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Jeudi de la trente-troisième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 22 novembre 2023

Jésus prêchant (Henrik Olrik)

# L’entrée de Jésus à Jérusalem est un événement tiré des quatre évangiles canoniques, il a lieu dans les jours précédant la Cène, marquant le début de la Passion du Christ. Dans Jean 12, 9–11, après la résurrection de Lazare d’entre les morts, des foules se rassemblèrent à Béthanie apprenant la présence de Jésus et voulant constater le miracle.

Le lendemain, les foules qui rassemblèrent à Jérusalem pour la fête accueillirent Jésus à son entrée dans la ville. Dans Matthieu 21, 1–11, Marc 11, 1–1, Luc 19, 28–44 et Jean 12, 12–19, Jésus descendit du mont des Oliviers vers Jérusalem où les foules étendirent leur vêtement sur le chemin pour l’accueillir, entrant solennellement dans la ville.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : «Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours
où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait.» (Lc 19, 41-44)

Jésus pleura sur Jérusalem

Comme Jésus arriva à proximité de la ville de Jérusalem, il pleura sur elle, en disant : «Si toi aussi, tu avais connu, au moins dans ce jour qui est à toi, les choses qui regardent ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.» (L 19, 41-42). Les paroles qu’il prononça dirent la cause de ses larmes.

,Mais ces larmes mêmes révélèrent, mieux encore que ses paroles, à la fois sa tendre compassion, son amour pour son peuple dont il prévint la ruine, et la certitude des jugements de Dieu que ce peuple attira sur lui par son endurcissement.

Plus tard, au sein même de la ville coupable, Jésus éprouva encore cette profonde et douloureuse émotion : «Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !» (Mt 23, 37).

Chacun des mots qu’il y accumula eut sa signification profonde : «Si tu avais connu !» C’est par ignorance que le peuple juif le rejeta et combler par ce crime la mesure de ses péchés ; mais cette ignorance fut volontaire : «Vous ne l’avez pas voulu ! »

«Toi aussi, comme mes disciples, ces âmes droites et simples qui se sont ouvertes à la foi, au moins dans ce jour qui est à toi , viens te repentant vers moi !»

Il y eut dans le développement des peuples comme des individus des moments qui, mis à profit ou négligés, déterminèrent leur destinée pour longtemps ; ce furent des temps de crise, de décision pour le bien ou pour le mal.

«La présence de Jésus provoqua une lutte entre un petit nombre d’âmes bien disposées et la masse corrompue du peuple. Tandis que celles-là s’ouvrirent à son influence et trouvèrent en lui la lumière et la vie, celle-ci n’en reçut que l’anéantissement de ses vaines espérances et de ses visées égoïstes.» (Olshausen)

Les choses qui regardent ta paix, ces choses d’une immense importance, furent la vérité, le pardon, le salut que Jésus offrit à tous. S’ils l’eurent reçu avec foi, tous auraient trouvé en lui la paix et la prospérité. Ce fut un fait accompli.

Jésus alla encore prêcher à Jérusalem durant toute une semaine, et ses apôtres après lui pendant quarante ans ; mais, pour le grand nombre, la mesure des iniquités fut comblée, le temps de la grâce, de la visitation étant passé.

Ces redoutables paroles n’exclurent pas du salut les Israélites qui, individuellement, crurent au Christ. «Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple? Loin de là! Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin. 2Dieu n’a point rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que l’Écriture rapporte d’Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël: 3Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont renversé tes autels; je suis resté moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie? 4Mais quelle réponse Dieu lui fait-il? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont point fléchi le genou devant Baal. 5De même aussi dans le temps présent il y a un reste, selon l’élection de la grâce.» (Rm 11, 1-5)

«Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront d’un retranchement et t’enfermeront et te serreront de toutes parts» (Lc 19, 43) Ici encore, la phrase fut suspendue par l’émotion. Puis les divers traits de la prédiction se succédèrent, liés les uns aux autres par le mot et, cinq fois répété. Un retranchement, autour d’une ville assiégée, était une sorte de rempart en palissade, élevé par l’ennemi, afin de réduire la ville par la famine. L’historien Josèphe raconta que les Romains élevèrent un tel retranchement autour de Jérusalem, d’abord en bois puis en pierre, quand le premier eut été brûlé par les Juifs.

Tous les habitants de Jérusalem furent concernés de ces malheurs que Jésus indiqua clairement à la fin de sa prédiction. Dieu visite une ville, un peuple, une âme, quand il s’en approche et leur parle, soit par sa parole et son Esprit, soit par de grandes épreuves ou de grandes bénédictions. Certains critiques prétendirent que la prophétie que Luc attribua à Jésus fut écrite après l’événement.

Ils se fondèrent sur la ressemblance qu’elle présenta avec le récit de Josèphe. Un passage d’Ésaïe annonça le siège de Jérusalem par les Assyriens : «Je t’investirai de toutes parts, Je te cernerai par des postes armés, J’élèverai contre toi des retranchements.» (Is 29, 3)

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites chrétiens sur Internet

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix !

Spiritualité 2000 : cliquez ici pour lire l’article → Jésus pleure sur Jérusalem

VidéoLectio Divina https://youtu.be/s2niNSO6b0k

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Der Herr Jesus, König des Universums – Jahr A

Posté par diaconos le 21 novembre 2023

Der Herr Jesus, König des Universums – Jahr A

Verfasst von diaconos am einundzwanzigsten November 2023.

christus der könig

Der Herr Jesus, König des Universum

Aus dem Evangelium nach Matthäus von Jesus Christus

In jener Zeit sprach Jesus zu seinen Jüngern: « Wenn der Menschensohn in seiner Herrlichkeit kommt und alle Engel mit ihm, dann wird er auf dem Thron seiner Herrlichkeit sitzen.  Alle Völker werden vor ihm versammelt sein; er wird die Menschen voneinander scheiden, wie der Hirte die Schafe von den Böcken scheidet: die Schafe wird er zur Rechten stellen und die Böcke zur Linken. Dann wird der König zu denen zu seiner Rechten sagen : « Kommt her, ihr Gesegneten meines Vaters ! empfangt das Königreich, das seit Grundlegung der Welt für euch bereitet ist, als Erbe.

Denn ich war hungrig, und ihr habt mir zu essen gegeben ; ich war durstig, und ihr habt mir zu trinken gegeben; ich war fremd, und ihr habt mich aufgenommen ; ich war nackt, und ihr habt mich bekleidet ; ich war krank, und ihr habt mich besucht; ich war im Gefängnis, und ihr seid zu mir gekommen !  Dann werden die Gerechten ihm antworten: « Herr, wann haben wir dich gesehen ? du warst also hungrig, und wir haben dir zu essen gegeben ? du warst durstig, und wir haben dir zu trinken gegeben ?

Du warst fremd und wir haben dich aufgenommen ? Du warst nackt und wir haben dich angezogen ? Du warst krank oder im Gefängnis ? Wann sind wir zu dir gekommen ?  Und der König wird ihnen antworten: ‘Amen, ich sage euch: Sooft ihr es einem dieser meiner geringsten Brüder getan habt, habt ihr es mir getan.’ Dann wird er zu denen zu seiner Linken sagen: ‘Geht weg von mir, ihr Verfluchten, in das ewige Feuer, das für den Teufel und seine Engel bereitet ist.

Denn ich war hungrig, und ihr habt mir nicht zu essen gegeben ; ich war durstig, und ihr habt mir nicht zu trinken gegeben ; ich war ein Fremder, und ihr habt mich nicht aufgenommen ; Ich war nackt, und ihr habt mich nicht bekleidet; ich war krank und im Gefängnis, und ihr habt mich nicht besucht’. Dann werden auch sie antworten : ‘Herr, wann haben wir dich hungrig, durstig, nackt, fremd, krank oder im Gefängnis gesehen, ohne uns in deinen Dienst zu stellen ?’ Er wird ihnen antworten : ‘Amen, das sage ich euch : Jedes Mal, wenn ihr nicht einem dieser Geringsten getan habt, so habt ihr es auch mir nicht getan.’ Und sie werden weggehen, diese zur ewigen Strafe, die Gerechten aber zum ewigen Leben. » (Mt 25, 31-46)

 Das letzte Gericht

Wenn der Menschensohn in seiner Herrlichkeit kommt und alle Nationen vor ihm versammelt sind, wird er die einen zu seiner Rechten und die anderen zu seiner Linken stellen. Dann wird er zu denen zu seiner Rechten sagen : « Kommt her, ihr Gesegneten meines Vaters, besitzt das Reich, das für euch bereitet ist ; denn ich bin hungrig und durstig gewesen, fremd, nackt, krank, im Gefängnis, und ihr habt mir geholfen. Dann werden sie ihm antworten: « Herr, wann haben wir dich in all diesen Nöten gesehen und dir geholfen? » Und der König wird ihnen antworten: « Sooft du es dem Geringsten meiner Brüder getan hast, hast du es auch mir getan. »  Dann wird er zu denen zu seiner Linken sagen: « Geht weg von mir, ihr Verfluchten, denn ich war hungrig und durstig, ich war fremd, nackt, krank und im Gefängnis, und ihr habt mir nicht geholfen. Auch sie werden antworten: « Herr, wann haben wir dich in all dieser Not gesehen und sind dir nicht beigestanden?

Er wird ihnen antworten: Sooft du es dem Geringsten meiner Brüder nicht getan hast, hast du es auch mir nicht getan. Und diese werden in die ewige Strafe gehen, die Gerechten aber in das ewige Leben. Diejenigen, die zur Rechten des Erlösers zugelassen werden, sowie die Verworfenen selbst (Vers 41 ff.), sind Menschen, die Gelegenheit hatten, den Erlöser kennenzulernen und ihm in der Person der Armen Gutes zu tun ; es ist offensichtlich, dass Jesus wusste, dass er zur Zeit seines Kommens zum Gericht der Welt durch die Predigt des Evangeliums allen Völkern bekannt sein würde (Mt 24,14 ; Mt 28,19).

Der Name Jesus ist der einzige Name, der den Menschen gegeben ist, durch den wir gerettet werden sollen. (Apg 4, 12). Alle Menschen werden in die Gegenwart Jesu Christi versetzt und vor die Wahl gestellt, das von ihm angebotene Heil anzunehmen oder abzulehnen. Am Tag des Gerichts wird deutlich werden, ob sie das Evangelium der Gnade im Glauben angenommen haben und ob dieses Evangelium in die Herzen derer eingedrungen ist, die sich dazu bekennen, oder ob ihre Religion nur eine Lippenreligion war.

Die in dieser prophetischen Beschreibung angeführten Erwägungen des Gerichts schließen also keineswegs die große christliche Lehre von der Errettung durch den Glauben aus ; sie offenbaren nur diejenigen, in denen dieser Glaube « durch die Liebe wirksam geworden ist » (Gal 54, 6).

 Der König ist Christus, dessen göttliches Königtum in seinem ganzen Glanz erscheint, jetzt, da er seine Herrschaft antritt. Er ist es, der über die ewigen Güter verfügt, die diese Herrschaft mit sich bringt. Da dieses Reich im Ratschluss der göttlichen Gnade von Grundlegung der Welt an denen bereitet war, die vom Vater gesegnet sind, waren sie selbst durch dieselbe Gnade dazu bestimmt (Eph 1, 4).  Diese Worte zeigen also offensichtlich, dass der Lohn der Gerechten ein Geschenk der göttlichen Barmherzigkeit ist und nicht der Preis für die Werke, die gleich erwähnt werden.

 Diese Werke sind weniger die Ursache der hier beschriebenen Glückseligkeit als vielmehr das Zeugnis und die Frucht des Glaubens und der Liebe derer, die sie getan haben. Jesus fügte für die Seinen das Vorrecht hinzu, zu seiner Rechten gesetzt zu werden, was bei allen Völkern als eine Ehre angesehen wird. In diesem Bild wird gewöhnlich eine weitere Antithese gesucht, die auf dem Gegensatz zwischen Schafen und Böcken beruht : Die einen stehen für Sanftmut, Frieden und Unschuld, die anderen für eine wilde, streitsüchtige und unreine Natur.

 Der König ist Christus, dessen göttliches Königtum in seinem ganzen Glanz erscheint, jetzt, da er seine Herrschaft antritt. Er ist es, der über die ewigen Güter verfügt, die diese Herrschaft mit sich bringt. Da dieses Reich im Ratschluss der göttlichen Gnade von Grundlegung der Welt an denen bereitet war, die vom Vater gesegnet sind, waren sie selbst durch dieselbe Gnade dazu bestimmt (Eph 1, 4).  Diese Worte zeigen also offensichtlich, dass der Lohn der Gerechten ein Geschenk der göttlichen Barmherzigkeit ist und nicht der Preis für die Werke, die gleich erwähnt werden.

Diese Werke sind weniger die Ursache der hier beschriebenen Glückseligkeit als vielmehr das Zeugnis und die Frucht des Glaubens und der Liebe derer, die sie getan haben. Jesus fügte für die Seinen das Vorrecht hinzu, zu seiner Rechten gesetzt zu werden, was bei allen Völkern als eine Ehre angesehen wird. In diesem Bild wird gewöhnlich eine weitere Antithese gesucht, die auf dem Gegensatz zwischen Schafen und Böcken beruht : Die einen stehen für Sanftmut, Frieden und Unschuld, die anderen für eine wilde, streitsüchtige und unreine Natur.

 Der Ausdruck des Erstaunens der Gerechten soll übrigens die Antwort des Königs hervorrufen. Die Fragen der Gerechten wurden auf verschiedene Weise interpretiert.Man sah in ihnen ein Zeichen ihrer Bescheidenheit und Demut, derer sie sich nicht einmal bewusst waren. Man hat darin auch den Gedanken gefunden, dass sie ihre guten Werke vergessen hatten und sich nur an ihre Fehler erinnerten, weil sie nie auf irgendetwas gehofft hatten, um im Gericht bestehen zu können, außer auf die Gnade und Barmherzigkeit Gottes.

Der Hauptgrund für das Erstaunen der Gerechten war der von Jesus ausgedrückte Gedanke, dass sie das, was sie für die Elenden getan hatten, an sich selbst taten. Sie verweigerten ihren Werken den immensen Wert, den sie in ihren Augen plötzlich durch die Tatsache erlangten, dass der König sich auf diese Weise mit den Ärmsten der Menschen identifizierte. « Die Treuen schätzen nicht ihre guten Werke, noch die Gottlosen ihre bösen (Vers 44), wie es der Richter tut » (Bengel) Der Ausdruck der Verwunderung der Gerechten war dazu bestimmt, die Antwort des Königs hervorzurufen.

Dann wird er auch zu denen zu seiner Linken sagen : Geht weg von mir, ihr Verfluchten, in das ewige Feuer, das bereitet ist dem Teufel und seinen Engeln ! »  Jesus behielt die gleiche Wendung und einige der gleichen Begriffe bei.
Wann immer die Bibel uns von den moralischen Strafen der Verworfenen unter diesen Bildern eines Feuers, einer Flamme, eines Wurms usw. berichtet, müssen wir uns davor hüten, sie zu materialisieren. Im Gewissen mit seinen Gewissensbissen, in der Seele mit ihrer Reue werden die Strafen der göttlichen Gerechtigkeit zu finden sein. Der Mangel an brüderlicher Liebe zu Jesus ist an sich schon Tod und Verdammnis (1Kor 13,1 ; 1Joh 3,10-11 ; 1Joh 4,8 ; 1Joh 5,1). Diese glauben, eine Entschuldigung in dem Gedanken zu finden, dass sie durch ihre Gleichgültigkeit und ihren Egoismus nicht gegen Jesus persönlich gehandelt haben. Sie waren keine gottlosen Menschen.

Die Tatsache, dass Jesus sich noch mit allen Unglücklichen identifizierte, zeigt, dass ein Mangel an Nächstenliebe das Fehlen der Liebe Jesu, der einzigen Quelle aller Nächstenliebe, voraussetzt.
« Und diese werden in die ewige Strafe gehen, die Gerechten aber in das ewige Leben: Das ist der tragische und endgültige Ausgang des Gerichts » (Dan 12,2). Mehrere Exegeten unterstützten diese Ansicht mit der Überlegung, dass das Gegenteil von vien streng genommen nicht die Strafe ist, sondern die Abwesenheit von Leben, der Tod, die Zerstörung, die Vernichtung.

Diakon Michel Houyoux

Video Das Jüngste Gericht → https://youtu.be/pJBnLDBH-0k

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Mercredi de la trente troisième semaine du Temps Ordinaire-Année A

Posté par diaconos le 21 novembre 2023

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De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : «Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.”

Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.”

Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”

Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus !Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.

Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.”» Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. (Lc 19, 11-28)

La parabole des talents

# La parabole des talents est racontée dans l’Évangile de Mathieu La parabole des mines se trouve dans l’Évangile de Luc (Lc 19, 12-27) Elles décrivent un maître qui gratifia des serviteurs méritants, et qui en punit un autre pour sa paresse.

 Jésus chercha à ce que ses enfants donnent du fruit, qu’ils partagent, aident, et fassent vivre la compassion. Les deux récits évoquent également le sort des élus et le sort des damnés lors du Jugement dernier. Dans leur commentaire de la parabole des mines, l’exégète Daniel Marguerat et Emmanuelle Steffelk indiquèrent que le prince en attente de royauté représenta Jésus, et que le moment où les serviteurs durent rendre des comptes correspond au Jugement dernier.

Selon un dicton selon : les riches deviennent toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Là encore, les mœurs politiques de l’époque se font jour. Dans son commentaire, Paul Jorion releva : une simple lecture du texte de la parabole dans ses deux versions, chez Mathieu et chez Luc, révéla toute l’étendue du malentendu : le maître qui admonesta son serviteur de ne pas avoir investi fut un tyran méprisable.


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Entretiens chrétiens : cliquez ici pour lire l’article → La parabole des mines

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → « Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à;la banque

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Vidéo  Père Amaudhttps://youtu.be/NtxzGJZObfo

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Cristo, Re dell’Universo (Anno A)

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

Cristo, Re dell’Universo (Anno A) dans articles en Italien 112352

Gesù Cristo è il re dell’intero universo. La storia della festa risale al 1899, quando Papa Leone XIII istituì la consacrazione universale degli uomini al Cuore di Gesù l’11 maggio. Nello stesso anno, il gesuita italiano Sanna Solaro scrive a tutti i vescovi italiani per firmare una petizione che chiede l’istituzione di una festa liturgica. Quarantanove vescovi si sono uniti alla petizione. Un’altra petizione è stata presentata a papa Pio XI dopo il Congresso eucaristico internazionale di Roma nei primi mesi del suo pontificato, firmata da 69 prelati. Nel 1923 fu presentata una terza petizione con le firme di 340 cardinali, arcivescovi, vescovi, vescovi e superiori generali. La petizione, chiedeva: « Per riparare le offese fatte a Gesù Cristo dall’ateismo ufficiale, la Chiesa dovrebbe degnarsi di istituire una festa liturgica che proclami i diritti sovrani della persona reale di Gesù Cristo, che vive nell’Eucaristia e regna, con il suo Sacro Cuore, nella società ». La richiesta è stata sostenuta da duecento ordini religiosi e congregazioni, dodici università cattoliche e petizioni firmate da centinaia di migliaia di fedeli in tutto il mondo. Non sono mancate le obiezioni: secondo alcuni, il tema di questa festa era già stato celebrato all’Epifania.

Dal libro del profeta Ezechiele

Così dice il Signore Dio : Ecco, io stesso mi prenderò cura delle mie pecore e veglierò su di loro. Come un pastore veglia sulle pecore del suo gregge quando sono disperse, così io veglierò sulle mie pecore, e andrò a consegnarle in tutti i luoghi dove sono state disperse in un giorno di nuvole e nuvole scure. Darò da mangiare al mio gregge e lo farò riposare, dice il Signore Dio.
Cercherò la pecorella smarrita e riporterò la pecorella smarrita. E guarirò i feriti. Guariro’ i malati e li rendero’ di nuovo forti. Terrò quello grasso e forte, e lo nutrirò secondo la legge. E tu, mio gregge, così dice il Signore Dio, ecco, io giudicherò tra pecore e pecore, montoni e capre. (Ez 34, 11-12.15-17).

il vero pastore del suo popolo

Il Signore, il vero pastore del suo popolo, interviene per porre fine a questo stato di cose e ne trova uno migliore : «Dio ascoltò i loro lamenti e si ricordò della sua alleanza con Abramo, Isacco e Giacobbe. Dio guardò i figli di Israele e ebbe compassione di loro» (Esodo 2, 24-25) . Alla ricerca di loro: intraprende un’azione efficace per farli uscire da quello stato. Dio stesso farà ciò a cui i precedenti governanti non pensavano; Egli rimedierà a tutte le forme di miseria fisica e morale.

Ma per questo Egli dovrà ancora esercitare un ordinamento all’interno della nazione stessa. Perché non c’erano solo re malvagi in Israele; c’erano anche membri ricchi e potenti del popolo che opprimevano gli altri. Sono quelli che Ezechiele chiama il grasso e il forte. Il Signore si occuperà di loro con giustizia. Tra la pecora debole e malata e la pecora grassa e forte… Arieti e capre ; non tradurre come se ci fosse : tra arieti e capre ; per questi due termini valgono solo per la seconda classe di pecore, le pecore grasse e forti. In ebraico, la parola usata qui per pecore è molto generica, comprende tutto il piccolo bestiame, capre e pecore, maschi e femmine.

Il Diacono Michel Houyoux

Il supplemento

◊ Il Diacono Michel Houyoux : clicca qui per leggere l’articolo → Gesù Cristo Re dell’Universo

Link ad altri siti web cristiani

◊ Qumran : clicca qui per leggere l’articolo → Testi – Ricerca parole : cristo re dell’universo

◊ Il criterio per entrare nel Regno : clicca qui per leggere l’articolo → Lectio Divina : Gesù Cristo Re dell’Universo / Anno A

Video Don Dio Rinni → https://youtu.be/LYBJqRSwyrk?t=21

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