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Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit

Posté par diaconos le 31 octobre 2022

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Parabole de la brebis perdue et retrouvée

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : «  Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! «   Alors Jésus leur dit cette parabole : «  Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,   n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”

    Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. «  (Lc 15, 1-10)

 La parabole de la Brebis égarée, dite aussi  parabole du Bon Berger ou encore  du Bon Pasteur, attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176. La parabole a donné lieu à une expression, la  brebis égarée, désignant, à l’instar du fils prodigue dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue.

Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire. La Drachme perdue est une parabole racontée dans l’évangile selon Luc  Elle fait partie des trois paraboles de la Rédemption, avec la Brebis égarée et le Fils prodigue que Jésus-Christ raconta après avoir été accusé par les pharisiens et leurs chefs d’être invité chez les pécheurs et de partager leurs repas. Cette parabole suit immédiatement celle de la Brebis égarée et précède celle du Fils prodigue. Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de l’évangile selon Luc.

Selon l’interprétation traditionnelle, la femme représente l’Église qui est en peine, la femme chercha avec diligence et mit de l’ordre dans toute sa maison,  de sauver l’âme du pécheur. Celui-ci est figuré par une pièce inerte dont la valeur ne sert plus à rien, puisque la pièce est perdue et cachée. C’est plus un état qu’une situation due à un mouvement d’égarement, comme dans la parabole de la brebis égarée. Une fois retrouvée, la valeur de la pièce est montrée aux amies. La pièce peut servir désormais à de futures grandes entreprises, comme dans la parabole des talents. La joie est publique et l’Église fait participer ses amis et les Anges se réjouissent. La femme invita ses voisines et amies chez elle. Sans doute leur offrira-t-elle un repas. Pour Benoît XVI, cette parabole fait partie avec celle de la Brebis perdue et du Fils prodigue, des paraboles de la miséricorde.

Benoît XVI expliqua dans un de ses autres écrits : « Jésus raconta les trois paraboles de la miséricorde parce que les Pharisiens et les scribes le critiquaient, voyant qu’il se laissait approcher par les pécheurs et qu’il mangeait même avec eux. Alors, Il expliqua, avec son langage typique, que Dieu ne veut pas que même un seul de ses enfants se perde et que son âme déborde de joie lorsqu’un pécheur se convertit » La parabole de la Brebis égarée, dite aussi  parabole du Bon Berger ou encore  du Bon Pasteur, attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau  Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18,12-13) et Luc (Lc 15, 3-7).

On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. De possibles parallèles dans l’Ancien Testament sont Ez 34,6, 12 et Ps 119,176. La parabole a donné lieu à une expression, la  brebis égarée, désignant, à l’instar du fils prodigue dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s’égare moralement, ou, toujours dans Luc, de la drachme perdue.

Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire. La Drachme perdue est une parabole racontée dans l’évangile selon Luc. Elle fait partie des trois paraboles de la Rédemption, avec la Brebis égarée et le Fils prodigue que Jésus-Christ raconta après avoir été accusé par les pharisiens et leurs chefs d’être invité chez les pécheurs et de partager leurs repas.

Cette parabole suit immédiatement celle de la Brebis égarée et précède celle du Fils prodigue. Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de l’évangile selon Luc. Selon l’interprétation traditionnelle, la femme représente l’Église qui est en peine, la femme chercha avec diligence et mit de l’ordre dans toute sa maison,  de sauver l’âme du pécheur. Celui-ci est figuré par une pièce inerte dont la valeur ne sert plus à rien, puisque la pièce est perdue et cachée.

C’est plus un état qu’une situation due à un mouvement d’égarement, comme dans la parabole de la brebis égarée. Une fois retrouvée, la valeur de la pièce est montrée aux amies. La pièce peut servir désormais à de futures grandes entreprises, comme dans la parabole des talents. La joie est publique et l’Église fait participer ses amis et les Anges se réjouissent. La femme invita ses voisines et amies chez elle. Sans doute leur offrira-t-elle un repas. Pour Benoît XVI, cette parabole fait partie avec celle de la Brebis perdue et du Fils prodigue, des paraboles de la miséricorde.

Jésus décrivit sa compassion et son amour sous les traits de ce berger qui cherche sa brebis sans relâche jusqu’à ce qu’il l’eut trouvée. Ce fut là l’œuvre de toute sa vie ; et cette œuvre, il la poursuivit par ses serviteurs, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce. Une seule brebis sur quatre-vingt-dix-neuf est peu de chose : il résulte de là, dit M. Godet, que c’est moins l’intérêt que la pitié qui poussa le berger à agir comme il le fit. Les quatre-vingt-dix-neuf qu’il laissa dans les lieux non cultivés, les steppes, où l’on faisait paître les brebis, représentent les Israélites restés extérieurement fidèles à l’alliance divine et qui éprouvaient beaucoup moins que les péagers et les pécheurs le besoin d’un Sauveur. 

 La brebis égarée et la drachme perdue

Jésus fut entouré de péagers et de pécheurs avides de l’entendre. Leur affluence provoqua les murmures des pharisiens, qui reprochèrent à Jésus de les accueillir et de manger avec eux. Jésus demanda à ses adversaires lequel d’entre eux, ayant cent brebis et en perdant une, ne laisserait les quatre-vingt-dix-neuf au pâturage et ne chercherait celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’eut trouvée. Quand il la trouva, il la mit sur ses épaules avec joie et convoqua ses amis et ses voisins pour partager sa joie. Ainsi il y a de la joie dans le ciel pour un pécheur repentant plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes.

La drachme perdue et retrouvée

Quelle femme, ayant dix drachmes et en perdant une, ne prit des soins minutieux pour la retrouver ? Et quand elle la trouva, elle associa à sa joie ses amies et ses voisines. De même, il y a de la joie parmi les anges pour un pécheur qui se repent. Les péagers, haïs à cause de leur profession et méprisés à cause des injustices qu’ils commettaient souvent en l’exerçant, les pécheurs, hommes connus comme vicieux et plus ou moins perdus de réputation, s’approchaient de Jésus, afin de mieux entendre les paroles de miséricorde et de pardon qui sortaient de sa bouche.

Les enseignements de Jésus réveillèrent leur conscience. Ils sentaient douloureusement le poids et l’amertume du péché et repoussés de tous, ils étaient attirés vers cet Envoyé de Dieu, qui toujours avait témoigné à leurs pareils sa tendre compassion. Jésus recevait, accueillait avec bonté les péagers et les pécheurs, mais il condescendait à manger avec eux, ce qui était, en Orient, une marque de familiarité et de confiance. Les orgueilleux pharisiens ne comprirent ni pardonnèrent cette conduite de Jésus. Ils affectèrent d’y voir un mépris de la moralité et de la justice, dont ils se crurent seuls en possession.

Leurs murmures furent à la fois un blâme infligé à Jésus et l’expression de leur dédain pour les péagers et les pécheurs. Jésus répondit par trois admirables paraboles : une brebis perdue, une drachme perdue, un fils perdu, indiquant dès l’abord que ce fut ce qui était perdu qu’il chercha avec compassion et amour. Puis, la joie qu’il éprouva de le retrouver et de le sauver devait couvrir de confusion les pharisiens, qui étaient animés de sentiments si différents.

Jésus en appela aux propres sentiments de ses auditeurs : « Quel est l’homme d’entre vous ? «   Puis il recourut à cette image du bon berger, sous laquelle de tout temps l’Église s’est représenté son Sauveur et son Chef. La brebis est incapable, dés qu’elle est égarée, de revenir au bercail ou de se défendre en présence du moindre danger, ou de supporter aucune fatigue. Pour qu’elle ne soit pas irrévocablement perdue, il faut que le berger la cherche, la porte, lui prodigue tous ses soins. Parfaite image de l’homme pécheur, éloigné de Dieu.

La parabole de la Brebis égarée, dite aussi « parabole du Bon Berger » ou encore « du Bon Pasteur » », attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu (Mt 18, 12-13) et Luc (Lc 15,3-7). On la trouve aussi dans l’Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d’aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l’égarement involontaire, ou d’accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l’égarement volontaire.

La Drachme perdue fait partie des trois paraboles de la Rédemption, avec la Brebis égarée et le Fils prodigue que Jésus-Christ racona après avoir été accusé par les pharisiens et leurs chefs d’être invité chez les pécheurs et de partager leurs repas. Cette parabole suit immédiatement celle de la Brebis égarée et précède celle du Fils prodigue. Dans le domaine de l’exégèse biblique, elle fait partie du Sondergut de l’évangile selon Luc. Selon l’interprétation traditionnelle, la femme représente l’Église qui est en peine (la femme cherche avec diligence et met de l’ordre dans toute sa maison) de sauver l’âme du pécheur. Celui-ci est figuré par une pièce inerte dont la valeur ne sert plus à rien, puisque la pièce est perdue et cachée. C’est plus un état qu’une situation due à un mouvement d’égarement, comme dans la parabole de la brebis égarée.

Une fois retrouvée, la valeur de la pièce est montrée aux amies. La pièce peut servir désormais à de futures grandes entreprises, comme dans la parabole des talents. La joie est publique et l’Église fait participer ses ami(e)s et, nous dit Jésus, les Anges se réjouissent. La femme invite ses voisines et amies chez elle. Sans doute leur offrira-t-elle un repas. Pour Benoît XVI, cette parabole fait partie avec celle de la Brebis perdue et du Fils prodigue, des paraboles de la miséricorde. Le souverain pontife expliqua dans un de ses autres écrits : « Jésus raconta les trois paraboles de la miséricorde parce que les Pharisiens et les scribes le critiquaient, voyant qu’il se laissait approcher par les pécheurs et qu’il mangeait même avec eux. Alors, Il expliqua, avec son langage typique, que Dieu ne veut pas que même un seul de ses enfants se perde et que son âme déborde de joie lorsqu’un pécheur se convertit »

 Jésus décrivit sa compassion et son amour sous les traits de ce berger qui cherche sa brebis sans relâche jusqu’à ce qu’il l’eut trouvée. Ce fut là l’œuvre de toute sa vie ; et cette œuvre, il la poursuivit par ses serviteurs, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce. Une seule brebis sur quatre-vingt-dix-neuf est peu de chose : il résulte de là, dit M. Godet, que c’est moins l’intérêt que la pitié qui poussa le berger à agir comme il le fit. Le souverain pontife expliqua dans un de ses autres écrits : « Jésus raconta les trois paraboles de la miséricorde parce que les Pharisiens et les scribes le critiquaient, voyant qu’il se laissait approcher par les pécheurs et qu’il mangeait même avec eux. Alors, Il expliqua, avec son langage typique, que Dieu ne veut pas que même un seul de ses enfants se perde et que son âme déborde de joie lorsqu’un pécheur se convertit « 

Jésus décrivit sa compassion et son amour sous les traits de ce berger qui cherche sa brebis sans relâche jusqu’à ce qu’il l’eut trouvée. Ce fut là l’œuvre de toute sa vie ; et cette œuvre, il la poursuivit par ses serviteurs, par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce. Une seule brebis sur quatre-vingt-dix-neuf est peu de chose : il résulte de là, dit M. Godet, que c’est moins l’intérêt que la pitié qui poussa le berger à agir comme il le fit. Les quatre-vingt-dix-neuf qu’il laissa dans les lieux non cultivés, les steppes, où l’on faisait paître les brebis, représentent les Israélites restés extérieurement fidèles à l’alliance divine et qui éprouvaient beaucoup moins que les péagers et les pécheurs le besoin d’un Sauveur.
  Les quatre-vingt-dix-neuf qu’il laissa dans les lieux non cultivés, les steppes, où l’on faisait paître les brebis, représentent les Israélites restés extérieurement fidèles à l’alliance divine et qui éprouvaient beaucoup moins que les péagers et les pécheurs le besoin d’un Sauveur.

Dieu, le Sauveur, les anges de Dieu, qui prennent part au salut d’une âme perdue. Quel amour se révéla dans ce trait de la parabole ! Existe-t-il sur la terre des justes qui n’ont pas besoin de repentance ? Jésus parla de cette légalité dont se prévalaient ses auditeurs pharisiens. Il employa les termes de pécheurs, justes, repentance dans le sens extérieur où ils les entendaient, eux qui s’imaginaient qu’il suffisait de faire partie du peuple de l’alliance et d’observer les ordonnances lévitiques pour être assuré du salut.

Jésus veut leur fit comprendre que Dieu préfère les sentiments d’humiliation et d’amour, qu’éprouve le pécheur repentant, à la propre justice de ceux qui ne s’écartèrent jamais du droit chemin. Comment n’y aurait-il pas eu plus de joie pour ces pauvres péagers qui venaient se jeter dans les bras de Jésus et recevoir dans leur cœur, déjà renouvelé par la repentance, les paroles de miséricorde et de pardon qu’il leur adressait ? Dès ce moment, ils lui appartenaient tout entiers et lui faisaient le sacrifice de leur vie, par une reconnaissance et un amour qui sont l’âme de toute vraie piété. Matthieu conserva cette parabole, en lui donnant une place et une signification différentes de celles qu’elle a chez Luc. Elle servit à décrire l’amour et les soins de Jésus pour un de ces petits qu’il défendit de mépriser et qu’il représenta sous l’image de cette brebis perdue, qu’il chercha et sauver.

Cette application de la parabole ne manque pas de vérité. La drachme était une monnaie grec que, valant, comme le denier romain, un peu moins d’un franc, prix de la journée d’un ouvrier Les soins minutieux que prit cette pauvre femme pour retrouver sa drachme perdue, montrèrent combien elle lui était précieuse. Péniblement gagnée, cette pièce d’argent était nécessaire à sa subsistance. Ainsi, cette parabole révèle l’amour de Dieu, ce fut le prix que conserva pour elle, tout perdu qu’il fut, un homme créé à son image, destiné à lui appartenir pour toujours. Dieu fera tout plutôt que de consentir à le perdre. C’est bien l’un des caractères de l’amour, qui est relaté sous l’image de la joie de cette femme.

Diacre Michel Houyoux

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◊ La victoire de l’amour : cliquez ici pour lire l’article →   LA BREBIS ÉGARÉE

◊  Sainte Cécile  : cliquez ici pour lire l’article →  Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se  convertit

♥  Vidéo Les paraboles de la brebis et de la drachme perdues expliquées

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All Saints – Solemnity

Posté par diaconos le 31 octobre 2022

toussaint

# All Saints’ Day is a Catholic feast day, celebrated on 1 November, during which the Catholic Church honours all saints, known and unknown. The liturgical celebration begins at Vespers on the evening of 31 October and ends at the end of 1 November. It precedes by one day the Commemoration of the Faithful departed, whose solemnity has been officially set for 2 November. Protestants do not worship saints, but some Lutheran churches do celebrate this festival. The Orthodox Churches as well as the Eastern Catholic Churches of the Byzantine rite continue to celebrate All Saints’ Sunday, the Sunday after Pentecost.

Festivals honouring all martyrs existed in the Eastern Churches as early as the fourth century on the Sunday after Pentecost. Today, the Communion of Orthodox Churches still celebrates All Saints’ Sunday on this date. In Rome, in the 5th century, a festival in honour of the saints and martyrs was already celebrated on the Sunday after Pentecost. After the Pantheon in Rome was converted into a sanctuary, Pope Boniface IV consecrated it on 13 May 610 as the Church of St. Mary and the Martyrs. Boniface IV wanted to commemorate all the Christian martyrs whose bodies were honoured in this shrine.

The feast of All Saints was then celebrated on 13 May, the anniversary of the dedication of this church to the martyrs, perhaps also in reference to a feast celebrated by the Syrian Church in the 4th century. It replaced the Lemuria festival of ancient Rome, which was celebrated on this date to ward off evil spectres. The celebration of the Christian feast of All Saints’ Day on 1 November is a Catholic specificity that appeared in the West in the 8th century. Indeed, it is perhaps from this period that it is celebrated on November 1st, when Pope Gregory III dedicates a chapel in St Peter’s Basilica in Rome to all the saints.

Around 835, Pope Gregory IV ordered that the feast be celebrated throughout Christendom. According to some historians, this decision was the reason why the feast of All Saints’ Day was set for 1 November. On the advice of Gregory IV, the Emperor Louis the Pious instituted the feast of all saints throughout the Carolingian Empire. The celebration of All Saints’ Day was followed locally by an office for the dead as early as the 9th century. In 998, the monks of Cluny instituted a feast of the dead on 2 November, which entered the Roman liturgy as a commemoration of the faithful dead in the 13th century.

From the Gospel of Jesus Christ according to Matthew

At that time, seeing the crowds, Jesus went up the mountain. He sat down, and his disciples came to him. Then he opened his mouth and taught them. He said, « Blessed are the poor in spirit, for theirs is the kingdom of heaven. Blessed are those who weep, for they will be comforted. Blessed are the meek, for they shall inherit the earth. Blessed are those who hunger and thirst for righteousness, for they will be filled. Blessed are the merciful, for they shall obtain mercy. Blessed are the pure in heart, for they shall see God. Blessed are the peacemakers, for they will be called sons of God. Blessed are those who are persecuted for the sake of justice, for theirs is the kingdom of heaven. Blessed are you if they insult you, persecute you, and say all kinds of evil against you falsely, because of me. Rejoice and be glad, for your reward is great in heaven!  » (Mt 5, 1-12a)

The Beatitudes

Jesus, having ascended to a high plateau on the mountain, sits down with the crowds lined up around him and solemnly begins the teaching that follows. In eight beatitudes he proclaims happiness and indicates the qualities of those who have a share in the kingdom of the two. They are, first of all, those who aspire to the spiritual goods of this kingdom: the poor in spirit, whose humility puts them in possession of the kingdom ; those who weep, who will find consolation; those who are meek, who by their meekness will win the earth; those who hunger and thirst for justice, who will see their ardent desire satisfied. Next are those who possess the dispositions and are in the condition of members of the kingdom: the merciful, who will obtain mercy; those who are pure in heart and will see God; those who bring peace and will be called sons of God; those who are persecuted for righteousness’ sake and whose reward will be great.

ountain, did not designate any particular summit, but in general the height, as opposed to the plain. This is how the inhabitants of the valleys say: go to the mountain, without indicating by this a special point of the chain in question. Tradition was more precise than the evangelists ; it placed the mountain of the Beatitudes not far from the city of Tiberias, situated on the edge of the lake of that name. Behind the mountain that dominates Tiberias is a wide plateau, sloping gently upwards towards a rock that forms the summit. It was on this rock that Jesus spent the night in prayer and that at daybreak he called his disciples and chose his apostles.

Then he came down to the crowd waiting for him on the plateau and it was from there that he taught the people. According to Luke, Jesus went down and it was on a plain that he gave his speech. According to Matthew, he went up a mountain with the people. Luke reports one more detail: Jesus first went up to the top and then down to the plateau. At the foot of the rock, at the top of the plateau, there is a small platform, a sort of natural pulpit, from which a large crowd can easily see and hear him. It was from this spot that Jesus sat. His disciples, those of them whom he called to the apostolate and those who had already heard and tasted his word, surrounded him as always.

This discourse, which set forth the spiritual and sublime principles of the kingdom which Jesus came to found, could not be understood by all, nor could it be put into practice except by those who were animated by the spirit of that kingdom; but Jesus spoke and taught with a view to the future. His word was a revelation, and when his work is done, that word will become light and life in the hearts of his redeemed. « Opening his mouth, a Hebraism that indicates the solemnity of the action, the holy freedom of speech. « Here Luke vividly wrote a preface to show how Jesus prepared to preach: he went up a mountain, he sat down, he opened his mouth; this was to make the seriousness of his action felt.  » (Luther)

« Many of the thoughts in this discourse are found in the teachings of Jesus and with different applications, which Jesus used more than once, sometimes short moral precepts, which were also to appear in his teachings. This was a beautiful, gentle, loving entry into the doctrine and preaching of Jesus. He did not proceed, like Moses or a doctor of the law, by commands, threats, or terrors, but in the most affectionate manner, most likely to attract hearts, and by gracious promises. ( Luther)

This love, however, had a deep seriousness about it, for those whom Jesus declared to be happy were very miserable in the world. They were happy only because of the promise that accompanied each of these declarations and motivated them. The poor in spirit are those who feel poor in their inner life, morally and spiritually poor, and thus yearn for the true riches of the soul (the spirit being the faculty by which we enter into relationship with God and realise the moral life). This sense of poverty before God is not yet repentance, but a deep, painful humility that leads to it.

The poor in spirit are all those whose minds are detached from the goods of the earth, as Bossuet said and added: « O Lord! I give you everything: I abandon everything to have a share in this kingdom! I strip myself of heart and spirit, and when it pleases you to strip me indeed, I submit to it (Meditations on the Gospel). Thus understood, the first beatitude of Matthew responded to the first beatitude of Luke and did not have a meaning almost identical to that of the fourth beatitude: « Blessed are those who hunger and thirst for justice ». Whether it be spiritual poverty or temporal poverty, humility or detachment, or both, such a situation is answered by the promise, or rather the positive and present declaration: for theirs is the kingdom of heaven.

Those who weep, or who mourn, or who are sad, will be comforted, because this sadness brings them to the source of forgiveness, peace, life. This gentleness, this surrender to God’s will, in the presence of violence, injustice and hatred, is produced in them by a humble and saddened sense of what they lack. It implies the renunciation of the advantages and joys of this world; but, by a magnificent compensation, those who practise it will inherit the land. The land of promise, Canaan, is taken in its spiritual sense and signifies the homeland above, the kingdom of God, the possession of which is assured to those who are meek. « The world uses force to possess the land ; Jesus teaches us that it is won by gentleness » (Luther)

This hunger and thirst for spiritual goods which they lack, for the true inner justice of which they feel deprived, for a life in conformity with God’s will, is born in them from the dispositions of an ardent desire for life, and it often recurs in Scripture. Every soul that experiences this before God will be satisfied, satisfied with justice, since it is of justice that it hungers and thirsts. The subsequent revelations of the Gospel will teach him how he will achieve this. The merciful are those who do not think only of their own misery, but who sympathise with the misery of their brothers. One must have felt one’s own misery, have suffered oneself, to be able to sympathise with the suffering of others. One must have been the object of God’s infinite love in order to be able to love others and practice charity towards them.

This is the double thought that links this beatitude to the previous ones. It is also linked to them by the consideration that those whom Jesus calls to the happiness of his disciples will still need to obtain mercy on the day of the supreme judgement, for although they will be assured of the kingdom of heaven, although they will be comforted and filled with justice, there will still be many shortcomings and imperfections in their lives that need to be covered. They will be forgiven and shown mercy as they have shown mercy.

The heart is, according to Scripture, the organ of the moral life. To be pure of heart is, in contrast to external works, to be free from all defilement, from all falsehood, from all injustice, from all malice in this intimate centre of thoughts and feelings. This is not the moral state of the natural man. As each promise corresponds to the disposition described in each of these beatitudes, those who are pure in heart are happy, because they will live in His communion while they are alive, and will one day immediately contemplate Him in the supreme beauty of His perfections, the inexhaustible source of heavenly bliss.

Those who are not only peaceful themselves, but who, having found peace, endeavour to procure it for others and to restore it among men, where it is disturbed. They are happy, because they will be called by that sweet and glorious title: sons of God. This title expresses a profound reality; for as these sons of God bring peace, they have a likeness to their Father who is « the God of peace » Romans 16:20; 2 Corinthians 13:11, they act according to His Spirit. Therefore they are sons of God, but moreover they will be called such, their title will be recognised by God and by all.

Because of righteousness, those who are persecuted are blessed, for theirs is the kingdom of heaven. In the eighth beatitude, Jesus returned to the first. He thus closes a harmonic cycle of experiences and promises. The first four concern those who seek in their deepest need, the last four those who have found and are already developing some activity in the kingdom of God. Each promise, the source of happiness responding exactly and abundantly to each state of soul described, shines a ray of the glory of the kingdom of heaven : to the afflicted, consolation ; to the meek, possession of the earth; to the hungry, satiation; to the merciful, mercy; to the pure in heart, the sight of God; to those who give peace, the title of children of God.

But in the first and last beatitudes, Jesus, who is the Master of the kingdom of heaven, dispensed it entirely to the poor and the persecuted; and there alone He spoke in the present tense: « This kingdom is theirs. The reward, which in no way weakens the truth of salvation by grace through faith, is great in proportion to the faithfulness and love with which the disciples of Jesus suffered for His name. However, no Christian seeks this reward apart from God and the happiness of serving him, otherwise he would lose what makes it great and sweet. Jesus showed his persecuted disciples a cause for joy in the thought

Deacon Michel Houyoux

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All Saints’ Day – History and Origin / Ephemeris

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Trente-deuxième dimanche du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 31 octobre 2022

RÉSURRECTION DES MORTS

Notre vocation étant de vivre avec Dieu et nos frères une communion vraiment parfaite, nous sommes appelés à laisser le Seigneur purifier et transfigurer nos vies pour entrer corps et âme dans le Royaume du Ressuscité.

De  l’Évangile de Jésus Christ selon  Luc

En ce temps-là, quelques sadducéens , ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection,  s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt  en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : Ils moururent sans laisser d’enfants.

Finalement la femme mourut aussi.  Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? «  Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.  Que les morts ressuscitent. Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur  le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. «  (Lc  20, 27-38)

La question de la résurrection des morts

Les sadducéens se distinguèrent des pharisiens notamment sur la question de la résurrection des morts. Les familles de la noblesse sacerdotale en firent partie. Ils ne crurent pas à la résurrection des morts et ils n’acceptèrent pas certains livres de la Bible comme celui de Daniel par exemple. Pour attaquer cette croyance à la résurrection, ils essayèrent de la ridiculiser en voulant démontrer combien la résurrection fut dénuée de sens. Moïse même, et non seulement les prophètes, (Is 26, 19-21 ; Dn 12,2) Moïse, la seule autorité reconnue par les sadducéens, a dit clairement que les morts ressuscitent (voir Livre de l’Exode) : si Abraham, Isaac et Jacob étaient morts définitivement ces formules seraient dérisoires (dernier paragraphe de l’extrait)

Pour répondre aux Saducéens, Jésus cita un extrait du livre de l’Exode, Jésus affirma qu’il y aura un changement radical qui s’opèrera par la résurrection ; il y opposa ce monde-ci et le monde à venir… un monde où l’on se marie, et un monde où l’on ne se marie plus… un monde où l’on n’a plus besoin d ‘engendrer. Il y a quelque chose de fantastique dans cette affirmation de Jésus : « Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants car tous ont la vie par Lui. »  Tous les croyants, et non seulement les trois patriarches ici nommés, vécurent pour Dieu, en relation avec lui, bien que, pour les hommes et pour ce monde, ils furent morts.

« La résurrection du Christ ne peut pas être comparée à l’acte de rendre la vie à un mort, comme ce fut le cas pour Lazare (Jn 11). Il existe en effet des différences importantes entre cet épisode et la résurrection de Jésus. En premier lieu, le corps ressuscité de Jésus n’a pas toujours l’apparence de son corps terrestre, même s’il l’a quelquefois. Il arrive qu’il doive faire un geste pour vaincre la crainte de ses apôtres, qui croient voir un fantôme. « Il consomme de la nourriture avec eux, leur montre ses blessures et invite Thomas à le toucher ( Lc 24, 40 ; Jn 20, 20-27). Ce faisant, il leur prouve que son corps ressuscité manifeste tous les aspects de la corporéité ordinaire. Mais en même temps, il les transcende. Il a la faculté d’apparaître dans l’espace et dans le temps, de passer à travers les portes fermées  et de s’évanouir à leur vue. Il est capable de contrôler la forme extérieure sous laquelle il apparaît à ses disciples.

Marie de Magdala le prend pour le jardinier ; Cléophas et son compagnon marchent plusieurs heures avec Jésus sans le reconnaître. Le corps ressuscité de Jésus jouit de toutes les dimensions de notre corporéité commune, sans être limité par le monde de l’espace, du temps et de l’histoire. C’est un corps qui inclut et transcende la corporéité telle que nous la connaissons, et qui, à la différence de Lazare ressuscité, ne mourra plus ( Jn 12, 10).” – (Resurrectio tamquam eventus storicus et transcendens), 

Compléments

◊ Témoignage de la foi des apôtres → Nous avons mangé et bu avec lui après sa résurrection d’entre les morts. (Ac 10, 37-43)

◊   ◊ La résurrection du Christ est à l’œuvre au présent → Jésus, le ressuscité, n’est pas chez les morts

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article →  Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants 

◊  Entretiens chrétiens  : cliquez ici pour lire l’article →  Dieu n’est pas le Dieu des morts – (Mt 22, 23-32)

♥  Vidéo La résurrection des morts

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Tous les saints – Solennité

Posté par diaconos le 31 octobre 2022

toussaint

# La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. Elle précède d’un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre. Les protestants ne pratiquent pas de culte des saints mais certaines églises luthériennes célèbrent néanmoins cette fête. Les Églises orthodoxes ainsi que les Églises catholiques orientales de rite byzantin continuent à célébrer le dimanche de tous les Saints, le dimanche suivant la Pentecôte.

Des fêtes honorant tous les martyrs existaient dès le IVe siècle dans les Églises orientales le dimanche après la Pentecôte. De nos jours, c’est toujours à cette date que la Communion des Églises orthodoxes célèbre le dimanche de tous les Saints. À Rome, au Ve siècle également, une fête en l’honneur des saints et martyrs était déjà célébrée le dimanche après la Pentecôte. Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire, le pape Boniface IV le consacra, le 13 mai 610, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs. Boniface IV voulait faire mémoire de tous les martyrs chrétiens dont les corps étaient honorés dans ce sanctuaire.

La fête de la Toussaint fut alors fêtée le 13 mai, date anniversaire de la dédicace de cette église consacrée aux martyrs, peut-être aussi en référence à une fête célébrée par l’Église de Syrie au IVe siècle. Elle remplaçait la fête des Lemuria de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants. La célébration de la fête chrétienne de la Toussaint au 1er novembre est une spécificité catholique apparue en Occident au VIIIe siècle. En effet, c’est peut-être à partir de cette période qu’elle est fêtée le 1er novembre, lorsque le pape Grégoire III dédicace à tous les saints une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.

Vers 835, le pape Grégoire IV ordonne que cette fête soit célébrée dans toute la chrétienté. Pour certains historiens, c’est à l’occasion de cette décision que la fête de la Toussaint est fixée au 1er novembre. Sur le conseil de Grégoire IV, l’empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l’empire carolingien. La célébration de Toussaint fut suivie localement d’un office des morts dès le IXe siècle. En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre, qui entra dans la liturgie romaine comme commémoration des fidèles défunts au XIIIe siècle.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là,  voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.  Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! «   (Mt 5, 1 – 12a)

Les Béatitudes

Jésus étant monté sur un plateau élevé de la montagne, s’assied, les foules étant rangées autour de lui et commence solennellement l’enseignement qui va suivre . Dans huit béatitudes, il proclame le bonheur et indique les qualités de ceux qui ont part au royaume des deux. Ce sont d’abord ceux qui aspirent aux biens spirituels de ce royaume : les pauvres en esprit, que leur humilité met en possession du royaume ; ceux qui pleurent et qui trouveront la consolation ; ceux qui sont doux et qui par leur douceur gagneront la terre ; ceux qui ont faim et soif de la justice et qui verront leur ardent désir satisfait. Ce sont ensuite ceux qui possèdent les dispositions et sont dans la condition des membres du royaume : les miséricordieux, qui obtiendront miséricorde ; ceux qui ont le cœur pur et qui verront Dieu ; ceux qui procurent la paix et seront appelés fils de Dieu ; ceux qui sont persécutés pour la justice et dont la récompense sera grande.

La montagne, ne désigna aucune sommité particulière, mais en général la hauteur, par opposition à la plaine. C’est ainsi que les habitants des vallées disent : aller à la montagne, sans indiquer par la un point spécial de la chaîne dont il s’agit. La tradition fut plus précise que les évangélistes ; elle plaça la montagne des Béatitudes non loin de la ville de Tibériade, située sur le bord du lac de ce nom. Derrière la montagne qui domine Tibériade est un large plateau, montant en pente douce du coté d’un rocher qui en forme le sommet. C’e fut sur ce rocher que Jésus t passa la nuit en prières et qu’au lever du jour il  appela ses disciples et choisit ses apôtres.

Puis il  descendit  près de la foule qui l’attendait sur le plateau et ce fut de la qu’il enseigna le peuple.  Selon Luc, Jésus descendit et ce fut dans une plaine qu’il prononça son discours.  Selon Matthieu, il monta sur une montagne avec le peuple.  Luc rapporta un détail de plus : Jésus montant d’abord au sommet, puis redescendant sur le plateau .

Au pied du rocher, au haut du plateau, se trouve précisément une petite plate-forme, une sorte de chaire naturelle, d’où l’on peut aisément être vu et entendu d’une grande multitude. Ce fut à  de cet endroit que jésus était assis. Ses disciples, ceux d’entre eux qu’il appela à l’apostolat et ceux qui déjà avaient entendu et goûté sa parole, l’entouraient comme toujours.  Ce discours, qui exposa les principes spirituels et sublimes du royaume que Jésus vint fonder, ne pouvait être compris de tous, comme il ne put être mis en pratique que par ceux qui furent animés de l’esprit de ce royaume ; mais Jésus parlait et enseignait en vue de l’avenir.  Sa parole fut une révélation et quand son œuvre sera achevée, cette parole deviendra lumière et vie dans le cœur de ses rachetés.

Ouvrant sa bouche, hébraïsme qui indique la solennité de l’action, la sainte liberté de la parole. « Là, Luc  fit avec éclat une préface pour montrer comment Jésus s’apprêta à la prédication : il monta sur une montagne il s’assied, il ouvrit la bouche ; ce fut pour faire sentir le sérieux de son action.. ( Luther)

« Beaucoup de pensées de ce discours  se retrouvent dans les enseignements de Jésus et avec des applications différentes,  que Jésus employa plus d’une fois, tantôt de courts préceptes moraux, qui devaient reparaître aussi dans ses enseignement.   Ce fut t là une entrée belle, douce, pleine d’amour, dans la doctrine et la prédication de jé&sus.  Il ne procéda pas, comme Moïse ou un docteur de la loi, par des ordres, des menaces, des terreurs, mais de la manière la plus affectueuse, la plus propre à attirer les cœurs et par de gracieuses promesses. » ( Luther)

Toutefois, cet amour recouvrit un profond sérieux, car ceux que Jésus déclara  heureux  furent bien misérables dans le  monde. Ils ne furent heureux qu’à cause de la promesse qui accompagna chacune de ces déclarations et qui la motiva.  Les pauvres en esprit sont ceux qui se sentent pauvres dans leur vie intérieure, moralement et spirituellement pauvres et qui, par là même, soupirent après les vraies richesses de l’âme.  (L’esprit désignant la faculté par laquelle nous entrons en relation avec Dieu et réalisons la vie morale.. Ce sentiment de pauvreté devant Dieu n’est pas encore la repentance, mais une humilité profonde, douloureuse, qui y conduit .

Les pauvres en esprit sont tous ceux qui ont l’esprit détaché des biens de la terre, comme dit Bossuet et il ajouta  :  « Ô Seigneur ! Je vous donne tout : j’abandonne tout pour avoir part a ce royaume ! Je me dépouille de cœur et en esprit et quand il vous plaira de me dépouiller en effet, je m’y soumets (Méditations sur l’Évangile). Ainsi comprise la première béatitude de Matthieu répondit a la première béatitude de Luc et n’eut pas un sens presque identique a celui de la quatrième béatitude : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ». Qu’il s’agisse de pauvreté spirituelle ou de pauvreté temporelle, d’humilité ou de détachement, ou de tous les deux a la fois, a une telle situation répond la promesse ou plutôt la déclaration positive et actuelle : parce qu’à eux est le royaume des cieux,.

 Ceux qui pleurent, ou qui sont dans le deuil, la tristesse, seront consolés, parce que cette tristesse les amène a la source du pardon, de la paix, de la vie.  Cette douceur, cet abandon à la volonté de Dieu, en présence des violences, de l’injustice et de la haine, est produit en eux par le sentiment humble et attristé de ce qui leur manque. Elle implique le renoncement aux avantages et aux joies de ce monde ; mais, par une magnifique compensation, ceux qui la pratiquent hériteront la terre. La terre de la promesse, Canaan, est prise dans son sens spirituel et signifie la patrie d’en haut, le royaume de Dieu, dont la possession est assurée à ceux qui sont doux. « Le monde emploie la force pour posséder la terre, Jésus nous apprend qu’on la gagne par la douceur » (Luther)

Cette faim et cette soif des biens spirituels qui leur manquent, de la vraie justice intérieure dont ils se sentent privés, d’une vie conforme a la volonté de Dieu, naissent en eux des dispositions d’un ardent désir de vie, revient souvent dans l’Écriture. Toute âme qui l’éprouve devant Dieu sera rassasiée, rassasiée de justice, puisque c’est de justice qu’elle a faim et soif. Les révélations subséquentes de l’Évangile lui apprendront comment elle y parviendra. Les miséricordieux sont ceux qui ne pensent pas seulement a leur propre misère, mais qui compatissent a la misère de leurs frères. Il faut avoir senti sa propre misère, avoir souffert soi-même, pour pouvoir sympathiser avec la souffrance d’autrui. Il faut avoir été soi-même l’objet de l’amour infini de Dieu pour pouvoir aimer les autres et pratiquer à leur égard la charité.

Telle est la double pensée qui rattache cette béatitude aux précédentes. Elle est liée à elles aussi par cette considération que ceux que Jésus appelle au bonheur de ses disciples auront besoin encore d’obtenir miséricorde au jour du jugement suprême, car bien qu’assurés du royaume des cieux, bien que consolés et rassasiés de justice, il restera dans leur vie beaucoup de manquements et d’imperfections à couvrir. Il leur sera pardonné et fait miséricorde selon qu’ils auront fait miséricorde.

Le cœur est, selon l’Écriture, l’organe de la vie morale. Être pur de cœur, c’est, par opposition à des œuvres extérieures, être affranchi de toute souillure de toute fausseté, de toute injustice, de toute malice dans ce centre intime des pensées et des sentiments. Tel n’est point l’état moral de l’homme naturel.   Chaque promesse répondant à la disposition décrite dans chacune de ces béatitudes, ceux qui sont purs de cœur sont heureux, parce qu’ils  vivront  de leur vivant dans sa communion et le contempleront un jour immédiatement dans la beauté suprême de ses perfections, source intarissable de la félicité du ciel.

Ceux qui non seulement sont paisibles eux-mêmes, mais qui, après avoir trouvé la paix, s’efforcent de la procurer à d’autres et de la rétablir parmi les hommes, là où elle est troublée. Ils sont heureux, parce qu’ils seront appelés de ce doux et glorieux titre : fils de Dieu. Ce titre exprime une réalité profonde ; car en tant que ces fils de Dieu procurent la paix, ils ont un trait de ressemblance avec leur Père qui est « le Dieu de paix » Romains 16.20 ; 2 Corinthiens 13.11, ils agissent selon son Esprit. Donc ils sont fils de Dieu, mais en outre ils seront appelés tels, leur titre sera reconnu et de Dieu et de tous.

À cause de la justice, ceux qui sont persécutés sont heureux, parce qu’à eux est le royaume des cieux. Dans la huitième béatitude, Jésus revint  à la première. Il clôt ainsi un cycle harmonique d’expériences et de promesses. Les quatre premières concernent ceux qui cherchent dans leurs profonds besoins, les quatre dernières, ceux qui ont trouvé et qui déjà développent une certaine activité dans le règne de Dieu. Chaque promesse, source du bonheur  répondant exactement et abondamment à chaque état d’âme décrit, fait resplendir un rayon de la gloire du royaume des cieux : aux affligés ; la consolation ; aux doux, la possession de la terre  ; aux affamés, le rassasiement aux miséricordieux, la miséricorde ; aux purs de cœur, la vue de Dieu  ; à ceux qui procurent la paix, le  titre d’enfants de Dieu.

Mais dans la première et la dernière béatitude, Jésus, qui est le Maître du royaume des cieux, le dispensa tout entier aux pauvres et aux persécutés ; et là seulement il parla au présent :  « Ce royaume est à eux. »  La récompense, qui n’affaiblit en rien la vérité du salut par grâce, par la foi  est grande en proportion de la fidélité et de l’amour avec lesquels les disciples de Jésus souffrirent pour son nom. Toutefois, nul chrétien ne cherche cette récompense en dehors de Dieu et du bonheur de le servir, sans cela, il perdrait ce qui en fait la grandeur et la douceur  Jésus montra à ses disciples persécutés un sujet de joie dans la pensée

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Fête de tous les saints : premier novembre

◊  ◊Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → À la Toussaint, nous avons fêté tous les saints

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◊  La Cotellerie – Petits frères de Marie : cliquez ici pour lire l’article  →  TOUS LES SAINTS Solennité

◊ Mont des Cats    : cliquez ici pour lire l’article →  Solennité de tous les Saints 

♥ Vidéo Qu’est ce que la Toussaint ?

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