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Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire — Année A

Posté par diaconos le 11 septembre 2023

Vingt-quatrième dimanche du Temps Ordinaire — Année A dans Catéchèse citation-aout07

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander «Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?» Jésus lui répondit : «Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents, (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent.

Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ‘Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent.

Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ‘Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’ Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :‘Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.

Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur»

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés !

Ce vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire, le dimanche du pardon nous met en présence de cette réalité profondément humaine et authentiquement chrétienne qu’est le pardon. Elle nous fait réfléchir sur les obstacles au pardon et sur les chemins qui nous y conduisent. Tôt ou tard, dans votre vie, la question du pardon se pose. Car tôt ou tard, quelqu’un vous fait du mal d’une manière ou d’une autre. Rancune et colère ! Nous voici en terre familière et sur la route du quotidien.

La rancune est une plante bien entretenue dont les fruits de colère et de vengeance sont de toutes les saisons ! Rancunes et colères des personnes, rage de faire payer très cher l’offense reçue ou le tort causé. Jamais, je n’oublierai ! Il me le paiera. Malheur à qui blesse notre vanité, jette une ombre sur notre image de marque, touche aux avoirs qui nous collent à la peau ! Pardon impossible ! Pour un problème de clôture, c’est la tension.. Que de rancœurs ressassées, de ressentiments entretenus entre parents, enfants, entre conjoints, entre voisins et collègues du travail.

Même au seuil des églises, nous voyons des gens qui refusent de se saluer, mais ils chantent ensemble le  Notre Père qui les condamne :«Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux et à celles qui nous ont offensés» Deux siècles, avant Jésus Christ, Ben Sirac, le Sage (Première lecture) qui observa longuement la personne humaine et contempla aussi longuement Dieu, en arriva rapidement à déceler trois grands ennemis du pardon : la rancune, la colère et la vengeance et il rappela à ses lecteurs deux vérités profondes toujours très actuelles pour notre génération.

D’abord ne garde pas dans ton cœur tous ces sentiments négatifs qui s’appellent haine, rancune, désir de vengeance, colère, refus de pardonner. Ensuite, si tu gardes ces poisons dans ton cœur, comment peux-tu compter sur le pardon des autres et comment peux-tu chercher celui de Dieu ? À tous ces ennemis de la paix intérieure et avec les autres, Ben Sirac n’a qu’un mot : « Pardonne… si tu veux être pardonné par ton Dieu» Pardonnez à votre prochain le tort qu’il vous a fait ; alors, à votre prière vos péchés seront remis.

La question que Pierre pose au Seigneur, fut d’une pertinence et d’une actualité toujours aussi brûlante : «Quand mon frère commettra des fautes contre moi,, combien de fois dois-je lui pardonner ?» Pierre propose un chiffre à Jésus : «Jusqu’à sept fois ?». Jésus refusa d’entrer dans ses calculs. C’est le sens de sa réponse : «Jusqu’à soixante-dix fois sept fois ! » Jésus justifie par là un pardon sans limite :« Tu dois pardonner tout le temps !»

Vis à vis de Dieu, nous sommes tous dans la situation de ce serviteur qui doit à son maître une somme fantastique. Par un amour incompréhensible, Dieu nous a remis cette dette. Et, cependant¸ quand il nous faut pardonner, nous hésitons et très souvent nous tranchons par le marchandage ou le refus. Cependant, à la messe, nous chantons : «Seigneur prends pitié de nous », tout en ayant trop souvent trop peu pitié des autres !

Dieu pardonne avec la même patience et la même générosité que ce roi dont parle Jésus dans la parabole. Son pardon suppose cependant que la leçon porte en nous du fruit. À nous aussi de comprendre et d’avoir pitié, de pardonner et de remettre les dettes de nos frères. « Pardonne-nous comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.»

Diacre Michel Houyoux

Tout ajout de votre part, en rapport avec cet article, sera bienvenu et sera publié. Écrivez-le dans le cadre situé sous l’article.

Sites intéressants à voir sur Internet

Régnat : → Vingt-quatrième Dimanche du Temps ordinaire

SVD TOG → VINGT QUATRIÈME DIMANCHE ORDINAIRE – ANNÉE A – SVD TOG

Vidéo Le pardon https://youtu.be/UmtQkA_HaoQ

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Mercredi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 11 septembre 2023

Image du Blog du Diacre Michel Houyoux : le discours surs la montagne

Dans cet article, il est question de l’esprit de jugement, si opposé à la vraie charité, de l’indulgence et du pardon. Il exhorta à donner, et promit la compensation à celui qui donnera. Un aveugle ne peut conduire un aveugle ; le disciple n’est pas plus que le Maître. Ne regardez pas la paille dans l’œil de votre frère. Pour ne pas vous rendre coupables d’une telle hypocrisie, et pour être dans vos relations avec vos frères tout ce que vous devez être, souvenez-vous que le fruit répond à l’arbre ; efforcez-vous d’être de bons arbres, d’avoir dans votre cœur un bon trésor.

Mercredi de la vingt-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le onze septembre 2023

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.

Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !

Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes.» .

Le discours sur la montagne

Jésus proclama le bonheur de ceux que leur condition rendit propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en furent exclus par leurs dispositions.

La loi du royaume de Dieu

a) L’amour et ses diverses manifestations. La règle première, que Jésus énonça avant tout, ce fut la charité. Elle nous porte à aimer ceux qui nous haïssent, à supporter ceux qui nous maltraitent et nous dépouillent. Elle se résume dans ce précepte : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait.

b) L’amour opposé aux sentiments naturels. Jésus fit ressortir les caractères distinctifs de la charité en l’opposant aux sentiments naturels qui se bornent à rendre le bien pour le bien, tandis que la charité se montre absolument désintéressée.

c) Le but et le modèle de l’amour. Cette charité désintéressée a pour unique but Dieu, dont elle nous fait les fils en nous rendant miséricordieux comme lui. C’est là sa grande récompense.

d) L’esprit de jugement et les relations fraternelles. Jésus met en ésus proclame le bonheur de ceux que leur condition rend propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en sont exclus par leurs dispositions (20-26).

La loi du royaume de Dieu

a) L’amour et ses diverses manifestations. La règle première, que Jésus énonce avant tout, c’est la charité. Elle nous porte à aimer ceux qui nous haïssent, à supporter ceux qui nous maltraitent et nous

dépouillent. Elle se résume dans ce précepte : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous fût fait (27-31).

b) L’amour opposé aux sentiments naturels. Jésus fait ressortir les caractères distinctifs de la charité en l’opposant aux sentiments naturels qui se bornent à rendre le bien pour le bien, tandis que la charité se montre absolument désintéressée (32-38a).

c) Le but et le modèle de l’amour. Cette charité désintéressée a pour unique but Dieu, dont elle nous fait les fils en nous rendant miséricordieux comme lui. C’est là sa grande récompense (35b-36).

d) L’esprit de jugement et les relations fraternelles. Jésus met enésus proclame le bonheur de ceux que leur condition rend propres à avoir part au royaume de Dieu, et le malheur de ceux qui en sont exclus par leurs dispositions (20-26).

Jésus mit en garde contre l’esprit de jugement, si opposé à la vraie charité ; il promit en retour l’indulgence et le pardon. Il exhorta à donner, et promit la compensation à celui qui donnera. Un aveugle ne peut conduire un aveugle ; le disciple n’est pas plus que le Maître. Ne regardez pas la paille dans l’œil de votre frère. Pour ne pas vous rendre coupables d’une telle hypocrisie, et pour être dans vos relations avec vos frères tout ce que vous devez être, souvenez-vous que le fruit répond à l’arbre ; efforcez-vous d’être de bons arbres, d’avoir dans votre cœur un bon trésor.

Conclusion pratique du discours

Jésus recommande à ses auditeurs de ne pas se contenter de l’appeler Seigneur, mais de pratiquer fidèlement le principe du royaume de Dieu. Ils seront ainsi semblables à l’homme qui a bâti sa maison sur le roc ; tandis que ceux qui ne mettent pas en pratique les paroles du Maître ressemblent à l’homme qui bâtit sa maison sur la terre.

Compléments

◊ Diacre Michel Houyoux → LA FAMILLE DOIT ÊTRE UN LIEU DE PARDON

◊ Diacre Michel Houyoux → La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable

◊ Regnum Christi → Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à eux

◊ Catholique.org. → Heureux les pauvres- Les méditations

Vidéo L’argent peut-il acheter le bonheur ? →https://youtu.be/VTZaMXGquHg

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