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Mardi de la trene quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

Tout passe, l’amour seul ne passe pas!

 # Jérusalem, entièrement ceinte de remparts, fit à l’époque 7 kilomètres de tour et put abriter au moment du siège 600 000 personnes. Hérode la transforma par d’importants travaux qui lui donnèrent un caractère hellénistique avec ses palais et ses tours qui servirent de casernes aux troupes variées qui occupèrent la ville.Pline l’Ancien écrivit qu’elle fut la ville la plus renommée d e tout l’Orient. Au sommet de la ville, le Temple, bâti sur l’esplanade où l’on voit aujourd’hui le dôme du Rocher et la mosquée al-Aqsa, constitue lui-même une forteresse protégée par de gigantesques murs dont subsistent encore les murs occidental et méridional.

Elle s’étendit sur le Sud de la vieille ville actuelle et au sud du Temple, là où naquit la cité de David. Le Temple reçut les dons des communautés de la Diaspora, il suscita la convoitise des Romains comme le révéla le vol dont fut coupable Gessius Florus et aussi le bas-relief de l’arc de Titus à Rome qui représenta le butin rapporté du Temple.Ce fut un bâtiment long de dix-huit mètres sur neuf de large, haut de vingt-sept mètres14 dont Tacite dit qu’il fut d’une immense richesse et dont les rabbins du Talmud gardèrent un souvenir admiratif : celui qui n’a pas vu le Temple d’Hérode n’a jamais vu de bel édifice.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit.»

Ils lui demandèrent : «Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ?» Jésus répondit : «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.”
Ne marchez pas derrière eux !

Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin.» Alors Jésus ajouta : «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.» (Lc 21 5, 11)

Le discours prophétique l’avenir du monde et de l’Église

Comme on vanta en sa présence les pierres et les ornements du temple, Jésus prédit sa destruction complète. Les siens lui demandèrent alors quand cet événement aura lieu et quel en sera le signe précurseur. Jésus mit ses disciples en garde contre les séductions de ceux qui se donnèrent pour le Messie venant en son règne. Jésus rassura les siens en prévision de ces bouleversements ; ils n’amenèrent pas aussitôt la fin ; celle-ci fut précédée par des guerres, des tremblements de terre, des famines, des pestes, des signes dans le ciel.

Le premier et principal caractère de ces temps, ce furent les persécutions. Elles furent exercées par les autorités, et offrirent aux disciples une occasion de rendre témoignage à Jésus. Celui-ci leur donna une sagesse à laquelle les ennemis ne purent résister ; ils n’eurent pas à préméditer leur défense. Ces persécutions furent provoquées aussi par l’inimitié de leurs proches. Le nom de Jésus excita contre eux une haine universelle. Mais Dieu les protégea efficacement, et, par leur patience, ils sauvèrent leurs âmes.

Quelques-uns des disciples firent observer à Jésus les belles pierres et les offrandes dont le temple fut orné. On sait par l’historien Josèphe que les Juifs et les prosélytes riches, de toutes les parties du monde, firent au temple de magnifiques présents, qui furent exposés dans les parvis extérieurs et en décorèrent les murs. Le plus remarquable fut un cep de vigne en or, d’une grandeur colossale, et qui fut offert par Hérode le Grand. Dans Marc et dans Luc, la question des disciples ne concerna que le temps de cette destruction du temple et le signe auquel on en reconnut l’approche.

Dans Matthieu, elle s’étendit à la venue de Jésus, que les disciples se représentèrent alors comme devant être simultanée avec la ruine de Jérusalem. Les disciples posèrent à Jésus la double question que Matthieu rapporta, car Jésus, selon les trois évangiles, réunit, dans sa réponse, la prédiction des deux grands événements dont il s’agit. D’après Matthieu et Marc, les disciples interrogèrent Jésus quand il se fut assis sur le mont des Oliviers, en face de Jérusalem ; et ce fut de cet endroit que fut prononcé le discours suivant : «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.»

Diacre Michel Houyoux

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Regnum Chrisit : cliquez ici pour lire l’article → Il n’en restera pas pierre sur pierre

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Lundi de la trente quatrième semaine du Temps Ordinaire – Année A

Posté par diaconos le 20 novembre 2023

Comprendre le récit de la veuve généreuse au temple

# Plusieurs sortes de dîmes sont décrites dans le Deutéronome. Il y a par exemple la Teroumat hamaasser, prélevée sur les produits de la récolte en Terre d’Israël, la qui fut donnée aux cohanim.

Le Maasser rishon est un prélèvement d’un dixième du revenu et du produit de chaque année, remis aux lévites. Le Ma’asser Sheni, seconde dîme) consiste à prélever un dixième de la production agricole des première, deuxième, quatrième et cinquième années du cycle septennal de la terre pour le prendre au Temple et l’y consommer.

Une autre dîme, le Ma’asser ‘Ani, est prélevée les troisième et sixième années du cycle septennal. Aucune dîme n’est versée lors de la septième année, la Shmita, car la terre dut être laissée au repos. Dans le Livre de Malachie 3:8-12, la non-observance des dîmes fut considérée comme un vol à l’encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorisa les bénédictions.

Lors du concile de Tours en 567, un décret pour la perception de la dîme fut promulgué. En 585, lors du second concile de Mâcon, un décret fut adopté pour l’excommunication de ceux qui ne payèrent pas la dîme pour l’Église. L’Église catholique n’imposa plus la dîme dans le droit canonique. Martin Luther considéra que la loi de la grâce exclut la loi de l’obligation de la dîme.

 De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.

Alors il déclara : «En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre.» (Lc 1, 1-4)

L’offrande de la veuve

Jésus vit des riches qui déposèrent leurs offrandes dans le trésor du temple. Il vit aussi une veuve indigente qui y mit deux pites. Il déclara, alors que cette veuve qui  mit dans le tronc tout son avoir  donna plus que les autres qui y mirent leur superflu. et Luc rapporta qu’avec ces riches, il y eut une foule de gens qui, en sortant du temple, mirent leurs offrandes dans le trésor ; au milieu de cette foule, le regard de Jésus pénétra les dispositions des cœurs. Plus que tous. Dieu a une autre manière de compter que les hommes, parce qu’il regarde au cœur. L’amour ne calcule pas ; la foi compte sur Dieu pour l’avenir. Une telle conduite ne s’imite pas, Dieu l’inspire.

Complément

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Тридцать третье воскресенье обычного времени – год А

Posté par diaconos le 19 novembre 2023

Тридцать третье воскресенье обычного времени - год А dans Catéchèse

Притча о талантах


# Притча о талантах и притча о десяти минах – две самые известные евангельские притчи. Первая рассказана в Евангелии от Матфея 25:14-30. Вторая похожа, хотя и несколько отличается. Вторая притча, похожая, хотя и немного отличающаяся, содержится в Евангелии от Луки, XIX, 12-27.


В ней рассказывается о хозяине, который награждает достойных слуг и наказывает других за лень. Эта метафора связана с метафорой истинной виноградной лозы (Ин. 15:1-12) и с тем, что Господь хочет, чтобы Его дети приносили плоды и следовали богословским и кардинальным добродетелям – делиться, помогать и сострадать.


Эти два повествования также напоминают нам о судьбе избранных и проклятых на суде в конце времен. Притча иллюстрирует обязанность христиан не растрачивать полученные от Бога дары и, несмотря на все риски, трудиться для роста Царства Божьего.

В этой притче слово « талант » получило свое полное значение. Священник, брат Илия, описывает то, что в этой притче скрыто лишь наполовину : суд, спасительный суд, будет произнесен над теми, кому Господь доверил дары и таланты, чтобы они принесли плоды во время Его отсутствия.


Эта притча Иисуса обращает наше внимание на время между Его вознесением на небо и Его возвращением во славе, время, в которое мы должны вложить себя, чтобы получить венец спасения в день суда.


Поэтому каждый из нас должен отдавать по мере своих возможностей, чтобы помочь ближнему. Но брат Илия идет еще дальше: для него Первенец – это в действительности Сам Христос, и Его пришествие будет временем Страшного суда, временем спасения душ.


По словам святителя Иоанна Златоуста, под словом « талант » следует понимать все, что человек может сделать для блага брата: поддержать его своим авторитетом, помочь деньгами, помочь советом, плодотворно обменявшись словами, или оказать ему любую другую услугу, которую он в состоянии оказать. И добавил :
« Ничто так не угодно Богу, как пожертвовать своей жизнью ради общего блага всех братьев и сестер ». Эта притча была взята на вооружение Джоном Кальвином в XVI веке для переоценки ростовщичества в протестантской вере.

Третий слуга мог бы встретиться с Господом лицом к лицу, не оскорбляя его, не прося прощения и даже не говоря, что никто не достоин войти в радость Господню своими делами. Единственный выход – согласиться с тем, что дает Бог. « Господи, я недостоин, но только скажи слово, и я исцелюсь ». Как бы поступил Господь ? Он принял бы и этого раба.

з Евангелия от Матфея

В то время Иисус рассказал ученикам такую притчу : « Подобно человеку, который, отправляясь в путь, призвал рабов своих и вверил им свое имущество. Одному он дал пять талантов, другому два таланта, третьему один талант, каждому по способностям его. Затем он ушел. Тот, кто получил пять талантов, тотчас же пошел и продал их и выручил еще пять талантов. Точно так же и тот, кто получил два таланта, получил еще два таланта.

А тот, кому достался только один талант, пошел и стал рыть землю и спрятал деньги своего господина. По прошествии долгого времени хозяин этих слуг вернулся и потребовал от них отчета. Тот, который получил пять талантов, подошел, подал еще пять талантов и сказал : « Господи, ты вверил мне пять талантов; теперь я получил еще пять талантов ».

 Господь сказал ему : « Хорошо, добрый и верный раб, ты вверил Мне немногое, а Я вверю тебе многое; войди в радость Господа твоего ». Пришел и тот человек, который получил два таланта, и сказал : « Господи, Ты доверил мне два таланта; теперь я получил еще два ». Господин сказал ему : « Добрый, добрый и верный раб, ты вверил мне немногое, а я вверю тебе многое; войди в радость господина твоего ».

Подошел и тот человек, который получил только один талант, и сказал: « Господи, я знал, что ты человек жестокий: жнешь, где не сеял, собираешь, где не рассыпал зерна. Я испугался и пошел, и спрятал талант твой в землю. И вот он здесь. У тебя есть то, что принадлежит тебе ».

Хозяин ответил : « Злой и ленивый раб, ты знал, что я жну, где не сеял, что я жну, где не рассыпал. Надо было положить деньги в банк, и, вернувшись, я нашел бы их с процентами ». Тогда отнимите у него талант и отдайте тому, у кого их десять. Кто имеет, тому дано будет опять, и он будет иметь с избытком; а у того, кто ничего не имеет, отнимется и то, что имеет. А нерадивого раба ввергните во тьму ; там будет плач и скрежет зубовный. (Мф. 25, 14-30).

ритча о талантах

Царство Небесное сравнивается с тем, как поступил человек, отправившийся в путешествие и раздавший свое имущество слугам. Одному из них он дал пять талантов, другому – два, третьему – один. Тот, кто получил пять талантов, тут же принялся за работу и заработал еще пять талантов, как и тот, кто получил два таланта.

А тот, у кого был только один талант, зарыл его в землю. По прошествии долгого времени хозяин вернулся и дал отчет своим рабам. Тот, кто получил пять талантов, принес еще пять талантов, которые он заработал, как и тот, кто получил два таланта. Тогда господин похвалил их за верность и пригласил разделить с ним радость.

Но тот, кто получил один талант, пришел и сказал : « Господи, я знал, что ты человек жестокий и несправедливый ; я испугался и зарыл талант твой в землю ; это твой ».Но господин сказал ему : злой раб, если ты знал, что я человек жестокий и несправедливый, то отдал бы мои деньги другим, которые вернули бы их мне с процентами. Отними у него талант, отдай тому, у кого их десять, а непутевого раба выкинь во тьму.

 Лука рассказывает притчу, которая имеет некоторое сходство с этой притчей, но принципиально отличается от нее в других отношениях. Некоторые комментаторы, рассматривающие эти два повествования как одну и ту же притчу, по-разному измененную апостольской традицией, задаются вопросом, какая из этих двух притч была первенствующей и оригинальной.

Неужели Иисус дважды использовал одну и ту же инструкцию и изменил ее, чтобы выразить две разные идеи? В притче, рассказанной Лукой, все слуги получили одинаковое количество денег.


Здесь же вверенные дары распределялись индивидуально, в соответствии с возможностями и средствами каждого человека. Доверив таким образом свое имущество, хозяин сразу же ушел, так как не хотел ничем ограничивать свободу своих слуг, которые теперь были главными.

« По прошествии долгого времени пришел господин рабов этих, чтобы рассчитаться с ними » (Мф. 25, 19). Вверенные ему пять талантов были не так уж малы, но господин назвал их таковыми по сравнению с тем, что он доверил из своего неизмеримого богатства этому рабу, оказавшемуся добрым и верным.

 Что означает это слово в притче: радость хозяина ? Одни думали о чувстве удовлетворения, которое испытывал господин к этому хорошему слуге, другие – о пире или банкете, который он хотел устроить в честь его возвращения. Но здесь Иисус внезапно перешел от образа к реальности, и эта радость была тем счастьем и славой, которыми Он наслаждался и в которые ввел Своего верного слугу.

Одни видели в этих банкирах христианские объединения, которым ленивый слуга мог доверить средства, которые не хотел использовать сам ; другие, более продвинутые христиане, под чьим руководством он должен был находиться. Другие видели в принесении денег банкирам отказ от христианского исповедания, предлагаемый тем, кто не имеет в своем сердце веры и любви к своему Учителю.

« Банк – это божественное сокровище, и акт внесения его на хранение требует от служителя молитвенного состояния, в котором он, считающий себя неспособным действовать от первого лица ради дела Христа, может, по крайней мере, просить Бога, чтобы он и его христианские знания использовал так, как он считает нужным ». (Godet)

 Человек, вверяющий свое имущество перед уходом, – это сам Господь, который скоро расстанется со своими учениками. Слуги – это ученики древности и искупленные всех времен, независимо от их положения или функции в церкви. Таланты представляют собой все дары Божии, природные преимущества и духовные благодати, и в особенности излияние Святого Духа, которое должно быть дано Церкви для создания новой жизни и оживления всех других даров.

Эти дары распределяются между всеми в соответствии с их способностями, по суверенной мудрости Того, Кто испытывает сердца, измеряет моральные и интеллектуальные силы и знает степень восприимчивости каждой души. Цель состоит в том, чтобы каждый приумножал эти таланты, используя их по назначению. Как капитал умножается на проценты и труд, так и все милости Божьи умножаются на их верное применение в практической жизни.

Возвращение господина, пришедшего рассчитаться со своими слугами, – это торжественный приход Господа в последний день, перед которым откроются все тайны сердец и все плоды труда каждого. Счастье верных слуг, вошедших в радость своего господина, а также невыразимое несчастье злого и ленивого слуги, лишенного таланта и брошенного во тьму, – этот великий и трагический эпилог притчи не требует пояснений.
Jk
Диакон MICHEL HOUYOUX

Видео https://youtu.be/7aUUaqCNAuI?t=3

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Dédicace des basiliques de Saint Pierre et de saint Paul, apôtres

Posté par diaconos le 18 novembre 2023

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Pierre et Paul, colonnes de la foi

LES VIES de saint Pierre et de saint Paul sont imbriquées entre elles par l’amour de Jésus-Christ et par le désir partagé d’évangéliser. Différents par leur origine, leur tempérament et leur formation, ils ont consacré, à partir de l’appel du Seigneur, le meilleur de leurs énergies à rendre témoignage à travers le monde de la joie qu’ils avaient reçue, chacun selon sa mission et son style : Pierre, comme chef de l’Église et Paul comme apôtre des nations.

Ils ont fait connaissance à Jérusalem, lorsque Paul a rendu visite aux apôtres trois ans après sa conversion (Ga 1, 15-18). Ils passèrent ensemble à peine quelques jours. Il se rencontrèrent postérieurement à Rome, lorsque Paul fut incarcéré dans la capitale de l’Empire. Par leur martyre, Pierre et Paul rendirent à Rome le plus grand témoignage à l’amour du Christ : Pierre fut crucifié et Paul décapité. C’est à Rome que reposent leurs reliques, dans les basiliques qui leur sont dédiées.

Tel fut le témoignage du prêtre romain Gaïus, vers l’an 200 : «Je peux te montrer les dépouilles des apôtres ; que tu ailles au Vatican ou à la Via Ostiensis, tu trouveras les trophées des fondateurs de cette Église». Nous voyons aujourd’hui ce que Dieu peut faire de ceux qui s’ouvrent généreusement à son action. «Courage ! Tu en es capable. Ne vois-tu pas ce que la grâce de Dieu a fait de ce Pierre somnolent, renégat et lâche…, de ce Paul persécuteur, haineux et obstiné».

La tradition chrétienne considère saint Pierre et saint Paul comme inséparables : ensemble, ils représentent tout l’Évangile du Christ. Les deux sont un des fondements de l’Église, symboles de son unité et colonnes de la foi. Pour cette raison, l’Église célèbre le même jour la Dédicace des basiliques romaines de Saint-Pierre et de Saint-Paul, édifiées sur leur tombeau. Les clés, que Pierre reçut du Christ, représentèrent son autorité. Le Seigneur lui promit qu’en tant qu’administrateur fidèle de son message qu’il lui reviendra d’ouvrir la porte du Royaume des cieux

L’épée que Paul tient dans ses mains est l’instrument avec lequel il fut tué. L’image de l’épée évoque aussi sa mission évangélisatrice. Sentant la mort toute proche, il écrivit à son disciple Timothée : «J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi» (2 Tm 4, 7). Paul a été appelé le treizième apôtre, même s’il n’a pas fait partie du groupe des Douze, car c’est le Christ qui l’a appelé sur la route de Damas.

Du point de vue humain, ils étaient bien différents et, vraisemblablement, leurs relations ont connu des tensions. Or, celles-ci n’ont pas été un obstacle pour que l’un et l’autre réalisent «ne manière nouvelle d’être frères, vécue selon l’Évangile, une manière authentique rendue possible par la grâce de l’Évangile du Christ opérant en eux

Saint José maria l’exprimait ainsi : « Je voudrais — aide-moi par ta prière que, dans la Sainte Église, nous nous considérions tous membres d’un seul corps, comme nous le demande l’Apôtre, et que nous vivions à fond, sans indifférence, les joies, les tribulations, l’expansion de notre Mère, qui est une, sainte, catholique, apostolique, romaine. Je voudrais que nous vivions une véritable identité des uns aux autres, et de nous tous au Christ».

QUAND on fait la dédicace d’un temple pour le culte, le bâtiment cesse d’être un lieu commun pour devenir un espace sacré, ayant pour finalité de rendre gloire à Dieu. Au cœur du rite se trouve la consécration de l’autel qui, étant complètement dénudé, est oint avec le chrême en son milieu et aux quatre angles. Ensuite, il est encensé et revêtu de nappes, de fleurs, de cierges et de la croix. Le célébrant, un cierge allumé dans sa main, invoque la lumière du Christ, de façon analogue à ce qui se fait pendant la Veillée pascale.

À l’image d’un temple, tous les chrétiens ont été consacrés à Dieu au moment de leur baptême et oints sur la poitrine avec le saint chrême. À nous aussi, une bougie nous a été remise, allumée sur la flamme du cierge pascal, pour que nous soyons des foyers de lumière au milieu du monde. Nous pouvons donc collaborer avec enthousiasme à l’édification de l’Église puisque nous sommes des pierres vivantes (1 P 2, 5) de cet édifice surnaturel.

Ces deux témoins de la foi sont admirables non seulement pour posséder des qualités inégalables mais plutôt parce que, au cœur de leur histoire, se trouve la rencontre avec le Christ qui a changé leur vie. Ils ont fait l’expérience d’un amour qui les a guéris et libérés et c’est pourquoi ils sont devenus apôtres et ministres de libération pour les autres .

Pierre connaissait personnellement Marie et, en dialoguant avec elle, surtout dans les jours qui ont précédé la Pentecôte (Ac 1, 14), il a pu approfondir sa connaissance du mystère du Christ. Paul, en annonçant l’accomplissement du plan de salut dans la plénitude des temps rappela la femme dont le Fils de Dieu est né dans le temps (Ga 4, 4)

Diacre Michel Houyoux

Vidéo KTOTV https://youtu.be/XK4rvIQORXU

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