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Les morts furent jugés selon leurs actes. Je vis la Jérusalem nouvelle qui descendait du ciel

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Le règne de 1000 ANS sur la terre – ChezCarpus.com

Le règne de mille ans

Publié dans Apocalypse, Catéchèse, Page jeunesse, Religion, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Sainte Catherine d’Alexandrie

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Sainte Catherine d'Alexandrie (IVe s.)

Catherine d’Alexandrie fut une vierge et martyre qui  vécut au début du quatrième siècle. Elle est aussi l’une des six saintes mégalo martyres de l’Église orthodoxe.  La tradition situe sa naissance à Alexandrie date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312, sous le règne de Maximin II Daïa. Elle fut très instruite compte tenu de son sexe et de son âge : à 18 ans, elle eut converti plusieurs philosophes qui avaient été chargés par l’empereur de la faire renoncer à sa foi. On croit qu’elle s’appelait « Dorothée », et que le prénom Catherine (du mot syriaque céthar, couronne) lui fut donné parce qu’elle remporta, dit  saint Jétôme, la triple couronne de la virginité, de la science, et du martyre.

Sa légende et son culte se rependirent de l’Orient vers l’Occident et furent largement attestés après les croisades. Elle est la patronne des écoles de filles et des élèves de philosophie, et on la représente souvent appuyée sur une roue à demi rompue et teintée de sang. Elle apparut à sainte Jeanne d’Arc, en compagnie de sainte Marguerite et de  ‘Archange Saint Michel. L’Église la célèbre le vingt-cinq novembre.  Sa fête donne traditionnellement lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Surtout connue par la légende dorée de Jacques de Voragine, Catherine naquit en 294 dans une famille noble d’Alexandrie, enÉgypte. Elle acquiert rapidement des connaissances qui la placèrent au niveau des plus grands poètes et philosophes du moment : « Catherine, fille du roi Costus, fut instruite dans tous les arts libéraux. » Un jour, elle vit une séance d’apostasie de chrétiens organisée par l’empereur Maximin II Daïa : elle s’adressa à lui et discuta longuement avec lui, en utilisant diverses démonstrations des syllogismes, l’allégorie, la métonymie et en parlant de claire et mystique façon.

Après un deuxième entretien, où Catherine tenta de convaincre l’empereur de l’existence du Dieu unique des chrétiens, celui-ci constatant qu’il ne put trouver de parade à la sagesse de Catherine, convoqua une assemblée de cinquante doctes grammairiens et rhéteurs, et leur promit d’immenses récompenses s’ils triomphaient par leurs raisonnements de la vierge argumentatrice. Les orateurs, amenés de diverses provinces, demandèrent pourquoi ils avaient été appelés de lieux aussi éloignés.

« L’empereur leur dit : « Il y a auprès de nous une jeune fille incomparable de bon sens et de sagesse, qui réfute tous les savants et affirme que nos dieux sont des démons. Si vous arrivez à l’emporter sur elle, vous rentrerez chez vous avec de grands honneurs. » En entendant cela, l’un d’eux, indigné, répondit d’une voix pleine de colère : « Belle décision pour un empereur ! Pour un différend avec une seule fille, il fait venir de pays lointains les savants de ce monde, alors qu’un seul de nos jeunes élèves pourrait très certainement la confondre ! »

La vierge, encouragée par un ange du Seigneur lui recommandant de résister avec constance, s’adressa à l’empereur devant les orateurs : « Par quelle décision peux-tu placer une seule jeune fille devant cinquante orateurs à qui, en outre, tu as promis salaire en cas de victoire, alors que tu m’obliges à combattre sans espoir de récompense ? »  Puis elle réussit à faire taire les orateurs par la pertinence de son argumentation, et à les convertir. L’empereur les fit aussitôt brûler au milieu de la cité, puis séduisit par sa jeunesse et son  incroyable beauté, s’adressa ensuite à Catherine et lui proposa une place dans son palais, en second rang après la reine.

Elle répondit : « Cesse de tenir de tels propos.  Je me suis donnée comme épouse au Christ . Rien ne pourra m’éloigner de l’amour que j’ai pour Lui. »  L’empereur la fit alors dévêtir, frapper à coups de croc de fer, et jeter dans une prison obscure sans alimentation pendant douze jours. L’empereur dut s’absenter. La reine et Porphyre, général des armées, qui fut aussi son amant, se rendirent dans la prison où ils virent des anges pansant les plaies de la vierge dans une lumière éclatante. Ils se convertirent avec les soldats de leur suite. Pendant les douze jours, le Christ envoya une colombe blanche qui nourrit la prisonnière  d’un aliment céleste.

À son retour, l’empereur constata qu’elle fut toute florissante, lui proposa une nouvelle fois d’être sa compagne, ce qu’elle refusa à nouveau car le Christ est mon Dieu, mon amour, mon berger et mon époux unique. Un préfet conseilla alors un supplice féroce pour la vierge, afin que l’exemple de cette mort effraya les autres chrétiens : quatre roues entourées de scies de fer et de clous durent lui déchirer et broyer le corps. Alors la vierge pria le Seigneur de détruire cette machine. Et voilà qu’un ange du Seigneur frappa et brisa cette meule avec tant de force qu’il tua quatre mille païens.

La reine, son amant Porphyre, et un nombre important de soldats, ayant avoué leur conversion, furent exécutés. L’empereur proposa une dernière fois à Catherine de devenir son épouse, cette fois-ci impératrice. Elle refusa et l’empereur la condamna à être décapitée. Quand elle fut conduite au lieu d’exécution, elle pria Dieu et une voix se fit entendre  : « Viens, ma bien-aimée, ma belle ! Voilà : la porte du ciel t’est ouverte ». Puis, quand elle fut décapitée, du lait jaillit de son cou en guise de sang.

Alors des anges prirent son corps, l’emportèrent jusqu’au mont Sinaï, à plus de vingt journées de voyage, et l’ensevelirent avec beaucoup d’honneurs. De ses ossements s’écoula sans cesse de l’huile qui guérit les corps de tous les malades. Quelques siècles plus tard, des moines d’un  monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrirent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui fut reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au huitième  siècle.

Les moines du monastère Sainte Catherine du Sinaï  devinrent les gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’Ored de Sainte Catherine du Mont Sinaï eurent pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme. Ce fut à  l’occasion des Croisades que sa légende se répandit dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspire de nombreux artistes. Ceux-ci représentèrent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.

Une partie des reliques de la sainte furent apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée autrefois Sainte Trinité du Mont et maintenant abbaye Sainte Catherine du Mont par saint Syméon,  moine du Sinaï qui mourut à  Trèves en 1035. Dans la Légende dorée, ce fut un moine de Rouen qui, après un séjour de sept ans au mont Sinaï au service de sainte Catherine, lui demanda de posséder quelque fragment de son corps. Aussitôt une phalange se détacha d’un de ses doigts qu’il emporta tout heureux vers son monastère.

Malgré les doutes actuels sur son existence réelle, la dévotion à sainte Catherine  futl’une des plus répandues en Europe, aussi bien chez les latins que chez les orientaux où elle est mentionnée très tôt. Les premières constructions remontèrent à  Justicien au cinquième siècle, quand une chapelle fut érigée au sommet du Mont Sinaï où, d’après la légende, Catherine fut enterrée par les anges. L’histoire du monastère du mont Sinaï est connue surtout à partir du neuvième siècle.

 Le vingt cinq novrmbre, jour de sa fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure. C’est de là que vient l’expression « coiffer sainte Catherine , ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes. Sainte Catherine est invoquée contre la migraine par les femmes allaitantes, et pour préserver des naufrages.  De très nombreuses corporations se sont placées sous son patronage : celles qui utilisaient des mécaniques comportant des roues et celles de l’intellect. Sainte Catherine est la patronne des barbiers. charretiers, couturières, drapiers,  écoliers et étudiants, fileuses de laine, gardes d’enfants,  modistes, notaires, orateurs, prêcheurs, tourneurs et des filles à marier.

Diacre Michel Houyoux

♥ Vidéo Sainte Catherine d’Alexandrie

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Premier dimanche de l’Avent – Année A

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Darren Aronofsky veut mettre en scène l'Arche de Noé | CineChronicle

Ce qui se passera dans les jours du Fils de l’homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé. On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir. Ce sera aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait; mais le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir; il en sera de même le jour où le Fils de l’homme se révélera.

Ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. Les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur? ». Il leur répondit : « Là où il y a un corps, là aussi se rassembleront les vautours ». Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. (Lc 17, 26-37)

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.

Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » (Mt 24, 37-44)

Comportement des habitants de Loth

Les concitoyens  de Loth achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient. Ce fut avec la même myopie que l’aspiration suprême d’un grand nombre se réduisit à leur propre vie physique temporelle et, en conséquence, que tout leur effort tendit à conserver cette vie, à la protéger et à l’enrichir. Jésus voulut dénoncer cette conception fragmentaire de la vie qui mutile l’être humain et l’amène à la frustration. Il le fit  au moyen d’une sentence sérieuse et tranchante, capable de remuer les consciences et de les obliger à se poser des questions fondamentales :  » Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera » (Lc 17,33).

En méditant sur cet enseignement de Jésus, saint Augustin disait :   » Que dire, donc ? Est-ce que périront tous ceux qui font cela, c’est-à-dire, qui se marient, plantent des vignes et construisent ? Non pas eux, mais ceux qui présument de ces choses, qui placent ces choses avant Dieu, qui sont disposés à offenser Dieu à l’instant pour de telles choses ». Qui perd sa vie pour avoir voulu la conserver, sinon celui qui vécut exclusivement dans la chair, sans laisser affleurer l’esprit ; ou plus encore, celui qui vit replié sur soi, oubliant complètement les autres ?

Il est évident que la vie dans la chair doit nécessairement se perdre, et que la vie dans l’esprit, si elle n’est pas partagée, s’affaiblit. Toute vie, par elle-même, tend naturellement à la croissance, à l’exubérance, à la frustration et à la reproduction. Au contraire, si on la renferme et si on la préserve dans le but de la posséder jalousement et exclusivement, elle se fane, devient stérile et meurt. C’est pourquoi, tous les saints, prenant comme modèle Jésus, qui vécut intensément pour Dieu et pour les hommes, ont donné généreusement leur vie de multiples manières au service de Dieu et de leurs semblables.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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♥ Vidéo  Découverte sur le mont Ararat en Turquie

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Samedi de la trente-quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année paire

Posté par diaconos le 26 novembre 2022

Bien qu’entouré par la méchanceté, le prophète Habaqouq reste spirituellement éveillé

Rester spirituellement éveillés 

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme  un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »      (Lc 21, 34-36)

Priez en tout temps

  »Seigneur, dans le silence de ce jour naissant, je viens te demander la paix, la sagesse, la force. Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux tout remplis d’amour.  » (Saint François d’Assise) Jésus, aide-moi à  me préparer à l’un des plus grands mystères chrétiens : ton Incarnation : « Priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes de paraître debout devant le Fils de l’homme ». 

Prenons la résolution de renouveler notre enthousiasme et notre lutte personnelle pour atteindre la sainteté, la nôtre et celle de tous. Dans l’Évangile d’aujourd’hui l’Église nous y invite et nous rappelle en même temps la nécessité d’être toujours prêts, toujours “amoureux” du Seigneur : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie » . (Lc 21, 34).

Mais notons bien un détail important chez les amoureux : cette attitude d’éveil, de préparation, ne peut pas être intermittente mais doit, au contraire, être permanente. C’est pour cela que le Seigneur nous dit : « Restez éveillés et priez en tout temps »  (Lc 21, 36). En tout temps ! : Voici la mesure juste de l’amour. La fidélité ne consiste pas à des “maintenant oui, maintenant non”. Il est donc très opportun que notre rythme de piété et de formation spirituelle soit un rythme habituel (jour après jour, semaine après semaine).

Ah si nous pouvions vivre chaque journée avec la mentalité d’un débutant ; ah si chaque matin , à notre réveil, nous parvenions à dire : aujourd’hui je suis né (merci, mon Dieu !) ; aujourd’hui je reçois le baptême ; aujourd’hui, je fais ma Première Communion ; je me marie… Pour persévérer d’un air joyeux il faut recommencer, il faut se renouveler. Nous n’avons pas sur le terre de demeure permanente. Le jour viendra où même les puissances des cieux seront ébranlées. Bonne raison pour nous tenir sur nos gardes !

Un jour les gens verront le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.,  mais maintenant Dieu arrive sur la terre dans la douceur et la discrétion ; comme un nouveau-né, au point que le Christ fût emmailloté dans des langes et placé dans une crèche . (Saint Cyrille de Jérusalem). Seulement un esprit attentif peut découvrir en cet Enfant la grandeur de l’amour de Dieu et de son salut. (Ps 84, 8). « Que rien ne te trouble, que rien ne t’épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit. » (Sainte Thérèse d’Avila) 

Diacre Michel Houyoux

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◊ Père Gilbert Adam : cliquez ici pour lire l’article → Samedi de la 34e semaine, année paire

◊ Catholique.org.  : cliquez ici pour lire l’article →   samedi, 34ème semaine du temps Ordinaire. – Homélie

♥ Vidéo Père Luiz FERREIRA du Secteur de Bédarrides-Châteauneuf du Pape

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