur d’annoncer Jésus dans notre vie, même si ce n’est pas toujours facile dans notre milieu de vie, dans notre travail, et dans nos familles.

« Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu’il faudra dire. » (Lc 12, 11)  Thérèse fut combattue par sa famille, par les gouvernants de ce temps, cependant elle tint bon. Ne nous laissons pas arrêter par nos fragilités ; mais, utilisons les comme un tremplin pour atteindre le cœur de Dieu plein de tendresse.

Cette Bonne Nouvelle de la gloire de Dieu dans notre vie est un grand bonheur que nous ne pouvons pas garder juste pour nous. Il nous faut sans cesse revenir à la source et prendre du temps pour contempler les merveilles que Dieu fait dans nos vies.

Thérèse d’Avila, inlassablement, voyagea avec des moyens de transport qui furent éprouvants, qui la fit beaucoup souffrir. Ainsi elle traversa son pays avec de jeunes religieuses pour fonder ses monastères. Quand elle trouvait un abri dans l’auberge du pays, elle y passait la nuit dans les veilles. Sa vie fut un pèlerinage. Chaque fois  qu’elle acquit une maison dans un endroit propice, aussitôt elle y exposa le Saint Sacrement.

Les sœurs purent alors adorer leur Seigneur. La puissance de Dieu agissait en elles comme elle agit toujours dans l’Église malgré et au travers de notre grande faiblesse. À plusieurs reprises, Jésus affirma que l’Esprit Saint nous transformera en son image et nous rendra capables de porter l’œuvre du Père pour la mener à son achèvement. « Il vous conduira dans la vérité tout entière »  (Jn 16, 13). Par le fait même d’y croire et de s’exercer à lui faire confiance, l’Esprit Saint devient acteur dans notre témoignage, lui donne sa vraie saveur, sa couleur, son relief et contraste.

Michel Houyoux, diacre permanent

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Sainte Thérèse d’Avila

Posté par diaconos le 15 octobre 2022

SAINT THERESE OF AVILA

Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada naquit le 28 mars 1515 à Ávila (Vieille Castille). Son père fut Alonso Sánchez de Cepeda (1471-1544). D’un premier mariage avec Catalina del Peso y Henao , issue de la petite noblesse castillane, il eut deux fils et une fille : Juan, Pedro et María. Devenu veuf, il se remaria avec Beatriz Dávila y Ahumada (1495-1528) apparentée avec sa première épouse. Beatriz lui donna huit fils et deux filles : Hernando, Rodrigo, Teresa, Juan de Ahumada, Lorenzo, Pedro, Jerónimo, Antonio, Agustín et Juana ; la famille compta treize enfants au total. Teresa fut baptisée dans l’église Saint-Jean le 4 avril.

Sa famille paternelle est issue de juifs convertis de force, séfarades de Tolède. Son grand-père Juan Sánchez (1440-1507), un  riche marchand marrane de Tolède, fut condamné en 1485 par l’Inquisition tolédane, pour cause de cryto-judaïsme, à porter lesan -benito lors de pénitences publiques pendant sept vendredis, dans les églises de Tolède5. Bien que réconcilié, il fut ruiné et s’installa à Ávila où Juan Sánchez de Toledo Cepeda prospéra de nouveau et put acheter un faux certificat d’hisdaguia l’apparentant à unchevalier d’ Alphonse XI et l’exemptant des persécutions, impôts, séquestres et prison.

L’idéal pieux et l’exemple édifiant de la vie des saints et martyrs furent transmis à Thérèse dès son enfance par ses parents, le chevalier Alonso Sánchez de Cepeda et Beatriz Dávila y Ahumada. Selon la description faite dans ses écrits destinés à son confesseur, recueillis dans l’un de ses écrits autobiographiques, la Vida de Santa Teresa de Jesús, Thérèse montra dès sa jeunesse une nature passionnée et une imagination fertile. Son père, amateur de lecture, possédait plusieurs  romans dont l’étude suscita l’éveil de la sensibilité de la petite fille de six ans.

Précocement instruite des histoires édifiantes de la vie des saints, elle souhaita vivre le martyre en allant avec son frère Rodrigue dans les terres des infidèles en Afrique du Nord musulmane. Échouant dans leur projet qui débuta par une fugue, le frère et la sœur décidèrent de se faire ermites. Thérèse écrivit : «  Je faisais l’aumône comme je pouvais, et je pouvais peu. J’essayais la solitude pour prier mes dévotions, qui étaient nombreuses, et particulièrement le rosaire. J’aimais beaucoup faire comme si nous étions des nonnes dans des monastères, quand je jouais avec d’autres petites filles, et je pense que je souhaitais l’être »

En 1527, à l’âge de douze ans, Thérèse perd sa mère. La jeune Thérèse demanda à la Vierge Marie de lui servir de mère. Adolescente passionnée de romans de chevalerie (elle en écrivit en 1529), elle oublia sa dévotion religieuse et ses jeux d’ enfance. Elle déclarae :  » J’ai commencé à porter de beaux habits, et à vouloir paraître élégante, je soignais mes mains, ma coiffure et mes parfums, et toutes les vanités de cet âge, car j’étais très curieuse » Elle avait quelques cousins germains… Ils étaient un peu plus vieux qu’elle.

Pendant trois mois, et avec la complicité des domestiques, elle succomba aux passe-temps des agréables compagnies, faisant ainsi courir un danger à elle-même et à l’honneur de son père et de ses frères. Elle prit goût pour les parures avec le désir de plaire. Elle déclara qu’elle détestait les choses malhonnêtes. Son père décida alors d’envoyer Thérèse au couvent de Santa María de Gracia à Ávila en 1531. Thérèse supporta difficilement son manque de liberté. Elle ne voulait pas devenir religieuse, et ses adorateurs lui envoyaient des billets, mais comme selon ses propres mots, il n’y avait pas place pour tout cela.

Après être entrée au couvent, sa santé se détériore. Elle souffre très probablement de crises d’émpilepsie, d’évanouissements, d’une cardiomvopathie non définie et d’autres troubles ; ainsi se passe la première année. Pour la guérir, son père l’emmène en 1535 à Zapardiel de la Canada avec sa sœur. Thérèse resta dans ce village jusqu’au printemps 1536, elle réussit même durant son séjour à convertir un prêtre qui y vivait en concubinage puis elle partit à Becedas. De retour à Ávila le dimanche des rameaux de l’année 153), elle eut en juillet une rechute de quatre jours chez son père. Elle resta paralysée pendant plus de deux ans. Aussi bien avant qu’après sa rechute, elle connut de grandes souffrances physiques.

En 1527, à l’âge de douze ans, Thérèse perd sa mère. La jeune Thérèse demande alors à la Vierge Marie de lui servir de mère. Adolescente passionnée de romans de chevalerie, elle en écrivit en 1529, elle oublia sa dévotion religieuse et ses jeux d’enfance. Elle déclare : « J’ai commencé à porter de beaux habits, et à vouloir paraître élégante, je soignais mes mains, ma coiffure et mes parfums, et toutes les vanités de cet âge, car j’étais très curieuse… J’avais quelques cousins germain.  Ils étaient à peu près de mon âge, un peu plus vieux que moi ; nous étions toujours ensemble, ils m’aimaient beaucoup et chaque fois que quelque chose les rendait heureux, nous discutions et j’écoutais leurs joies et leurs enfantillages.

 Tout le mal me vint d’une parente, une cousine semble-t-il qui venait souvent chez nous. Je me trouvais fréquemment en sa compagnie pour bavarder, car elle m’aidait dans toutes les idées de passe-temps qui me venaient à l’esprit, et m’en proposait même d’autres ; elle me faisait également part de ses fréquentations et de ses futilités. Il me semble que ce fut lorsque je me mis à la fréquenter, à l’âge de quatorze ans, que le péché mortel m’éloigna de Dieu.

Pendant trois mois, et avec la complicité des domestiques, elle succomba aux passe-temps des agréables compagnies, faisant ainsi courir un danger à elle-même et à l’honneur de son père et de ses frères. Elle prit goût pour les parures avec le désir de plaire. Cependant elle-même déclara qu’elle détestait les choses malhonnêtes. Son père décida alors d’envoyer Thérèse au couvent de Santa María de Gracia à Ávila en 1531

Thérèse supporta difficilement son manque de liberté. Elle ne voulut pas devenir religieuse, et ses adorateurs lui envyèrent des billets, mais comme selon ses propres mots, il n’y avait pas place pour tout cela, la chose cessa promptement.  En l’année 1539, Thérèse recouvrit la santé, selon elle, grâce à saint Joseph. Avec la santé revinrent les goûts mondains, faciles à satisfaire : Thérèse vécut à nouveau au couvent et reçut de fréquentes visites.

 Elle tomba gravement malade, et dut rentrer chez son père. Après sa convalescence, il la confia à sa sœur Marie de Cepeda qui vivait à Castellanos de la Cañada avec son mari, don Martín de Guzmán y Barrientos. Luttant contre elle-même, elle dit à son père qu’elle souhaitait entrer dans les ordres, tout en sachant qu’elle ne reviendra pas sur sa décision. Son père lui répondit qu’il ne l’acceptera jamais de son vivant.

Aidée d’un de ses frères, Thérèse fugua du domicile familial le 2 novembre 1533, selon Francisco Ribera pour le couvent de l’Incarnation à Ávila. Ce monastère était non cloîtré, permettant aux religieuses de sortir et de recevoir des visites. Elle y prononce ses vœux le 3 novembre 1534, elle prit l’habit le 2 novembre 1536 et prononça ses vœux le 3 novembre 1537). Thérèse passa vingt-sept ans dans cette communauté très nombreuse, de style encore médiéval. Ces premières années au Carmel se passèrent sans événements notables. Mais elle fut très critique vis-à-vis des pratiques religieuses de l’ordre, qu’elle réforma quelques années plus tard.

Selon elle, son esprit s’alanguit, au point de lui faire abandonner la prière (1541). Un jour, par hasard, elle voit dans un oratoire une image de Jésus souffrant qui provoqua en elle une profonde émotion. Elle expliqua :  » C’était une représentation si vive de ce que Notre-Seigneur endura pour nous, qu’en voyant le divin Maître dans cet état, je me sentis profondément bouleversée. Au souvenir de l’ingratitude dont j’avais payé tant d’amour, je fus saisie d’une si grande douleur qu’il me semblait sentir mon cœur se fendre. ».

Ressentant des grâces spirituelles dans ses prières, Thérèse se confia à son confesseur pour savoir si elles viennent de Dieu ou du démon. Celui-ci, après l’avoir écoutée, lui indiqua que c’est le démon qui lui créa des illusions ; cette nouvelle cause beaucoup de tourments à Thérèse. Après plusieurs années où il lui tint ce même discours, l’ecclésiastique conseilla finalement à Thérèse d’aller consulter des prêtres de la Compagnie de Jésus.

C’est à ce moment, en 1555, que les Jésuites Juan de Padranos et Baltasar Alvarez fondèrent un collège à Ávila. Padranos devint le confesseur de Thérèse. L’année suivante (1556), Thérèse commença à ressentir des faveurs spirituelles intenses, et peu après en 1557, elle se vit encouragée par saint François Borgia qui lui confirma que les faveurs spirituelles dont elle jouissait vinrent bien de Dieu et non du démon. Elle raconta avoir sa première apparition ainsi que la vision de l’enfer en 1557 ; en 1559, elle prit pour confesseur Baltasar Alvarez, qui dirigea sa conscience pendant six ans, et reçut, dit-elle, de grandes faveurs célestes, parmi lesquelles la vision de Jésus ressuscité.

En 1560, elle fait le vœu de toujours aspirer à la plus grande perfection ; saint Pierre d’Alcántara approuva cet état d’esprit, et saint Louis Bertrand l’encouragea à mettre en œuvre son projet de réforme de l’Ordre du Carmel,  qu’elle a conçu aux alentours de cette date : elle fonda à Ávila un monastère observant strictement la règle de l’Ordre, qui inclut l’obligation de lq pauvreté,  de la solitude et du silence.  Son confesseur, le dominicain Pedro Ibáñez, lui ordonna d’écrire le récit de sa vie, travail qui dura de 1561 à juin 1562. Plus tard, sur les conseils de Soto, elle réécrivit le récit de sa vie en 1566

Un jour, par hasard, elle voit dans un oratoire une image de Jésus souffrant  provoqua en elle une profonde émotion. Elle dira : « C’était une représentation si vive de ce que Notre Seigneur endura pour nous, qu’en voyant le divin Maître dans cet état, je me sentis profondément bouleversée. Au souvenir de l’ingratitude dont j’avais payé tant d’amour, je fus saisie d’une si grande douleur qu’il me semblait sentir mon cœur se fendre. ». Elle décida alors de reprendre la prière. La lecture des Confessions de saint Augustin l’encouragea dans sa conversion..

L’oraison naturelle peut être pratiquée par chacun, avec l’aide de la grâce, essentiellement par l’ascète et la piété, comme sainte Thérèse le souligna dans les trois premières Demeures du Château intérieur. Ces deux vertus ne suffisent pas, même avec l’aide de la grâce, pour conduire à l’oraison surnaturelle, don gratuit de Dieu qui l’accorde même parfois à des personnes dont l’état spirituel est encore imparfait.

C’est seulement lorsque l’âme pénètre dans la quatrième demeure que se fait le passage du naturel au surnaturel, ainsi que Thérèse l’écrivit elle-même.  Le Père Jésuite Louis Lallemant pensa, comme sainte Thérèse à laquelle il se référa  expressément, que la contemplation mystique consiste en des dons extraordinaires que Dieu ne donne que quand et à qui il lui plaît, et qu’elle introduit la personne dans un monde nouveau dont la beauté la ravit, et dont l’objet sont les vérités surnaturelles que la lumière divine lui découvre.

Au cours et au sommet de cette vie mystique, Thérèse raconta avoir vécu l’expérience de la transverbération. Dans sa biographie française publiée au seizième siècle il est dit : «  Je vis un ange proche de moi du côté gauche… Il n’était pas grand mais plutôt petit, très beau, avec un visage si empourpré, qu’il ressemblait à ces anges aux couleurs si vives qu’ils semblent s’enflammer … Je voyais dans ses mains une lame d’or, et au bout, il semblait y avoir une flamme. Il me semblait l’enfoncer plusieurs fois dans mon cœur et atteindre mes entrailles : lorsqu’il le retirait, il me semblait les emporter avec lui, et me laissait toute embrasée d’un grand amour de Dieu.

La douleur était si grande qu’elle m’arrachait des soupirs, et la suavité que me donnait cette très grande douleur, était si excessive qu’on ne pouvait que désirer qu’elle se poursuive, et que l’âme ne se contente de moins que Dieu. Ce n’est pas une douleur corporelle, mais spirituelle, même si le corps y participe un peu, et même très fort. C’est un échange d’amour si suave qui se passe entre l’âme et Dieu, que moi je supplie sa bonté de le révéler à ceux qui penseraient que je mens… Les jours où je vivais cela, j’allais comme abasourdie, je souhaitais ni voir ni parler avec personne, mais m’embraser dans ma peine, qui pour moi était une des plus grandes gloires, de celles qu’ont connues ses serviteurs. « 

« Dans toutes les pages, du livre de sa vie, se voient les marques d’une passion vive, d’une franchise absolue et d’un illuminisme de la foi des fidèles. Toutes ses révélations témoignent de sa croyance profonde en une union spirituelle entre elle et le Christ. Elle voyait Dieu, la Vierge, les saints et les anges  dans toute leur splendeur et elle recevait d’en-haut des inspirations mises à profit pour discipliner sa vie intérieure. Dans sa jeunesse, ses aspirations furent peu nombreuses et semblent confuses ; ce fut seulement en plein âge mûr qu’elles devinrent plus précises, plus fréquentes et aussi plus extraordinaires.

Elle avait plus de quarante-trois ans quand elle vécut sa première extase. Ses visions se succédèrent sans interruption pendant deux ans et demi (1559-1561). Soit par méfiance, soit pour la mettre à l’épreuve, ses supérieurs lui interdirent de s’abandonner à cet ardent penchant pour les dévotions mystiques, qui étaient pour elle comme une seconde vie, et lui ordonnèrent de résister à ces extases, dans lesquelles se consumait sa santé. Elle obéit, mais en dépit de ses efforts, sa prière était si continue que même le sommeil ne parvenait à en arrêter le cours. Simultanément, embrasée d’un violent désir de voir Dieu, elle se sentait mourir. Cet état singulier déclencha à plusieurs reprises la vision qui serait à l’origine d’une fête particulière dans l’ordre du Carmel. »

Le neurologue Gilles Huberfeld, spécialiste en épileptologie, fut d’avis que les extases de sainte Thérèse d’Avila s’apparentaient à des crises épileptiques impliquant le lobe temporal  droit. Cette hypothèse n’explique pas la blessure observée au cœur lors de son autopsie (réalisée selon les procédures médicales en vigueur au seizième siècle) à la suite de son décès, et à l’époque identifiée comme étant liée à sa transverbération. Le scientifique ne porta aucun jugement sur la valeur spirituelle des extases de la religieuse.

Première fondation à Ávila

Mécontente du relâchement des règles, qui avaient été assouplies en 1432 par Eugène IV, Thérèse décida de réformer l’ordre pour revenir à l’austérité, la pauvreté et l’isolement qui faisaient partie, pour elle, de l’esprit carmélite authentique. Elle demanda  conseil à Francisco de Boria et à Pedre de Álcantara qui approuvèrent sa ligne de pensée et sa doctrine.

Dès 1560, Pierre d’Alcántara soutient Thérèse dans sa détermination à mettre en pratique sa foi et son appel mystique. Il devint son maître spirituel et son conseiller. Ce soutien moral lui permit d’entreprendre la création d’une série de couvents sans le laxisme qui l’avait choquée dans de nombreux cloîtres.  Après deux années de combat, la bulle de pape Pie IV pour la construction du couvent Saint-Joseph lui fut remise par ordre de frère García de Toledo à Ávila.

Fin 1561, Thérèse reçut une somme d’argent envoyée par l’un de ses frères depuis le Pérou. Cette somme lui permit de financer son projet. Pour ce projet de fondation du couvent Saint-Joseph, elle reçut aussi l’aide de sa sœur Jeanne. Au début de l’année 1562, Thérèse partit  à Tolède chez Doña Luisa de la Cerda, chez qui elle resta  jusqu’en juin. La même année, elle fit la connaissance du père Báñez, qui devint ensuite son principal directeur, et du frère García de Toledo, tous deux dominicains.
Le couvent fut inauguré le 24 août 1562, celui-ci est, selon Thérèse, mieux adapté et plus fidèle à la tradition carmélitaine. Quatre novices  du nouvel ordre des Carmélites déchaussés de Saint-Joseph y emménagèrent. En abandonnant leurs chaussures, les carmélites furent rebaptisés les carmes déchaussés. Le dépouillement absolu du couvent Saint-Joseph suscita critiques et hostilité chez les édiles de la cité et les Ávilans de tous bords.
Rapidement la nouvelle institution fut menacée de fermeture. Mais l’appui de puissants prescripteurs, dont l’évêque de la ville, et les succès de subsistance déjouèrent l’animosité. Peu à peu, l’expérience devient un modèle. Thérèse passa alors cinq années dans son couvent de Saint-Joseph, qui furent, d’après ses mots : « Les plus tranquilles de son existence » L’idée de départ de la réforme thérésienne était de revenir aussi près que possible de la règle initiale des ermites du mont Carmel.
Thérèse dit : « Mon dessein étant de vivre en ce monastère dans une très étroite clôture, dans une stricte pauvreté, et d’employer beaucoup de temps à l’oraison ». Faisant vœu de pauvreté, les carmes et les  carmélites renoncent à tout bien de propriété en propre (les biens appartiennent à la communauté), si les carmélites ne portent pas de chaussures (d’où le nom de « déchaussés »), elles portent des sandales et de gros bas. »  Thérèse rapporta  néanmoins avoir vu Jean de la Croix partir prêcher dans les villages en marchant pieds nus dans la neige. Elle lui reprocha plusieurs fois ses excès de zèle dans ses pénitences.
Thérèse déclara : « Nous observons la règle de Notre-Dame du Mont Carmel sans aucune mitigation, telle qu’elle a été rédigée par frère Hugues, cardinal de Sainte-Sabine, et approuvée l’an 1248 par le pape Innocent IV »  Les religieuses fidèles à sa réforme dormaient sur une paillasse, portent des sandales de cuir ou de bois ; elles consacraient huit mois par an aux rigueurs du jeûne, et s’abstinrent totalement de manger de la viande, (sauf en cas de contrainte médicale). Thérèse ne désira aucune distinction pour elle-même et vécut de la même manière que les autres religieuses.
Thérèse fonda au total dix-sept couvents dans toutes les provinces d’Espagne, ce qui l’amena à être régulièrement sur les routes, par tous les temps, aussi bien pour fonder de nouveaux monastères, que pour visiter les couvents déjà existants. Les premières fondations furent financées par Guimara de Ullon, une riche donatrice et amie de Thérèse. Le père Rossi, supérieur général du Carmel, visita en 1567 le couvent de San José, et donna à Thérèse la permission de fonder d’autres couvents de femmes et deux couvents d’hommes.
Le principal des carmes, Rubeo de Ravenna, lui fournit la lettre patente l’autorisant à la création d’autant de couvents qu’elle le souhaita.  Elle se rendit  à Madrid et Alcalá de Henares, fondé par son amie Marie de Jésus le 23 juillet 1563, pour réformer de nouveaux couvents. Un nouveau monastère fut fondé à Malagón. Elle y rencontra Jean de la Croix qui la rejoignit et la soutint dans sa réforme. Thérèse se rendit ensuite à Tolède, où elle tomba malade, et passe par Escalona. Elle revint à Ávila, avant de repartir pour Valladolid où elle fonda un nouveau couvent.

À son arrivée à Alba de Totmes le 20 septembre 1582, son état empire. La veille de la saint François, elle déclara à ses carmélites rassemblées autour d’elle :  » Mes filles et mesdames, je vous prie, pour l’amour de Dieu, que les règles et les constitutions soient exactement observées, et que vous ne vous arrêtiez pas aux exemples de cette indigne pécheresse qui va mourir ; pensez plutôt à lui pardonner. » À ces paroles, les religieuses pleurèrent

Sœur Anne de saint Barthélémy la tint dans ses bras durant ses dernières heures. C’est ainsi qu’elle mourut durant la nuit du 4 au vendredi 15 octobre 1582. Cette nuit-là, l’Espagne et l’Italie passèrent du calendrier julien au calendrier grégorien par décision du pape Grégoire XIII. Ses dernières paroles furent : «  À la fin, je meurs en fille de l’Église et l’heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons. Thérèse fut inhumée sans embaumement. Sa tombe se trouve dans le chœur de la chapelle du couvent de l’Annonciation de la ville d’Alba de Tormes.

Diacre Michel Houyoux

♥ Vidéo Sainte Thérèse d’Avila – La Sainte de l’Amitié

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