Lundi de la première semaine de l’Avent – Année A

Posté par diaconos le 27 novembre 2022

Lundi de la première semaine de l'Avent - Année A dans Catéchèse HISTORY-anastasis-a

Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place au festin du royaume des Cieux

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : «  Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »  Jésus lui dit : « Je vais aller  moi-même le guérir. «  Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des  soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » 

À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. » (Mt 8, 5-11)

Le Christ guérissant et délivrant

Le centenier fut un of­fi­cier ro­main, com­man­dant une com­pa­gnie de cent hommes. Né païen cet homme fut sans doute par­venu à la foi au Dieu vi­vant et vrai pendant son sé­jour parmi les Juifs. Il eut une cer­taine connais­sance de Jé­sus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puis­sance. La cha­rité du cen­te­nier et son dé­voue­ment n’en res­sortirent que mieux dans toute leur beauté.  La ma­la­die in­di­quée comme paralysie fut sans doute quelque mal aigu qui cau­sa de grandes souf­frances au ma­lade  et le mit en dan­ger de mort  : « Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir. » (Lc 7, 2)

 Le cen­te­nier déclara :    »Si moi, un homme, qui dois obéir à mes su­pé­rieurs, j’ai un tel pou­voir sur la vo­lonté d’autres hommes, com­bien plus peux-tu, toi, commander à la ma­la­die et à la mort. «   Le mo­tif in­vo­qué par le cen­te­nier à l’ap­pui de sa re­quête et l’ac­cent qu’il donna à ces mots un homme sous autorité montrent qu’il se re­pré­senta à Jé­sus comme un être sur­hu­main do­mi­nant sur des puis­sances ou sur des es­prits qui, à son com­man­de­ment, purent opé­rer la gué­ri­son.

D’Orient et d’Occident, des contrées païennes les plus éloi­gnées. Quelle connais­sance de l’a­ve­nir de son règne ! Être assis à table, image de la pos­ses­sion des biens cé­lestes, de la joie dans la com­mu­nion d’A­bra­ham et de tous les en­fants de Dieu :  « L’ange me dit alors : «Écris : ‘Heureux ceux qui sont invités au festin des noces de l’Agneau !’ «   Puis il ajouta :  « Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu  » (Ap 9, 9) Les ténèbres du dehors  : la salle du ban­quet, qui avait lieu la nuit, était res­plen­dis­sante de lumière, mais au de­hors, tout était té­nèbres. Le cen­te­nier crut que Jé­sus put gué­rir son ser­vi­teur, mais qu’il put le gué­rir par une pa­role et à dis­tance. Pour en­cou­ra­ger une telle foi, Jé­sus re­nonça d’al­ler vers le ma­lade et, par cette pa­role puis­sante : « Qu’il te soit fait ! » il ac­corda au cen­te­nier tout ce qu’il eut cru et de­mandé.

À l’ins­tant où cette pa­role fut pro­non­cée, le mi­racle fut ac­com­pli  Alors Jésus lui dit :  »Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. »  Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.  (Mt 15, 28)  Le soir où Jé­sus fit en­core toutes ces gué­ri­sons fut ce­lui du jour même où il vint de dé­li­vrer de la fièvre la belle-mère de Pierre. Jé­sus se montra in­fa­ti­gable à sou­la­ger et à gué­rir. Par une parole, les souf­frances des démoniaques furent at­tri­buées à des esprits que Jé­sus chassa :  » Ce sont nos infirmités et nos maladies mo­rales, que le ser­vi­teur de l’Éter­nel prend et porte.  » (Isaïe) 

 Mat­thieu fit de ces pa­roles une ap­pli­ca­tion dif­fé­rente, au­to­ri­sée à la fois par le sens lit­té­ral du pas­sage et par l’ac­tion de Jésus, qu’il dé­crit : Jé­sus  ôta les ma­la­dies qu’il gué­rit, et il les porta par cette pro­fonde sym­pa­thie avec la­quelle il s’identifia à notre na­ture et par cette com­pas­sion que lui ins­pi­rèrent les dou­leurs de chaque être souf­frant.

Toutes nos ma­la­dies et nos souf­frances sont d’ailleurs l’ef­fet du pé­ché, et c’est le mal dans toutes ses ma­ni­fes­ta­tions que Jé­sus était venu gué­rir.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Hozana : cliquez ici pour lire l’article →  Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident.

◊ Jardinier de Dieu  : cliquez ici pour lire l’article →  La foi du centurion

♥ Pasteur louis Pernot ; « Guérison du serviteur du centurion romain »

Image de prévisualisation YouTube

Pu

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

 

Salem alikoum |
Eazy Islam |
Josue |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | AEP Gresivaudan 4ieme 2007-08
| Une Paroisse virtuelle en F...
| VIENS ECOUTE ET VOIS