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L’union de Christ et de l’Église est un modèle de l’union des époux chrétiens

Posté par diaconos le 24 octobre 2022

 Verset Du Jour Ephésiens 5:33

De la lettre de Paul aux Éphésiens

Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ; les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ; car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête, lui qui est le Sauveur de son corps. Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours de même pour les femmes à l’égard de leur mari. Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole ; il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée.

C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : « À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église. Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même, et la femme doit avoir du respect pour son mari. ( Ep 5, 21-33)

L’union de Christ et de l’Église est un modèle de l’union des époux chrétiens

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Dimanche de la trente et unième semaine dans le Temps ordinaire -Année paire

Posté par diaconos le 24 octobre 2022

Mardi de la trente-troisième semaine du Temps Ordinaire — Année B dans Catéchèse web-zacchaeus-painting-fair-use

Zachée fut, selon la tradition chrétienne;, un disciple de Jésus dès avant sa crucifixion.Selon Clément d’Alexandrie, dans son livre Stromata, le surnommé Zachée s’appelait Matthias et prit la place de Judas Iscariote après la trahison et la mort de celui-ci. Les Constitutions apostoliques identifièrent plus tard Zachée le publicain, comme le premier évêque de Césarée, ville grecque de Samarie et capitale de la province romaine de Judée. Après la révolte juive et la prise de Jérusalem, il fut exilé dans un village gaulois : Rocamadour en compagnie d’une princesse appelée Véronique, qu’il ne faut pas confondre avec Bérébnice, la sœur du roi Agrippa II.

Une tradition chrétienne dont le plus ancien témoin connu est contenu dans des sermons de Bernard Gui (1261-1331) assimila Zachée avec sauint Amadour, venu en Gaule, qui s’installa dans une grotte du Quercy (Rocamadour), avec son épouse Bérénice qui mourut à Soulac dans le Bordelais. Dans ses sermons, Bernard Gui associa Saint martial (troisième siècle), appelé l’apôtre d’Aquitaine à saint Amadour qui lui aussi fut  l’apôtre d’Aquitaine deux siècles avant saint Martial. Celui-ci aurait d’ailleurs fondé une église en l’honneur de Sainte Véronique à Soulac, lieu traditionnel de sa mort.

Cette église fut ensevelie sous les dunes, mais fut dégagée entre 1860 et 1864. Zachée pour sa part mourut à Rocamadour où a fut fondé par la suite le sanctuaire portant son surnom. Zachée fut transformé. Tout chavira dans sa vie lorsque Jésus posa sur lui son regard et lui adressa la parole : «  Descends vite, Zachée, je viens chez toi ! » Traversé par cette voix et ce regard, Zachée donna tout. Pour toujours Zachée fut autre.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui allait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta  maison. » Vite, il descendit et reçut Jésus avec joie.

Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur. «   Zachée, debout, s’adressa au Seigneur : « Voici, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.  » (Lc  18, 9- 14)

Zachée

Jéricho, ville célèbre dans l’Ancien Testament (Josué 2 et Josué 6), devint plus encore par la présence et les bienfaits de Jésus, qui, à son passage par cette antique cité, rendit la lumière aux yeux fermés de l’aveugle Bartimée et ouvrit les sources de la grâce et du salut à l’âme altérée d’un pauvre péager. Cette ville était située à deux lieues du Jourdain, que Jésus traversa en quittant la Pérée et à sept lieues de Jérusalem, où il se rendit pour la dernière fois. Anciennement elle occupait le centre d’une délicieuse oasis couverte d’une forêt de palmiers  et de plantes aromatiques (le nom même de Jéricho signifie en hébreu bonne odeur). Nulle part on ne vit aujourd’hui d’une manière plus évidente les bouleversements qui se produisirent dans toute la Palestine.

Jéricho, à laquelle la Bible donne le nom de ville des palmiers, était entourée jadis d’une forêt de ces beaux arbres. On en voyait quelques-uns encore au commencement de ce siècle ; il n’y en a plus un seul aujourd’hui, il n’y a plus même de sycomore, comme celui sur lequel monta Zachée. Une tour carrée, de construction franque et aux trois quarts ruinée, un pauvre hameau fortifié par une clôture d’épines sèches, voilà tout ce qui reste aujourd’hui de Jéricho.  Zachée, chef des péagers, parce qu’il y avait à Jéricho un bureau de douanes romaines dont il était le chef. Cette ville était une place de commerce et de transit entre l’Orient et l’Occident. Sa vocation devint pour Zachée une source de richesses, dont il fit un bon usage. Son nom indique qu’il était d’origine juive.

  Zachée ayant entendu parler de Jésus et sachant combien il se montra plein de miséricorde pour les gens de sa profession méprisée, il souhaita avec ardeur d’avoir le bonheur de le voir de et de retenir au moins les traits de sa physionomie. Le sycomore est un arbre dont les feuilles ressemblent à celles du mûrier et les fruits à des figues. Selon l’étymologie, ce mot signifie en effet figuier-mûrier. « Cet arbre assez grand en Orient, ses branches sont basses et s’étendent horizontalement, en sorte qu’il n’est pas difficile d’y monter.  La bienséance n’aurait pas permis à un homme considérable par sa position de monter sur un arbre, mais la foi a vaincu.  » ( Bengel)

Tous murmurèrent ; même les disciples ; tandis que la foule à l’esprit pharisaïque manifesta son indignation, il put rester chez les disciples une sorte d’étonnement en voyant Jésus entrer chez un péager. Un homme pécheur ne doit pas s’entendre en un sens général ; dans la pensée de ceux qui murmuraient, ce mot s’appliquait personnellement à Zachée en sa qualité de péager. Zachée prit cette résolution sous l’impression que firent sur lui la présence et les paroles de Jésus ; mais cette résolution de son renoncement au monde, fut préparée dans son cœur par la repentance et par l’ardent désir de connaître Jésus. La joie qu’il éprouva de la faveur inespérée et imméritée que lui fit Jésus lui inspira un sacrifice libre, spontané.

Le salut, la délivrance du péché et de la mort, par la grâce de Dieu que Jésus annonçait et apportait. Ce salut est venu, il se réalise par la présence de Jésus, non seulement pour Zachée, mais pour sa maison, sa famille. Jésus motiva cette déclaration  parce que Zachée fut pour Jésus qui lut dans son cœur, aussi (aussi bien et mieux que ceux qui le méprisèrent) un fils d’Abraham. Il le fut parce qu’il descendait de lui, mais aussi parce qu’il eut la foi et l’obéissance du père des croyants. « Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui est perdu. » (Lc 19, 10) Le Nouveau Testament et les synoptiques, non moins que Jean, répondirent : Du sein de sa gloire éternelle (Jn 17. 5).

Le but de sa venue nous est révélé dans cette double action, que Jésus eut accomplie avec une tendre charité par sa vie et par sa mort : chercher et sauver ce qui est perdu. Les deux actes correspondent aux deux sens du mot perdu. Cette révélation, consolante pour tout pécheur, dut l’être particulièrement pour Zachée, en ce moment solennel de sa vie, comme elle le devint plus tard pour Saul de Tarse, qui aima à la rappeler (1 Timothée 1, 15). St cette déclaration fut prononcée par Jésus dans la circonstance où Matthieu la rapporta (Mt 18;11), ce fut la seconde fois qu’il la fit entendre.

Dicare Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux :  cliquez ici pour lire l’article →   Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Catholiques pour la vie : cliquez ici pour lire l’article → HOMÉLIE DU TRENTE ET UNIÈME DIMANCHE DU TEMPS  Ordinaire

◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  31e dimanche du temps ordinaire, année C 

♥ Vidéo  Jésus et Zachée

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Mardi de la trentième semaine dans l’année C

Posté par diaconos le 24 octobre 2022

 Lundi de la dix-septième Semaine du Temps Ordinaire — Année Impaire dans Catéchèse parabole%2Bde%2Bla-graine-de-moutarde%2B%25281%2529

Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Érudit du Nouveau Testament Adolf Jülicher considéra la parabole de la graine de moutarde comme une similitude, ou une comparaison / métaphore étendue, qui comporte trois parties: une partie d’image (Bildhälfte), une partie réalité (Sachhälfte), et un point de comparaison (comparaison avec le téritium).

La partie image est la graine de moutarde qui se transforme en une grande plante, la partie réalité est le royaume de Dieu, et le point de comparaison est la croissance du royaume à partir de petits débuts. Les oiseaux nicheurs peuvent se référer à des textes de l’Ancien Testament qui soulignent la portée universelle de l’empire de Dieu, tel que Daniel. Cependant, il est peu probable qu’une vraie plante de moutarde attire les oiseaux nicheurs, de sorte que Jésus sembla mettre délibérément l’accent sur la notion d’extravagance étonnante dans son analogie.

D’autres commentateurs suggérèrent que les oiseaux représentaient des Gentils cherchant refuge en Israël ou les pécheurs et les collecteurs d’impôts avec lesquels Jésus fut critiqué pour son association. Quelques commentateurs virent les oiseaux négativement, comme représentant de faux enseignants envahir l’église.. Certains identifièrent un subversif et scandaleux élément de cette parabole, en ce que la nature à croissance rapide de la plante de moutarde en fit une mauvaise herbe avec « propriétés de reprise dangereuses.

Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle (publié vers 78 après Jésus-Christ. l’endroit libre de lui, comme la graine quand elle tomba germa aussitôt. Ben Witherington nota que Jésus aurait pu choisir un arbre authentique pour la parabole, et que la plante de moutarde démontre que bien que la domination paraisse petite comme une graine pendant le ministère de Jésus, elle se développerait inexorablement en quelque chose de grand et fermement enraciné, que certains trouveraient un abri dans et d’autres trouveraient odieux et essayeraient de se déraciner.

La Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu (13:31–32), marque (4: 30–32), et Luke (13: 18–19). Dans les évangiles de Matthieu et de Luc, il est immédiatement suivi de la Parabole du levain, qui partage le thème de cette parabole de la Royaume du Paradis grandissant à partir de petits débuts. Il apparaît également dans le non-canonique Évangile de Thomas. Le Parabole de la graine de moutarde est l’un des plus courts paraboles de Jésus. Il apparaît dans Matthieu , Marc, et Luc. 

De l’évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : « À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde   qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »  Il dit encore : «  À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. «    ( Lc 13, 18-21)

 Parabole de la graine de moutarde

La plante appelée sénevé, ou moutarde, provient d’une très petite semence, mais s’élève, en Orient, à une certaine hauteur, et devient touffue comme arbre, tout en restant dans l’espèce des légumes. Ce que Jésus voulut relever par cette image, c’est la petitesse du royaume des cieux dans son origine, ses commencements et ses moyens et la grandeur de ses développements et de ses effets. Ces caractères se vérifient dans toute l’histoire du règne de Dieu : Moïse, petit enfant dans son berceau de jonc, et son œuvre immense durant tant de siècles ; la crèche de Bethléem, et la création nouvelle accomplie dans notre humanité ; les douze apôtres, et l’établissement du règne de Dieu dans le monde.

Combien souvent l’évangélisation de tout un pays devenu chrétien, a-t-elle commencé par des moyens tout à fait inaperçus ! Toujours la très petite semence devenant un grand arbre. Rien de plus propre à affermir la foi et à relever les espérances dans les temps de découragement.  Cette parabole révèle aussi la croissance mystérieuse du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte, c’est la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance qui lui est propre, jusqu’à ce que  toute la vie humaine, dans l’individu, la famille et la société, en fussent pénétrés et sanctifiés.

Ce prophète, c’est le psalmiste Asaph, à qui l’Ancien Testament donne aussi le titre de voyant, ou prophète. Plusieurs Pères, Clément d’Alexandrie, Eusèbe, Jérôme, que quelques manuscrits très anciens portaient : « par le prophète Ésaïe ». Ils nous apprennent même que Porphyre se prévalait de cette faute pour accuser Matthieu d’ignorance. Mais ces mêmes Pères renvoyèrent l’accusation à des copistes inintelligents, et presque tous les témoignages critiques actuellement connus, omirent le nom d’Ésaïe. Malgré cela, Tischendorf, qui l’avait toujours rejeté, l’eut admis dans sa huitième édition sur l’autorité du Sin. Jésus, dans ses paraboles, dévoila les  vérités du royaume de Dieu qui sont comme cachées, soit dans la nature, soit dans la vie humaine, où il puise les sujets de ses similitudes.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Père Adam Gilbert : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 30e semaine, année paire

◊ Idées Caté   : cliquez ici pour lire l’article  →  Parabole de la graine de moutarde

♥ Vidéo Père Zanoti-Sorkine : « Parabole de la graine de moutarde et du levain » /

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