Jeudi de la première semaine du Temps Ordinaire – Année paire
Posté par diaconos le 30 décembre 2023
Jésus guérit un lépreux
Jésus guérit un l »preux# La Guérison d’un lépreux est un des miracles attribués à Jésus-Christ. Il est cité dans les trois Évangiles synoptiques : Mt 8:1-4, Mc 1:40-45 et Lc 5:12-16. Cette guérison fait allusion au pardon des fautes. Elle se conclut par l’obligation du secret messianique. Ce miracle souligne l’importance de la gratitude, et aussi de la foi car Jésus ne dit pas : «Mon pouvoir t’a guéri» mais attribua la guérison à la foi des suppliants. Pour le Père Joseph-Marie, ce lépreux représente l’humanité tout entière, prise dans le péché, et par rapport à Dieu oublié. Cependant les lépreux savent encore prier, et Jésus parce qu’ils lui montrèrent qu’ils suivaient sa parole, les guérit. Pour autant un seul lépreux crut pleinement au Christ. L’espérance et la foi, deux des vertus primordiales pour l’Église sont dans ce miracle comme dans beaucoup d’autres mises en avant. Saint Bruno de Segni confirma que ces dix lépreux représentent l’humanité. Ce miracle reflète la miséricorde de Dieu.
# La lèpre est une maladie infectieuse chronique due à Mycobacterium leprae, une bactérie proche de l’agent responsable de la tuberculose, identifiée par le Norvégien Gerhard Armauer Hansen en 1873. Celle-ci touche les nerfs périphériques, la peau et les muqueuses, et provoquant des infirmités sévères. Elle est endémique dans certains pays tropicaux (en particulier d’Asie). La lèpre est une maladie peu contagieuse. La lèpre fut longtemps incurable et très mutilante, entraînant en 1909, à la demande de la Société de pathologie exotique, « l’exclusion systématique des lépreux » et leur regroupement dans des léproseries comme mesure essentielle de prophylaxie. La maladie est aujourd’hui traitable par antibiotiques ; des efforts de santé publique sont faits pour le traitement des malades, l’équipement en prothèses des sujets guéris, et la prévention. La lèpre, réalité pathologique, était remplie d’un imaginaire morbide qui participait activement à sa représentation et à sa perception, imagination qui illustre ce qu’inspirait cette maladie et inspire encore de nos jours. Avant toute chose, il faut observer les attitudes vis-à-vis de la maladie directement inspirées par la religion, établissant qu’il était possible de contrecarrer la lèpre à condition d’observer des règles strictes.
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : «Si tu le veux, tu peux me purifier.» Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : «Je le veux, sois purifié.» À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : «Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. (Mc 1 40, 45)
Guérison d’un lépreux
Un lépreux vint supplier Jésus de le purifier. Jésus le toucha et il fut guérit. Jésus le renvoya aussitôt en lui défendant sévèrement de parler de sa guérison et en lui ordonnant de se montrer au sacrificateur pour se conformer aux prescriptions de la loi. Mais cet homme divulgua partout ce qui lui arriva, de sorte que Jésus ne put plus se montrer dans la ville. Les trois synoptiques rapportèrent la guérison immédiate du lépreux. Matthieu, au point de vue légal, dit : «Sa lèpre fut purifiée» ; Luc, au point de vue humain : ‘ la lèpre le quitta ; Marc combina les deux pensées et dit : «La lèpre le quitta, et il fut purifié.» Tandis que Matthieu et Luc rapportèrent une simple défense faite au lépreux de raconter sa guérison, Marc se servit d’expressions difficiles à concilier avec la compassion que Jésus témoigna à ce malheureux.
Meyer, Lange dirent que Jésus agissait ainsi parce que le lépreux avait violé la loi en s’introduisant dans une maison ou une synagogue et qu’après avoir donné essor à sa compassion et délivré le malade, il voulait aussi relever et sanctionner l’ordre légal. Le frémissement que Jésus éprouva dans ces occasions, ne fut pas pas causé par les malades qui allèrent divulguer ses miracles, mais bien par l’opposition et l’inimitié des adversaires, toujours aux aguets pour en prendre occasion de l’accuser ? Dans le cas du lépreux, le sacrificateur pouvait être irrité contre Jésus pour avoir permis à cet homme atteint d’une maladie contagieuse et légalement impure de s’approcher de lui.
Ce lépreux pouvait il être immédiatement transformé en prédicateur de l’Évangile, et le contexte ne montre-t-il pas qu’il s’agit du fait que Jésus lui avait défendu de divulguer ? On comprend que le lépreux guéri eût beaucoup de peine à contenir l’effusion de sa reconnaissance et de sa joie ; mais il aurait fait beaucoup mieux, pour lui-même et pour la cause de Jésus, d’obéir simplement à l’ordre qu’il avait reçu. Marc seul rapporta la désobéissance du lépreux et les conséquences fâcheuses qu’elle eut pour le ministère de Jésus dans ces contrées. On a répondu que c’était parce que, ayant touché un lépreux, il était légalement souillé. On a dit encore que, à cause de ces foules qui venaient à lui de toutes parts, il ne voulait pas occasionner de la rumeur ou exciter une vaine curiosité dans la ville, et provoquer, avant le temps, des persécutions contre lui ?
Diacre Michel Houyoux
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