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Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur

Posté par diaconos le 3 septembre 2023

IMAGE DU Blog du Diacre Michel Houyoux

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur

Posté par diaconos le trois septembre 2023

La parabole du bon samaritain met en scène un voyageur, attaqué et laissé pour mort par des bandits. Un cohen (prêtre) et un lévite, tous deux juifs, incarnant l’orthodoxie religieuse de l’époque, passent à côté de lui et ne s’en préoccupent pas, par respect pour leur obligation de servir au temple. Or un Samaritain, représentant d’une population que les Juifs tiennent pour impie, se montre capable de compassion envers l’inconnu grièvement blessé qui n’est pas de sa religion. Ce Samaritain donnera de son temps et de son argent pour lui sauver la vie.

La question que pose le docteur de la Loi porte sur le sens du mot prochain. Ce terme apparaît dans un passage du Lévitique (Lv,19:17- 18,6) : «Tu n’auras pas dans ton cœur de haine pour ton frère. Tu dois réprimander ton compatriote et ainsi tu n’auras pas la charge d’un péché. Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple.»

Ici intervient le précepte «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Lv 19, 18). C’est cette phrase que cite l’Évangile selon Luc juste avant la parabole.

La tradition juive attache une importance fondamentale à cette prescription, couramment appelée la Règle d’Or. Hillel, au premier siècle, en fit la source du principe de réciprocité, qui résume toute la Torah, s’il est complété par l’étude de Rabbi Akiva qui commenta, au deuxième siècle, cette Règle d’Or : principe de base de la Torah et loi la plus importante, lors de la discussion qui l’opposa à Ben Azzaï, et compara l’emplacement central de ce précepte, au milieu du Lévitique, lui-même au milieu des cinq Livres de la Torah , à l’emplacement du Tabernacle au milieu du cortège des Hébreux.

Le peuple des Samaritains évoqué dans le Deuxième livre des Rois se dit descendant des Hébreux en particulier de Jacob. Leur religion se fonda sur le seul Pentateuque et ils refusèrent la centralité religieuse de Jérusalem.

Au retour de leur captivité à Babylone, les juifs refusèrent de les admettre parmi eux. Depuis lors, les deux communautés évitèrent tout contact. D’après Flavius Josèphe, cette hostilité réciproque se serait envenimée à la suite d’une profanation du Temple de Jérusalem, des Samaritains y ayant jeté des ossements humains sous les portiques.

Ce fut une circonstance aggravante pour les juifs, le fait de manipuler des ossements humains, et donc de toucher un cadavre, était interdit. Ce fut à la suite de ces événements que, selon Josèphe, les Samaritains n’eurent plus accès au lieu saint et que, pour leur part, les Juifs préférèrent ne pas s’aventurer en Samarie.

Qui est notre prochain ?

J’élève les yeux pour trouver ton regard et pour que le tien trouve le mien. Je sais que tu me prends comme je suis, et que tu me réserves des aventures intérieures qui me feront grandir. Envoie ton Esprit afin qu’il prie en moi. Je ne trouve pas toujours les mots… ou les silences. Ouvre mon cœur par la chaleur de ta présence. Aujourd’hui,  nous demandons : »Et qui donc est mon prochain ?» (Lc 10, 29).

On raconte de certains juifs, curieux de voir disparaître leur rabbin la vigile du samedi. Ils soupçonnèrent qu’il gardait un secret, peut-être avec Dieu, et confièrent à l’un deux la tâche de le suivre.

Et ainsi il le fit, plein d’émotion, jusqu’à un recoin misérable de la ville, où il vit le rabbin balayer la maison d’une femme: elle était paralytique, et il la servait et lui préparait un repas spécial pour la vigile. Lorsque l’espion revint, on lui demanda : «Où est-il allé ? au ciel, entre les nuages ou les étoiles ?»

Ce dernier lui répondit : «Non, il est monté beaucoup plus haut». Aimer son prochain avec des actes concrets est ce qui le plus haut ; c’est là où se manifeste l’amour. Ne pas passer tout droit ! «C’est le propre Christ qui crie à travers les pauvres pour réveiller la charité de ses disciples» affirma le Concile Vatican II dans un document.

Faire le “bon samaritain” signifie changer ses plans, dédier du temps. Ceci nous amène aussi à examiner le personnage de l’aubergiste, comme disait le pape Jean-Paul II : «Qu’aurait-il pu faire sans lui ?»

L’aubergiste, qui demeure dans l’anonymat, réalisa la grande partie de la tâche. Tous nous pouvons nous comporter comme lui, remplissant les tâches qui nous sont propres avec esprit de service.Tout travail nous offre l’opportunité, plus ou moins directe, d’aider celui qui a besoin .La fidèle réalisation des devoirs professionnels consiste déjà à aimer les personnes et la société.

Tout laisser derrière nous recevoir celui qui a plus besoin (le bon samaritain) et bien faire son travail par amour (l’aubergiste), sont les deux formes d’amour qui nous correspondent : «Lequel à ton avis, a été le prochain ? Celui qui a fait preuve de bonté envers lui»

Jésus lui répondit : «Va, et toi aussi fais de même» (Lc 10,36-37). Recourrons à la Vierge Marie et Elle, qui est le modèle, nous aidera à découvrir les nécessités des autres, matérielles et spirituelles.

Jésus, Bon Samaritain, apprends-moi à aimer. Tu sais dans quelle situation je me trouve. Tu connais les tensions à la maison et les injustices au travail. Tu mesures les tentations qui m’invitent à m’enfermer, à forcer, à arracher, à séduire, à imposer, à contrôler.

Je vois en toi un courage viril et une tendresse maternelle pour attendre et recevoir avec gratitude, pour donner et offrir avec patience ; pour ne pas flancher d’un côté et prendre l’initiative de l’autre. Quelle grâce, quelle harmonie, quelle maîtrise de soi. Accorde-moi ton Esprit, Jésus. Apprends-moi à faire confiance au Père et à aimer mes frères et sœurs, afin que vienne le Règne du Père dans mon cœur et autour de moi !

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Vérité biblique→ Aimer Dieu de tout notre cœur : Qu’est-ce que cela signifie ?

◊ Top chrétien → Et qui est mon prochain ? de Albert Leblond – Message texte

Vidéo Le bon Samaritain → https://youtu.be/pTxrm5ap1DQ

Publié dans Catéchèse, Temps ordinaire | Pas de Commentaire »

Lundi de la vingt-deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 3 septembre 2023

TENTATION

Lundi de la vingt-deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le trois septembre 2023

# La tentation du Christ (ou les tentations, au pluriel) est un épisode de la vie de Jésus de Nazareth, telle que décrite dans les trois Évangiles synoptiques, qui relate le séjour de Jésus au désert et sa tentation par le Diable. Les tentations dans le désert comptent parmi les plus importantes omissions dans l’évangile de Jean. Néanmoins, certains auteurs ont détecté des relations entre les trois tentations de Matthieu et des incitations dans le quatrième évangile. Par exemple: Tentation de transformer les pierres en pain → Jean 6:26,31 incitation à faire manne dans le désert. Tentation de sauter en bas du temple → Jean 2:18 incitation à effectuer un signe messianique dans le temple. La tentation de prendre les royaumes du monde → Jean 6.15 «Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.»

xLes premiers lecteurs de Matthieu seraient familiers déjà avec une confrontation entre un autre Jésus et un autre diable, dans la version grecque de Zacharie. Zacharie : «Il me fit voir Josué le souverain sacrificateur, debout  evant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. » Cette vision a été comprise comme symbolique, probablement en relation avec le conflit dans Néhémie 13. Zacharie 3:8 « Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi! car ce sont des hommes qui serviront de signes.»

Les rabbins avaient attendu que Jésus apparaîtrait sur le toit du temple. Les quarante jours de jeûne dans le désert, après un baptême dans l’eau, rappellent en parallèle le livre de l’Exode, dans lequel les Hébreux voyagent pendant quarante ans dans le désert après avoir traversé la mer Rouge. Le nombre de quarante jours est également la durée du Déluge pendant lequel l’arche de Noé flotte sur les eaux, dans le livre de la Genèse.

 Dès le IIe siècle, Irénée de Lyon analyse dans son traité Contre les hérésies la résistance du Christ à la tentation comme la victoire finale contre le Diable qui avait provoqué la chute d’Adam. Le Christ peut donc être considéré comme le nouvel Adam . De nombreux commentaires ont été faits par les théologiens des premiers siècles (Origène, Augustin d’Hippone…), dont beaucoup sont cités par

xThomas d’Aquin dans sa Somme théologique4, vers 1270 : il y propose des réponses aux questions de la raison de la tentation, du lieu et du moment, du genre et de l’ordre des tentations. Chez Jean Calvin, au XVIe siècle, ce passage des Évangiles est l’occasion de souligner que les tentations, même si elles ne sont pas suscitées directement par Dieu, sont voulues par lui5 (c’est d’ailleurs ce que disaient déjà Thomas d’Aquin et Irénée de Lyon). Dans le Catéchisme de l’Église catholique6 de 1992, l’accent est remis sur le parallèle entre la tentation du Christ, celles d’Adam et des Hébreux dans le désert. Par obéissance à Dieu son Père, Jésus, nouvel Adam, résiste à Satan. Cette victoire anticipe sa passion.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe.Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : «L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.»

Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : «Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre» Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. Ils se disaient : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ?»

Mais il leur dit : «Sûrement vous allez me citer le dicton : “Médecin, guéris-toi toi-même”, et me dire : “Nous avons appris tout ce qui s’est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton lieu d’origine !”» Puis il ajouta : «Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.

Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien.» À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin. (Lc 4, 16-30)

La tentation de Jésus au désert

Jésus revint du Jourdain rempli du Saint-Esprit. Il fut conduit par l’Esprit çà et là dans le désert et tenté par le diable pendant quarante jours. N’ayant pas pris de nourriture pendant ce temps-là, il eut faim. Prenant occasion de cette faim, Satan lui insinua de changer une pierre en pain, puisque, comme Fils de Dieu, il a le pouvoir et le devoir de s’aider lui-même. Jésus répondit ar une parole de l’Écriture, mentionnant cette nourriture supérieure qui consiste dans la confiance en Dieu et l’obéissance à sa volonté.

Satan, l’élevant sur une montagne, lui offrit la puissance et la gloire des royaumes de ce monde. Elle lui fut livrée, il la donna à qui se prosternait devant lui. Jésus repoussa cette offre en rappelant à Satan le grand commandement qui ordonnait d’adorer Dieu seul. Satan conduisit Jésus au haut du temple et l’invita à se précipiter dans le vide ; comme Fils de Dieu, il n’eut rien à craindre ; Dieu a promis de le garder en toute circonstance, l’Écriture, citée par Satan, l’affirme. Jésus le repoussa par cette autre parole de l’Écriture : «Tu ne tenteras point Dieu.». La tentation achevée, Satan se retira de lui, jusqu’à une occasion favorable).

Les trois évangiles synoptiques mettent ces deux faits dans un rapport intime. Luc marqua la réalité du don fait à Jésus lors de son baptême en disant qu’il revint du Jourdain, rempli de l’Esprit-Saint. Et ’il subit la tentation. Luc admit qu’il y était déjà, après être revenu du Jourdain et affirma qu’il fut conduit par l’Esprit dont il était rempli et qui était le principe dirigeant sa vie intérieure .

La version syriaque, rappelle que les livres des Hébreux étaient écrits sur de longues bandes de parchemin, roulées autour d’un cylindre.  Il y avait deux portions des saintes Écritures fixées pour chaque jour : l’une tirée de la loi, l’autre des prophètes Comme on remit à Jésus le livre du prophète Ésaïe, le passage qu’il lut était  indiqué pour ce jour. Cette prophétie messianique, lu publiquement par Jésus en qui elle était accomplie fut d’autant plus frappante.  «L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, parce que l’Éternel m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux misérables ; il m’a envoyé pour bander ceux qui ont le cœur brisé, pour publier aux captifs la liberté et à ceux qui sont liés l’ouverture de la prison, pour publier l’année de la bienveillance de l’Éternel».

C’est l’œuvre de rédemption de Jésus. Que Ésaïe annonça., et Isaïe contempla la présence et l’œuvre du grand Réparateur promis à Israël. Jésus déclara de la manière la plus solennelle que l’Esprit du Seigneur, l’Éternel, repose sur lui, parce que l’Éternel l’eut oint de cet esprit. Oint est la traduction de l’hébreu Messie et du grec Christ . «Annoncer une bonne nouvelle aux pauvres.» : la bonne nouvelle qui leur est annoncée, c’est le relèvement, la consolation, les richesses de la grâce. Guérir ceux qui ont le cœur brisé : cette parole l’une des plus belles de la prophétie.

Presque tous les critiques modernes l’omirent. Mais comme elle est dans l’hébreu et dans la version grecque des Septante, elle ne peut avoir été omise ici que par une inadvertance des copistes. Annoncer ou publier la liberté aux captifs. Cette promesse s’appliquait en premier lieu aux Israélites captifs à Babylone, elle avait trait aussi à la liberté morale que donne le Sauveur et qui est la source de toutes les libertés. «Aux aveugles le recouvrement de la vue» : cette parole présente une promesse très belle qui se trouve déjà ailleurs dans les prophètes et que Jésus a fréquemment accomplie corporellement et spirituellement pour les aveugles de son temps.

«Renvoyer libres les opprimés ou mettre en liberté ceux qui sont froissés, foulés, brisés». Cette parole d’une si belle signification, ne se trouve ni dans l’hébreu ni dans les Septante . Enfin publier l’année de bienveillance de l’Éternel. Il s’agit de l’année du jubilé, qui revenait tous les cinquante ans, année de grâce et de joie universelle, où les travaux cessaient, les esclaves étaient rendus à la liberté, les dettes acquittées, les prisonniers amnistiés. Jésus n’avait pas lu seulement le passage de la prophétie rapporté par Luc, mais toute la section où il se trouvait. Et il y avait, déjà dans sa manière de lire, quelque chose qui avait fait pénétrer dans les cœurs la parole divine.

De là le vif intérêt avec lequel tous attendaient son explication, de là ces regards de tous fixés sur lui. Cette scène fut si vivante que Luc la reçut d’un témoin oculaire. D’une part, un témoignage favorable rendu par tous à Jésus, à la suite de ce qu’ils entendirent ; un étonnement, de cette grâce divine qu’il leur annonçait et qui respirait dans toutes ses paroles ; et, d’autre part, une question qui supposa le doute, la défiance et qui signifiait : «Quoi ? Cette œuvre divine pour la délivrance de tout ce qui souffre dans notre humanité serait accomplie par ce jeune homme que nous avons vu grandir au milieu de nous, ce fils du charpentier Joseph dont nous connaissons tous la famille !»

La réflexion, la critique, succédant à une première impression favorable mais superficielle, ont produit des dispositions différentes qui allèrent jusqu’à l’incrédulité, jusqu’à la fureur. Les interprètes, qui n’admirent pas un tel revirement dans les sentiments du peuple, supposèrent celui-ci divisé en deux partis, dont l’un aurait éprouvé les impressions d’abord décrites, tandis que l’autre aurait d’emblée exprimé ses doutes sur le fils de Joseph. «Nul prophète n’est bien reçu dans sa patrie, mais c’est avec vérité, c’est un sérieux avertissement, que je vous le dis, si cette patrie aveuglée le rejette, d’autres recevront la guérison que vous dédaignez» ; Jésus donna des preuves historiques.

La pluie fut accordée à la prière du prophète Isaïe la troisième année de la sécheresse. En disant : trois ans et six mois, Jésus adopta la tradition juive qui tenait compte plutôt de la durée de la famine, que de celle de la sécheresse elle-même. La terre ne put produire qu’une demi-année au moins après avoir reçu la pluie du ciel. Sarepta était une petite ville phénicienne située entre Tyr et Sidon. Le nom s’en est conservé dans celui de Surafend, village qui rappelle encore le souvenir de la ville ancienne.

Naaman et la veuve de Sarepta étaient païens l’un et l’autre. Par ces deux exemples, si frappants pour des auditeurs juifs, Jésus voulut relever cette vérité : aucun homme, aucune ville, aucun peuple n’a des droits à la faveur de Dieu, qui est parfaitement libre dans la dispensation de ses grâces. Et, c’est précisément par des prétentions à un droit, fondé sur des privilèges extérieur), que nous nous rendons indigne des bénédictions divines. Nazareth est situé sur le penchant d’une montagne où se voit encore, près de l’église des maronites, une paroi de rochers de 40 à 50 pieds de hauteur.

Est-ce par un miracle de sa puissance sur leur volonté que Jésus parvint à passer au milieu d’eux et à s’en aller ? Plusieurs interprètes l’admirent. D’autres pensèrent qu’il lui suffit de la majesté de sa personne pour contenir la colère de ces furieux. Jésus sut réduire à néant les desseins meurtriers de ses adversaires, aussi longtemps que  son heure n’était pas venue Plus tard il se livra à eux volontairement pour accomplir le grand sacrifice d’où dépendait la rédemption du monde.

Diacre Michel Houyoux

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Dom Armand Veilleux de l’Abbaye de Maredsous (Belgique) →Homélie pour le lundi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire

◊ Père Gilbert Adam cliquez ici pour lire l’article → Lundi de la vingt deuxième semaine, année A

VidéoTentations de Jésus au désert https://youtu.be/x5Kqdh0bYms

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