Dédicace des basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul, apôtres
Posté par diaconos le 18 novembre 2022
L´Église fête la Dédicace des Basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul à Rome
# L’entrée de Jésus à Jérusalem est un événement tiré des quatre évangiles canoniques, il a lieu dans les jours précédant la Cène, marquant le début de la Passion du Christ. Dans Jean 12, 9–11, après la résurrection de Lazare d’entre les morts, des foules se rassemblent à Béthanie apprenant la présence de Jésus et voulant constater le miracle. Le lendemain, les foules qui se sont rassemblées à Jérusalem pour la fête accueillent Jésus à son entrée dans la ville. Dans Matthieu 21, 1–11, Marc 11, 1–11 , Luc 19, 28–44 et Jean 12, 12–19, Jésus descendit du mont des Oliviers vers Jérusalem où les foules étendirent leur vêtement sur le chemin pour l’accueillir, entrant solennellement dans la ville.
Les chrétiens commémorent l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem pendant le dimanche des Rameaux, une semaine avant le dimanche de Pâques. Matthieu se référa à un passage du livre de Zacharie et déclara : « Tout cela arriva pour que se réalisa la prédiction du prophète : Dites à la communauté de Sion : » Voici ton Roi qui vient à toi ; humble, il vient monté sur une ânesse, sur un ânon, le petit d’une bête de somme. » L’emplacement du mont des Oliviers est significatif dans l’Ancien Testament en ce que Zacharie déclara que le Messie viendrait à Jérusalem depuis le mont des Oliviers : « Puis l’Éternel viendra combattre ces nations comme il le fit quand il combattait au jour de la bataille. En ce jour-là, il posera ses pieds sur le mont des Oliviers, près de Jérusalem, du côté du levant.
L’entrée triomphale et les branches de palmier, ressemblent à la célébration de la libération des Juifs dans Macchabées qui stipula : « Les Juifs entrèrent dans la Citadelle avec des chants de louange, ils portèrent des branches de palmiers. » Ils chantèrent des hymnes et d’autres chants au son des harpes, des cymbales et des cithares.» L’entrée de Jésus sur un âne posséda un parallèle dans Zacharie qui stipula que : « Car ton roi vient vers toi, il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne. » Le symbolisme de l’âne peut également se référer à la tradition orientale, un animal de paix, par rapport au cheval, qui est un animal de guerre6 . Ainsi, un roi arrivait chevauchant un cheval quand il était prêt à la guerre et monté un âne quand il voulait souligner qu’il venait en paix. Par conséquent, l’entrée de Jésus à Jérusalem symbolisait son entrée en tant que Prince de la Paix et non pas en tant qu’un roi belliciste.
De l’évangile selon Luc
Jésus pleura sur Jérusalem
La multitude des disciples éclata en joyeuses acclamations et Jésus pleura ! Jésus expliqua la cause de ses larmes. Ces larmes révélèrent que ces paroles, à la fois la tendre compassion de Jésus, son amour pour son peuple dont il prévit la ruine et la certitude des jugements de Dieu que ce peuple attira sur lui par son endurcissement. Plus tard, au sein même de la ville de Jérusalem, Jésus éprouva encore une profonde et douloureuse émotion. »Si toi aussi, tu avais connu, au moins dans ce jour qui est à toi, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. » (Lc 19, 42) Cette exclamation de Jésus; son émotion l’empêcha Jésus de la finir. Ce fut par ignorance que le peuple juif rejeta Jésus et combler par ce crime la mesure de ses péchés ; mais cette ignorance fut volontaire : « Vous ne l’avez pas voulu ! » (Mt 23, 37)
Toi aussi, comme mes disciples, ces âmes droites et simples qui se sont ouvertes à la foi. Au moins dans ce jour qui est à toi, ou, comme traduisent littéralement nos vieilles versions, au moins dans cette tienne journée : ce jour suprême où Jésus faisait son entrée à Jérusalem offrait une dernière occasion au peuple et à ses chefs de venir se jeter, repentants, aux pieds de Jésus ! Jésus appela ce jour « le temps de ta visitation. » Il y a dans le développement des peuples comme des individus des moments qui, mis à profit ou négligés, déterminent leur destinée pour longtemps, peut-être pour toujours ; ce sont des temps de crise, de décision pour le bien ou pour le mal. La présence de Jésus provoqua une lutte entre un petit nombre d’âmes bien disposées et la masse corrompue du peuple.
« Tandis que celles-là s’ouvrirent à son influence et trouvèrent en lui la lumière et la vie, celle-ci n’en reçut que l’anéantissement de ses vaines espérances et de ses visées égoïstes. » ( Olshausen) Les choses qui regardent ta paix. Ces choses d’une si immense importance, c’était la vérité, le pardon, le salut que Jésus offrait à tous. S’ils l’avaient reçu avec foi, tous auraient trouvé en lui la paix et la prospérité. « En voyant, ils ne verront pas ; en entendant, ils n’entendront pas ». Ces paroles n’exclurent pas du salut les Israélites qui, individuellement, crurent à Jésus. Un retranchement, autour d’une ville assiégée, était une sorte de rempart en palissade, élevé par l’ennemi, afin de réduire la ville par la famine.
L’historien Josèphe raconta que les Romains élevèrent un tel retranchement autour de Jérusalem, d’abord en bois puis en pierre, quand le premier eut été brûlé par les Juifs. Pour tous les habitants de Jérusalem, la cause de leurs malheurs fut indiquée par Jésus à la fin de sa prédiction. Le temps de ta visitation est un hébraïsme bien connu. Dieu visite une ville, un peuple, une âme, quand il s’en approche et leur parle, soit par sa parole et son Esprit, soit par de grandes épreuves ou de grandes bénédictions. Toute cette prophétie fut accomplie à la lettre, au milieu de calamités inouïes, quarante ans après, lors de la destruction de Jérusalem par les Romains. Certains critiques prétendirent que la prophétie que Luc attribua à Jésus fut écrite après l’événement. Ils se fondèrent sur la ressemblance qu’elle présenta avec le récit de Josèphe. Un passage d’Ésaïe, annonçant le siège de Jérusalem par les Assyriens, renferma, dans la version des Septante, des expressions identiques à celles de ce texte.
Diacre Michel Houyoux
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