Vingt-neuvième dimanche du Temps Ordinaire Année A

Posté par diaconos le 15 octobre 2023

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  Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu

# Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu : cette phrase se trouve dans les trois Évangiles synoptiques : Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25. Elle est attribuée à Jésus répondant à une question des pharisiens, partisans d’une stricte observance de la loi juive.

Depuis deux millénaires, cet apophtegme a été largement utilisé pour illustrer la relation entre l’Église et le pouvoir politique. Le message original, qui répondait à la question de savoir s’il était licite pour les Juifs de payer l’impôt à l’empereur romain, a fait l’objet de nombreuses spéculations quant aux circonstances dans lesquelles il est souhaitable pour les chrétiens de se soumettre à l’autorité terrestre.

De nombreux peintres ont représenté cet épisode biblique. Dans l’usage commun, l’expression a pris un sens dérivé et signifie qu’il faut attribuer une phrase, un propos ou une opinion à son véritable auteur. Certains interprètent le message de Jésus dans le sens où, si des citoyens bénéficient des avantages d’un État tel que celui de César, distinct de l’autorité de Dieu (par exemple, en utilisant sa monnaie), ils ne peuvent plus choisir d’ignorer les lois d’un tel État.

Gandhi, qui partageait ce point de vue, &écrivit : Jésus a éludé la question directe qui lui était posée parce que c’était un piège. Il n’était en aucun cas tenu d’y répondre. Il demanda à voir la pièce pour les impôts. Puis il dit avec un mépris méprisant : «Comment pouvez-vous, vous qui faites le trafic des pièces de César et qui recevez ainsi ce que vous considérez comme des avantages de la domination de César, refuser de payer les impôts ?» Toute la prédication et la pratique de Jésus pointent indubitablement vers la non-coopération, qui inclut nécessairement le non-paiement des impôts.

De L’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège
en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode : «Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens. Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ?»

Connaissant leur perversité, Jésus dit «Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l’impôt.» Ils lui présentèrent une pièce d’un denier. Il leur dit : «Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? » Ils répondirent : «De César.» Alors il leur dit : «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.»

Questions sur le tribut, la résurrection, le plus grand commandement

Les chefs envoyèrent à Jésus quelques pharisiens et quelques hérodiens pour surprendre de lui une parole compromettante. Ces envoyés saluèrent Jésus comme un maître qui n’eut souci que de la vérité et lui demandèrent s’il »tait permis de payer le tribut à César. Jésus pénétrant leur hypocrisie, demanda qu’on lui apporta un denier, et, après leur avoir fait remarquer de qui il portait l’image et le nom, il leur ordonna de rendre à César ce qui fut à César et à Dieu ce qui fut à Dieu. Grand fut leur étonnement à son sujet.

Les sadducéens, qui nièrent la résurrection, demandèrent, avec ironie, à Jésus quelle serait, dans l’autre monde la condition d’une femme qui, en vertu du lévirat  épousa successivement sept frères .  Jésus répondit qu’ils furent dans l’erreur et que celle-ci provint de ce qu’ils ignorèrent et les Écritures et la puissance de Dieu. Dans l’économie future il n’y aura plus de mariage, parce que les gens seront comme les anges.

Quant à la vie à venir, elle fut attestée par cette parole du livre de Moïse, où Dieu se nomma le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, car Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Un scribe, satisfait de la réponse de Jésus aux sadducéens, demanda à Jésus quel est le premier commandement. Jésus lui indiqua le commandement de l’amour de Dieu, auquel il joignit celui de l’amour du prochain.

Le scribe approuva la réponse de Jésus et confessa qu’aimer Dieu, ce fut plus que d’offrir des sacrifices. Jésus lui déclara qu’il ne fut pas loin du royaume de Dieu. Connaissant leur hypocrisie. Voilà bien celui qui sonde les cœurs. Dès lors sa question : « Pourquoi me tentez-vous ? »  révéla à ces hommes l’inutilité et la folie de leur dessein.

« Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »  Par cette parole, Jésus n’exprimait pas seulement une profonde vérité morale, mais il sortait victorieux du piège que lui tendaient ses adversaires, et en même temps il brisait leur alliance momentanée ; car les pharisiens ne voulaient pas rendre à César le tribut qui lui appartenait, et les hérodiens, mondains et frivoles, étaient tout aussi peu disposés à rendre à Dieu leurs cœurs et leurs vies.

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Pauvre, dans une juste économie du salut !

Sites intéressants à voir sur Internet

◊ Abbaye Notre Dame de Scourmont (Belgique): cliquez ici pour lire l’article →

◊ Vie, espoir et vérité : cliquez ici pour lire l’article →Le christianisme pour les nuls ?

Vidéo Lectio Divina → https://youtu.be/U1pv3Uf3quk

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