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Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle

Posté par diaconos le 6 novembre 2022

 RÉSURRECTION DES MORTS

Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle

Du deuxième livre des Martyrs d’Israël

En ces jours-là,  sept frères avaient été arrêtés avec leur mère. À coups de fouet et de nerf de bœuf, le roi Antiocos voulut les contraindre à manger du porc, viande interdite. L’un d’eux se fit leur porte-parole et déclara : «  Que cherches-tu à savoir de nous ? Nous sommes prêts à mourir plutôt que de transgresser les lois de nos pères. » Le deuxième frère lui dit, au moment de rendre le dernier soupir : « Tu es un scélérat, toi qui nous arraches à cette vie présente, mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »

Après cela, le troisième fut mis à la torture. Il tendit la langue aussitôt qu’on le lui ordonna et il présenta les mains avec intrépidité, en déclarant avec noblesse : « C’est du Ciel que je tiens ces membres, mais à cause de ses lois je les méprise, et c’est par lui que j’espère les retrouver. » Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme de ce jeune homme qui comptait pour rien les souffrances. Lorsque celui-ci fut mort, le quatrième frère fut soumis aux mêmes sévices. Sur le point d’expirer, il parla ainsi : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie. «   (2 M 7, 1-2.9-14)

Le deuxième Livre des Maccabées est un livre deutérocanonique de quinze chapitres relatant la révolte des macabées sous un angle plus théologique et apologétique qu’historique. La période qu’il couvre est plus restreinte que celle du premier livre des Macabées : il s’ouvre sur les derniers jours de  Séleucos IV et se conclut sur la défaite quinze ans plus tard du général Nicanor par Judas Maccabée, héros de l’ouvrage. Contrairement à I Maccabées, II Maccabées a été rédigé en grec, probablement à Alexandrie vers 124 avant l’ère commune. Bien que de qualité historique moindre que le premier Livre, il contient des informations précieuses sur la genèse du conflit entre Judéens et Seleucides.  Il comprend aussi du matériau proche de la tradition pharisienne, telle qu’une prière pour les morts impliquant une croyance en l’immortalité de l’âme et la résurrection. .

Le Livre fait partie du canon catholique et orthodoxe mais n’est pas reconnu comme tel par les traditions juive et protestante, bien que certains Protestants l’incluent dans les Apocryphes bibliques. L’Église d’Angleterre le juge utile mais non nécessaire à la doctrine ni à la rédemption.  Le deuxième livre, qui couvre la période allant de la fin du règne de Séléucos IV à 160 avant Jésus -Christ, se donne pour l’épitome de l’ouvrage en grec du Juif hellénisé Jason de Cyrène. Plutôt qu’une chronique, c’est un opuscule liturgique destiné aux synagogues de la diaspora, tout comme le rouleau d’Esther. Il s’étend longuement sur des récits de martyre : celui d’Éléazar (6, 18-31), celui des sept frères et de leur mère , le suicide pour motif religieux de Razis (14, 37-46).

On y trouve aussi les éléments d’une théologie systématique : Dieu est créateur  ; il n’eut besoin de rien (14,35) ; il est transcendant, Seigneur des esprits. . Les messagers ou anges sont présents, mais l’espérance messianique n’est évoquée qu’en(1, 27-29.).  Un des thèmes majeurs est celui de la résurrection des morts et des prières à faire pour eux (12, 44-45). L’importance du Temple est soulignée (3, 12), en fonction de l’éminence du peuple élu au centre duquel habite l’Éternel. Contrairement à I Maccabées, II Maccabées a été rédigé engec, probablement à Alexandrie vers 124 avant l’ère commune.

Bien que de qualité historique moindre que le premier Livre, il contient des informations précieuses sur la genèse du conflit entre Judéens et Séleucides. Il comprend aussi du matériau proche de la tradition pharisienne,  telle qu’une prière pour les morts impliquant une croyance en l’immortalité de l’âme et la résurrection. Le Livre fait partie du canon catholique et orthodoxe mais n’est pas reconnu comme tel par les traditions juive et protestante, bien que certains Protestants l’incluent dans les Apocryphes bibliques. L’Église d’Angleterre le juge utile mais non nécessaire à la doctrine ni à la rédemption.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Catholiques.org.  : cliquez ici pour lire l’article →   La résurrection du Christ et la nôtre 

◊ Paroisse sainte Famille de Bordeaux-Catrierville  :  : cliquez ici pour lire l’article →  Évangéliaire dominical du Canada

♥ Vidéo La résurrection de la chair

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Lundi de la trente deuxième semaine du Temps Ordinaire de l’année C

Posté par diaconos le 6 novembre 2022

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Le pardon peut s’entendre de manière différente selon le contexte : religieux, philosophique, psychologique, social ou politique. Au sens biblique, le terme pardonner revêt deux volets et contextes : Une action divine ; le pardon de Dieu, à un ou des hommes. Dieu annule ou écarte un châtiment pour le péché. Il l’exprime soit par médiation d’un élu ordonné, soit par manifestation divine ; Une action humaine de pardon. Des hommes se traitent avec un amour chrétien en se pardonnant leur fautes. Ils effacent alors les mauvais sentiments à l’égard de ceux qui les ont offensés (Mt 5, 43–45 ; 6, 12–15 ; Lc 17, 3–4).

Le pardon est très important dans le christianisme, mais est toujours mis au service du bien spirituel de la personne[réf. souhaitée]. Dans l’évangile, on voit souvent le Christ pardonner les péchés Le pardon a joué un grand rôle dans le processus de réconciliation entre les Noirs et les Blancs qui a suivi la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Les uns et les autres devaient pardonner les violences commises. Le pardon a été possible grâce à la mise en place d’une Commission de la vérité et de réconciliation, afin de reconstruire les liens sociaux qui avaient été coupés dans ces périodes troubles. L’archevêque anglican Monseigneur Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, et auteur d’une théologie de la réconciliation s’appuyant notamment sur le concept africain d’ubuntu, y  joua un rôle de tout premier plan, puisqu’il a été président de cette communauté.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive !   Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : « Je me repens”, tu lui pardonneras. «  Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi !  » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. » (Lc 17, 1-6)

Pardonne à ton frère

Les scandales  Il est impossible qu’ils ne se produisent. Malheur à qui en est l’auteur ! Prenez garde à vous !

Le pardon des offenses  Si ton frère pèche contre toi, reprends-le et pardonne-lui même des offenses réitérées.

La puissance de la foi  En face d’une telle obligation, les apôtres demandèrent à Jésus de leur augmenter la foi. Jésus répondit qu’il suffit d’en avoir gros comme un grain de sénevé pour transplanter un mûrier dans la mer.

  »Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère pèche, reprends-le ; et s’il se repent, pardonne-lui.  » (Lc 17.3) Cette exhortation à la vigilance appartient à ce qui précède : Puisque le scandale est inévitable dans le monde, vous, mes disciples, prenez garde d’y donner lieu ! Car nulle part nos relations ne sont plus difficiles qu’avec ceux qui pèchent et qui nous offensent. Le devoir du pardon des offenses, qui est un acte de la vraie charité, n’a pas de limites, parce que la charité n’en a pas. Il ne faut pas s’arrêter à cette supposition hyperbolique d’un homme assez dénué de caractère moral pour offenser un autre homme sept fois le jour et en demander le pardon. Il faut simplement retenir cette vérité, que la charité pardonne toujours.

Les apôtres prirent au sérieux le devoir que Jésus leur prescrivit ; mais ce devoir leur parut impossible à remplir. De là leur prière : « Augmente-nous la foi. » Ils furent assez éclairés pour sentir qu’une foi plus puissante que la leur, qui changea le cœur et qui fut opérante par la charité, les rendirent capables de pardonner, de pardonner toujours. Vous feriez ce qui semble absolument impossible ; car la foi s’empare de la puissance même de Dieu . Et même le moindre degré de cette vraie foi vous donnerait ce pouvoir. Jésus supposa que les disciples eurent assez de foi, qu’ils durent la mettre en œuvre ; peu importe que leur foi fut grande ou petite ; fût-elle comme un grain de sénevé, ils n’eurent qu’à se servir d’elle et ils accompliront des prodiges.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article  → Il est spacieux le chemin qui mène à la perdition

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la 32e semaine, année paire

◊ Catholique pour la Vie    : cliquez ici pour lire l’article  →  ANNÉE C : Homélie du trente deuxième dimanche du temps ordinaire

Vidéo Pardonne moi mon frère

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Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Les disciples avaient peur de l’interroger sur cette parole

Posté par diaconos le 6 novembre 2022

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Suivre Jésus, c’est accepter la souffrance et la croix

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,  comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens,  et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole. » (Lc 9, 43b-45)

Effets de la Parole de Dieu en nous

Quels sont en nous les effets de la parole de Dieu ?   Contentons-nous de l’entendre ? Savons-nous l’écouter ? Passe-t-elle vraiment dans notre vie ?  Jésus ne compte que sur la force de la Parole de Dieu proclamée et vécue pour sauver l’humanité. La parole de Dieu est une force puissante.

  • Nous ne pouvons qu’admirer l’habileté de Luc, il donna des contrastes saisissants entre l’étonnement de tout le monde devant ce que Jésus fit, et leur manque de compréhension au sujet de ses souffrances endurées. Jésus est le Sauveur qui nous montre la grandeur de Dieu à travers sa vie, donnée pour nous.
  • Par son manque de sens apparent, la souffrance nous effraie, tout comme les disciples. Dans ma prière, je présente certaines souffrances à Jésus, les miennes et celles des autres; je lui demande ce qu’elles veulent dire. Je le prie de nous accorder la grâce de les accepter, même si nous ne comprenons pas.

Nous pouvons fragiliser cette force dans la mesure où elle retentit dans notre cœur si nous sommes indifférents ou si nous sommes réticents à la recevoir. Seules les personnes  qui reçoivent la parole de Dieu avec foi, peuvent comprendre que Jésus, fils de Dieu, ait accepté les limites que la liberté humaine impose à sa parole, au risque de l’étouffer.

Posons-nous quelques questions …

  • Qu’est-ce qui risque d’ôter de mon  cœur  la Parole de Dieu ?  Le respect humain,  le manque de prière, l’athéisme … ?
  • Quelles épines dans ma vie risquent de l’étouffer ? Le rythme infernal de ma vie, la recherche de mon confort, les moqueries de certaines personnes ?
  • Quelles épreuves dans ma vie risquent de déraciner la parole de Dieu ? Mes doutes, le refus de la foi, l’indifférence de gens qui m’entourent… ?
  • Le terreau où germe la parole de Dieu, c’est aussi le cœur de nos frères et de  nos sœurs . Ai-je le souci des autres ?

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi  : cliquez ici pour lire l’article → Le Fils de l’homme est livré. Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous

◊  Oraweb.net  : cliquez ici pour lire l’article → Jésus et le mystère de la souffrance – Oraweb.net

 Vidéo  Abbé Pierrte Dsroches : « Jésus libère les siens de vouloir être les premiers, les plus grands »

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