• Accueil
  • > Archives pour le Jeudi 28 décembre 2023

Une famille de saints

Posté par diaconos le 28 décembre 2023

Basile et Grégoire - France Catholique

# Grégoire de Nazianze, né en 329 en Cappadoce et mort en 390, fut un théologien et un Docteur de l’Église. Il fit partie avec Basile de Césarée et Grégoire de Nysse des « Pères cappadociens ». Il fit ses études à Alexandrie puis à Athènes, où il rencontra Basile de Césarée, qui devint son ami. Revenu à Nazianze, où il fut ordonné prêtre par son père. Ordonné ensuite contre son gré évêque de Sasimes par Basile de Césarée, il ne put s’établir dans cette cité et resta chez son père, devenant ainsi le premier évêque auxiliaire de l’Église. À la mort de son père, il décida de se retirer pour mener une vie cénobitique. Partisan de la doctrine du concile de Nicée, il chercha à défendre la place de l’Esprit Saint dans la théologie orthodoxe. L’empereur Théodose Ier imposa Grégoire de Nazianze comme évêque de Constantinople. Il présida alors le concile de Constantinople mais démissionna alors que les débats furent loin d’être achevés. Il retourna à Nazianze, où il écrivit de nombreuses lettres et discours en faveur notamment de la thèse qui considéra l’Esprit Saint comme l’une des personnes de la Trinité. Père de l’Église, il fut introduit dans le bréviaire comme Docteur de l’Église par le pape Pie V en 1578. Il est vénéré tant par les catholiques que par les orthodoxes.

Saint Basile

Il naquit en 329, sa sœur Macrine et ses frères Pierre, évêque de Sébaste, et Grégoire de Nysse furent eux aussi canonisés. Le jeune Basile reçut de son père des rudiments de la doctrine chrétienne et poursuivit ses études à Constantinople, puis à Athènes. Il entreprit en même temps des études de rhétorique, en commençant une brillante carrière qu’il décida très vite d’abandonner pour suivre sa vraie vocation : une vie de silence, de solitude et de prière. Il fit de longs voyages, d’abord au Pont, puis en Égypte, en Palestine et en Syrie, attiré par la vie des moines et des ermites. De retour dans le Pont, il y retrouva un compagnon d’études rencontré à Athènes, Grégoire de Nazianze, et avec lequel il fonda une petite communauté monastique, fondée sur les règles que Basile avait élaborées au cours des expériences acquises durant ses voyages

Contre l’arianisme

En ce moment se consolida à Césarée une nouvelle doctrine, fondée sur la prédication d’Arius, déjà condamné comme hérétique par le Concile de Nicée en 325. L’arianisme grâce à l’appui de l’empereur d’Orient, Valens, commença à se répandre rapidement en Syrie et en Palestine. Basile laissa la paix et la sécurité de son ermitage, et rejoignit Césarée ; là il fut ordonné prêtre, puis évêque, et entreprit une lutte sans merci contre la nouvelle hérésie, au point de mériter le titre de Grand. Sa lutte ne se situa pas seulement sur la plan doctrinal, mais aussi sur celui de la charité ; aux ariens qui soutinrent de ne causer de tord à personne en défendant ce qui leur appartint en propre, il rétorqua : «Qu’est ce qui t’appartient vraiment ? De qui as-tu reçu ce que tu dis être tien ? Si chacun se contentait du nécessaire, et donnait le superflu au prochain, il n’y aurait plus de pauvres» En outre il fonda, justement aux portes de la ville, une citadelle  de la charité appelée Basiliade, qui compta des orphelinats, hôpitaux et des hospices. En même temps l’empereur Théodose appuya l’œuvre de Basile, qui vit l’hérésie vaincue avant sa mort en 389, advenue à peu près à l’âge de 60 ans.

Saint Grégoire de Nazianze : l’ami d’une vie

Il eut une sœur, Gorgonia, et un frère, Césario, saints. Il fut fils d’un prêtre, et à Athènes, où il étudia, il fit la connaissance de Basile, auquel il fut lié d’une amitié très profonde et avec lequel il partagea l’ermitage en Cappadoce. Mais, il dut abandonner cette paix pour assister les parents déjà âgés. Le père, le voulut à ses côtés dans le presbyterium à Nazianze, mais Grégoire, qui se laissa convaincre malgré lui, se repentit du choix qu’il fit et chercha de nouveau refuge auprès de Basile. Cependant Basile le convainquit de retourner chez son père et lui servir de conseiller dans les moments difficiles du gouvernement de l’Église de Nazianze. Plus tard Grégoire fut envoyé par l’empereur Théodose à Constantinople, avec la charge de combattre la diffusion de l’hérésie arienne. Accueilli à son arrivée par un jet de pierres, Grégoire s’arrêta hors des murs de Constantinople dans une petite église qu’il dédia à la Résurrection.

Grâce à son éloquence et à la solidité de sa doctrine, mais surtout grâce à sa vie exemplaire, Grégoire ramena la cité à l’orthodoxie. Malgré cela, contrarié par une faction qui fut contre lui, il ne devint pas évêque de Constantinople ;il quitta la ville à laquelle il voua d’innombrables efforts de sa vie, à son départ il prononça un long et émouvant discours d’adieu. De retour à Nazianze, il se consacra surtout à l’écriture et laissa un abondant recueil de poèmes de caractère spirituel. «Tout est fatigue pour les mortels, tout est moquerie, ombre, apparence. Et que tout soit instable, o Verbe qui nous créés, on le doit à ta sagesse, car nous apprenons à tourner notre amour vers ce qui est stable et ferme.» (Grégoire de Nazianze)

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Basile le Grand, Père de l’Église : cliquez ici pour lire l’article → Basile de Césarée : Biographie, Tombe, Citations, Forum

La Croix – Croire : cliquez ici pour lire l’article → Grégoire de Nazianze, un théologien sensible

Vidéo  Une famille de saintshttps://youtu.be/m8s1cQe0I4Y

Publié dans Bible, Catéchèse, évangiles, fêtes religieuses, L'Église, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Témoignage de Jean-Baptiste

Posté par diaconos le 28 décembre 2023

Témoin à la manière de Jean le Baptiste

# Selon François Blanchetière, Jésus vécut un temps dans l’entourage de Jean. Les premiers disciples de Jésus furent issus de l’entourage de Jean Baptiste : André, Simon Pierre, Philippe, Nathanaël (Jn 1. 35-51). Jean reconnut Jésus comme plus grand que lui. Les spécialistes discutèrent pour déterminer dans quels lieux les deux hommes se rencontrèrent. L’Évangile de Jean localise l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ou à Béthanie au-delà du Jourdain. Le lieu appelé Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes fut identifié à Ain Fa’rah. L’autre, Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisa où fut localisée la première rencontre de Jésus et de Jean en Pérée au-delà du Jourdain par la tradition chrétienne. Toutefois, selon les travaux de Murphy O’Connor repris par François Blanchetière, cette localisation — à Al-Maghtas — se révéla impossible à soutenir. Selon la majorité des historiens et exégètes, la mort de Jean Baptiste est à situer vers 28/2930, ou, à l’instar de la formulation d’André Paul, vers la fin des années 20-31, avant l’arrestation et la crucifixion de Jésus qui aurait eu lieu vers 30 ou 33. Selon Luc, l’histoire de Jean Baptiste est un midrash bâti sur les récits bibliques de la naissance d’Isaac et de Samuel de David

Témoignage de Jean Baptiste

Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui Es-tu ?» Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : «Je ne suis pas le Christ.» Ils lui demandèrent : «Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ?» Il répondit : «Je ne le suis pas.» «Es-tu le Prophète annoncé ?» Il répondit : «Non.» Alors ils lui dirent : «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?» Il répondit : «Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.» Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : «Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ?»

Jean leur répondit : «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale.» Cela se passa à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait. (Jn 1, 19-28) Que cette période de confinement ne nous déroute pas ; au contraire et suivons les conseils que saint Paul adressait aux Philippiens : «Ne soyez inquiets de rien mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce» (Ph 4, 6) ; «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.» (Lc 3, 4) x  Seigneur, augmente ma foi et accorde moi la grâce de te laisser me conduire sur le chemin que tu es venu vivre au milieu de ton peuple. Guerres, désordres et tremblements en tout genre ne doivent pas effacer mon désir de vivre avec confiance et persévérance dans le monde d’aujourd’hui.

Le Seigneur est proche : «Ma fille, ton cœur est le ciel pour Moi», dit Jésus à sainte Faustine Kowalska et, bien sûr, Il voudrait le répéter à chacun de ses enfants. C’est un bon moment pour penser à tout ce qu’Il a fait pour nous et Lui rendre grâce. La joie est une caractéristique essentielle de la foi. Se sentir aimé et sauvé par Dieu est un motif de grande joie ; nous savoir frères de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous est le motif principal de l’allégresse chrétienne. Un chrétien qui se laisse aller à la tristesse aura une vie spirituelle rachitique, il ne parviendra pas à voir tout ce que Dieu a fait pour lui et, par conséquent, sera incapable de le communiquer. L’allégresse chrétienne jaillit de l’action de grâce, surtout en raison de l’amour que le Seigneur nous manifeste; chaque dimanche, nous le faisons communautairement en célébrant l’Eucharistie

L’Évangile nous a présenté la figure de Jean-Baptiste, le précurseur. Jean jouissait d’une grande popularité parmi les gens simples ; mais, quand on le lui demanda, il répondit avec humilité : «Je ne suis pas le Messie…» (Jn 1, 21) ; «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi» (Jn 1, 26-27). Jésus-Christ est Celui qu’ils attendaient ; Il est la Lumière qui éclaire le monde. L’Évangile n’est pas un message étrange, ni une doctrine parmi tant d’autres, mais la Bonne Nouvelle qui remplit de sens toute vie humaine, car il nous a été communiqué par Dieu lui-même, qui s’est fait homme.

Tout chrétien est appelé à confesser Jésus-Christ et à témoigner de sa foi. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à apporter le don de la lumière. Au-delà des paroles, le meilleur témoignage est et sera toujours l’exemple d’une vie fidèle.  Seigneur, Jean-Baptiste, ton Précurseur, ne t’avait jamais rencontré mais, grâce à l’Esprit qui l’habitait, il savait qui tu étais et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ta sandale (Jn 1, 27).  Seigneur, si tu nous appelles à te servir, accorde-nous l’humilité de ton Précurseur afin que nous restions toujours à la place à laquelle tu nous destines. Que le Seigneur m’accorde l’humilité nécessaire pour ne pas confondre la lampe et la lumière : l’une et l’autre vont ensemble mais chacune à sa place.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Pasteur Louis Pernot https://youtu.be/ZGn8iiO4i1o

 

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, évangiles, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaire »

 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...