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Lundi de la première semaine de l’Avent – Année B

Posté par diaconos le 3 décembre 2023

Guérison d’un serviteur d’un centurion est un des miracles de Jésus

MIRACLE-JESUS-SERVITEUR-CENTURION

# La Guérison d’un serviteur d’un centurion est un des miracles de Jésus est citée dans l’Évangile de saint Matthieu (8:5-13) et dans l’Évangile de saint Luc (7:1-10). Certains théologiens disent que le miracle du fils d’un officier (Jn 4:46-54) est le même épisode de la vie du Christ. Dans les deux passages, l’important est la foi. Pour Jean Chrysostome, dans son Homélie XXVI sur saint Matthieu, la foi est le moteur de l’acte miraculeux du Christ. Cette foi est admirable chez le centurion. Elle est due à son bon cœur.

Pour saint Augustin qui commente sur saint Luc, la foi et l’humilité sont les dispositions du cœur de ce centurion qui ont poussé le Messie à accomplir cette guérison. Le docteur de l’Église compare cette guérison à celle que va réaliser le Christ sur la terre entière qui croira sans même l’avoir vu. L’ancien souverain pontife saint Grégoire le Grand qui commenta le passage de saint Jean sur la guérison du fils d’un officier, parla aussi de la foi qui est primordiale pour suivre le Christ et avancer dans son chemin de vie. Les vertus théologales et cardinales sont importantes pour le croyant.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Matthieu

En ce temps-là,comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : «Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement.» Jésus lui dit : «Je vais aller moi-même le guérir.»

Le centurion reprit : «Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit,mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.» À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : «Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux.» (Mt 8, 5-11)

La foi du centenier

Le centenier était un officier romain, commandant une compagnie de cent hommes. Né païen cet homme était parvenu à la foi au Dieu vivant et vrai pendant son séjour parmi les Juifs. Il eut une certaine connaissance de Jésus et de ses œuvres. Il montra une confiance sans bornes en sa puissance.

Luc désigna le malade par le terme de doulos, esclave, serviteur. La charité du centenier et son dévouement n’en ressortirent que mieux dans toute leur beauté. Luc remarqua que ce serviteur lui fut fort cher.

La maladie indiquée comme paralysie était un mal aigu qui causait de grandes souffrances au malade (il était cruellement tourmenté) et le mettait en danger de mort.

Le centenier ne tira pas la conclusion de cette admirable comparaison ; il sut que Jésus l’eut comprise. «Si moi, un homme, qui dois obéir à mes supérieurs, j’ai un tel pouvoir sur la volonté d’autres hommes, combien plus peux-tu, toi, commander à la maladie et à la mort.»

«Le motif invoqué par le centenier à l’appui de sa requête et l’accent qu’il donne à ces mots un homme sous autorité montrent qu’il se représente Jésus comme un être surhumain dominant sur des puissances ou sur des esprits qui, à son commandement, peuvent opérer la guérison.» (B. Weiss)

Jésus était en droit d’attendre en Israël une aussi grande foi, mais ne l’avait pas trouvée. Il ne fut pas étonné ni de la charité ni de l’humilité du centenier mais de sa foi qui produisit en lui tout le reste.

D’Orient et d’Occident, des contrées païennes les plus éloignées. Quelle connaissance de l’avenir de son règne ! Être assis à table, image de la possession des biens célestes, de la joie dans la communion d’Abraham et de tous les enfants de Dieu.

Les fils du royaume, les Juifs rejetant le salut : hébraïsme qui marqua un rapport intime avec quelqu’un ou quelque chose : « Fils de la résurrection », « fils de l’époux », ses amis de noce.

Les ténèbres du dehors : la salle du banquet, qui avait lieu la nuit, était resplendissante de lumière, mais au dehors, tout était ténèbres. Pleurs et grincements de dents, expression terrible de la douleur et du désespoir.

Le centenier croyait que Jésus pouvait guérir son serviteur, mais pouvait le guérir par une parole et à distance. Pour  encourager une telle foi, Jésus renonça à son dessein d’aller vers le malade et, par cette parole puissante : « Qu’il te soit fait ! » il accorda au centenier tout ce qu’il avait cru et demandé. À l’instant où cette parole fut prononcée, le miracle fut accompli.

Pierre était de Bethsaïda, il alla demeurer avec sa famille à Capharnaüm. Le premier usage que cette femme fit des forces qui venaient de lui être rendues fut de le servir. Le soir où Jésus fit encore toutes ces guérisons est celui du jour même où il venait de délivrer de la fièvre la belle-mère de Pierre. Jésus se montra infatigable à soulager et à guérir par une parole. Les souffrances des démoniaques furent attribuées à des esprits que Jésus chassa.

Dans la pensée du prophète Isaïe, il s’agissait de nos infirmités et de nos maladies morales, que le serviteur de l’Éternel prit et porta. Matthieu fit de ces paroles une application différente, autorisée par l’action de Jésus, qu’il décrivit. Jésus ôtait les maladies qu’il guérissait, et il les portait par cette profonde sympathie avec laquelle il s’était identifié à notre nature et par cette compassion que lui inspiraient les douleurs de chaque être souffrant.

Toutes nos maladies et nos souffrances sont d’ailleurs l’effet du péché, et c’est le mal dans toutes ses manifestations que Jésus était venu guérir. De Capharnaüm à l’autre rive du lac, Jésus, après avoir été longtemps entouré de ces foules, voulut chercher la solitude.

Diacre Michel Houyoux

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Deuxième dimanche de l’Avent dans l’année B

Posté par diaconos le 3 décembre 2023

Evangile et Homélie du dim 09 Déc 2018. Préparez le chemin du Seigneur,rendez  droits ses sentiers - Chorale Belgo-Burundaise CSFA

 

# Jean le Baptiste, de son nom de naissance Yohanan (hébreu : יוחנן), est un personnage majeur du christianisme et de l’islam. Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth. L’Évangile selon Jean localisa l’activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain.

Jésus vécut un temps dans son entourage et y recruta ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l’activité de Jésus avec l’emprisonnement de Jean. L’audience de ce prophète apocalyptique ne cessa de croître, au point de susciter la réaction d’Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craignit qu’il ne suscita une révolution.

Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste fut tué, parce qu’il critiqua le mariage d’Antipas avec Hérodiade. Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui annonça la venue de Jésus de Nazareth. Il le baptisa sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui.

Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie. On le fête le 24 juin qui commémore sa naissance, le 29 août, mémoire de sa décapitation.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu. Il est écrit dans Isaïe, le prophète : «Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem    se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.

Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint.» (Mc, 1, 1-8)

Préparez le chemin du Seigneur

Christ viendra comme Seigneur de puissance et berger de douceur : «Voici le Seigneur Dieu, il vient avec puissance. Comme un berger, il conduit son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, ils les portent sur son cœur»).

Sans doute nous fait-il encore patienter : «Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas de laisser quelques-uns uns se perdre : mais, il veut que tous aient le temps de se convertir.»

Ce qui importait ce fut de lui préparer la route en changeant de vie. Dans le désert, une voix cria «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Seigneur vient ; il nous faut lui préparer un chemin.

Cette image du chemin, nous la retrouvons tout au long de la Bible. Les chemins et les routes sont un lien vital entre les hommes et les civilisations : c’est cela qui permet aux gens de communiquer d’un endroit à l’autre et de se rencontrer.

Ce désert qu’il faut transformer, c’est celui de la détresse sociale et religieuse des gens, c’est celui de la solitude, celui aussi qui est provoqué par le non-respect de la dignité humaine.

Vers la fin de l’an 27, Jean Baptiste, dans le désert, proclama un baptême de conversion pour le pardon des péchés ; il ne ménagea pas son auditoire. Changez totalement de conduite…retournez-vous !

Vous faisiez ceci ? Faites maintenant le contraire. Ce mal que vous faisiez, cessez de le faire. Ce bien, que vous ne faisiez pas, mettez-vous à le faire. Changez ! Changez !

À l’approche de Noël, nous sommes invités à recevoir le sacrement de réconciliation pour le pardon de nos péchés. Dès maintenant, préparons-nous, pour en faire une démarche sérieuse, adulte, responsable. Et comme les foules qui vinrent au Jourdain, commençons par reconnaître nos péchés, Seigneur ouvre mes yeux !

C’est pour tous que la venue de Jésus doit être préparée. Commençons par enlever de nos vies tout ce qui est contraire à Dieu, apprenons à ne pas juger, ni condamner les autres, même s’ils ont commis des actions mauvaises.

En les rejetant, c’est l’amour de Dieu pour eux que nous rejetons. Il nous arrive parfois de dénoncer et d’accuser au nom de la vérité. Cette manière de faire est souvent hypocrite et surtout elle ne laisse aucune chance à la personne qui en est victime.

Comprenons bien ceci : Tout pécheur est un homme que Dieu veut sauver ! La vraie conversion doit s’accompagner du témoignage de notre vie. Jean Baptiste annonçait la venue du Seigneur et la préparait.

Comme lui, nous avons à retrousser les manches pour construire un monde plus juste et plus fraternel. Mais en tant que témoins de la foi, n’oublions jamais cette parole de l’Evangile : «Celui qui vient derrière nous, celui que nous annonçons est plus puissant que nous.»

Cette préparation de Noël nous renvoie vers les autres. Elle est un appel à témoigner de notre foi à l’intérieur de nos familles. Donnons une dimension religieuse à cette fête.

La fête de Noël, vécue en famille, ne sera vraiment réussie que si nous la préparons à l’avance. Personne n’attend le dernier moment pour envoyer les invitations et préparer les cadeaux. Et si nous mettions au moins autant d’énergie à préparer la venue de Jésus !

Diacre Michel Houyoux

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Puiser à la source : cliquez ici pour lire l’article → 2ème dimanche de l’Avent (année B)

Père Damien Stampers : cliquez ici pour lire l’article → 2e dimanche de l’Avent B – 6 décembre 2020 — Diocèse de Blois

VidéoJean-Baptiste → https://youtu.be/jHrkXsg4SQs

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