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Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice

Posté par diaconos le 23 octobre 2022

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De la deuxième lettre de Paul  à Timothée

Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.  J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.

Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles.  (2 Tm 4, 6-8.16-18)

Action de grâces

Les larmes que répandit Timothée,  en prenant congé de Paul, qu’il aimait comme un père, ou en d’autres occasions, dans les tristesses de son ministère et de sa vie. (Rm 1, 10-12 ; Ph 1, 8. Quel amour mutuel entre ces deux hommes dénotent ces larmes de Timothée, ce désir ardent de Paul de le revoir, cette joie qu’il s’en promit !  Ce souvenir de la foi dont avaient été animées la mère et l’aïeule de Timothée, fut provoqué par le même sentiment qui portait Paul à parler de ses ancêtres : ce fut une profonde reconnaissance pour les grâces de Dieu déjà répandues sur ces familles de pieux Israélites et qui ne furent que les arrhes de grâces plus grandes encore.

Timothée ayant été converti à l’Évangile dès sa jeunesse, les membres de sa famille le furent aussi avec lui. Tous ces précieux souvenirs que Paul aimait à rappeler, furent l’objet de ses actions de grâce (2 Tm 1, 3), et en même temps un motif puissant de l’exhortation qui fut prononcée. Timothée doit ranimer toujours le don de Dieu par le moyen de cet Esprit qui inspire, non la témérité, mais la force, la charité et la prudence ; alors il n’aura point honte de l’Évangile, ni de Paul, mais aura le courage de souffrir avec lui . 

Le grand motif de cette fidélité, c’est que Dieu nous a sauvés gratuitement par sa grâce, qui a été manifestée en Jésus-Christ quand il a détruit la mort et mis en lumière la vie éternelle par cet Évangile dont Paul a reçu le ministère pour les païens. Un autre motif invoqué par Paul,  ce fut  l’exemple de ses souffrances, de son courage, de l’assurance de sa foi. Timothée dutc retenir la saine doctrine, dans la foi et la charité et garder soigneusement ce précieux dépôt. La patience de la foi, qui travaille avec constance avant de recueillir les fruits de son travail et même sans en voir aucun fruit. La récompense est réservée pour le ciel ; la terre est le lieu du combat, de l’activité, de la souffrance.

Le dernier exemple de Paul  réveilla dans l’esprit tout un ordre de pensées relatives aux glorieuses promesses faites aux serviteurs fidèles (Dn 12, 3 ; Mt 19, 28) à la peine, à la patience, aux renoncements qui sont inséparables de leur vocation : voilà ce que Timothée dut considérer, méditer encore pour son encouragement, avec cette intelligence que le Seigneur lui donna.  Le plus salutaire encouragement qu’un serviteur de Dieu puisse trouver dans ses épreuves, c’est la contemplation de son Sauveur, né comme nous sur la terre, de la race appauvrie de David (Rm 1, 3), souffrant et toujours renonçant à lui-même, mais dont les combats ont été couronnés par sa glorieuse résurrection et par toutes les félicités du ciel.

Cette contemplation fortifie d’autant plus la foi et le dévouement de ses serviteurs, que Jésus-Christ n’est pas seulement leur modèle, mais que, maintenant ressuscité des morts et glorifié, il est la source de cette puissance de résurrection et de vie qui s’accomplit en eux comme elle triompha en lui-même. Ce fut de ce Sauveur ressuscité qu’ils dut se souvenir sans cesse (Rm 6, 3 ; Ga 2, 20). Par ces mots : mon Évangile, Paul opposa l’Évangile qu’il prêchait à toute fausse doctrine ,  comme il l’eut dit ailleurs, : «  l’Évangile qui m’a été confié »  (1 Tm 1, 11 ; Rm 2, 16). Il y a un progrès, inévitable dans l’erreur qui produit l’impiété, comme dans la vérité d’où ressort la sanctification. Paul en fournit la preuve. Hyménée ne » fut connu que par  Timothée.

Diacre Michel Houyoux

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◊  Paroisse Colomiers (France) : cliquez ici pour lire l’article → J’ai mené le bon combat,

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♥ Vidéo Joseph Prince : « Propre justice et recevoir »

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Lundi de la trentième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 23 octobre 2022

Lc 13,10-17 Le jour du Seigneur vécu par une femme courbée - Jardinier de  Dieu

# La parabole du grain de sénevé dénommée aussi le sénevé ou, le grain de moutarde, est une métaphore sur le christianisme. Selon Jean Chrysostome, dans son homélie 46 chapitre 2, le grain de sénevé est en fait l’image des Évangiles, qui ont grandi et sont devenus une des paroles les plus répandues sur toute la terre1. Le grain de sénevé, c’est aussi la foi de tout homme. Le Levain est une parabole de Jésus Christ écrite dans deux Évangiles. Elle est une métaphore qu’il est possible d’interpréter de deux manières opposées. « Certains affirmèrent que le levain représente l’œuvre divine et que le pain est le monde.

Selon ce point de vue, l’église est le levain qui agit dans le monde. L’autre interprétation présente une explication tout à fait contraire : c’est plutôt l’influence du monde qui se propagerait à l’intérieur de l’église. Dans l’histoire de l’église, ces deux interprétations eurent leur part de popularité. La majorité des commentateurs bibliques de notre époque préférèrent la première option, c’est-à-dire que l’église exerce une influence comparable à celle du levain dans la pâte – elle pénètre et transforme le monde. » A propos du mauvais levain, Jésus prévint ses disciples : « Méfiez-vous du levain des pharisiens ! » (Mt 16, 6), montrant par là que les disciples reçurent en eux quelque-chose de mauvais au contact des pharisiens. Peut-être des angoisses, peut-être également des signes extérieurs qu’ils furent perfectibles dans leur rôle de prêtres ?

En tout état de cause, Jésus chercha à montrer à ses disciples qu’ils eurent le contrôle sur ce qui se passa à l’intérieur de leur cœur. A eux de demander au Seigneur que la paix revienne en eux afin de chasser ce mauvais levain. Après avoir été utilisé dans le cadre de la parabole des talents, le terme d’enfouissement fut employé dans un sens différent, peu après le concile Vatican II : suivant la parabole du levain (Mt 13,  33), il s’agissait pour les chrétiens, d’être comme le levain enfoui discrètement et sagement dans la pâte, et de la faire lever.  : Jésus leur dit cette autre parabole :  » Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.  .Cet enfouissement des années 1960-1970 portait la conviction que le monde allait nécessairement dans le bon sens et qu’il fallait précisément se laisser porter pour le bonifier. Dès le pontificat de Jean-Paul II, cette pastorale fut corrigée, en invitant notamment les écoles à faire une annonce explicite de l’Évangile. Ainsi, en 2013, Mgr Castet, évêque de Luçon, déclara : « Le temps de l’enfouissement est dépassé. La foi des chrétiens doit savoir se faire entendre et participer au débat public. »

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Voici qu’il y avait là une femme, possédée par un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. » Et il lui imposa les mains. À l’instant même elle redevint droite et rendait gloire à Dieu. Alors le chef de la synagogue, indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat,  prit la parole et dit à la foule :  » Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »  

Le Seigneur lui répliqua : « Hypocrites ! Chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache-t-il pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Alors cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée voici dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? «  À ces paroles de Jésus, tous ses adversaires furent remplis de honte, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. ( Lc 13, 10-17)

La puissance du royaume de Dieu

Le miracle. Jésus enseignait dans une synagogue un jour du sabbat, lorsque survint une femme courbée par un esprit d’infirmité depuis dix-huit ans. Jésus lui annonça sa guérison et lui imposa les mains. Elle se redressa et glorifia. Le chef de la synagogue invita les assistants à amener leurs malades les six jours de la semaine et non le sabbat. Jésus rappela à ces hypocrites qu’ils détachaient le jour du sabbat leurs bêtes pour les abreuver et il n’eutt pas le droit de délivrer cette fille d’Abraham du lien qui la retenait depuis dix-huit ans !

Deux paraboles

Jésus conclut de l’acte qu’il vint d’accomplir la puissance du royaume et il la représenta dans deux paraboles : la parabole du grain de sénevé qui montre la puissance d’extension du royaume. La parabole du levain qui montra sa puissance de transformation. L’histoire de cette guérison  fut relatée par Luc seul. Un esprit d’infirmité est un état maladif attribué à un mauvais esprit. Jésus lui-même confirma cette opinion. Le mal parut avoir eu son siège dans le système nerveux ; de là une contraction qui tint cette pauvre femme courbée, et cela, depuis dix-huit ans  !

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Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu

Posté par diaconos le 23 octobre 2022

La grave dérive des riches - ChrétienSocial

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux.» Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : «Qui donc peut être sauvé ?» Jésus posa sur eux son regard et dit : «Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible.» Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : «Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ?»

Jésus leur déclara : «Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers.» (Mt 19, 23-30)

Le mauvais riche

Voilà l’histoire d’un homme qui avat tout ce qu’il faut pour être heureux : il eétat riche et possèdait beaucoup de biens. De plus, il était honnête et consciencieux ; il observe soigneusement la loi de Moïse. Mais il aurait voulu avoir plus, beaucoup plus : il voudrait avoir en héritage la vie éternelle. Et le voici à genoux face à Jésus : «Bon maître que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ?» (Mc 10, 17 ; Mt 19, 16 ; Lc 18, 18)

Quelle fut la réponse de Jésus ?

Jésus lui dit : «Il te manque une chose pour avoir la vie éternelle : Va, vends tout ce que tu as, et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens, suis-moi.» (Mc 10, 21b) Ainsi donc, il ne suffirait pas seulement d’être honnête et d’observer tous les commandements pour avoir part au Royaume des cieux. Jésus lui demanda de faire un choix radical : il demanda tout pour le suivre ! À ces mots, il devint tout triste et il s’en alla. Voilà donc quelqu’un qui nous ressemble. Ne sommes-nous pas aussi désireux de la vie éternelle… mais peu décidés à y mettre le prix ?

Jésus, qui aima cet homme, ne fit pas un geste pour le récupérer. Non, il le laissa partir. Il respecta sa liberté. Cet homme ne fut pas damné pour autant, il rata une occasion. Ce récit d’une vocation manquée nous rappelle que, nous aussi, nous refusons des appels de Dieu. nous comprenons la tristesse de cet homme : il a beaucoup d’argent et de bien, et, avec tout cela, il n’est pas heureux. Viens nous libérer Seigneur Jésus et nos mains s’ouvriront devant toi pour accueillir ce qui manque à notre amour.

Pour pouvoir entrer dans le Royaume des cieux, cela implique, de notre part, un radical dépouillement de nos richesses. La porte d’entrée dans ce Royaume est le Christ lui-même ; et nous avons accès à lui dans la mesure où nous nous sommes mis à sa suite. Suivre le Christ pour être son disciple implique concrètement de quitter maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants, une terre. Un riche entrera difficilement dans le royaume des Cieux. L’abandon progressif de toute possession est à entendre sur le plan moral : sur ce plan, l’égoïsme ne mène à rien. Par contre, sur le plan administratif, la possession peut être un service généreux pour le bien commun.

Qu’est-ce que la richesse selon Dieu ? La véritable richesse se trouve dans les biens éternels, dans lesquels nous sommes appelés à investir. Jésus parla plus des relations sociales que des biens matériels. De nos jours, notre richesse, en soi, n’est pas un obstacle pour pouvoir entrer dans le Royaume des cieux Pour autant, que nous partagions généreusement quelques largesses aux personnes qui vivent dans la précarité. En fait, qui peut être sauvé ? Richesse et pauvreté ne sont pas une question de quantité, mais de cœur. Jésus nous entraîne à passer d’une logique de réserve à une logique de flux. Spirituellement, où en sommes-nous ? Avons-nous les mains fermées ou le cœur ouvert ? Un des signes distinctifs de toute personne qui croit en Dieu est qu’elle a tout à gagner. Suis-je en mesure d’affirmer avec saint Paul : «La croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté» ? (Ga 6, 14)

Michel Houyoux, diacre permanent

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◊ Une chronique d’Eric de Beukelaer : cliquez ici pour lire l’article →    Soif spirituelle… et christianisme

◊ Communauté spirituelle : cliquez ici pour lire l’article →  Chameau et trou d’aiguille

♥ Vidéo Faut-il tout quitter pour suivre Jésus ?

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