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Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai

Posté par diaconos le 17 novembre 2022

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De l’Apocalypse de Jean

Moi, Jean, la voix que j’avais entendue, venant du ciel, me parla de nouveau et me dit : « Va prendre le livre ouvert dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. «  Je m’avançai vers l’ange pour lui demander de me donner le petit livre. Il me dit : «  Prends, et dévore-le ; il remplira tes entrailles d’amertume, mais dans ta bouche il sera doux comme le miel. »  Je pris le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai. Dans ma bouche il était doux comme le miel, mais, quand je l’eus mangé, il remplit mes entrailles d’amertume. Alors on me dit : «  Il te faut de nouveau prophétiser sur un grand nombre de peuples, de nations, de langues et de rois « ( Ap 10, 8-11)

L’ange et le petit livre

Jean reçut le contenu du livre dans son cœur, et se l’appropria tout entier. Ce n’est qu’ainsi que le serviteur de Dieu peut ensuite proclamer avec vérité et avec force les jugements ou les grâces de Dieu, ses menaces ou ses promesses : il dut en avoir éprouvé lui-même dans son âme toute l’amertume et toute la douceur (Ez 3, 1)  Le  doux et l’âcre  sont l’image de la joie et de la douleur. Suivant les uns, ces impressions contraires furent causées par le double contenu du petit livre : d’une part, des jugements terribles et des souffrances que les élus eux-mêmes durent endurer et d’autre part, la délivrance finale et le triomphe du règne de Dieu.

D’autres objectèrent que si telles étaient les causes des sentiments du voyant, il aurait éprouvé l’âcreté avant la douceur. Ils pensèrent qu’il lui fut douce, au premier abord, d’être honoré d’une telle révélation, mais que celle-ci lui parut âcre quand il eut constaté les terribles secrets qu’elle renfermait. La déclaration :  Il faut que tu prophétises fut dans un rapport intime avec ce qui précède : c’est parce que Jean s’appropria le petit livre qu’il fut obligé et capable de prophétiser. La prophétie qui était renfermée dans le petit livre et qu’il dut émettre nr fut pas seulement celle de Apocalypse 11.1-14, concernant Jérusalem. Elle porte sur beaucoup de peuples et de nations et de langues et de rois. Elle embrasse donc toutes les visions du reste de l’Apocalypse.

On pourrait se fonder sur les termes : beaucoup de peuples, de rois, pour établir que le voyant contempla dans la suite bien d’autres événements que la lutte de l’Église contre l’empire et la chute de Rome (Apocalypse 13 à Apocalypse 19). Mais des peuples et des rois intervinrent dans la ruine de Babylone (Ap 16, 12 ; Ap 17  12-17) et des nations figurent dans les scènes des derniers temps (Ap 20, 8 ; Ap 21, 24). La déclaration : Il faut que tu prophétises est dans un rapport intime avec ce qui précède : ce fut  parce que Jean s’appropria le petit livre qu’il fut obligé et capable de prophétiser.

La prophétie qui était renfermée dans le petit livre et qu’il dut émettre ne fut pas seulement celle de Apocalypse 11.1-14, concernant Jérusalem. Elle porta sur beaucoup de peuples et de nations et de langues et de rois. Elle embrassa toutes les visions du reste de l’Apocalypse. On pourrait se fonder sur les termes : beaucoup de peuples, de rois, pour établir que le voyant contempla dans la suite bien d’autres événements que la lutte de l’Église contre l’empire et la chute de Rome (Apocalypse 13 13 à Apocalypse 19). Mais des peuples et des rois interviennent dans la ruine de Babylone (Ap 16, 12  ; Ap 17, 12-17) et des nations figurèrent dans les scènes des derniers temps (Ap 20, 8 ; Ap 21, 24).

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Toi, l’agneau, tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toutes les nations

Posté par diaconos le 17 novembre 2022

 Toi, l’agneau, tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toutes les nations dans Catéchèse image

De l’Apocalypse de Jean

Moi, Jean, j’ai vu, dans la main droite de celui qui siège sur le Trône, un livre en forme de rouleau,  écrit au-dedans et à l’extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j’ai vu un ange plein de force, qui proclamait d’une voix puissante : « Qui donc est digne d’ouvrir le Livre et d’en briser les  sceaux ? «  Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, ne pouvait ouvrir le Livre et regarder. Je pleurais beaucoup, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le Livre et de regarder. Mais l’un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le Livre aux sept sceaux. »

Et j’ai vu, entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens, un Agneau debout, comme égorgé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre.  Il s’avança et prit le Livre dans la main droite de celui qui siégeait sur le Trône. Quand l’Agneau eut pris le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds. Ils tenaient chacun une cithare et des coupes d’or pleines de parfums qui sont les prières des saints. Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne, de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation.  Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des prêtres : ils régneront sur la terre. (Ap 5, 1-10)

Le livre scellé de sept sceaux

Dans la description du ciel, qui précède (Apocalypse 4), il n’est pas dit un mot de Jésus-Christ. Maintenant, avant que les développements de l’avenir commencent, il apparaît, seul capable de révéler les desseins de Dieu, comme il a seul été capable d’accomplir la rédemption du monde , deux actions inséparables l’une de l’autre, ou qui plutôt ne sont qu’une seule et même action. Ensuite  Jésus reçut les hommages des habitants des cieux, qui l’associèrent à Dieu dans leur adoration. Le livre est sur sa main ouverte qui le soutient et le présente à tous. Le livre est écrit en dedans et sur le revers, tandis que, dans la règle, on n’écrivait que sur un côté  des feuilles de papyrus, roulées autour d’une baguette, qui constituaient les livres des anciens.

Le livre  fut scellé de sept sceaux. Sept est le nombre de la perfection divine (Ap 1, 4). La connaissance de ce que le livre contient est réservée à Dieu. Ce contenu sont les événements qui se dérouleront à l’ouverture de chacun des sept sceaux (Apocalypse 6). Il sembla que l’auteur se figura, non un seul rouleau scellé de sept sceaux placés les uns à côté des autres et qu’il eut fallu rompre tous les sept avant de lire une ligne, mais un livre formé par sept parchemins superposés et scellés chacun d’un sceau.

Si personne, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre  ; ils désignent non les démons, mais les morts habitant l’hadès), ne fut trouvé digne  d’ouvrir le livre ni de regarder son contenu, c’est qu’ouvrir le livre n’était pas seulement connaître mais accomplir les desseins de Dieu pour la rédemption du monde. Or la dignité qu’il fallut avoir pour cela fut celle qui résulta d’une entière consécration à Dieu celle que Jésus désigna en disant : «  Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi » (Mt 10, 37). Cette dignité, seul un homme, qui se serait consacré à Dieu dans une vie d’obéissance parfaite et en qui l’humanité se serait donnée ainsi à Dieu, pouvait la posséder.

Jésus fut appelé le lion de la tribu de Juda.  Cette épithète le désigne comme le Messie issu de la tribu de Juda. Il est la racine de David, son rejeton (Is 11, 1-10), comme descendant de David selon la chair. Il a vaincu la puissance du mal par sa mort et sa résurrection ; et par cette victoire, il s’est acquis le droit d’ouvrir le livre.

Les deux au milieu peuvent être en corrélation ;  Ou bien le second au milieu reprend le premier et l’auteur voudrait, par cette répétition, exprimer l’idée que l’agneau était le centre de tout le tableau. Au milieu du trône signifia dans le demi-cercle forme par le trône , plutôt que entre les pieds du trône. L’Agneau est l’image de Jésus (Jn 1,n 29 ; Jn  1., 36), non seulement comme emblème de douceur, d’innocence. Les  sept cornes (Hénoch 90, 37) sont l’image de la force (Dn 7, 20 ; Dn  8, 3), les sept yeux celle de la vigilance et de la toute science. Ceux-ci sont désignés comme les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Sept est le nombre de la perfection divine. L’Agneau a la toute-puissance et la toute science pour accomplir les destinées du règne de Dieu .

Dès que l’Agneau a pris le livre, ils se prosternent devant lui, avec leurs harpes et des coupes qui contiennent les prières des saints et ils célèbrent le Rédempteur qui est digne d’ouvrir les sceaux du livre, parce qu’il a racheté des pécheurs de tout peuple et les a fait rois et sacrificateurs Jean entendit des myriades d’anges qui entourèrent le trône et qui rendirent gloire au Rédempteur .  Les quatre êtres vivants prononcèrent l’amen, tandis que les vingt-quatre anciens se prosternèrent et adorèrent . La création, représentée par les quatre êtres vivants et l’Église, dans la personne des vingt-quatre anciens, rendirent hommage à l’Agneau. Les anciens eurent chacun une harpe (Ps 71, 22 ; Ps 147, 7) et des coupes pleines de parfums, qui sont les prières des saints.

Le cantique qu’ils chantent est nouveau (Ps 33, 3 ; Ps 144. 9), parce qu’il célèbre un fait nouveau : la dignité que Jésus reçut a acquise par son obéissance jusqu’à la mort et qui lui permit d’ouvrir les sceaux du livre. Et ce cantique sera éternellement nouveau, parce que les rachetés de Christ ne cesseront de pénétrer toujours plus avant dans l’insondable mystère de son amour rédempteur. Les paroles mêmes du cantique expliquent pourquoi l’agneau est digne de prendre le livre et comment il a remporté la victoire.  Il a le pouvoir de faire connaître et d’exécuter le conseil de Dieu, parce qu’il fut immolé et qu’ainsi il eut tout accompli pour racheter les hommes de toute tribu, langue, peuple et nation (Ape 7, 9 ; Ap 11, 9 ; Ap 13, 7 ; Ap 14, 6 ; Dn 4 1) Le  moyen par lequel il a opéra leur rédemption, fut sa mort expiatoire(  (1 Co 6, 20 ; 1 P  1, 18 ).

Rachetés pour Dieu, ils lui appartiennent. Ce royaume, qu’ils constituent, a Christ pour roi. Ils sont sacrificateurs, car Christ les associe à toutes ses prérogatives. Avec lui ils règnent sur la terre.

Diacre Michel Houyoux

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Onze Heer Jezus Christus Koning van het Universum – Jaar C

Posté par diaconos le 17 novembre 2022

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Jezus is de Koning van het Universum

Het feest van Christus Koning is een katholieke feestdag die door paus Pius XI in 1925 werd ingesteld met de encycliek Quas primas om het idee te verduidelijken dat de naties de wetten van Christus moeten gehoorzamen. Het werd oorspronkelijk gevierd op de laatste zondag van oktober vóór Allerheiligen; dit is nog steeds het geval voor degenen die de Tridentijnse vorm van de Romeinse ritus aanhangen. Sinds de liturgische hervorming van 1969 vieren de katholieken het feest op de laatste zondag van de liturgische kalender, tegen het einde van november, de zondag vóór de eerste zondag van de advent, die het begin van het kerkelijk jaar markeert). Bovendien werden de oriëntatie en de naam van het feest zelf gewijzigd: Het werd het feest van Christus, Koning van het Universum, waarmee de nadruk werd gelegd op het idee dat in Christus de hele schepping wordt gerecipieerd.

De Katholieke Kerk leert dat de wereld is veranderd door de dood, verrijzenis en hemelvaart van Jezus Christus. Dit feest werd in 1925 ingevoerd door Paus Pius XI, die elf jaar later verzocht om de inwijding van de eerste kathedraal onder deze naam. Hij plaatste het vlak voor het feest van Allerheiligen (symbolisch sleept de koning zijn onderdanen achter zich aan naar de overwinning; hij moet heersen opdat zijn onderdanen van het koninkrijk kunnen profiteren). Daarna volgt de Advent, die vier weken voor Kerstmis ligt.

Het feest van Christus Koning is tot stand gekomen dankzij de toewijding en het immense werk van Georges en Marthe de Noaillat. Op verzoek van Benedictus XV en later Paus Pius XI, verzamelden zij zes jaar lang de handtekeningen van honderden bisschoppen en duizenden gelovigen die opriepen tot de invoering van een feest van Christus Koning, samen met een encycliek waarin zijn « universeel koningschap » werd afgekondigd. Op deze wijze wilde de paus de christelijke volkeren voorbereiden op de plechtige vaststelling van dit grote dogma, dat in de 19e en 20e eeuw zo veracht was.

In Paray-le-Monial kwam een immense beweging op gang, toen de Voorzienigheid de smeekbeden van het Heilig Hart verbond met haar heerschappij over alle samenlevingen, die leidde tot het eerste plechtige feest van Christus Koning en de afkondiging van de encycliek Quas primas op 11 december 1925. Het wordt op zijn vroegst gevierd op 20 november en op zijn laatst op 26 november van deze maand.

Uit het evangelie van Jezus Christus volgens Lucas

In die dagen was Jezus net gekruisigd, en het volk stond toe te kijken. De machthebbers dreven de spot met Jezus en zeiden: « Hij heeft anderen gered; laat hij zichzelf dan redden, als hij de Messias van God is, de uitverkorene! Ook de soldaten dreven de spot met hem; zij kwamen op en gaven hem azijn en zeiden: « Er was ook een opschrift over hem: « Dit is de Koning van de Joden ». « Een van de misdadigers aan het kruis beledigde hem: Bent u niet de Christus? Red jezelf en ons ook! « Maar de ander berispte hem hevig: « Vreest gij God niet? Jij bent ook een veroordeelde man! En bovendien, het is alleen voor ons: naar wat we gedaan hebben, krijgen we wat we verdienen. Maar hij, hij heeft niets verkeerds gedaan. « En hij zei: Jezus, denk aan mij als je in je koninkrijk komt. « Jezus zeide tot hem: Amen, Ik zeg u, heden zult gij met Mij in het paradijs zijn. « (Lucas 37-43)

Christus als Koning van het Universum

Christus als Koning is een christologisch concept dat verwijst naar het koningschap, de heerschappij of de macht van Jezus over het gehele door God geschapen universum. De term « koning » als symbool van macht komt uit de Hebreeuwse traditie. Het koningschap was de meest voorkomende regeringsvorm voor het volk Israël in het Oude Testament. De term Christus-Koning duidt dus één van de functies van Christus aan, samen met de functies van priesterschap en profetie. De uitdrukking komt dan ook in verschillende bijbelse passages voor. Daar wordt een onderscheid gemaakt tussen het koninkrijk der genade) in onze wereld, dat verwijst naar de militante kerk, en het koninkrijk der heerlijkheid, dat verwijst naar de triomferende kerk die hen verzamelt in de hemel.

Eusebius van Caesarea (derde en vierde eeuw) was een van de eersten om dit onderscheid tussen de drie christelijke ambten te formaliseren: de ware Christus, het goddelijke en hemelse Woord, is de enige Hogepriester van het heelal, de enige Koning van heel de schepping, het enige Hoofd van de profeten van zijn Vader. De Katholieke Kerk leert dat de wereld is veranderd door de dood, verrijzenis en hemelvaart van Jezus Christus. Dit feest werd in 1925 ingevoerd door Paus Pius IX, die elf jaar later verzocht om de inwijding van de eerste kathedraal onder deze naam. Hij plaatste het vlak voor het feest van Allerheiligen (symbolisch sleept de koning zijn onderdanen achter zich aan naar de overwinning; hij moet heersen opdat zijn onderdanen van het koninkrijk kunnen profiteren).

Daarna volgt de Advent, die vier weken voor Kerstmis ligt. Het feest van Christus Koning werd ingevoerd dankzij de toewijding en het immense werk van Georges en Marthe de Noaillat. Het feest van Christus Koning is tot stand gekomen dankzij de toewijding en het immense werk van Georges en Marthe de Noaillat. Op verzoek van paus Benedictus XV en later paus Pius XI, verzamelden zij zes jaar lang de handtekeningen van honderden bisschoppen en duizenden gelovigen die opriepen tot de invoering van een feest van Christus Koning, samen met een encycliek waarin zijn universele koningschap werd verkondigd. Het was de wil van de Paus om de christelijke volkeren op deze wijze voor te bereiden op de plechtige vaststelling van dit grote dogma, dat in de negentiende en twintigste eeuw zo veracht werd.

Een enorme beweging, ontstaan in Paray-le-Monial, toen de Voorzienigheid de smeekbeden van het Heilig Hart verbond met haar heerschappij over alle samenlevingen, leidde tot het eerste plechtige feest van Christus Koning en de afkondiging van de encycliek Quas primas op 11 december 1925. Het zal deze maand niet eerder dan 20 november en niet later dan 26 november gevierd worden.

Diaken Michel Houyoux

Links naar andere christelijke websites

◊ Dionysius Parochie : Klik hier om het artikel te lesen → 34e zondag door het jaar C, Christus Koning

◊ Katholiek voor het Leven : Klik hier om het artikel te lesen →   Homilie voor het feest van het hoogfeest van onze Heer Jezus …

♥ Vidéo Wat is de relatie tussen koninkrijk en kruis ?

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