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Avec le Christ, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux

Posté par diaconos le 16 octobre 2022

Lettre de Paul : diaporama "Dieu est riche en miséricorde"

De la lettre de saint Paul aux Éphésiens

Frères,  vous étiez des morts, par suite des fautes et des péchés qui marquaient autrefois votre conduite, soumise aux forces mauvaises de ce monde, au prince du mal qui s’interpose entre le ciel et nous, et dont le souffle est maintenant à l’œuvre en ceux qui désobéissent à Dieu.  Et nous aussi, nous étions tous de ceux-là, quand nous vivions suivant les convoitises de notre chair, cédant aux caprices de la chair et des pensées, nous qui étions, de par nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres.

Mais Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts par suite de nos fautes, il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés. Avec lui, il nous a ressuscités et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus. Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs, la richesse surabondante de sa grâce, par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.

 C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés, et par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil. C’est Dieu qui nous a faits, il nous a créés dans le Christ Jésus, en vue de la réalisation d’œuvres bonnes qu’il a préparées d’avance pour que nous les pratiquions. (Ep 2, 1-10)

De la mort à la vie par la grâce de Dieu

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Lundi de la vingt-neuvième semaine du Temps Ordinaire- Année paire

Posté par diaconos le 16 octobre 2022

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Mammon, dans le Nouveau Testament de la Bible, est la richesse matérielle qui est personnifiée en divinité à laquelle les hommes sont susceptibles de vouer leur vie. Son adoration correspond dans l’Ancien Testament ou dans la Torah au culte du Veau d’or, et dans la morale catholique à l’avarice qui est un des sept péchés capitaux. Mammon serait un mot d’origine araméenne, signifiant « richesse ». Son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l’hébreu matmon, signifiant trésor, argent. D’autres le rapprochent du phénicien mommon signifiant bénéfice . Dans le Nouveau Testament, ainsi que dans le Talmud, le mot Mammon  signifie possession matérielle, mais il est parfois personnifié. : aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (Mt 6, 24). Sainte Françoise Romaine (1384-1440) présenta Mammon comme étant un des trois princes de l’Enfer, soumis à Lucifer uniquement. Il préside aux divers péchés que fait commettre l’amour de l’argent

.Dans son ouvrage  L’Unique et sa propriété, le philosophe allemand Max Stirner associa Mammon à une divinité illusoire à laquelle sacrifieraient les impies, par opposition avec le Dieu des croyants pieux. Jacques Ellul, quant à lui, écrivit dans La subversion du christianisme que Mammon est une partie de Satan, une de ses caractéristiques, un moyen de le définir. Il y consacra toute une partie de son ouvrage. Dans le manga Code : Breaker, Mammon est une des sept flammes censées purger le Mal.

Dans le film Pale Rider, le cavalier solitaire (1985), réalisé et interprété par Clint Eastwood, le riche Lahood lui ayant proposé de construire une église pour qu’il y exerce son ministère, le pasteur lui répondit  :  » On ne peut pas servir Dieu et Mammon. » Dans le film Constantine, avec Keanu Reeves, Mammon est le fils de Lucifer. Il tente de prendre pour hôte, un humain doté de puissants pouvoirs psychiques, afin de prendre la place de Lucifer, comme seigneur de l’Enfer et déclencher une Apocalypse sur la Terre.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? » Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”  Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années.

Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”  Mais Dieu lui dit : “Tu es fou  cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?” Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. » (Lc 12, 13-21)

Ne vous trompez pas de but !

L’essentiel n’est pas le service de l’argent et du profit, c’est le service de l’homme. C’est notre vie qui est la première et non la richesse ! Cette vie ne dépend pas des richesses. (Lc 12, 15b) Jésus le montra en racontant une parabole à la foule qui vint pour recevoir son enseignement. Le riche propriétaire terrien dont parle l’Évangile présenta les signes extérieurs de la richesse : ses terres avaient beaucoup rapporté, son principal, et unique souci fut de savoir où il pourrait entreposer son blé, son huile et son vin car ses entrepôts étaient devenus trop exigus.

Il eut deux objectifs : agrandir ses dépendances et profiter au maximum de ses abondantes récoltes. Son idéal de vie fut à la hauteur de sa table, de son lit ou de son fauteuil : « Te voilà avec des réserves en abondance. pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence ! (Lc 12, 19)

Cet homme, de la parabole, est un bel exemple du parfait matérialiste : il crut fermement au bonheur par la matière et Jésus le stigmatisa en soulignant son égoïsme qui eut le mérite d’être franc : «  Moi… Moi… Je … Je… Je… Je ferai… Je démolirai… Je construirai… Mes récoltes, mes greniers, mon blé, …MOI ! »  Mais Dieu lui dit : « Tu es fou ! Cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu as mis de côté qui l’aura ? » (Lc 12, 20)

Non seulement, il n’eut pas la sagesse de prendre la mesure de ses jours, comme dit le psalmiste (Ps 89) mais il construisit sa vie sur l’accumulation des richesses, acquises son âpreté au gain, dont il ne fut pas sûr d’en profiter. Â quoi bon amasser ce que l’on n’emportera pas ? Il faut être un jour ou l’autre assez intelligent pour le comprendre ! L’âpreté au gain ne va pas sans conséquences désastreuses.

Ainsi, par exemple, combien de gens sacrifient tout, équilibre, famille, bonheur présent pour acquérir les moyens d’être heureux demain, si demain il y a ? Pour l’Ecclésiaste, c’est peine perdue que d’amasser des richesses qui seront dépensées par un autre. L’expérience confirme que bien souvent une génération dépense ce que la précédente a amassé laborieusement. Fou ! Insensé ! Tous les calculs du riche se révélèrent tragiquement faux. Il se trompa complètement car, la richesse ne donne pas le vrai bonheur.

il n’y a pas de lien entre l’abondance de nos biens et la vraie sécurité ! La Bible ne cesse d’opposer le fou à l’homme sensé et par cette parabole, Jésus voulut faire comprendre que c’est manquer d’intelligence que de ne pas savoir discerner les vrais biens, le vrai sens de la vie. Dieu est le bien suprême, et la sagesse consiste à situer toute chose dans cette perspective. La vraie réussite d’une vie en dépend !

.Dans sa lettre aux Colossiens, Paul l les invita à recherchez les réalités d’en haut ; c’est là qu’est le Christ. Le but de votre vie est en haut et non pas sur terre. Faire cette démarche, c’est découvrir ou redécouvrir le vrai sens de la vie. Fou, le riche qui réduisit son horizon à la terre, à ses récoltes, ses greniers, son ventre. Notre vie ne s’achèvera pas sur cette Terre. La richesse n’est pas mauvaise en soi. L’argent peut devenir bon, s’il n’est pas uniquement pour soi-même.

En résumé, cette page de l’Évangile selon Luc, est un plaidoyer pour l’ouverture du cœur. Si le riche eut décider d’engranger le trop plein de ses greniers dans la main des pauvres, il aurait vu s’agrandir son cœur et ainsi devenir riche en vue de Dieu. (Lc 12, 21b) Et nous, pour être riches, en vue de Dieu, quelle conversion avons-nous à faire : disponibilité de vie, don de nous-mêmes, respect des plus pauvres, visiteurs de malades, bénévoles dans des actions au profit des plus démunis, des sans abris, des immigrés, des abandonnés… ?

Michel Houyoux, diacre permanent

Compléments

◊ Catéchèse : cliquez ici pour lire l’article →  Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent ◊ À la fin de notre vie, nous devrons rendre des comptes à Dieu  :  cliquez ici pour lire l’article → Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? (Lc 19, 23)

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? ◊ Diacre Fortin  : cliquez ici pour lire l’article → Ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?

 Ne vous trompez pas de priorité

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Saint Jean de Kenty (1397-1473)

Posté par diaconos le 16 octobre 2022

Jean de Kenty - La lumière de Dieu

Biographie

Jean naquit à Kenty en 1397 (Diocèse de Cracovie), fils de Stanislas et Anne. Dès son enfance il montra de grandes qualités de douceur et de piété. Il étudia la philosophie et lathéologie à l’université jagelonne de Cracovie. Après avoir passé tous les grades académiques, il y devint docteur et professeur, et enseigna longtemps la théologie à la même université de Cracovie.

Par ailleurs, il fut plusieurs années curé de la paroisse d’Ilkusi, où il fit preuve de grande charité, joignant à la prédication une prière personnelle assidue et la mortification. Ses maigres ressources passaient à soulager les pauvres, allant jusqu’à leur donner ses vêtements et ses chaussures.

On raconte que, un jour qu’il se rendait à l’église, Jean rencontra un mendiant couché sur la neige, grelottant de froid. À l’instar de saint Martin de Tours, le prêtre se dépouilla de son manteau, le conduisit au presbytère pour le soigner et le réconforter. Peu après le départ du mendiant, la Sainte Vierge lui apparut et lui rendit le manteau. Mais, estimant mal adapté à cette charge pastorale, il obtint de son évêque l’autorisation de retourner à ses fonctions d’enseignant.

Il se signala alors dans ses fonctions par ses mortifications et sa profonde piété. Par exemple, il renonça totalement à la viande. Un jour qu’il était vivement tenté d’en manger, il en fit rôtir un morceau, le plaça tout brûlant sur ses mains, et dit : « Ô chair, tu aimes la chair, jouis-en à ton aise ». Il fut délivré sur le coup de cette tentation pour toujours. Lors d’un pèlerinage à Rome, il fut dévalisé par des brigands.

Ceux-ci après l’avoir dépouillé de ce qui était visible lui demandèrent s’il possédait encore autre chose qu’ils n’auraient pas pris. Le prêtre leur dit que non. Mais, après qu’ils furent partis, il se souvint qu’il avait quelques pièces d’or cousues dans son manteau. Il courut après eux pour les leur offrir. Les voleurs, confus, lui rendirent tout ce qu’ils lui avaient pris.

 Tout le temps qu’il ne consacrait pas à l’étude et à la prédication, il le consacrait à la prière et à l’oraison, durant lesquelles il était favorisé de visions et d’entretiens célestes, dominés par la Passion du Christ qu’il revivait des nuits entières. Il fit le pèlerinage de Jérusalem où il prêcha lui-même aux Turcs le Christ crucifié, ainsi que plusieurs voyages à Rome, à pied, pour visiter les tombeaux des Apôtres.

Jean dormait peu, mangeait peu, portait cilice discipline, le jeûne, et distribuait le peu qu’il possédait aux pauvres tout en faisant en sorte que les autres ne s’en aperçoivent pas. Il mourut le soir de Noël de l’année 1473. Sa dépouille fut transportée à l’église Sainte-Anne, église de l’université. Les miracles qu’il avait suscités pendant sa vie continuèrent après sa mort. Il fut canonisé par le pape Clément XIII, le 17 août 1767, et il est le saint patron de la Pologne.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Église catholique de France : cliquez ici pour lire l’article → Saint Jean de Kenty

◊ Le sainr du jour  : cliquez ici pour lire l’article → Pourquoi fêtons-nous la Saint Jean de Kenty le 23 décembre ?

♥ Vidéo St Jean de Kenty – abbé G. Billecocq

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