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Nous avons trouvé le Messie

Posté par diaconos le 29 décembre 2023

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Nous avons trouvé le Messie

# Les Apôtres, sont les douze disciples choisis par Jésus de Nazareth. Jésus a aussi distingué soixante-dix disciples, qui devinrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent la bonne nouvelle, expression qui donna naissance au mot évangile, après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse fut considéré comme le treizième apôtre par la tradition chrétienne : il fut qualifié d’apôtre des Gentils. Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique.

Le groupe des Douze demeura après la Résurrection de Jésus. Après la trahison et la mort de Judas, les Onze qui subsistèrent décidèrent de tirer un disciple au sort, Matthias, pour devenir avec nous témoin de la résurrection. Ils furent, avec d’autres disciples, les bénéficiaires du don de l’Esprit à la Pentecôte. Ils se dispersèrent ensuite pour prêcher l’Après la mise à mort de Jacques, frère de Jean, par Hérode Agrippa Ier en 44, le groupe ne se renouvelle pas, tout en revenant rendre compte régulièrement à Jérusalem.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître, où demeures tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie », ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas », ce qui veut dire : Pierre. (Jn 1, 35-42)

Le premier groupe de disciples

Jean-Baptiste adressa deux de ses disciples à Jésus : Le troisième jour, Jean désigna de nouveau Jésus à deux de ses disciples comme l’Agneau de Dieu. Les disciples suivirent Jésus et furent reçus par lui dans sa demeure. Ce fut la dixième heure. Les deux disciples cherchèrent leurs frères et les amenèrent à Jésus : André, le premier, rencontra son frère Simon et lui dit : «Nous avons trouvé le Messie ! Jésus change le nom de Simon en celui de Céphas.» Nathanaël, rencontré par Philippe et informé par lui que Jésus de Nazareth fut le Messie, manifesta de l’incrédulité, puis, convaincu par une parole de Jésus, qui montra une science surhumaine, il le salua comme le Fils de Dieu et le roi d’Israël. Jésus lui annonça de plus grandes révélations.

Jean, ayant arrêté son regard sur Jésus, n’adressa pas précisément ces paroles à ses deux disciples, mais il les prononça pour eux. Ils entendirent la veille ce même témoignage, plus complet, et cette allusion eut suffit pour leur inspirer le désir de connaître de plus près Celui que leur maître leur annonça. Telle fut l’intention humble et désintéressée de ce serviteur de Dieu. Ils le suivirent en cherchant à s’approcher de lui. Il ne s’agit point encore du moment où ils se consacreront à son service, et cependant on a pu dire avec raison : «Ce furent là les premières origines de l’Église chrétienne.» (Bengel)  Jésus, voyant ces deux jeunes gens le suivre pour entrer en relation avec lui, les prévint avec bienveillance et leur facilita ainsi une rencontre qui décida de leur vie. Ce titre de Rabbi, quoique très honorable chez les Juifs, resta bien au-dessous de l’idée que ces deux disciples se firent de Jésus d’après le témoignage qu’ils entendirent ; mais, pour le moment, ils n’osèrent pas s’élever plus haut en adressant la parole à Jésus.

 Les deux disciples s’informèrent de la demeure de Jésus, dans l’intention de le visiter plus tard ; mais lui les invita à le faire immédiatement, et quand ils le virent et l’entendirent, ils lui furent acquis pour toujours. La vraie foi, qui est la confiance du cœur, ne naît que d’un contact immédiat avec Jésus. Jean adopta cette division du jour usitée chez tous les peuples anciens, qui comptaient les heures à partir du lever du soleil, et non, comme le pensèrent Tholuck, Ebrard, Ewald, Westcott, Keil. Cette première rencontre avec son Jésus laissa à Jean un souvenir si ineffaçable, qu’en écrivant son Évangile un demi-siècle plus tard, il en indiqua l’heure précise.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Rabbi, où demeures-tu ?

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse sainte Cécile (92100 Boulogne-Billancourt) : cliquez ici pour lire l’article → Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui

◊ Paroisse Notre-Dame du chêne : cliquez ici pour lire l’article →Ils restèrent auprès de lui ce jour-là

Vidéo Père Fleury →https://youtu.be/Tagtp14ItOQ?t=3

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Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

Posté par diaconos le 29 décembre 2023

14 | abril | 2014 | MISAL DIARIO

Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

# Agneau de Dieu : chez les catholiques de rite romain, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Il s’agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C’est une citation de Jean le Baptiste : il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l’agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d’enfant. Dans la messe, l’hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l’agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. La prière est également en usage dans d’autres confessions, notamment la Communion anglicane. L’ Agnus Dei était pratiqué au Saint-Siège, déjà au VIIIe siècle, sa pratique devint universelle. Il s’agissait de l’un des fruits des réformes liturgiques successives, par les papes saint Grégoire le Grand († 604), Serge Ier et Grégoire II († 731), afin d’enrichir la liturgie de l’Église.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : «Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël.» Alors Jean rendit ce témoignage : «J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » (Jn 1, 29-34)

Le témoignage apostolique sur la Parole de la vie

Ce qui existait dès le commencement, Jean et ceux qui, comme lui, ont vécu avec Jésus, l’ont entendu, vu et touché en celui qui était la Parole de la vie ; car la vie éternelle, qui était auprès du Père, leur apparut ; ils l’attestèrent et annoncèrent ce qu’ils virent. En écrivant cette épître, Jean établit ses lecteurs dans la communion qu’il eut lui-même avec le Père et le Fils et de rendre ainsi sa joie complète. Les quatre premiers versets ne forment qu’une seule phrase, dans laquelle Jean donna essor aux sentiments de son cœur débordant de reconnaissance. Il désigna par un pronom neutre, quatre fois répété, le sujet qu’il développa : la manifestation de la vie en Celui qu’il appela la Parole de la vie ; puis, dans une parenthèse où les pensées se pressèrent également, il affirma que la vie fut manifestée et il déclara quel était le but de son écrit : associer ses frères à la vie qu’il possédait dans la communion du Père et du Fils.

La Parole de la vie est celle que Jean caractérisa dans le prologue de son Évangile : c’est Dieu se révélant et s’unissant à notre humanité en la personne de son Fils. Ce Fils de Dieu, Jean préféra ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l’ardent amour dont son cœur brûlait pour lui. Dans la suite de l’épître, il mit souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était ; et par ce pronom neutre il désigna tout ce qu’impliquent ces termes d’une portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement.

Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, fut pour Jean d’une certitude absolue, car il la ressentit dans son être entier : il déclara l’avoir perçue par tous ses sens. Ce que Dieu a révélé, Jean l’entendit : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie retentirent à ses oreilles et pénétrèrent dans son esprit. Il vit : ceux-ci éclairés par la lumière d’en haut, reconnurent en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes (Jn1, 16 ; Jn 1, 17) ; il s’arrêta longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes et par cette contemplation il devint toujours plus un avec lui. Enfin, telle fut la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean toucha de ses mains.

Et il ne fut pas seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime fut faite par tous ceux qui suivirent Jésus aux jours de sa chair. C’est en leur nom que Jean s’exprima parle quand il dit : nous. Arrivé là, Jean s’aperçut qu’il n’eut pas dit encore comment la Parole de la vie parvint jusqu’à lui. Il ouvrit une parenthèse, pour déclarer que la vie fut manifestée en Jésus-Christ, qu’elle fut ainsi vue et se communiqua aux personnes qui crurent, de sorte que le témoignage qu’ils en rendirent fut celui d’hommes tout remplis de cette vie, qu’ils annoncèrent comme la vie éternelle qui était auprès du Père. Jean proclama ensuite que son but, toute sa mission était d’annoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits, d’en rendre témoignage, de l’annoncer à vous aussi (Codex Sinaiticus, B, A, C), afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous.

De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, s’est communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même qu’elle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à d’autres. Il les attira ainsi dans une même communion d’esprit et de cœur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par l’égoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux ; remontant jusqu’à la source d’où elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ et par lui, à Dieu son Père.

Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que l’Évangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien qu’ils l’ont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé. Rempli des enseignements de son Maître, Jean fut transporté par eux à une hauteur d’où la vie en Dieu lui apparut dans un contraste absolu avec la vie du monde. L’homme est dans la lumière ou dans les ténèbres ; dans la vérité ou dans le mensonge; il aime ou il hait ; il est dominé tout entier par l’amour du monde ou par l’amour du Père ; il est enfant de Dieu ou enfant du diable, dans la vie ou dans la mort. ailleurs : vie, vie éternelle ; lumière, vérité, synonymes de sainteté ; faire le péché, l’iniquité, la justice ; être de Dieu, du monde ; être né de Dieu, demeurer en lui, garder sa parole, ses commandements ; voir Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Émission Parles de Vie https://youtu.be/JtwlCH0nWds?t=61

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