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Le Seigneur rassemble toutes les nations dans la paix éternelle du royaume de Dieu

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Monter pour voir autrement | www.la-Bible.info

Du livre du prophète Isaïe

    Parole d’Isaïe, ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem , il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle  afflueront toutes les nations  et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. »

Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur. » (Is 2, 1-5) 

La gloire de la maison de l’Éternel aux derniers jours

« La parole qu’Ésaïe, fils d’Amots, a reçue touchant Juda et Jérusalem » (Is 2, 1) :  les deux discours  datent des premiers temps du règne d’Achaz : la prospérité acquise sous Ozias et Jotham durait encore (Is 2. 7), mais la dissolution morale progressait, l’idolâtrie se répandait (Is 2, 6) et un gouvernement incapable menait le peuple à sa ruine (Is  3, 12).  Les derniers jours furent les prophètes ceux où toutes les choses promises furent  réalisées. Ce terme coïncida pour chacun d’eux avec la fin de la période dans laquelle il vécut. Pour Jacob, ce fut l’époque de la conquête de Canaan (Gn49, 4) ; pour Balaam, le temps où Israël  vainquit  ses ennemis.

L’horizon recula ainsi pour les voyants à mesure que les temps avancèrent et que les diverses phases du développement du règne de Dieu se découvrirent successivement à leurs regards. Pour Ésaïe et les prophètes de la même période, la fin des temps fut l’époque de la venue du Messie sur la terre (Jl 2, 28 ; Dn 2, 28 ; Dn 2, 44). Pour les apôtres et pour l’Église, les derniers jours désignent la période qui s’étend de la première à la seconde venue du Seigneur (1 Jn 2, 18 ; 1 P 4, 7).

La montagne de la maison de l’Éternel  : la colline du temple, Morija, est l’un des sommets de la montagne sur laquelle est bâtie la ville de Jérusalem et qui est habituellement nommée Sion dans l’Ancien Testament.  Jérusalem est dominée à l’est et au sud par les montagnes voisines, celle des Oliviers, par exemple. Mais elle sera alors élevée au-dessus de toutes les montagnes ; on la verra de toutes parts et elle deviendra le rendez-vous des peuples.

Jéhovah, adoré par tous les peuples, devint l’arbitre et par là même le pacificateur universel. Les haines de peuple à peuple disparaissent avec les fausses religions ; soumis à un même roi, tous ne formèrent qu’une famille. L’art de la guerre ne s’enseigna plus et les armes devenues inutiles furent changées en instruments de travail. Cette image rappelle le passage où Joël, parlant d’une phase antérieure à celle-ci, décrivit une transformation contraire. Nous assistons de nos jours à la réalisation de cette promesse.

À mesure que l’Évangile se répand, la conscience humaine proteste de plus en plus contre la guerre et cherche à en adoucir les horreurs. Ainsi se prépare le règne de justice et de paix promis par Isaïe. Puisque la lumière qui éclaira Israël est destinée à se répandre dans le monde entier, Israël dut en profiter lui-même et craindre de se laisser devancer par les païens. Mais, au contraire, il se convertit à leurs faux cultes et à leurs mœurs corrompues ; il attira ainsi sur lui le jugement de Dieu.

Publié dans Ancien testament, Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaire »

La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

 La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera dans Apocalypse P1080868

Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne son fruit douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations païennes. 

De l’Apocalypse de Jean

Moi, Jean, l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations. Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ;   ils verront sa face, et son nom sera sur leur front.

La nuit aura disparu, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles. Puis l’ange me dit : «  Ces paroles sont dignes de foi et vraies :le Seigneur, le Dieu qui inspire les prophètes,  il a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir. Voici que je viens sans tarder. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre de prophétie. «  (Ap 22, 1-7)

« Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau » (Ap 22, 1)  : Jean vit un fleuve d’eau de la vie (Ap 7, 17 ; Ap 21, 6) qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Ce nouveau symbole figure le don de la vie éternelle, qui est la conséquence de la présence de Dieu au milieu des gens et de leur communion parfaite avec lui. Le fleuve sortit du trône de Dieu, qui a destiné cette vie aux rachetés, et de l’Agneau, qui la leur a procurée par son œuvre médiatrice.

Grec : de la rue d’elle, c’est-à-dire de la cité Apocalypse 21.21. Plusieurs de nos versions portent, ici et Apocalypse 21.21, place au lieu de rue. Mais il est plus conforme à l’image du fleuve de traduire par rue, il s’agit de la rue principale de la ville, qu’il faut se représenter comme très large, de sorte que le fleuve coule au milieu. Sur ses deux rives sont plantés des arbres de vie. Le texte porte le singulier : un arbre de vie, mais c’est une notion collective qui embrasse une pluralité de plantes de cette espèce : de l’arbre de vie.

« Les feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations »  : cette déclaration divisa les interprètes. Pour les uns, cette guérison des nations fut un fait accompli dans le passé, avant le jugement dernier (Ap 20, 11), alors que les nations étaient encore assujetties à tous les maux du paganisme. Pour les autres, les nations représentèrent des rachetés, en état de salut puisqu’ils habitèrent la Jérusalem nouvelle mais qui durent encore être guéris des restes du péché, qui devaient passer par un développement spirituel pour arriver à la perfection.

D’autres enfin y  virent l’indice de la possibilité qui fut accordée aux réprouvés de se convertir pour entrer dans la cité sainte. Le sort de tous les adversaires de Christ et de son règne fut définitivement réglé. L’arbre de vie donne son fruit douze fois l’an : plus d’alternative de jouissance et de privation, d’hivers stériles et d’étés brûlants ; plus de fruits sans fleurs ou de fleurs sans fruits ; plus de passé avec ses regrets, ni d’avenir avec ses craintes, mais un présent éternel, au sein de la perfection.

En outre, cet arbre de vie, qui rappelle le paradis d’où l’homme pécheur avait été banni, la vie divine dont la source avait tari pour lui (Gn 3, 24), rappela pour la consolation et la joie des rachetés de Christ, que tous les ravages du péché furent réparés, que l’œuvre du Rédempteur fut parfaite. Et qu’elle fut admirable, l’ordonnance du plan de Dieu, révélé dans les saintes Écritures ! Ce recueil, qui s’ouvre par la création de l’homme et par la description de sa première demeure, qui raconte sa chute et retrace toutes les phases de son développement sous les miséricordieuses dispensations de Dieu, se termine par la vision de la restauration de toutes choses, par la description de la demeure éternelle de l’humanité rachetée.

Le dénouement revint au point de départ ; tous les mystères furent expliqués, tous les maux furent réparés, l’homme fut rendu à sa destination, à la plénitude de la vie, qui se trouvait dans la communion de Dieu lui-même. Telle est l’épopée divine qui se déroule du commencement de la Genèse à la fin de l’Apocalypse.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Histoire d’une foi  : cliquez ici pour lire l’article → « Il y a un arbre de vie qui donne son fruit douze fois. » chaque mois, il produit son fruit

◊ Exégèse : cliquez ici pour lire l’article →   Apocalypse Chap 22  – La révélation de la Révélation

 

♥ Vidéo Monseigneur Cattenoz : « La nuit aura disparu, le Seigneur Dieu les illuminera »

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Les morts furent jugés selon leurs actes. Je vis la Jérusalem nouvelle qui descendait du ciel

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Le règne de 1000 ANS sur la terre – ChezCarpus.com

Le règne de mille ans

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Sainte Catherine d’Alexandrie

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Sainte Catherine d'Alexandrie (IVe s.)

Catherine d’Alexandrie fut une vierge et martyre qui  vécut au début du quatrième siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalo martyres de l’Église orthodoxe.  La tradition situe sa naissance à Alexandrie date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa. Elle fut très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle eut converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi. On croit qu’elle s’appelait « Dorothée », et que le prénom Catherine (du mot syriaque céthar, couronne) lui fut donné parce qu’elle remporta, dit  saint Jétôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyre.

Sa légende et son culte se rependirent de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang. Elle apparut à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de  ‘Archange Saint Michel. L’Église la célèbre le vingt-cinq novembre.  Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Surtout connue par la légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine naquit en 294 dans une famille noble d’Alexandrie, enÉgypte. Elle acquiert rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : « Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux. » Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximin II Daïa : elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du Dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne put trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice. Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés.

« L’empereur leur dit : « Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs. » En entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : « Belle décision pour un empereur ! Pour un différend avec une seule fille, il fait venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre ! »

La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateurs : « Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense ? »  Puis elle réussit à faire taire les orateurs par la pertinence de son argumentation, et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduisit par sa jeunesse et son  incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : « Cesse de tenir de tels propos.  Je me suis donnée comme épouse au Christ . Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui. »  L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer, et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours. L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut aussi son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante. Ils se convertirent avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière  d’un aliment céleste.

À son retour, l’empereur constata qu’elle fut toute florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique. Un préfet conseilla alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur proposa une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Quand elle fut conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fit entendre  : « Viens, ma bien-aimée, ma belle ! Voilà : la porte du ciel t’est ouverte ». Puis, quand elle fut décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. De ses ossements s’écoula sans cesse de l’huile qui guérit les corps de tous les malades. Quelques siècles plus tard, des moines d’un  monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième  siècle.

Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï  devinrent les gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ored de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme. Ce fut à  l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspire de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.

Une partie des reliques de la sainte furent apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée autrefois Sainte Trinité du Mont et maintenant abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon,  moine du Sinaï qui mourut à  Trèves en 1035. Dans la Légende dorée, ce fut un moine de Rouen qui, après un séjour de sept ans au mont Sinaï au service de sainte Catherine, lui demanda de posséder quelque fragment de son corps. Aussitôt une phalange se détacha d’un de ses doigts qu’il emporta tout heureux vers son monastère.

Malgré les doutes actuels sur son existence réelle, la dévotion à sainte Catherine  futl’une des plus répandues en Europe, aussi bien chez les latins que chez les orientaux où elle est mentionnée très tôt. Les premières constructions remontèrent à  Justicien au cinquième siècle, quand une chapelle fut érigée au sommet du Mont Sinaï où, d’après la légende, Catherine fut enterrée par les anges. L’histoire du monastère du mont Sinaï est connue surtout à partir du neuvième siècle.

 Le vingt cinq novrmbre, jour de sa fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure. C’est de là que vient l’expression « coiffer sainte Catherine , ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes. Sainte Catherine est invoquée contre la migraine par les femmes allaitantes, et pour préserver des naufrages.  De très nombreuses corporations se sont placées sous son patronage : celles qui utilisaient des mécaniques comportant des roues et celles de l’intellect. Sainte Catherine est la patronne des barbiers. charretiers, couturières, drapiers,  écoliers et étudiants, fileuses de laine, gardes d’enfants,  modistes, notaires, orateurs, prêcheurs, tourneurs et des filles à marier.

Diacre Michel Houyoux

♥ Vidéo Sainte Catherine d’Alexandrie

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