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Jésus chasse les marchands du Temple

Posté par diaconos le 9 décembre 2023

Jésus chasse les marchands du temple - Eglise Saint Roch - Paris (1)

Jésus chasse les marchands du Temple

# Pour cette fête, ils étaient environ de 300 000 à 400 000 pèlerins. Jésus visita le Temple de Jérusalem, où la cour était remplie de bétail et de tables de changeurs, qui changeait l’argent standard grec et romain en argent juif et syrien, étant les deux seules monnaies acceptées à l’intérieur du Temple, permettant l’achat d’animaux sacrificiels.

Le nouveau Testament, raconte une action de Jésus chassant les marchands et les changeurs qui opérèrent dans l’enceinte du Temple de Jérusalem. Jésus et ses disciples étant arrivés à Jérusalem pour la Pâque.

 Jésus accusa les marchands de transformer le Temple en un repaire de voleurs. Dans l’Évangile selon Jean, Jésus se référa au Temple sous le nom de la maison de mon Père et ainsi se présenta comme le Fils de Dieu. Dans les religions abrahamiques, les fidèles se réfèrent à Dieu le Père.

 L’Évangile selon Jean présente le seul cas où Jésus utilisa la force physique contre des hommes. Le récit apparaît vers la fin des évangiles synoptiques (Marc 11, 15-19, Matthieu 21, 12-17 et Luc 19, 45-48) et vers le début de l’Évangile selon Jean (Jn 2, 13-16). Certains auteurs pensèrent qu’il s’agirait de deux incidents distincts, étant donné que l’Évangile selon Jean comprend également plusieurs récits de la Pâque juive.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs.

Il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : «Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.»

Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : «L’amour de ta maison fera mon tourment.» Des Juifs l’interpellèrent : «Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ?»

Jésus leur répondit : «Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai.»
Les Juifs lui répliquèrent :
«Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais !»

Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. (Jn 2, 13-22)

Dieu se donne gratuitement !

Après avoir accompli son premier miracle à Cana en Galilée, Jésus se rendit à Jérusalem et monta au Temple pour prier et pour prêcher la Bonne Nouvelle qu’Il est venu apporter sur terre. Mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant le Temple de Dieu, son Temple, rempli de marchands et de trafiquants de toutes sortes !

Dieu, dans la personne de Jésus, vient dans sa propre maison, et qu’y trouve-t-il ? Des gens en prières ? Des lévites en train d’accomplir leur ministère ? Non pas ! Mais bien des marchands, des trafiquants, des gens qui ne semblent se soucier que d’une seule chose : amasser de l’argent pour leur vie sur terre, au lieu de prier pour que le Père les accueille dans sa demeure du Ciel ! Le monde à l’envers, dirions-nous !

Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. » (Jn 2, 15-16)

Une erreur à éviter serait de penser que Jésus, en chassant les vendeurs du Temple, manifeste un violent mépris pour le commerce et les commerçants. L’acte prémédité du Christ (il a fallu qu’il trouve des cordes, qu’il fasse un fouet, ce qui demande du temps) signifie tout autre chose : c’est tout le culte du Temple, toute la religion qui est devenue un commerce, un marchandage, une histoire de «donnant, donnant». Et c’est cela que Jésus conteste violemment.

Au Temple, on venait pour offrir des sacrifices. Les riches offraient, par exemple, un bœuf, un taureau ; les moins riches offraient un agneau et les pauvres, une paire de colombes. Mais ces offrandes étaient des gestes intéressés : on donnait pour recevoir. On espérait bien que, grâce à cette offrande, on recevrait en retour l’aide de Dieu pour telle ou telle affaire, ou pour obtenir la santé, ou pour toute autre requête.

Avons-nous dépasser ce stade là ? Pas si sûr ! En réalité, trop souvent, nous pensons que nous devons  mériter quelque chose, et que Dieu ne donne rien gratuitement. Jésus est venu nous révéler une chose essentielle : Dieu donne gratuitement. Il se donne gratuitement même gratuitement, sans aucun mérite de notre part.

Nous avons à passer de la religion du «Donnant, donnant» à la religion accueil de la grâce, accueil du don gratuit de Dieu. La grande certitude de toute la Bible, c’est que Dieu veut l’homme heureux, et il lui en donne le moyen, un moyen bien simple : il suffit d’écouter la Parole de Dieu inscrite dans la Loi et d’en vivre.

Le chemin est balisé, les commandements sont comme des poteaux indicateurs sur le bord de la route, pour alerter notre regard sur un danger éventuel : «Le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard». (Psaume 18)

C’est dans la relation avec Dieu que la foi se vit car la résurrection, finalement, c’est partout où deux ou trois sont réunis au nom du Christ qu’une fois encore nous découvrons que nous ne pouvons ni contrôler, ni négocier, ni acheter ce qui donne sens à nos vies. Notre foi doit se vivre dans l’abandon et la confiance totale en Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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Jésus adora les voies de Dieu pour la révélation du salut

Posté par diaconos le 9 décembre 2023

 Psaume 18:31 - Verset de la Bible - DailyVerses.net

De l’Évangile de Jésus Christ selon Luc

En ce temps-là, les 72 disciples que Jésus avait envoyés revinrent tout joyeux, en disant : «Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom.» Jésus leur dit : «Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi :
absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux.»

À l’heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»

Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.» (Lc 10, 17-24)

La joie des disciples

Le motif de joie allégué par les disciples fut confirmé par Jésus. Les soixante et dix revinrent remplis de joie : les démons mêmes leur obéirent ! Jésus, qui mesura dans toute son étendue le sujet de leur joie, confirma celle-ci, en leur déclarant qu’il contempla la chute complète de Satan et en leur révélant que le pouvoir qu’il leur  donna les rendit vainqueurs de tout obstacle et les mit à l’abri de tout péril.

Le seul vrai motif de joie fut indiqué par Jésus. Toutefois Jésus ajouta que ce ne fut pas de ce pouvoir extraordinaire qu’ils durent se réjouir, mais de l’assurance qu’ils eurent de leur salut éternel.

La joie de Jésus

Jésus adora les voies de Dieu pour la révélation du salut. Au même moment, Jésus tressaillit d’allégresse en son esprit : il loua son Père d’avoir caché le mystère du salut aux sages dans leur orgueil et de l’avoir révélé à de petits enfants ; il affirma qu’il en fut ainsi en vertu du plan de Dieu. Jésus exposa la sagesse de ces voies divines. Toutes choses lui furent remises par son Père. Il y eut dans son existence de Fils un mystère que le Père seul connaît.

Le Fils de même possède seul la connaissance complète du Père, et celle-ci est un mystère auquel lui seul initie ceux qu’il veut. Jésus montra à ses disciples leur privilège. Ils virent et entendirent ce que tant de prophètes et de rois ont vainement désiré entendre et voir.

Le retour des soixante-dix

Entre l’envoi des disciples et leur retour, il dut s’écouler un assez long temps, la nature de leur mission l’exigea. Jésus du reste les suivit lui-même de lieu en lieu pour compléter l’œuvre commencée par eux. Luc passa par-dessus cet intervalle, afin de rapporter immédiatement ce qu’il eut à dire de cette mission. Ce qui lui importa, ce fut de faire connaître les résultats de leur œuvre.

Ils en furent pénétrés d’une joie qu’ils exprimèrent naïvement. Non seulement leur prédication fut bien reçue, et ils purent guérir des malades mais les démons mêmes obéirent à leur voix, bien que Jésus ne leur eût pas donné, comme aux douze, d’ordre ni de promesses quant à ces cas particulièrement difficiles. De là leur joyeuse surprise. Ils se gardèrent, toutefois, de s’attribuer cette puissance, et ils se hâtèrent d’ajouter : en ton nom.

La joie des disciples se communiqua au cœur de Jésus. Tandis qu’ils lui firent part du pouvoir qu’ils exercèrent sur les démons, Jésus leur donna à connaître la déchéance du prince des démons, il la contempla en esprit, comme une réalité, résultat glorieux de son œuvre sur la terre.

Les disciples rendirent compte à Jésus ; la chute de Satan que Jésus contempla, eut lieu simultanément avec l’action des disciples qui attaquèrent son règne ténébreux. Les premières victoires qu’ils remportèrent furent des gages de la victoire totale.

Cette déclaration de Jésus fut prophétique autant qu’actuelle. Elle se fut virtuellement accomplie par la mort et la résurrection de Jésus-Christ : «En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir.» (Jn 12, 33) ; elle s’accomplit réellement en toute âme qui échappe à la puissance des ténèbres, pour se réfugier dans le règne de Jésus ; elle s’accomplira définitivement un jour par la destruction de Satan et de son règne : «Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.» (Ap 12, 9)

D’autres interprètes (Meyer) rapportèrent ce verbe : Je voyais, au moment où Jésus chargea les soixante-dix disciples de leur mission et leur donna ses ordres. D’autres pensèrent que, dans ces paroles, Jésus fit allusion à sa victoire sur Satan, lors de la tentation au désert. D’après d’autres encore, il rappela que Satan fut précipité du ciel après sa première révolte contre Dieu. Il n’y eut pour le serviteur de Dieu qu’une joie à laquelle il puisse se livrer sans arrière-pensée, c’est la joie d’être sauvé par grâce. L’assurance du salut est ici exprimée par une image familière aux Écritures et empruntée à l’usage d’inscrire dans un livre les noms des citoyens d’une ville.

Bien que Jésus n’approuva la joie de ses disciples qu’avec une sage réserve, il s’y associa pleinement ; mais sa joie à lui eut des motifs infiniment plus élevés, parce que son regard pénétra jusqu’au fond ces premiers succès de son règne et les triomphes dont ils furent suivis. Tandis que l’Évangile nous fait fréquemment connaître les tristesses et les larmes du Sauveur, c’est ici à peu près le seul endroit où il nous parla de sa joie et même de son allégresse.

Dans l’évangile de Matthieu, Jésus les adressa à ses disciples qui eurent le bonheur d’entendre et de comprendre les instructions qu’il leur donna par ses paraboles, tandis que pour d’autres elles restèrent une lettre sans suite.

Jésus voulut leur faire sentir combien ils furent heureux d’être les témoins de ce moment le plus éclatant de son ministère. Aux prophètes qui, d’après Matthieu, soupirèrent après ces révélations évangéliques, Luc ajouta : beaucoup de rois. Ainsi un David, qui les entrevit par l’esprit de prophétie, un Salomon, un Ézéchias et d’autres princes pieux, qui gouvernèrent le peuple de Dieu selon sa parole.

Diacre Michel Houyoux

Complément

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Vidéo Pasteur Richard Cadoux →https://youtu.be/vCOnsJqw_-M

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