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Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

Posté par diaconos le 29 décembre 2023

14 | abril | 2014 | MISAL DIARIO

Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

# Agneau de Dieu : chez les catholiques de rite romain, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Il s’agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C’est une citation de Jean le Baptiste : il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l’agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d’enfant. Dans la messe, l’hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l’agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. La prière est également en usage dans d’autres confessions, notamment la Communion anglicane. L’ Agnus Dei était pratiqué au Saint-Siège, déjà au VIIIe siècle, sa pratique devint universelle. Il s’agissait de l’un des fruits des réformes liturgiques successives, par les papes saint Grégoire le Grand († 604), Serge Ier et Grégoire II († 731), afin d’enrichir la liturgie de l’Église.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : «Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël.» Alors Jean rendit ce témoignage : «J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » (Jn 1, 29-34)

Le témoignage apostolique sur la Parole de la vie

Ce qui existait dès le commencement, Jean et ceux qui, comme lui, ont vécu avec Jésus, l’ont entendu, vu et touché en celui qui était la Parole de la vie ; car la vie éternelle, qui était auprès du Père, leur apparut ; ils l’attestèrent et annoncèrent ce qu’ils virent. En écrivant cette épître, Jean établit ses lecteurs dans la communion qu’il eut lui-même avec le Père et le Fils et de rendre ainsi sa joie complète. Les quatre premiers versets ne forment qu’une seule phrase, dans laquelle Jean donna essor aux sentiments de son cœur débordant de reconnaissance. Il désigna par un pronom neutre, quatre fois répété, le sujet qu’il développa : la manifestation de la vie en Celui qu’il appela la Parole de la vie ; puis, dans une parenthèse où les pensées se pressèrent également, il affirma que la vie fut manifestée et il déclara quel était le but de son écrit : associer ses frères à la vie qu’il possédait dans la communion du Père et du Fils.

La Parole de la vie est celle que Jean caractérisa dans le prologue de son Évangile : c’est Dieu se révélant et s’unissant à notre humanité en la personne de son Fils. Ce Fils de Dieu, Jean préféra ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l’ardent amour dont son cœur brûlait pour lui. Dans la suite de l’épître, il mit souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était ; et par ce pronom neutre il désigna tout ce qu’impliquent ces termes d’une portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement.

Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, fut pour Jean d’une certitude absolue, car il la ressentit dans son être entier : il déclara l’avoir perçue par tous ses sens. Ce que Dieu a révélé, Jean l’entendit : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie retentirent à ses oreilles et pénétrèrent dans son esprit. Il vit : ceux-ci éclairés par la lumière d’en haut, reconnurent en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes (Jn1, 16 ; Jn 1, 17) ; il s’arrêta longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes et par cette contemplation il devint toujours plus un avec lui. Enfin, telle fut la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean toucha de ses mains.

Et il ne fut pas seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime fut faite par tous ceux qui suivirent Jésus aux jours de sa chair. C’est en leur nom que Jean s’exprima parle quand il dit : nous. Arrivé là, Jean s’aperçut qu’il n’eut pas dit encore comment la Parole de la vie parvint jusqu’à lui. Il ouvrit une parenthèse, pour déclarer que la vie fut manifestée en Jésus-Christ, qu’elle fut ainsi vue et se communiqua aux personnes qui crurent, de sorte que le témoignage qu’ils en rendirent fut celui d’hommes tout remplis de cette vie, qu’ils annoncèrent comme la vie éternelle qui était auprès du Père. Jean proclama ensuite que son but, toute sa mission était d’annoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits, d’en rendre témoignage, de l’annoncer à vous aussi (Codex Sinaiticus, B, A, C), afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous.

De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, s’est communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même qu’elle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à d’autres. Il les attira ainsi dans une même communion d’esprit et de cœur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par l’égoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux ; remontant jusqu’à la source d’où elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ et par lui, à Dieu son Père.

Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que l’Évangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien qu’ils l’ont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé. Rempli des enseignements de son Maître, Jean fut transporté par eux à une hauteur d’où la vie en Dieu lui apparut dans un contraste absolu avec la vie du monde. L’homme est dans la lumière ou dans les ténèbres ; dans la vérité ou dans le mensonge; il aime ou il hait ; il est dominé tout entier par l’amour du monde ou par l’amour du Père ; il est enfant de Dieu ou enfant du diable, dans la vie ou dans la mort. ailleurs : vie, vie éternelle ; lumière, vérité, synonymes de sainteté ; faire le péché, l’iniquité, la justice ; être de Dieu, du monde ; être né de Dieu, demeurer en lui, garder sa parole, ses commandements ; voir Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Émission Parles de Vie https://youtu.be/JtwlCH0nWds?t=61

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