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Établis des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même

Posté par diaconos le 7 novembre 2022

Établis des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même dans Catéchèse df93f6_b53d13420db24edcb194cafcc9f9295f~mv2

De la lettre de Paul  à Tite

Paul, serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ au service de la foi de ceux que Dieu a choisis et de la pleine connaissance de la vérité qui est en accord avec la piété. Nous avons l’espérance de la vie éternelle, promise depuis toujours par Dieu qui ne ment pas. Aux temps fixés, il a manifesté sa parole dans la proclamation de l’Évangile qui m’a été confiée par ordre de Dieu notre Sauveur. Je m’adresse à toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune : à toi, la grâce et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Sauveur.     Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu établisses des Anciens comme je te l’ai commandé moi-même.

 L’Ancien doit être quelqu’un qui soit sans reproche, époux d’une seule femme, ayant des enfants qui soient croyants et ne soient pas accusés d’inconduite ou indisciplinés. Il faut en effet que le responsable de communauté soit sans reproche, puisqu’il est l’intendant de Dieu ; il ne doit être ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni brutal, ni avide de profits malhonnêtes ; mais il doit être accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui. Il doit être attaché à la parole digne de foi, celle qui est conforme à la doctrine, pour être capable d’exhorter en donnant un enseignement solide, et aussi de réfuter les opposants.   (Tt 1, 1-9)

Des anciens à établir

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Trente troisième dimanche du Temps ordinaire- Année C

Posté par diaconos le 7 novembre 2022

Il n’en restera pas pierre sur pierre  dans Enseignement

# Jérusalem, entièrement ceinte de remparts, fit à l’époque 7 kilomètres de tour et put abriter au moment du siège 600 000 personnes. Hérode la transforma par d’importants travaux qui lui donnèrent un caractère hellénistique avec ses palais et ses tours qui servirent de casernes aux troupes variées qui occupçrent la ville. Pline l’Ancien écrivit qu’elle fut la ville la plus renommée d e tout l’Orient. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l’esplanade où l’on voit aujourd’hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional.

Elle s’étendit sur le Sud de la vieille ville actuelle et au sud du Temple, là où naquit la cité de David. Le Temple reçut les dons des communautés de la Diaspora, il suscita la convoitise des Romains comme le révéla le vol dont fut coupable Gessius Florus et aussi le bas-relief de l’arc de Titus à Rome qui représenta le butin rapporté du Temple. C’est un bâtiment long de dix-huit mètres sur neuf de large, haut de vingt-sept mètres14 dont Tacite dit qu’il fut d’une immense richesse et dont les rabbins du Talmud gardèrent un souvenir admiratif : celui qui n’a pas vu le Temple d’Hérode n’a jamais vu de bel édifice.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

    En ce temps-là, comme certains disciples de Jésus parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »  Ils lui demandèrent : « « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? «  Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : ‘C’est moi’, ou encore : ‘Le moment est tout proche.’ Ne marchez pas derrière eux !  Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. « 

Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.

C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. « 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. » Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? » Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux ! Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. » Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation  contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. » (Lc 21, 5-11)

Le discours prophétique l’avenir du monde et de l’Église

Comme on vanta en sa présence les pierres et les ornements du temple, Jésus prédit sa destruction complète. Les siens lui demandèrent alors quand cet événement aura lieu et quel en sera le signe précurseur. Jésus mit ses disciples en garde contre les séductions de ceux qui se donnèrent pour le Messie venant en son règne. Jésus rassura les siens en prévision de ces bouleversements ; ils n’amenèrent pas aussitôt la fin ; celle-ci fut précédée par des guerres, des tremblements de terre, des famines, des pestes, des signes dans le ciel.

Le premier et principal caractère de ces temps, ce furent les persécutions. Elles furent exercées par les autorités, et offrirent aux disciples une occasion de rendre témoignage à Jésus. Celui-ci leur donna une sagesse à laquelle les ennemis ne purent résister ; ils n’eurent pas à préméditer leur défense. Ces persécutions furent provoquées aussi par l’inimitié de leurs proches. Le nom de Jésus excita contre eux une haine universelle. Mais Dieu les protégea efficacement, et, par leur patience, ils sauvèrent leurs âmes.

Quelques-uns des disciples firent observer à Jésus les belles pierres et les offrandes dont le temple fut orné. On sait par l’historien Josèphe que les Juifs et les prosélytes riches, de toutes les parties du monde, firent au temple de magnifiques présents, qui furent exposés dans les parvis extérieurs et en décorèrent les murs. Le plus remarquable fut un cep de vigne en or, d’une grandeur colossale, et qui fut offert par Hérode le Grand. Dans Marc et dans Luc, la question des disciples ne concerna que le temps de cette destruction du temple et le signe auquel on en reconnut l’approche.

Dans Matthieu, elle s’étendit à la venue de Jésus, que les disciples se représentèrent alors comme devant être simultanée avec la ruine de Jérusalem. Les disciples posèrent à Jésus la double question que Matthieu rapporta, car Jésus, selon les trois évangiles, réunit, dans sa réponse, la prédiction des deux grands événements dont il s’agit. D’après Matthieu et Marc, les disciples interrogèrent Jésus quand il se fut assis sur le mont des Oliviers, en face de Jérusalem ; et ce fut de cet endroit que fut prononcé le discours suivant : «  : « On se dressera nation  contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel. »

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Chrisit : cliquez ici pour lire l’article  → Il n’en restera pas pierre sur pierre

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♥ Vidéo Père Luiz FERREIRA du Secteur de Bédarrides-Châteauneuf du Pape

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Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir

Posté par diaconos le 7 novembre 2022

Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir  dans Catéchèse slide_1

# La parabole du Père miséricordieux est relatée dans l’Évangile selon Luc 15:11–32.Cette parabole concerne prioritairement, le fils aîné, tout autant que le fils prodigue. C’est une interpellation adressée aux pharisiens, étroitement observateurs de la Loi, les interrogeant sur leurs rapports durs, légalistes, à l’égard des brebis égarées qui s’en éloignent. Cette parabole a servi, entre le Ve et VIIIe siècles à plusieurs théologiens, dont saint Pierre Chrysologue, pour désigner les deux fils du Père, le Fils aîné, symbolisant le judaïsme, qui resta attaché à la maison, et le fils cadet, l’Église, destinée à appeler avec miséricorde tous les hommes pécheurs pour qu’ils reviennent à l’amour de Dieu, leur Père, tel que cet amour divin fut révélé et manifesté en la personne de Jésus-Christ rédempteur,

Le pape Benoît XVI identifia le Père, dans la parabole, à Dieu, le Père : « Il est notre Père qui, par amour, nous a créés libres et nous a dotés de conscience, qui souffre si nous nous perdons et qui fête notre retour » La relation avec Lui se construit de façon semblable à ce qui arrive à tout enfant avec ses parents : au début, il dépend d’eux ; puis, il revendique son autonomie ; et finalement, il arrive à un rapport fondé sur la reconnaissance et sur l’amour authentique.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs :  “Viens vite prendre place à table” ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir”   (Lc 17, 7-10)

 Nous avons fait ce que nous étions obligés de faire

 Jésus démontra, par une comparaison tirée de la société d’alors, que jamais l’homme ne put avoir de mérite devant Dieu. Un esclave, dont tout le temps appartint à son maître, ne fit que ce qu’il fut obligé de faire, quand, après avoir travaillé tout le jour, il servit encore à table le soir. Son maître ne lui en eut pas de reconnaissance particulière, tout cela lui fut commandé. « Vous aussi, de même, quand vous aurez fait tout ce qui vous est commandé, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles : nous avons fait ce que nous étions obligés de faire. »  : cette conclusion, qui applique la parabole aux rapports de l’homme avec Dieu, est d’une vérité incontestable. Car, d’abord, aucun homme pécheur n’a fait tout ce qui lui fut commandé par la loi, qui n’exigea rien de moins que la perfection de l’obéissance. Mais l’eût-il fait, il aurait simplement accompli une obligation sacrée et n’aurait aucun mérite à faire valoir devant Dieu.

Un ange même ne saurait prétendre à un droit devant Dieu, à qui il doit ses services les plus parfaits. Il est lui-même un serviteur inutile, dans ce sens que Dieu n’a pas besoin de son obéissance. Cette idée est renfermée dans le mot inutile, et qui signifie littéralement une personne ou une chose dont il ne revient aucun avantage, aucun profit : « Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” (Mt 25, 30)  Tout cela est vrai au point de vue du droit, et cette instruction de Jésus mit à néant la propre justice, la prétention de l’homme à mériter quoi que ce soit devant Dieu ; elle ne lui laissa d’autre moyen de salut que la grâce.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → N’ayez pas peur petit troupeau ! (Lc 12, 32-48)

◊  Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article →  Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents ! (Mt 25,  30b)

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◊ Regnum Christi   : cliquez ici pour lire l’article  →  Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir

◊ Diocèse de Cayennes  : cliquez ici pour lire l’article  → Nous ne sommes que de simples serviteurs

♥ Vidéo Père Pacal Molemb, vicaire général : » On viendra de l’Orient et de l’Occident

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