Mardi de la première semaine de l’Avent – Année A

Posté par diaconos le 28 novembre 2022

Mercredi de la quinzième semaine du Temps Ordinaire dans Catéchèse 116723634

# Les secrets de Fátima furent adressées en 1917 par la Vierge Marie à Lúcia dos Santos et à ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal. En juillet-août 1941, rédigeant son troisième Mémoire sur les apparitions, Lúcia dos Santos (devenue sœur Lucie) précisa, pour la première fois, que ce secret comprenait rois éléments différents, et elle en dévoila deux en 1941, le troisième ne fut révélé qu’en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II.

Une explication théologique fut donnée par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Son texte donna les critères de discernement d’une vision pour l’Église, ainsi que l’interprétation des éléments de cette vision dans la foi chrétienne. D’après le Cardinal Bertone, après les apparitions de la Vierge, les enfants gardèrent tout en mémoire, et Lucie, dernier témoin survivant, n’accepta de communiquer le contenu de ces secrets qu’après en avoir reçu l’ordre de son évêque (de Leiria), « et avec la permission de Notre-Dame ».

Dans son Troisième Mémoire du 31 août 1941 adressé à l’évêque de Leira-Fatima, sœur Lucie relata le premier secret. Dans son quatrième mémoire daté du 8 décembre 1941, Lucie reprit la première révélation et y ajouta la seconde révélation. La troisième partie du secret fut écrite « sur l’ordre de l’Évêque de Leiria le 3 janvier 1944. Elle fut rédigée sur une lettre à part, mise dans une enveloppe scellée, sur laquelle sœur Lucie écrivit que cette lettre ne put être ouverte qu’après 1960. La lettre fut remise à l’évêque de Leiria-Fatima de l’époque. Lucie indiqua que seul le patriarche de Lisbonne ou l’évêque de Leiria furent autorisés à l’ouvrir après cette date.

L’enveloppe scellée fut gardée par l’évêque de Leiria. Puis, pour mieux conserver le secret, l’enveloppe fut remise le 4 avril 1957 aux Archives secrètes du Vatican. L’évêque de Leiria prévint sœur Lucie de ce transfert du document. Le 17 août 1959, le père Pierre-Paul Philippe, commissaire du Saint-Office, porta au pape Jean XXIII l’enveloppe contenant le troisième secret de Fatima. Mais le pape décida de ne pas le publier. Paul VI, le 27 mars 1965, lut le contenu de la lettre (avec le Substitut Mgr Angelo Dell’Acqua),écida lui aussi de ne pas publier le texte.

Après la tentative d’assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II demanda l’enveloppe contenant la troisième partie du secret. Le cardinal Franjo Šeper remit le 18 juillet 1981, deux enveloppes : l’une avec le texte original de sœur Lucie en portugais, et l’autre, avec la traduction du texte en italien. . En avril 2000, Lucie confirma au cardinal Bertone que la lettre et le texte du troisième secret furent bien ceux qu’elle rédigea en janvier 1944.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : «  Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu,  entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »  (Lc 10, 21-24)

Les choses révélées aux enfants

En ce temps-là, dans le style de l »évangile selon Matthieu, est une expression vague. Luc  les plaça au moment du retour des soixante-dix disciples, et cette action de grâce, que Jésus prononça en tressaillant de joie, eut pour cause les succès qu’eurent parmi le peuple ces premiers messagers de l’Évangile. Quelques interprètes leur assignèrent le moment du retour des douze après leur première mission.  « Prenant la parole » est un hébraïsme qui veut dire : commencer à parler, mais toujours pour répondre à une idée ou à un sentiment de ceux qui furent.

Les titres que Jésus donna à Dieu expriment l’amour éternel (Père !) et la souveraine puissance (Seigneur du ciel et de la terre), se manifestant dans les dispensations mêmes qui font l’objet de cette louange : cacher aux uns, révéler aux autres. Ces choses ainsi cachées ou révélées (non à l’extérieur, mais dans leur sens intime et vivant), ce sont les vérités du royaume de Dieu que Jésus apportait au monde, l’Évangile de la grâce. Les sages et intelligents étaient, au temps de Jésus, les scribes, les pharisiens. Ce sont, dans tous les temps, ceux qui sont tels à leurs propres yeux, et à qui, par cela même, la vérité divine paraît méprisable.

Les enfants, ce sont les petits et les simples, tels que les premiers disciples de Jésus en Galilée, qui, étrangers à la sagesse et à la science des écoles, sentant leur ignorance et leurs besoins, recevaient avidement la lumière d’en haut. Tels doivent redevenir devant Dieu les savants eux-mêmes pour entrer à l’école de Jésus-Christ. Jésus loua Dieu pour l’une et l’autre des actions indiquées et qui furent inséparables, aussi bien de ce qu’il cacha que de ce qu’il révéla :   « À l’orgueil de l’intelligence, il est répondu par l’aveuglement, à la simplicité du cœur qui veut la vérité, par la révélation.  » (Gess)

Jésus confirma solennellement son action de grâce et en indiqua la raison suprême. La bienveillance se Dieu, est fondé dans sa justice et son amour. Devant toi, hébraïsme qui signifie à tes yeux, à ton jugement. Encore tout rempli du sentiment de reconnaissance qui éleva son âme à Dieu, Jésus se tourna vers ses disciples et leur communiqua les vérités les plus profondes sur sa personne. Il vint de dire que le Père se révèle aux enfants  ; mais il ne se révéla qu’en son Fils, à qui il remis toutes choses.

Cette relation avec les paroles qui suivent montre que cette expression a un sens spirituel, mais la relation avec  les miracles accomplis, jugement à exercer conduit à la prendre dans un sens plus étendu et à ne poser aucune limite quelconque à cette déclaration.  En remettant toutes choses au Fils pour la rédemption du monde, Dieu ne cessa pas de régner ; mais comme il gouverne le monde en vue de cette rédemption, il reste vrai que tout est remis au Fils, tout, jusqu’au jugement éternel, qui sera le couronnement de Son œuvre.

Cette déclaration est la raison de celle qui suit, à laquelle Jésus passa par un simple et, qui logiquement signifie : voilà pourquoi  connaître, dans le langage des Écritures, ne signifie jamais une simple action de l’intelligence, parfaitement insuffisante quand il s’agit de choses divines. Ce mot suppose toujours une connaissance expérimentale rendue complète par l’amour et la vie. La déclaration de Jésus fut d’une vérité absolue. Mais quel rapport mystérieux, ineffable, unique, entre le Fils et le Père fut révélé  ! Qui est-il, l’Être que Dieu seul connaît et qui seul connaît Dieu  ?

II faut pour cela qu’il soit avec Dieu dans cette unité d’esprit, d’amour, de volonté, d’essence, qui l’autorisait à dire : « Moi et le Père sommes un  » Et comme le Père a le pouvoir de révéler et de cache, le Fils aussi révèle le Père à qui il veut. Il s’agit de cette révélation intérieure qui n’a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu’il a du Père. Qui, en écoutant cette grande déclaration de Jésus sur sa personne, ne la croirait tirée de l’Évangile de Jean ? Pour Matthieu et Luc, elle confirmèrent le quatrième évangile, et identifièrent le témoignage de ce dernier avec celui des synoptiques.

 Et comme le Père a le pouvoir de révéler et de cache, le Fils aussi révèle le Père à qui il veut. Il s’agit de cette révélation intérieure qui n’a lieu que par une communion vivante avec le Fils, et par laquelle il nous fait part de la connaissance unique qu’il a du Père. Qui, en écoutant cette grande déclaration de Jésus sur sa personne, ne la croirait tirée de l’Évangile de Jean ? Pour Matthieu et Luc, elle confirmèrent le quatrième évangile, et  identifièrent le témoignage de ce dernier avec celui des synoptiques

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊  Catholique.org.  : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi, 1ère semaine de l’Avent, – Homélie

◊ Abbé Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article →  Mardi de la 1re semaine de l’Avent 

♥ Vidéo Abbé G. Billebocq  : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez »

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