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Vendredi de la première Semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 31 décembre 2023

 

 JÉSUS PARDONNE ET GUÉRIT UN PARALYTIQUE - YouTube

 

Jésus guérit un paralytique

# D’après Irénée de Lyon, Jésus montra sa divinité par ce miracle : « Mais, parce que ce fut de la part de Dieu que le Fils unique vint pour le salut de tous. il invita les incrédules, par les miracles qu’il fit, à rendre gloire à son Père, et, aux Pharisiens qui n’accueillirent pas sa venue et qui, pour cette raison, ne crurent pas à la rémission des péchés accomplie par lui, il disait : « Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés…, il ordonna au paralytique de prendre le grabat sur lequel il gisait et de retourner chez lui. Par l’accomplissement de ce miracle, il confondit les incrédules et fit comprendre qu’il était lui-même la Voix de Dieu. La paralysie fut la conséquence de ses péchés. En remettant les péchés, Jésus n’a pas seulement guéri l’homme, il révélé qui il était.  Si personne ne peut remettre les péchés, sinon Dieu seul. Jésus souffrît avec nous, et que, comme Dieu, il eût pitié de nous et nous remît les dettes dont nous étions débiteurs à l’égard de Dieu notre Créateur.» Jean Chrysostome cita la Bible qui dit que Jésus est venu en ce monde pour sauver les pécheurs. Comme il est venu ouvrir les yeux des aveugles afin qu’ils croient, il donne des jambes aux infirmes pour qu’ils puissent accéder au Ciel.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : «Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.» Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : «Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »

Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : «Pourquoi rendez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre, je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison.» Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : «Nous n’avons jamais rien vu de pareil.» (Mc 2, 1-12)

Guérison d’un paralytique

Jésus étant rentré à Capharnaüm, la maison où il se trouva fut envahie par une grande foule à laquelle il annonça l’Évangile. On lui amena un paralytique ; mais ceux qui le portèrent, ne pouvant s’approcher de lui à cause de la foule, montèrent sur le toit de la maison, descendirent le grabat sur lequel le paralytique fut couché, et le déposèrent aux pieds de Jésus. Jésus dit au paralytique : «Tes péchés te sont pardonnés.» Mais des scribes qui se trouvèrent là murmurèrent contre lui et l’accusèrent de blasphème. Aussitôt Jésus, pénétrant leurs pensées, prouva à ces adversaires qu’il eut le pouvoir de pardonner : il ordonna au paralytique de se lever et de s’en aller en sa maison.

À l’instant même le paralytique se leva, prit son grabat et sortit en présence de tous. À cette vue, la foule donna gloire à Dieu. Ce retour à Capharnaüm eut lieu quelques jours après l’événement qui l’avait forcé de se tenir éloigné. Il y a, dans toutes les maisons un peu considérables de l’Orient, une vaste cour carrée et fermée, qui précède les appartements ; c’est ce qui est appelé ici : l’espace qui était devant la porte. Cette cour aussi bien que la maison, fut envahie par la foule, et ne suffit pas à la contenir. Et ce fut là que Jésus leur annonça la parole. Marc plaça ce fait, comme Luc, après la guérison du lépreux et, comme Matthieu, avant la vocation de Lévi. Les trois évangélistes restèrent  indépendants les uns des autres. Les récits de Marc et de Luc qui rapportèrent les mêmes détails ne présentèrent pas une seule expression commune.

En Orient le toit des maisons est plat et forme une sorte de terrasse où l’on se tient pendant les heures fraîches de la journée. On y monte par un escalier intérieur ; mais ce passage étant obstrué par la foule, les porteurs y parvinrent soit par un escalier extérieur, soit par le toit d’une maison voisine : «Que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour emporter ce qui est dans sa maison» (Mt 24, 17) Arrivés sur la plate forme, ils enlevèrent quelques dalles, puis percèrent une ouverture dans la couche de bitume et de roseaux que recouvrirent les dalles et, après avoir de la sorte pratiqué un passage au-dessus de la place où se tint Jésus, ils descendirent le malade à ses pieds, dans la salle d’où il parlait au peuple.

D’abord, une parole de tendre compassion : Mon enfant, à laquelle Jésus ajouta d’après Matthieu : «Prends courage !» Puis il fit au malade un don infiniment plus excellent que la guérison du corps, le pardon des péchés qui guérit son âme. Jésus n’annonça pas le pardon, il le donna. Matthieu présenta la même variante. Matthieu, Marc et Luc furent unanimes à rapporter ce fait que Jésus connut les pensées de ses adversaires ; mais Marc, pour faire mieux encore ressortir là science divine par laquelle Jésus pénétrait dans les cœurs, remarqua qu’il les connut par son esprit ou en son esprit. Matthieu se borna à noter les sentiments des foules : «Elles furent remplies de crainte, et elles glorifièrent Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommes ». Marc rapporta une des paroles dans lesquelles s’exprimaient ces sentiments : «Jamais nous n’avons vu chose pareille.» Luc dit : «Ils furent tous saisis d’étonnement, et ils glorifiaient Dieu ; et ils furent remplis de crainte, disant : Nous avons vu des choses étranges aujourd’hui !»

Diacre Michel Houyoux

Complément

◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Les foules rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Hozana : cliquez ici pour lire l’article → La guérison du paralytique

◊ Monastère de la transfiguration : cliquez ici pour lire l’article → Homélie sur la guérison du paralytique

Vidéo Guérison d’un paralytique → https://youtu.be/_G7ZinZIpzU

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Saint Basile d’Ancyre

Posté par diaconos le 31 décembre 2023

22 mars (ancien calendrier) / 4 avril (nouveau) - Orthodoxie.com

 Basile d’Ancyre fut un théologien grec et évêque d’Ancyre de 336 à 362. Il est fêté le vingt-deux mars par l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Originaire de Galatie en Anatolie, Basile était à l’origine médecin. Il lutta contre le paganisme et l’arianisme, et sa vie fut marquée par de sérieuses disputes théologiques centrées sur la nature de Jésus Christ. Lorsque l’évêque Marcel d’Ancyre fut déposé en 336 par l’arien Eusèbe de Nicodémie, Basile fut nommé à sa place. Innocenté par le pape Jules Ier en 340, Marcel fut rétabli dans ses fonctions en 348. De nouveau déposé, Basile lui succéda une seconde fois en 353.  Il mena les évêques homéousiens lors du Concile de Séleucie en 359, qui se prononça en faveur du symbole de Nicée, à l’encontre des vœux de l’empereur Constance II qui souhaitait faire adopter un nouveau credo compatible avec l’arianisme. Il fut déposé peu de temps après lors du Concile de Constantinople.

Selon Jérôme de Stridon dans De Viris Illustribus, il écrivit un ouvrage intitulé Contre Marcel. Basile fut arrêté pendant la persécution des chrétiens par Julien. Courageusement, il se rendit auprès de l’empereur qui était en visite à AnScyre. Il professa ouvertement sa foi et prêcha contre les traditions cultuelles romaines. En réfutant ouvertement un sacrifice en cours par une prière, il fut immédiatement arrêté puis torturé – on lui arracha des lambeaux de peau du dos, et exécuté selon l’historien ecclésiastique Sozomène vers la fin juin 362 par un passage aux fers chauds. Celui-ci décrivit ainsi son martyr : «Coupable d’avoir tout haut prié Dieu de préserver les chrétiens de l’apostasi Déféré pour ce fait au gouverneur de la province, et ayant, pendant le procès souffert de nombreux tourments, il consomma intrépidement son martyre.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo  KTO TV : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/UsDYvW3D4Nce

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