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Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu

Posté par diaconos le 23 novembre 2022

Les persécutions des chrétiens sous l'Empire romain vont durer 300 ans ! -  Le livre de l' Apocalypse expliqué verset par verset

Jésus annonça les persécutions des chrétiens

# La persécution des chrétiens recouvre une diversité d’actions et de comportements dont le point commun est la répression du christianisme et l’élimination des chrétiens, culturelle et même physique, par des pouvoirs religieux ou laïcs. Ces persécutions peuvent aller jusqu’au massacre organisé.

L’Empire ottoman eut une politique de persécution envers les chrétiens qui culmina avec les massacres hamidiens à la fin du XIXe siècle, puis les génocides arménien, grec et assyrien pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile turque. Ce fut aussi le cas dans des pays communistes, particulièrement en URSS du temps de Staline, en Albanie, en Chine populaire ou en Corée du Nord.

La persécution des chrétiens recouvre une diversité d’actions et de comportements dont le point commun est la répression du christianisme et l’élimination des chrétiens, culturelle et même physique, par des pouvoirs religieux ou laïcs. Ces persécutions peuvent aller jusqu’au massacre organisé. L’Empire ottoman eut une politique de persécution envers les chrétiens qui culmina avec les massacres hamidiens à la fin du XIXe siècle, puis les génocides arménien, grec et assyrien pendant la Première Guerre mondiale et la guerre civile turque, en Albanie, en Chine populaire ou en Corée du Nord.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.     C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.  (Lc 21, 12-19).

Jésus annonça la persécution

Après l’apparition des faux prophètes les troubles parmi les peuples et les phénomènes effrayants dans la nature, Jésus annonça aux siens la persécution que les trois évangélistes décrivirent à peu près dans les mêmes termes. Matthieu en marqua le temps par le mot : alors ; Luc par : avant tout cela. En effet, la persécution, surtout de la part des Juifs, commença bien avant la ruine de Jérusalem. Luc ajouta que ce fut pour les disciples l’occasion la plus favorable de rendre témoignage à la vérité, pensée qui fut pour eux un puissant encouragement : ils ne tardèrent pas à en faire l’expérience.

D’autres traduisirent : cela vous servira de témoignage ; ils interprétèrent cette idée en disant soit que la fidélité dont les disciples feront preuve confirmera leur foi, soit que leur innocence sera reconnue par ces tribunaux. Cette promesse que Jésus avait déjà faite aux disciples (Mt 10, 19-20 ; Lc 12, 11-12), il la leur fit entendre encore dans ce moment solennel, où il ouvrit à leurs regards la douloureuse perspective des persécutions qu’ils auront à subir.

« La bouche est l’image de la parole dont elle est l’organe, d’une parole rendue puissante par l’Esprit de Dieu. Ce même Esprit leur donna une sagesse à laquelle les adversaires ne purent résister, et dont ils ne purent contredire les déclarations. Avez quelle majesté divine Jésus annonce qu’il accomplira lui-même cette promesse : car moi, je vous donnerai ! Il parle au point de vue de son exaltation ; il sera donc tout-présent au milieu d’eux. » (Bengel)

Quelle douloureuse aggravation dans les souffrances des témoins de Jésus-Christ, que celle d’être livrés par les membres mêmes de leurs propres familles (les père et mère) et d’être haïs de tous !  « Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant. Marie répondait aux enfants d’Israël: Chantez à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. » (Jn 15 20-21)

Jsus vint de dire :  « Aucun mal ne vous arrivera  »  Pourquoi ? Parce que la puissance de Dieu vous protégera et que vous-mêmes, de votre côté, au milieu des dangers, vous gagnerez vos âmes, et cela par votre patience, en persévérant jusqu’à la fin. Plusieurs versions rendent ainsi cette pensée : «« Possédez vos âmes par votre patience » ; mais le sens du verbe grec n’est pas posséder ; il signifie acquérir, se mettre en possession de, ou enfin gagner. La même pensée est exprimée ailleurs par Jésus :  » Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. (Mt 24, 13)

Diacre Michel Houyoux

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♥ Vidéo  Film chrétien complet  « Marquée – Fortifier la foi en Dieu dans persécutions et les revers »

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Saint Clément, pape et martyre

Posté par diaconos le 23 novembre 2022

Saint Clément Ier, pape et martyr - pape de 88 à 97 - Liturgia

Clément de Rome  mourut  vers la fin du premier siècle, fut l’un des premiers évêques de Rome,  considérés comme le quatrième pape par l’Église catholique. . Auteur d’une importante lettre apostolique adressée à la fin du premier siècle par l’Église de Rome à celle de Corinthe, il est avant tout connu grâce à cette lettre et d’autres témoignages la concernant.. Selon que l’on suive les différentes traditions rapportées par Tertullien, Irénée de Lyon  ou encore Eusèbe de Césarée, il fut le premier, le deuxième ou le troisième successeur de l’apôtre Pierre à la tête de l’épiscopat de la ville. La liste officielle de l’Église catholique le considère comme le quatrième pape.

Les dates entre lesquelles il assuma sa charge, traditionnellement fixées entre l’an 92  à l’an 99, sont incertaines tout comme l’e fut le ministère précis dont il fut investi, sans que la réalité et l’importance de son rôle dans l’Église de Rome à la fin du premier siècle fussent à remettre en cause. Dans les églises chrétiennes, Clément fut reconnu comme Père apostolique. Il est vénéré comme saint et comme martyr par l’Église catholique,  par l’Église orthodoxe, par l’Église copte orthodoxe et par l’Église d’Angleterre.

Il est liturgiquement commémoré le  23 novembre par l’Église latine et l’Église anglicane d’Angleterre, en diverses dates par les Églises orthodoxes, et le 29 bâtour le 9 décembre par l’Église apostolique l’essentiel de sa renommée à une apostolique, qui est son seul écrit connu à ce jour, et à d’autres témoignages la concernant ; l’attribution qui lui en fut faite constitua par ailleurs le seul renseignement sûr à son sujet. Néanmoins, malgré l’abondance de la matière qu’offrit la lettre, son auteur resta remarquablement dans l’obscurité.

Vénéré comme saint et martyr par l’Église catholique et l’Église orthodoxe, il est considéré comme pape sous le nom de Clément Ier, même si ce titre n’apparut qu’a posteriori, vers le troisième siècle Toutefois, la place exacte de cet évêque dans la succession de pierre est sujette à caution, relevant davantage de la tradition que de l’histoire.  Clément est un chrétien de la deuxième ou troisième génération qui, de culture grecque et peut-être d’origine judéenne, tint le rôle de presbytre dirigeant et de porte-parole de la communauté chrétienne de Rome, ainsi que semble en attester au début du deuxième siècle le Pasteur d’Hermas.

Dans la mesure où l’épiscopat monarchique n’a pas encore de réalité, son rôle constitutionnel resta difficile à préciser.  Cependant, à partir de la fin du deuxième siècle, diverses sources chrétiennes l’identifièrent à un épiscope de Rome mais ne s’accordèrent pas sur son rang dans la chronologie épiscopale : pour Irénée de Lyon, Clément est le troisième successeur de Pierre après Lin et Anaclet; pour Eusèbe de Césarée. Il fut le troisième évêque de Rome, ainsi que, en s’appuyant probablement sur  Origène, le compagnon d’œuvre mentionné par Paul de Tarse dans l’épître aux Philippiens ; pour Tertullien,

Clément succéda à Pierre, avant Lin et Anaclet. Enfin, Jérôme de Stridon fit état de la double tradition d’Irénée et de Tertullien en indiquant que nombre d’Occidentaux adhérèrent à la version de ce dernier. Mais il se peut également que Clément n’eut été que l’un des membres du presbyterium de Rome, car le système hiérarchique de cette époque se limitait encore à une organisation bipartite, avec d’une part plusieurs presbytres – épiscopes et d’autre part les diacres, comme l’attestèrent aussi bien les épîtres pastorales que l Diachè ou le Pasteur Hermas.

La structure monarchique, avec un évêque unique assisté de presbytres et de diacres, ne s’affirma que plus tard, vers les années 1401. La définition du ministère dont Clément fut investi resta incertaine et il ne fut  pas exclu que ce dernier ne fut qu’un évêque parmi d’autres au sein d’une structure collégiale. Quoi qu’il en soit, la réalité et l’importance de son rôle dans l’Église de Rome à la fin du premier siècle  ne furent pas à remettre en cause.

Selon la tradition rapportée par Eusèbe, ce fut Évariste qui succéda à Clément en 99 , deuxième année du règne de Trajan. Eusèbe de Césarée dans son histoire ecclésiastique dit que Clément, troisième évêque des Romains après Lin, fut au témoignage de Paul de Tarse, son auxiliaire et le compagnon de ses combats, se référant sans doute à l’Épitre aux Philippiens. Cette affirmation d’Eusèbe, qui se trouve aussi dans les écrits d’Origène et de Jérôme,  fut abandonnée par la recherche actuelle, car jugée improbable : le cognomen Clemens étant répandu au premier siècle, Tacite en mentionna cinq.

Au cours du dix-neuvième siècles,  plusieurs savants identifièrent Clément Ier avec Titus Flavius Clemens, consul de l’an  95. Aujourd’hui cette identification, fut rejetée dans la mesure où le silence unanime des meilleures sources sur ce point fut étonnant : si le pape Clément avait été consul, s’il était un Flavien et le propre cousin de l’empereur, comment ne le reprit t’on pas ? . Selon Eusèbe, Clément de Rome vivait encore au début du règne de Trajan et ce n’est qu’au neuvième que fut mentionnée pour la première fois une supposée foi chrétienne du consul, sous la plume de Georges le Syncelles. On a pu de même supposer que Clément de Rome était un affranchi de ce consul.

Toute une série de documents mettent, en relation Clément avec le consul Titus Flavius Clemens, cousin de Domitien  qui fut décapité en 65 pour indolence et athéisme, une accusation souvent portée contre les Juifs en général et en particulier contre les chrétiens. En 867, une partie  de ses reliques, furent de Crimée à Rome par les saints Cyrille et Méthode, qui les remirent au pape Adrien II (867-872), dont une tradition romaine remontant à la fin du quatrième siècle cita quelles elle furent érigée à l’emplacement même d’une église de qui appartint à l’évêque. .

Dans l’édition de 1584 du Martyrologe romain, la fête de Saint Clément de Rome est indiquée à la date du 23 novembre : Clément, le troisième, après  saint Pierre à occuper le siège papal. Après de très remarquables actes, il a été relégué, au temps de la persécution de Traajan, dans l’île de Lycie, près de Chersonèse. Là, jeté à la mer avec une ancre attachée au cou, il  reçut la couronne du martyre. Au temps du pontife romain Nicolas Ier, son corps fut transféré à Rome et fut inhumé avec honneurs dans l’église auparavant construite à son nom, puis la révision de l’an 2001 sous le pape Jean-Paul II, le Martyrologe romain affirma toujours, à la date du 23 novembre :  » Le pape Saint Clément Ier, martyr, qui a été le troisième, après le bienheureux apôtre Pierre, à régir l’Église de Rome et qui a écrit aux Corinthiens une fameuse lettre pour consolider entre eux la paix et la concorde. »  À cette date on célèbre l’enterrement de son corps à Rome . Ainsi , l’Église catholique tient fermement et officiellement à la tradition du martyre de Clément de Rome.

 Les Églises syriaques orthodoxes, grecques orthodoxes, syriaques catholiques et catholiques orientales le célèbrent le 24 novembre, l’Église orthodoxe russe le 25 novembre, et l’Église copte orthodoxe le 8 décembre. En raison de son martyre en Crimée, le pape Clément Ier est très vénéré dans les pays de l’Europe de l’Est. Dans la tradition catholique, le pape Clément Ier est mentionné dans la première prière eucharistique du Canon romain de la messe, avec ses prédécesseurs les papes Lin et Clet, et ses successeurs  Sixte et Corneille.

Il est traditionnellement représenté en habits pontificaux, chaussé de rouge, coiffé ou non de la tiare papale, et très souvent avec une ancre à ses côtés, instrument et symbole de son martyre35, et parfois avec un agneau qui, selon une version du récit de son martyre, lui avait indiqué, durant sa déportation en Crimée, où faire jaillir une source d’eau pour aider les prisonniers dont il prenait soin. Saint Clément Ier est le patron des mariniers, pour avoir été martyrisé précipité au fond de la mer avec une ancre à son cou ; ses travaux forcés dans les carrières de marbre en firent aussi le patron des marbriers. Treize papes, parmi ses successeurs, ont choisi de porter son nom en son honneur. Trois antipapes portèrent son nom, à savoir les antipapes Clément III, à la fin du haut Moyen Âge, puis Clément VII et Clément VIII, soi-disant, premier et troisième  papes d’Avignon.

Diacre Michel Houyoux

    Vidéo Saint Clément Ier, pape et martyr | Sermon du chanoine de La Crochais

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Jeudi de la trente-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 23 novembre 2022

Lectio Divina du 26 novembre 2020 - Paroisse Sainte Jeanne d'Arc En  Chinonais

Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens

Le  siège de Jérusalem en 70 est l’événement décisif de la première guerre judéo-romaine, la chute de Massada en 73 ou 74 y mettant un terme. L’armée romaine, menée par le futur empereur Titus, qui est secondé par Tibère Alexandre, assiège et conquiert la ville de Jérusalem, qui avait été tenue par ses défenseurs juifs depuis 66. La ville est mise à sac, et le second Temple de Jérusalem détruit. Seul le mur d’enceinte occidental subsiste. La destruction du Temple est un événement majeur pour l’histoire et la tradition juives commémoré annuellement par les Juifs lors du jeûne du 9 Av.

Elle est également importante pour la théologie chrétienne. Cet événement a été conté en détail par le dirigeant juif Flavius Josèphe passé au service des Romains puis devenu historien. Titus est secondé par Tibère Alexandre, apostat du judaïsme, ancien procurateur de Judée, qui connaît donc la région et qui a déjà massacré des Juifs à Alexandrie en tant que préfet d’Égypte sous Néron2. Il fut aussi un des premiers partisans de Vespasien dans sa lutte pour l’Empire. Ils sont à la tête de quatre légions, la Ve Macedonica, la Xe Fretensis, la XVe Apollinaris, et la XIIe Fulminata, soit environ 24 000 hommes, doublés par autant de soldats recrutés par Titus et encore renforcés par 5 000 hommes de l’armée d’Alexandrie et des garnisons de l’Euphrate, soit plus de 50 000 hommes, ou même 80 000 hommes selon Graetz.

Selon Flavius Josèphe, ce furent 23 400 hommes que les Juifs opposèrent aux Romains, mais ils appartiennèrnt à des factions antagonistes et obéir »ent à de multiples chefs qui s’entretuèrent dans une féroce guerre civile. Le seul allié extérieur fut le royaume d’Adiabène, et son roi Monobaze II. Au début du siège, au printemps 70, Jérusalem était tenue par trois factions zélotes dirigées par Éléazar ben Simon, un autre des vainqueurs de Beth Horon, dont la forteresse fut la cour intérieure du Temple, Simon Bargiora qui tint la ville haute et partie de la ville basse et Jean de Gischala qui tint le mont du Temple .

Selon Tacite, ce n’était entre eux que combats, trahisons, incendies et une partie du blé avait été dévorée par les flammes. .Jérusalem, entièrement ceinte de remparts, fit à l’époque 7 kilomètres de tour et abritait au moment du siège 600 000 personnes8. Hérode l’avait transformée par d’importants travaux qui lui donnèrent un caractère hellénistique avec ses palais et ses tours qui servirent de casernes aux troupes variées qui occupèrent la ville. Pline l’Ancien écrivit qu’elle fut la ville la plus renommée d’Orient et pas seulement de Judée. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l’esplanade où l’on voit aujourd’hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional. 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple.     Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli.

Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. » (lc 21 20-28)

La ruine de Jérusalem

Quand les disciples virent les armées ennemies investir Jérusalem, qu’ils se retirèrent sans retard de la ville, Jérusalem eut subit le châtiment annoncé par les Écritures. Aussi malheur à celles qui furent empêchées de fuir ! Les habitants furent massacrés ou réduits en esclavage. Les nations opprimèrent Jérusalem, jusqu’à ce que les temps des nations fussent accomplis. Après avoir indiqué les signes avant-coureurs de la catastrophe, Jésus revint à celle-ci.

Tandis que Matthieu et Marc désignèrent le siège de Jérusalem dans les termes de la prophétie de Daniel, comme étant l’abomination de la désolation établie dans le saint lieu, Luc le mentionne dans le langage ordinaire : « Jérusalem investie par les armées ». L’exhortation de fuir dans les montagnes s’adressa spécialement aux chrétiens. Ils obéirent à la parole de Jésus, tandis que les Juifs se bercèrent du vain espoir que Dieu sauverait leur ville par un miracle.

Ceux d’entre les disciples qui furent dans Jérusalem, durent s’en retirer et ceux qui furent dans les campagnes ne purent pas rentrer en ville. Tous ces malheurs ne feront qu’accomplir les Écritures, depuis Deutéronome 28.15 et suivants, jusqu’à la prophétie de Daniel 9.26-27.Matthieu et Marc dirent que ce fut là une tribulation telle « qu’il n’y en eut pas eu depuis la fondation du monde et qu’il n’y en aura jamais de pareille..  Les nations ou les Gentils, les païens, furent toujours mis en opposition dans l’Écriture avec le peuple de Dieu.

Ce détail de la prophétie, que Luc seul raconta et qui annonçait que la ville sainte serait foulée aux pieds par les païens, s’accomplit depuis dix-huit siècles. Cet état de choses durera jusqu’à ce que les temps des nations fussent accomplis. Plusieurs interprètes pensèrent que ces temps des nations furent les périodes de l’histoire pendant lesquelles Dieu exerça par elles ce redoutable jugement. Les temps opportuns des nations, sont les époques marquées par la miséricorde de Dieu, où il appellera ces nations à la possession du salut par l’Évangile de sa grâce.

Chaque nation a son temps où le salut lui est offert. Ainsi Jésus, en annonçant à Israël son rejet et le châtiment qui l’atteindra, lui laissa un rayon d’espérance : quand l’Évangile aura été apporté à toutes les nations, le châtiment d’Israël prendra fin.  Cette déclaration de Jésus est aussi très importante pour l’intelligence de tout ce discours prophétique. Tandis que, d’après Matthieu et Marc, Jésus parut annoncer sa venue immédiatement après la ruine de Jérusalem

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Jeudi de la 34e semaine, année paire

◊  Méditation  : cliquez ici pour lire l’article → La ruine de Jérusalem,  : l ‘attente urgente de Celui qui vient

♥ Vidéo La Destruction de Jérusalem

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