• Accueil
  • > Archives pour le Lundi 14 novembre 2022

Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

Posté par diaconos le 14 novembre 2022

Luc 18 25 43aw

De l’Évangile de Jésus Christ selon  Luc

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : «  Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! «  Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! «    Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : Que veux-tu que je fasse pour toi ? «  Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. «   Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.  À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu.  (Lc 18, 35-43)

L’aveugle guéri à Jéricho

Comme Jésus approchait de Jéricho, un aveugle, qui mendiait assis au bord du chemin, apprenant que ce fut ’est lui qui passait, s’écria : « Fils de David ! aie pitié de moi ! Et comme on voulut lui imposer silence, il cria encore plus fort. Jésus commanda qu’on le lui amena et lui dit : « Que veux-tu que je te fasse ? »  L’aveugle dit : « Seigneur, que je recouvre la vue ».  Jésus lui accorda sa requête et à l’instant il fut guéri. Il suivit Jésus et le peuple, témoin de ce miracle, loua Dieu.

« Et à l’instant il recouvra la vue ; et il le suivait en glorifiant Dieu. Et tout le peuple voyant cela, donna louange à Dieu. » (Lc 18, 43)  Cette double remarque, que l’aveugle guéri glorifiait Dieu et que tout le peuple, témoin de cette scène admirable, se joignait à lui pour donner louange à Dieu, est particulière à Luc.

Diacre Michel Houyoux

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Rabbouni, que je retrouve la vue !

◊ Diace Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → La  rencontre de Jésus avec l’aveugle Bartimée

Liens avec d’autres sites web  chrétiens

◊ Familles  chrétiennes :  cliquez ici pour lire l’article →  Évangile : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour ire l’article →   Que veux-tu que je fasse pour toi ? – Seigneur, que je retrouve la vue

♥ Vidéo Message Lumière de la famille Myriam

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Saint Albert Le Grand (1193-1280)

Posté par diaconos le 14 novembre 2022

Saint Albert le Grand, entre science et foi

Saint Albert le Grand, dominicain allemand, philosophe, théologien et scientifique, l’un des plus grands enseignants du XIIIe siècle. 

Albert le Grand naquit Albert de Bollstaedt à Lauingrn en Souabe en 1193. Il mourut à Cologne en 1280. Il introduisit dans les universités d’Europe les sciences grecques et arabes. Il fut surnommé « le Grand » de son vivant. Il est fêté le 15 novembre. Après des études de lettres et de médecine en Italie du Nord à Venis, il entra, en 1223, à Padoue, dans l’ordre des Dominicains. Il partit étudier la théologie  à Paris avant 1233, en tout cas à Cologne, où il l’enseigna dès 1228. Ses premiers travaux furent des commentaires du Pseudo-Denys l’Aréopagite. Il professa ensuite au couvent Sainte Blaise de Ratisbone (1237-1240), à Hildesheim, à Fribourg-en-Brisgau, à Strsbourg, et, en 1241, à Paris, à l’Université de Paris, au premier couvent dominicain de la rue Saint Jacques (Collège des Jacobins), sous l’autorité de Guéric de Saint Quentin.

 Il y obtint, en 1245, un poste de maître de théologie : il fut maître régent, en place de Guéric de Saint-Quentin, jusqu’en 1248. À Paris (trois ans) et à Cologne (quatre ans, jusqu’en 1252) il eut pour élève le jeune  Thomas d’Aquin (1225-1274). Albert fonda en 1248 pour les dominicains de Cologne l’École supérieure de théologie (Studium generale), qu’il dirigea comme maître régent jusqu’en 1254. Au cours du treizième  siècle, la philosophie d’Aristote, dont la Logica nova fut redécouverte au troisième siècle, principalement par l’intermédiaire de traducteurs arabes, s’imposa en Occident à la suite du renouvellement de l’enseignement débuté par Pierre Abélard.

 Ce fut au cours de son séjour à Paris qu’Albert le Grand se familiarisa avec les écrits du philosophe grec qui  influencèrent toute son œuvre. La plupart de ses travaux consistèrent à commenter Aristote, en tombant parfois dans quelques paraphrases. En 1250, il traita de l’arc -rn-ciel dans son ouvrage De Iride. Entre 1250 et 1254, il écrivit ses deux contributions à l’alchimie : les Meteora et le De mineralibus. En 1252, il devint conciliateur, en l’occurrence entre la ville de Cologne et son archevêque. De 1254 à juin 1257 il fut élu provincial (supérieur dirigeant un ensemble de monastères) de Germanie (la province de Teutonie), ce qui l’obligea à visiter à pied une cinquantaine de monastères.

En 1256-1257, il résida auprès de la curie pontificale, en qualité de lecteur du studium de la curie. En 1257, il redevint enseignant à Cologne. En 1259, au chapitre général de l’ordre des dominicains de Valenciennes, il organisa avec Thomas d’Aquin et d’autres frères, les études des Frères prêcheurs. En 1260, il fut nommé évêque de Ratisbonne par le pape Alexandre IV, mais, après trois ans, il demanda  au pape Urbain IV et obtint de celui-ci la permission d’abandonner sa charge. Maintenu à la curie, il fut, en 1263, comme prédicateur, de relancer, en Allemagne, Bohême et autres pays de langue allemande , la croisade (la septième se termine en 1254), jusqu’en octobre 1264. Il retourna à l’enseignement et aux conciliations : à Wurtzbourg  (1264), à Strasbourg (1267), à Cologne (1270).

Ne se contentant pas de contester ponctuellement les travaux d’Aristote, il entreprit l’encyclopédie d’ambition comparable De animalibus. Elle comprend : le classement de toute la faune d’Europe du Nord connue de son temps ; une description détaillée de la reproduction des insectes, la croissance du poulet, des poissons et de  mammifères. Un vaste aste traité, achevé vers 1270, comprend vingt-six livres. Les dix-neuf premiers sont des commentaires de l’œuvre d’Aristote, les suivants furent consacrés aux animaux qui marchent, volent, nagent et rampent dans une classification inspirée de Pline l’Ancien. Dans ces derniers livres, il puisa largement dans les matériaux du Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré. Cette œuvre qui resta isolée dans son temps trancha sur celles de ses prédécesseurs comme Isidore de Séville et comprend beaucoup plus de descriptions fondées sur des observations réelles.

Il n’empêcha que pour encore longtemps la zoologie resta une branche de la théologie,  dans laquelle les animaux  furent étudiés pour les symboles divins qu’ils véhiculèrent. Albert le Grand écrivit également des encyclopédies semblables pour les minéraux, le De mineralibus et pour les végétaux, le De vegetabilibus. Ce dernier ouvrage comprend une étude sur les effets respectifs de la lumière, et de la température sur la croissance des végétaux, ainsi que la question des greffes. Albert Le Grand fut le premier à isoler l’arsenic ; il expérimenta également avec des composés chimiques sensibles à la lumière, notamment le nitrate d’argent.

Ces œuvres sont riches en enseignements historiques et nous apprennent par exemple qu’Albert ne connaissait l’usage du sapêtre que pour la fabrication de l’acide nitrique ou encore que l’ortie était encore citée comme fibre textile à cette époque.  En 1274, après avoir pleuré la mort de son disciple Thomas d’Aquin, théologien de renom, il participa au concile de Lyon. En 1275, il inaugura l’Abbaye Saint-Vit de Mönchengladbach.  Vers 1276-1277 il accomplit un dernier voyage à Paris en vue d’apaiser l’hostilité des théologiens de l’université à l’endroit de ces philosophies grecques et arabes qu’il avait plus que quiconque contribué à faire connaître. Il mourut  à Cologne le 15 novembre 1280. Son tombeau se trouve dans l’église Saint-André de Cologne. Il fut béatifié rn 1622 par le pape Grégoire XV? Il fut canonisé en 1931 par le pape Pie XI et proclamé  docteur de l’Élise par le même Pie XI. Il fut  proclamé  saint patron des savants chrétiens  en 1941 par le pape PieXII.

L’Histoire le retient souvent comme « Docteur universel », en compagnie de saint Thomas d’Aquin, de  Saint Bonaventure et du  franciscain Roger Bacon, critique comme lui d’Aristote envers qui saint Thomas d’Aquin avait eu davantage d’indulgence. Ce qui donna naissance à l’idée selon laquelle  pendant longtemps, la philosophie  consista essentiellement en une rédaction de notes de bas de page dans l’œuvre d’Aristote

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

λ  Saints guérisseurs : cliquez ici pour lire l’article → Saint Albert le Grand (1193-1280)

◊  Saint Albert Le grand  : cliquez ici pour lire l’article →  Centre Romand de l’Apostolat Mondial de Farima

♥ Vidéo Docteur Maria Burger : « Saint Albert le Grand »

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans Catéchèse, Histoire, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l’Univers – Année C

Posté par diaconos le 14 novembre 2022

Image

 Jésus est le Roi de l’Univers

La fête du Christ Roi est une fête catholique, instituée par le pape Pie XI, en 1925, par l’encyclique Quas primas, afin de mettre en lumière l’idée que les nations devraient obéir aux lois du Christ. À l’origine, elle était célébrée le dernier dimanche d’octobre qui précédait la Toussaint ; c’est toujours le cas pour ceux qui sont attachés à la forme tridentine du rite romain. Depuis la réforme liturgique de 1969, les catholiques la célèbrent le dernier dimanche du calendrier liturgique, vers la fin du mois de novembre, le dimanche qui précède le premier dimanche de l’Avent, lequel est le début de l’année liturgique). Par ailleurs, l’orientation et le nom même de la fête ont été changés : devenue la fête du Christ Roi de l’univers, elle met l’accent sur l’idée que dans le Christ toute la création est récapitulée.

L’Eglise catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et l’ascension de Jésus-Christ. Cette fête a été instituée par le pape Pie XI en 1925 ; il demanda  onze ans plus tard la dédicace de la première cathédrale sous ce vocable. Il la plaça immédiatement avant la fête de la  Toussaint (symboliquement, le roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu’Il règne pour que ses sujets profitent du royaume). Vient ensuite la période de l’Avent, qui précède Noël de quatre semaines.

La fête du Christ Roi fut instituée grâce au dévouement et au travail immense réalisé par Georges et Marthe de Noaillat. À la demande deBenoî XV, puis du pape Pie XI, ils réunirent pendant six années les signatures de centaines d’évêques et de milliers de fidèles réclamant l’institution d’une fête du Christ-Roi accompagnée d’une encyclique proclamant sa « Royauté universelle ».

La volonté du pape fut de préparer ainsi les peuples chrétiens à recevoir la définition solennelle de ce grand dogme si méprisé aux xixe et xxe siècles. Un immense mouvement prit sa source à Paray-le-Monial, la Providence unissant les demandes du Sacré-Cœur à son règne sur toutes les sociétés, et aboutit à la première fête solennelle du Christ Roi et à la promulgation de l’encyclique Quas primas le 11 décembre 1925. Elle est fêtée au plus tôt le 20 novembre au plus tard le 26 de ce mois.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : «  Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »   Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. «  L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! «  Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »  Et il disait : «  Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »  Jésus lui déclara : «  Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »  (Lc  37-43)

Le Christ Roi de l’Univers

 

Le Christ-Roi est un concept christologique, qui évoque la royauté, la domination ou pouvoir de Jésus sur toute l’univers créé par Dieu. Le terme « roi » pour symboliser la puissance qui vient de la tradition hébraïque. La royauté était dans l’Ancien Testament la forme de gouvernement la plus courante du d’Israël. L’expression Christ-Roi  désigne ainsi l’une des fonctions du Christ, aux côtés de la fonction de la prêtrise et de la  prophétie. L’expression se retrouve ainsi dans plusieurs passages bibliques.  On y  distingue le  règne de grâce), dans notre monde et qui se rapporte à l’église militante, du  règne de gloire, qui se rapporte à l’église triomphante, laquelle rassemble ceux qui sont au paradis.. Eusèbe de Césarée (troisième et quatrième siècle) fut l’un des premiers à avoir formalisé cette distinction entre les trois offices christiques : le véritable Christ, le Verbe divin et céleste, est le seul souverain prêtre de l’univers, le seul roi de toute la création, le seul chef des prophètes de son Père.

L’Église catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et l’Ascension de Jésus-Christ.  Cette fête fut instituée par le pape Pie IX en 1925 ; il demanda onze ans plus tard la dédicace de la première cathédrale sous ce vocable. Il la plaça immédiatement avant la fête de la Toussaint (symboliquement, le roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu’Il règne pour que ses sujets profitent du royaume). Vient ensuite la période de l’Avent, qui précède Noël de quatre semaines.

La fête du Christ-Roi fut instituée grâce au dévouement et au travail immense réalisé par Georges et Marthe de Noaillat. À la demande du pape Benoît XV, puis du pape Pie XI, ils réunirent pendant six années les signatures de centaines d’évêques et de milliers de fidèles réclamant l’institution d’une fête du Christ-Roi accompagnée d’une encyclique proclamant sa  Royauté universelle. La volonté du pape fut de préparer ainsi les peuples chrétiens à recevoir la définition solennelle de ce grand dogme si méprisé aux dix-neuvième et vingtième siècles. Un immense mouvement prit sa source à Paray-le-Monial, la Providence unissant les demandes duSacré-Coeur à son règne sur toutes les sociétés, et aboutit à la première fête solennelle du Christ-Roi et à la promulgation de l’encyclique Quas primas)  le 11 décembre 1925. Elle est fêtée au plus tôt le 20 novembre au plus tard le 26 de ce mois.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Blog de l’Abbé  C. Laffaegue : cliquez ici pour lire l’article  →  Le Christ roi de l’univers (Année C) 

◊ Quas Peimas (Vatican) : cliquez ici pour lire l’encyclique → :  Quas Primas (11 décembre 1925)

♥  Vidéo Quelle est la signification de la solennité du Christ Roi de l’univers ?500

Image de prévisualisation YouTube

Publié dans Catéchèse, fêtes religieuses, La messe du dimanche, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS