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Elle est venue, l’heure de la moisson, car la moisson de la terre se dessèche

Posté par diaconos le 18 octobre 2022

 Au temps de la moisson, les moissonneurs, les anges, doivent récolter le bon blé mûr. Ils peuvent le différencier de la mauvaise herbe. Jésus est le maître de la moisson.

  1. Elle est venue l’heure de la moisson

De l’Apocalypse de Jean

Moi, Jean, j’ai vu : et voici une nuée blanche, et sur cette nuée, quelqu’un siégeait, qui semblait un Fils d’homme. Il avait sur la tête une couronne d’or et, à la main, une faucille aiguisée. Un autre ange sortit du Sanctuaire. Il cria d’une voix forte à celui qui siégeait sur la nuée : « Lance ta faucille et moissonne : elle est venue, l’heure de la moisson, car la moisson de la terre se dessèche.   » Alors, celui qui siégeait sur la nuée jeta la faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée. Puis un autre ange sortit du Sanctuaire qui est dans le ciel ; il avait, lui aussi, une faucille aiguisée. Un autre ange encore sortit, venant de l’autel ; il avait pouvoir sur le feu.

Il interpella d’une voix forte   celui qui avait la faucille aiguisée : « Lance ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne sur la terre, car les raisins sont mûrs. «  L’ange, alors, jeta la faucille sur la terre, il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la cuve immense de la fureur de Dieu.  (Ap 14, 14-19)

La moisson et la vendange

Jean vit une nuée blanche et quelqu’un assis dessus, portant une couronne d’or et une faux en sa main. Un ange l’invita à faire passer la faux sur la terre et à moissonner et la terre fut moissonnée.  Un ange sortit  du temple, tenant une serpette ; un autre ange sortit de l’autel et lui cria de mettre la serpette aux grappes de la vigne, car les raisins  étaient mûrs. La vendange fut jetée dans la cuve de la colère de Dieu, foulée hors de la ville et il en coula du sang qui monta jusqu’aux freins des chevaux.   Un autre ange, non pour le distinguer du Messie, mais des trois anges des  qui annonçaient le jugement. Cet ange donna le signal de l’acte qui  symbolisa le jugement. Il sortit du temple (Ap 11, 19), d’auprès de Dieu, dont il publia l’ordre.

La vendange) représente évidemment le châtiment des méchants. En est-il de même de la moisson, comme la plupart des interprètes le conclurent de Joël 3.13, d’où cette double image fut tirée ? Ou bien la moisson fut -elle le moment où le bon grain fut rassemblé par la main du Sauveur et de ses anges, selon d’autres passages de l’écriture, par exemple Matthieu 13.39  ?  Il n’y a rien dans le texte qui décide absolument la question. Deux circonstances, toutefois, sembleraient indiquer qu’il s’agit ici des élus de Dieu recueillis par le Sauveur : d’abord, la nuée blanche,  resplendissante, qui parut sombre si elle annonçait les orages du jugement ; puis, le fait que l’action fut accomplie par le Seigneur lui-même et non par un ange, comme la suivante (Jn 14, 3)

Cet autel fut celui des holocaustes, où l’ange prit du feu sur cet autel et le jeta sur la terre ; image des jugements de Dieu. L’ange qui a pouvoir sur le feu paraît être préposé à cet élément ;  et les anges des quatre vents  (Ap 7, 1). L’auteur se représenta l’ange comme ayant sa demeure dans l’autel des holocaustes, puisqu’il  affirma qu’il en sortit. Chez les anciens, on foulait, en le piétinant, le raisin pour en extraire le jus ; usage qui s’est conservé dans tout le midi de l’Europe. Cette action symbolise chez les prophètes les jugements de Dieu. Le jugement est exécuté hors de la ville, de la cité de Dieu, de Jérusalem. C’est une bataille qui fait couler le sang a flots : de la cuve il sortit du sang, en si prodigieuse quantité qu’il monte jusqu’aux freins des chevaux. Par une substitution des images très naturelle (Gn 49, 11 ; Dt 32, 14), le jus rouge du raisin devint du sang.Celui-ci couvrit un espace de mille six cents stades, la longueur approximative de la Palestine, qui fut désignée ainsi comme le champ de bataille. D’autres virent dans 1600 un nombre symbolique : 40 multiplié par 40 ; or 40 est le chiffre de la durée des épreuves ou des châtiments infligés par Dieu (Nb 14, 33 ; Ez 4, 6 ; Ez 29, 11 ; Mt 4, 1 ).  

Diacre Michel Houyoux

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 Vidéo Monseigneur Cattenoz : «  Elle est venue, l’heure de la moisson, car la moisson rst abondante ».

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Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et compagnons

Posté par diaconos le 18 octobre 2022

Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues and Companions - My Catholic Life!

Saint Jean de Brébeuf et ses compagnons martyrs

Toutes ces merveilles de conversion réalisées grâce à la Sainte Messe Saint Sacrifice chaque jour renouvelée et l’offrande de leur vie. Ils avaient la Foi chevillée au corps ! Les Églises locales dans le monde le reconnaissent et sont admiratives !

Le lieu précis de naissance de Jean de Brébeuf n’est pas connu de manière certaine. Il naquit à Bayeux(Condé-sur-Vire) où se trouvait le manoir seigneurial de ses parents, Gilles II de Brébeuf et Marie Le Dragon. M. Béziers, d’abord curé de l’une des paroisses de Bayeux  – et ensuite chanoine de la collégiale du Saint Sépulcre de Caen écrivit en 1773 : «  le P. Jean de Brébeuf, jésuite misionnairej, naquit à Bayeux au faubourg Saint-Jean vers les dernières années du xvie siècle, d’une ancienne famille nble ».

En 1848, François Boisard, biographe du Calvados , eut dit de Monsieur Béziers : « Il savait puiser à plus d’une source » , ce que reprit l’abbé Faucon en 1869 dans ‘La semaine religieuse de Bayeux », en ajoutant que Monsieur Béziers écrivait  son histoire à une époque plus rapprochée de l’événement pour lui donner plus de poids. L’abbé Faucon poursuivit en disant que la naissance de Jean de Brébeuf eut lieu dans la paroisse de Saint-Exupère  qui faisait partie du faubourg Saint-Jean, que selon une tradition orale venant corroborer ce qui précède, la mère de cet enfant était venue passer quelque temps à Bayeux au sein de sa famille, accoucha dans cette ville pendant le séjour qu’elle y fit.

Un contrat passé devant notaires le 21 juin 1679, mis au jour 415 ans après la naissance de Jean de Brébeuf, donne un éclairage que l’on peut considérer comme déterminant. Cet acte indique qu’une chapelle a été construite par Joachim de Brébeuf, écuyer sieur de Balençon (un neveu du martyr) et qu’il verse en sa faveur une rente hypothèque à perpétuité. La chapelle y est située à Condé-sur-Vire dans le village de La Boissaye. Il est précisé qu’elle a été bâtie «au lieu de naissance du très heureux serviteur de Dieu, le digne père Jean de Brébeuf, oncle paternel du sieur donateur

Jean de Brébeuf entra chez les Jésuites en 1617. Ses ennuis de santé à l’âge de vingt-huit ans l’ empêchèrent d’acquérir une connaissance théologique étendue. Il arriva le 19 juin 1625 en Nouvele France où il est resta malgré la menace du capitaine de vaisseau huguenot de le ramener en France.  Surmontant l’aversion qu’eurent les colons pour les jésuites, Brébeuf choisit un emplacement pour une résidence sur la rivière Saint Charles, à l’endroit même d’un ancien campement de Jacques Cartier. Il adopta le mode de vie amérindien, s’installant dans un tipi où il passe l’hiver. Au printemps, il s’embarqua  avec les Amérindiens pour un voyage en cqnoë sur le lac Huron.

Le 19 juillet 1629, il retourna en France après la reddition de la colonie aux Anglais par Champlain. Quatre ans plus tard, il repartit le 23 mars 1633  pour le Canada à sa restitution à la France. Dès son arrivée, il tenta de retourner au lac Huron mais les Amérindiens refusèrent de l’emmener. L’année suivante, il réussit à atteindre son ancienne mission. En 1640, il tenta sans succès d’évangéliser les Neutres, une tribu au nord du lac Étié. En 1642, il fut envoyé au Québec où il eut la charge des Amérindiens de la réserve de Sillery .  Au plus fort du conflit entre Hurons et iroquois, après deux tentatives infructueuses, il parvint à pénétrer en territoire huron. Bien que le Iroquois firent la paix avec les Français,  leur guerre avec les Hurons se poursuivit.

Brébeuf, fondateur de mission jésuite et mystique,fut un ethnographe et un écrivain. Ses écrits  comprennent un dictionnaire, une grammaire, et deux textes hurons. Il fut réputé avoir écrit en langue wendat le plus ancien cantique de Noël canadien Jesous Ahatonhia.  Brébeuf contribua de précieuses données à l’ethnographie amérindienne. Ayant vécu quinze ans chez les Hurons, il connut intimement leurs mœurs et leurs coutumes. Brébeuf décrivit les Hurons au moment du contact avec les Européens, avant que ceux-ci ne fussent presque anéantis par des épidémies, des guerres et des massacres.

Le 16 mars 1649, il est capturé au cours d’une attaque. Il préféra demeurer avec ses fidèles au lieu de prendre la fuite. Il fut traîné au village huron de Saint-Ignace où il  fut accueilli par une pluie de pierres, bastonné et lié au poteau de torture. On lui versa de l’eau bouillante sur la tête dans une parodie de baptême  on lui passa autour du cou un collier de cognées de tomahawks chauffées à blanc et on lui enfonce un fer rouge dans la gorge et dans l’anus. Il fut brûlé vif et son corps fut lacéré à coups de couteaux. Après sa mort, son cœur fut arraché et mangé.

Les Écrits en Huronie mentionnent qu’il était de coutume pour les Iroquois de tuer immédiatement la victime si elle se mettait à pleurer ou à crier. Le rituel de manger le cœur était leur façon de s’approprier la force de l’ennemi, et indiquerait qu’à aucun moment, Jean de Brébeuf ne succomba à la souffrance. En 1954, au cours d’excavations au site de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons, le Père Denis Hegarty s.j., l’un des pères au service du sanctuaire, découvrit une plaque de plomb dans la chapelle des indiens. L’inscription se lit : » Père Jean de Brebeuf bruslé par les Iroquois le 17 de mars l’an 1649. »

Vénération et souvenir

Il a été canonisé le 29 juin 1930 par le pape Pie XI. Il est commémoré au sanctuaire des martyrs canadiens à Midland dans l’Ontario avec notamment son corps dans une châsse rt une statue à l’extérieur. Béziers écrivit : « Ce pieux religieux rendit son âme à Dieu au milieu de ses souffrances le 16 mars 1649″. Le collège privé Jean de Brébeuf à Montréal porte son nom. À Gatineau, secteur Hull, une statue de Jean de Brébeuf marque l’entrée du parc qui porte son nom, au bord de la rivière des Outaouais.  Il est commémoré le 16 mars selon le Martyrologe romain, le 26 septembre au Canada, et le 19 octobre avec ses compagnons martyrs. .

Une petite relique de Jean de Brébeuf fut déposée dans le reliquaire sur l’autel devant la statue du Christ dans la Basilique cathédrale Notre-Dame de Québec (à gauche de l’autel principal près de la Porte Sainte) avec des petites reliques de tous les autres martyrs, Saints et béatifiés canadiens.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Jacques Gauthier : cliquez ici pour lire l’article →  Saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et compagnons

 Vidéo Père Jacques Monet :  » Sur les traces des pionniers ».

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Domenica della trentunesima settimana del Tempo Ordinario -Anno solare

Posté par diaconos le 18 octobre 2022

Mardi de la trente-troisième semaine du Temps Ordinaire — Année B dans Catéchèse web-zacchaeus-painting-fair-use

Secondo la tradizione cristiana, Zaccheo era un discepolo di Gesù già prima della sua crocifissione e, secondo Clemente di Alessandria nel suo libro Stromata, l’uomo chiamato Zaccheo si chiamava Mattia e prese il posto di Giuda Iscariota dopo il tradimento e la morte di quest’ultimo. Le Costituzioni apostoliche identificano in seguito Zaccheo il pubblicano come il primo vescovo di Cesarea, città greca della Samaria e capitale della provincia romana della Giudea. Dopo la rivolta ebraica e la presa di Gerusalemme, fu esiliato nel villaggio gallico di Rocamadour con una principessa di nome Veronica, da non confondere con Berebnice, sorella del re Agrippa II.

Una tradizione cristiana, la cui più antica testimonianza conosciuta è contenuta nei sermoni di Bernardo Gui (1261-1331), assimila Zaccheo a sant’Amadour, giunto in Gallia e stabilitosi in una grotta del Quercy (Rocamadour) con la moglie Berenice, morta a Soulac, nella regione di Bordeaux. Nei suoi sermoni, Bernardo Gui associava San Marziale (III secolo), detto l’apostolo dell’Aquitania, a Sant’Amadour, anch’egli apostolo dell’Aquitania due secoli prima di San Marziale. Si dice che quest’ultimo abbia fondato una chiesa in onore di Santa Veronique a Soulac, il luogo tradizionale della sua morte.

Questa chiesa era sepolta sotto le dune, ma fu sgomberata tra il 1860 e il 1864. Zaccheo morì a Rocamadour, dove fu poi fondato il santuario che porta il suo nome. Zaccheo si è trasformato. Tutto nella sua vita fu stravolto quando Gesù lo guardò e gli disse: « Scendi subito, Zaccheo, vengo da te! Sopraffatto da questa voce e da questo sguardo, Zaccheo ha dato tutto. Zaccheo è stato per sempre diverso.

Dal Vangelo di Gesù Cristo secondo Luca

In quel momento Gesù entrò nella città di Gerico e la stava attraversando. Ora c’era un uomo di nome Zaccheo, che era il capo degli esattori delle tasse, ed era un uomo ricco. Cercò di vedere chi fosse Gesù, ma non ci riuscì a causa della folla, perché era piccolo. Allora corse in avanti e si arrampicò su un sicomoro per vedere Gesù, che stava per passare. Giunto lì, Gesù alzò gli occhi e gli disse: « Zaccheo, scendi subito; oggi devo andare a stare a casa tua ». Scese subito e accolse Gesù con gioia. Quando lo videro, tutti si lamentarono : « È andato a stare con un peccatore ». Zaccheo si alzò e disse al Signore : « Ecco, Signore, io do la metà dei miei beni ai poveri e se ho fatto un torto a qualcuno, glielo restituirò quattro volte tanto ». Allora Gesù disse di lui: « Oggi è venuta la salvezza in questa casa, perché anch’egli è figlio di Abramo ». Perché il Figlio dell’uomo è venuto a cercare e a salvare ciò che era perduto. (Lc 18,9-14)

 Zaccheo

Gerico, città famosa nell’Antico Testamento (Giosuè 2 e Giosuè 6), lo è diventata ancora di più grazie alla presenza e ai benefici di Gesù che, passando per questa antica città, ha dato luce agli occhi chiusi del cieco Bartimeo e ha aperto le sorgenti della grazia e della salvezza all’anima assetata di un povero peccatore. Questa città era situata a due leghe dal Giordano, che Gesù attraversò lasciando la Perea, e a sette leghe da Gerusalemme, dove si recò per l’ultima volta. In passato era il centro di una deliziosa oasi coperta da una foresta di palme e piante aromatiche (il nome stesso di Gerico significa in ebraico « buon odore »). Lo sconvolgimento che ha avuto luogo in tutta la Palestina non è più evidente che a Gerico oggi.

Gerico, a cui la Bibbia dà il nome di città delle palme, era un tempo circondata da una foresta di questi bellissimi alberi. All’inizio di questo secolo ce n’erano ancora pochi; oggi non ce n’è nemmeno uno, nemmeno un sicomoro come quello su cui si arrampicò Zaccheo. Una torre quadrata di costruzione franca, per tre quarti in rovina, e un povero borgo fortificato da un recinto di spine secche, sono tutto ciò che rimane oggi di Gerico. Zaccheo, capo degli esattori, perché a Gerico c’era una dogana romana di cui lui era il capo. Questa città era un luogo di commercio e di transito tra l’Oriente e l’Occidente. La sua vocazione divenne una fonte di ricchezza per Zaccheo, che ne fece buon uso. Il suo nome indica che era di origine ebraica.

Quando Zaccheo sentì parlare di Gesù e seppe quanto era stato misericordioso con quelli del suo disprezzato mestiere, desiderò vederlo e ricordare almeno i tratti del suo volto. Il platano è un albero le cui foglie assomigliano a quelle del gelso e i cui frutti ricordano i fichi. Secondo l’etimologia, questa parola significa albero di fico-mulberry. « Questo albero è abbastanza grande in Oriente, i suoi rami sono bassi e si estendono orizzontalmente, così che non è difficile scalarlo. La correttezza non avrebbe permesso a un uomo di notevole posizione di arrampicarsi su un albero, ma la fede prevalse. (Bengel)

Tutti mormoravano, anche i discepoli; mentre la folla farisaica mostrava la sua indignazione, tra i discepoli poteva ancora esserci una sorta di stupore nel vedere Gesù entrare nella casa di un peccatore. Un uomo peccatore non va inteso in senso generale; nella mente di coloro che mormoravano, la parola si applicava personalmente a Zaccheo nella sua qualità di peccatore. Zaccheo prese questa decisione sotto l’impressione suscitata dalla presenza e dalle parole di Gesù; ma questa risoluzione di rinunciare al mondo fu preparata nel suo cuore dal pentimento e dall’ardente desiderio di conoscere Gesù. La gioia che provò per il favore insperato e immeritato che Gesù gli mostrò gli ispirò un sacrificio gratuito e spontaneo.

La salvezza, la liberazione dal peccato e dalla morte, per la grazia di Dio che Gesù ha annunciato e portato. Questa salvezza è arrivata, si realizza con la presenza di Gesù, non solo per Zaccheo, ma per la sua casa, la sua famiglia. Gesù ha motivato questa affermazione perché Zaccheo era per Gesù, che gli leggeva nel cuore, anche (come e meglio di quelli che lo disprezzavano) un figlio di Abramo. Era figlio di Abramo perché discendeva da lui, ma anche perché aveva la fede e l’obbedienza del padre dei credenti. « Il Figlio dell’uomo è venuto a cercare e a salvare ciò che è perduto » (Lc 19,10). (Lc 19,10) Il Nuovo Testamento e i Sinottici, non meno di Giovanni, hanno risposto: Dal seno della sua gloria eterna (Gv 17,5).

Lo scopo della sua venuta ci viene rivelato in questa duplice azione, che Gesù ha compiuto con tenera carità con la sua vita e la sua morte: cercare e salvare ciò che è perduto. I due atti corrispondono ai due significati della parola perdita. Questa rivelazione, consolante per ogni peccatore, deve essere stata particolarmente importante per Zaccheo in quel momento solenne della sua vita, come lo fu poi per Saulo di Tarso, che amava ricordarla (1 Timoteo 1:15). Se questa affermazione è stata pronunciata da Gesù nella circostanza in cui Matteo la riporta (Mt 18,11), era la seconda volta che la faceva sentire.

Il Diacono Michel Houyoux

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◊  Cattolici per la vita : clicca qui per leggere l’articolo →  omelia della trentunesima domenica del tempo ordinario ANNO C

◊ Qumran   : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – XXX Domenica del Tempo Ordinario (Anno C)

♥ Video Padre Fernando Armellini : « Domenica della trentunesima settimana del Tempo Ordinario -Anno solare »

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