• Accueil
  • > Archives pour décembre 2023

Nous avons trouvé le Messie

Posté par diaconos le 29 décembre 2023

Nous avons trouvé le Messie dans Catéchèse 2013725_univ_lsr_xl

Nous avons trouvé le Messie

# Les Apôtres, sont les douze disciples choisis par Jésus de Nazareth. Jésus a aussi distingué soixante-dix disciples, qui devinrent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchèrent la bonne nouvelle, expression qui donna naissance au mot évangile, après la rédaction des textes dans les années 65-100. Paul de Tarse fut considéré comme le treizième apôtre par la tradition chrétienne : il fut qualifié d’apôtre des Gentils. Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique.

Le groupe des Douze demeura après la Résurrection de Jésus. Après la trahison et la mort de Judas, les Onze qui subsistèrent décidèrent de tirer un disciple au sort, Matthias, pour devenir avec nous témoin de la résurrection. Ils furent, avec d’autres disciples, les bénéficiaires du don de l’Esprit à la Pentecôte. Ils se dispersèrent ensuite pour prêcher l’Après la mise à mort de Jacques, frère de Jean, par Hérode Agrippa Ier en 44, le groupe ne se renouvelle pas, tout en revenant rendre compte régulièrement à Jérusalem.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître, où demeures tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi). André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie », ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas », ce qui veut dire : Pierre. (Jn 1, 35-42)

Le premier groupe de disciples

Jean-Baptiste adressa deux de ses disciples à Jésus : Le troisième jour, Jean désigna de nouveau Jésus à deux de ses disciples comme l’Agneau de Dieu. Les disciples suivirent Jésus et furent reçus par lui dans sa demeure. Ce fut la dixième heure. Les deux disciples cherchèrent leurs frères et les amenèrent à Jésus : André, le premier, rencontra son frère Simon et lui dit : «Nous avons trouvé le Messie ! Jésus change le nom de Simon en celui de Céphas.» Nathanaël, rencontré par Philippe et informé par lui que Jésus de Nazareth fut le Messie, manifesta de l’incrédulité, puis, convaincu par une parole de Jésus, qui montra une science surhumaine, il le salua comme le Fils de Dieu et le roi d’Israël. Jésus lui annonça de plus grandes révélations.

Jean, ayant arrêté son regard sur Jésus, n’adressa pas précisément ces paroles à ses deux disciples, mais il les prononça pour eux. Ils entendirent la veille ce même témoignage, plus complet, et cette allusion eut suffit pour leur inspirer le désir de connaître de plus près Celui que leur maître leur annonça. Telle fut l’intention humble et désintéressée de ce serviteur de Dieu. Ils le suivirent en cherchant à s’approcher de lui. Il ne s’agit point encore du moment où ils se consacreront à son service, et cependant on a pu dire avec raison : «Ce furent là les premières origines de l’Église chrétienne.» (Bengel)  Jésus, voyant ces deux jeunes gens le suivre pour entrer en relation avec lui, les prévint avec bienveillance et leur facilita ainsi une rencontre qui décida de leur vie. Ce titre de Rabbi, quoique très honorable chez les Juifs, resta bien au-dessous de l’idée que ces deux disciples se firent de Jésus d’après le témoignage qu’ils entendirent ; mais, pour le moment, ils n’osèrent pas s’élever plus haut en adressant la parole à Jésus.

 Les deux disciples s’informèrent de la demeure de Jésus, dans l’intention de le visiter plus tard ; mais lui les invita à le faire immédiatement, et quand ils le virent et l’entendirent, ils lui furent acquis pour toujours. La vraie foi, qui est la confiance du cœur, ne naît que d’un contact immédiat avec Jésus. Jean adopta cette division du jour usitée chez tous les peuples anciens, qui comptaient les heures à partir du lever du soleil, et non, comme le pensèrent Tholuck, Ebrard, Ewald, Westcott, Keil. Cette première rencontre avec son Jésus laissa à Jean un souvenir si ineffaçable, qu’en écrivant son Évangile un demi-siècle plus tard, il en indiqua l’heure précise.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Rabbi, où demeures-tu ?

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse sainte Cécile (92100 Boulogne-Billancourt) : cliquez ici pour lire l’article → Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui

◊ Paroisse Notre-Dame du chêne : cliquez ici pour lire l’article →Ils restèrent auprès de lui ce jour-là

Vidéo Père Fleury →https://youtu.be/Tagtp14ItOQ?t=3

Publié dans Catéchèse, comportements, Disciples de Jésus, évangiles, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaire »

Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

Posté par diaconos le 29 décembre 2023

14 | abril | 2014 | MISAL DIARIO

Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

# Agneau de Dieu : chez les catholiques de rite romain, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Il s’agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C’est une citation de Jean le Baptiste : il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l’agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d’enfant. Dans la messe, l’hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l’agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. La prière est également en usage dans d’autres confessions, notamment la Communion anglicane. L’ Agnus Dei était pratiqué au Saint-Siège, déjà au VIIIe siècle, sa pratique devint universelle. Il s’agissait de l’un des fruits des réformes liturgiques successives, par les papes saint Grégoire le Grand († 604), Serge Ier et Grégoire II († 731), afin d’enrichir la liturgie de l’Église.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : «Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël.» Alors Jean rendit ce témoignage : «J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » (Jn 1, 29-34)

Le témoignage apostolique sur la Parole de la vie

Ce qui existait dès le commencement, Jean et ceux qui, comme lui, ont vécu avec Jésus, l’ont entendu, vu et touché en celui qui était la Parole de la vie ; car la vie éternelle, qui était auprès du Père, leur apparut ; ils l’attestèrent et annoncèrent ce qu’ils virent. En écrivant cette épître, Jean établit ses lecteurs dans la communion qu’il eut lui-même avec le Père et le Fils et de rendre ainsi sa joie complète. Les quatre premiers versets ne forment qu’une seule phrase, dans laquelle Jean donna essor aux sentiments de son cœur débordant de reconnaissance. Il désigna par un pronom neutre, quatre fois répété, le sujet qu’il développa : la manifestation de la vie en Celui qu’il appela la Parole de la vie ; puis, dans une parenthèse où les pensées se pressèrent également, il affirma que la vie fut manifestée et il déclara quel était le but de son écrit : associer ses frères à la vie qu’il possédait dans la communion du Père et du Fils.

La Parole de la vie est celle que Jean caractérisa dans le prologue de son Évangile : c’est Dieu se révélant et s’unissant à notre humanité en la personne de son Fils. Ce Fils de Dieu, Jean préféra ne pas le nommer, tout en laissant sentir au lecteur l’ardent amour dont son cœur brûlait pour lui. Dans la suite de l’épître, il mit souvent, à la place de son nom, un simple pronom. Ici, il ne dit pas même : Celui qui était dès le commencement, mais ce qui était ; et par ce pronom neutre il désigna tout ce qu’impliquent ces termes d’une portée infinie : la Parole de la vie, la vie, la vie éternelle qui était auprès du Père dès le commencement.

Cette manifestation de la vie éternelle, de la vie de Dieu en Jésus-Christ, fut pour Jean d’une certitude absolue, car il la ressentit dans son être entier : il déclara l’avoir perçue par tous ses sens. Ce que Dieu a révélé, Jean l’entendit : les enseignements de Celui qui était la Parole de la vie retentirent à ses oreilles et pénétrèrent dans son esprit. Il vit : ceux-ci éclairés par la lumière d’en haut, reconnurent en Jésus-Christ la grâce et la vérité données aux hommes (Jn1, 16 ; Jn 1, 17) ; il s’arrêta longuement à contempler celui en qui Dieu se communiquait aux hommes et par cette contemplation il devint toujours plus un avec lui. Enfin, telle fut la réalité de cet être en qui Dieu se manifestait, que Jean toucha de ses mains.

Et il ne fut pas seul à connaître ainsi la révélation de Dieu en son Fils. Cette expérience personnelle et intime fut faite par tous ceux qui suivirent Jésus aux jours de sa chair. C’est en leur nom que Jean s’exprima parle quand il dit : nous. Arrivé là, Jean s’aperçut qu’il n’eut pas dit encore comment la Parole de la vie parvint jusqu’à lui. Il ouvrit une parenthèse, pour déclarer que la vie fut manifestée en Jésus-Christ, qu’elle fut ainsi vue et se communiqua aux personnes qui crurent, de sorte que le témoignage qu’ils en rendirent fut celui d’hommes tout remplis de cette vie, qu’ils annoncèrent comme la vie éternelle qui était auprès du Père. Jean proclama ensuite que son but, toute sa mission était d’annoncer cette vie, par la prédication ou par ses écrits, d’en rendre témoignage, de l’annoncer à vous aussi (Codex Sinaiticus, B, A, C), afin que vous aussi, dit-il à ses lecteurs, ayez communion avec nous.

De la même manière que la vie éternelle, qui était auprès du Père, s’est communiquée, en Jésus-Christ, à ceux qui suivirent ses pas sur la terre et furent les témoins de sa mort et de sa résurrection, de même qu’elle se communique encore à toute âme qui, morte dans ses fautes et ses péchés, embrasse par la foi le Sauveur, de même quiconque a été une fois pénétré de cette vie peut et doit en faire part à d’autres. Il les attira ainsi dans une même communion d’esprit et de cœur, que cette vie nouvelle rétablit entre les hommes naturellement divisés par l’égoïsme. Mais cette communion ne lie pas seulement les chrétiens entre eux ; remontant jusqu’à la source d’où elle est descendue, elle les unit à Jésus-Christ et par lui, à Dieu son Père.

Cette double communion, résultat de la prédication apostolique, est le fruit que l’Évangile doit produire dans tous les temps. Ce que les apôtres ont entendu, vu, contemplé, touché, nous le possédons par eux aussi bien qu’ils l’ont possédé, de sorte que le dernier homme pécheur qui se convertira sur la terre avant la fin des temps aura communion avec les apôtres et, par leur témoignage, communion avec le Père et son Fils bien-aimé. Rempli des enseignements de son Maître, Jean fut transporté par eux à une hauteur d’où la vie en Dieu lui apparut dans un contraste absolu avec la vie du monde. L’homme est dans la lumière ou dans les ténèbres ; dans la vérité ou dans le mensonge; il aime ou il hait ; il est dominé tout entier par l’amour du monde ou par l’amour du Père ; il est enfant de Dieu ou enfant du diable, dans la vie ou dans la mort. ailleurs : vie, vie éternelle ; lumière, vérité, synonymes de sainteté ; faire le péché, l’iniquité, la justice ; être de Dieu, du monde ; être né de Dieu, demeurer en lui, garder sa parole, ses commandements ; voir Dieu.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Émission Parles de Vie https://youtu.be/JtwlCH0nWds?t=61

Publié dans Bible, Catéchèse, évangiles, Foi, Histoire du Salut, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Paroisses, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaire »

Une famille de saints

Posté par diaconos le 28 décembre 2023

Basile et Grégoire - France Catholique

# Grégoire de Nazianze, né en 329 en Cappadoce et mort en 390, fut un théologien et un Docteur de l’Église. Il fit partie avec Basile de Césarée et Grégoire de Nysse des « Pères cappadociens ». Il fit ses études à Alexandrie puis à Athènes, où il rencontra Basile de Césarée, qui devint son ami. Revenu à Nazianze, où il fut ordonné prêtre par son père. Ordonné ensuite contre son gré évêque de Sasimes par Basile de Césarée, il ne put s’établir dans cette cité et resta chez son père, devenant ainsi le premier évêque auxiliaire de l’Église. À la mort de son père, il décida de se retirer pour mener une vie cénobitique. Partisan de la doctrine du concile de Nicée, il chercha à défendre la place de l’Esprit Saint dans la théologie orthodoxe. L’empereur Théodose Ier imposa Grégoire de Nazianze comme évêque de Constantinople. Il présida alors le concile de Constantinople mais démissionna alors que les débats furent loin d’être achevés. Il retourna à Nazianze, où il écrivit de nombreuses lettres et discours en faveur notamment de la thèse qui considéra l’Esprit Saint comme l’une des personnes de la Trinité. Père de l’Église, il fut introduit dans le bréviaire comme Docteur de l’Église par le pape Pie V en 1578. Il est vénéré tant par les catholiques que par les orthodoxes.

Saint Basile

Il naquit en 329, sa sœur Macrine et ses frères Pierre, évêque de Sébaste, et Grégoire de Nysse furent eux aussi canonisés. Le jeune Basile reçut de son père des rudiments de la doctrine chrétienne et poursuivit ses études à Constantinople, puis à Athènes. Il entreprit en même temps des études de rhétorique, en commençant une brillante carrière qu’il décida très vite d’abandonner pour suivre sa vraie vocation : une vie de silence, de solitude et de prière. Il fit de longs voyages, d’abord au Pont, puis en Égypte, en Palestine et en Syrie, attiré par la vie des moines et des ermites. De retour dans le Pont, il y retrouva un compagnon d’études rencontré à Athènes, Grégoire de Nazianze, et avec lequel il fonda une petite communauté monastique, fondée sur les règles que Basile avait élaborées au cours des expériences acquises durant ses voyages

Contre l’arianisme

En ce moment se consolida à Césarée une nouvelle doctrine, fondée sur la prédication d’Arius, déjà condamné comme hérétique par le Concile de Nicée en 325. L’arianisme grâce à l’appui de l’empereur d’Orient, Valens, commença à se répandre rapidement en Syrie et en Palestine. Basile laissa la paix et la sécurité de son ermitage, et rejoignit Césarée ; là il fut ordonné prêtre, puis évêque, et entreprit une lutte sans merci contre la nouvelle hérésie, au point de mériter le titre de Grand. Sa lutte ne se situa pas seulement sur la plan doctrinal, mais aussi sur celui de la charité ; aux ariens qui soutinrent de ne causer de tord à personne en défendant ce qui leur appartint en propre, il rétorqua : «Qu’est ce qui t’appartient vraiment ? De qui as-tu reçu ce que tu dis être tien ? Si chacun se contentait du nécessaire, et donnait le superflu au prochain, il n’y aurait plus de pauvres» En outre il fonda, justement aux portes de la ville, une citadelle  de la charité appelée Basiliade, qui compta des orphelinats, hôpitaux et des hospices. En même temps l’empereur Théodose appuya l’œuvre de Basile, qui vit l’hérésie vaincue avant sa mort en 389, advenue à peu près à l’âge de 60 ans.

Saint Grégoire de Nazianze : l’ami d’une vie

Il eut une sœur, Gorgonia, et un frère, Césario, saints. Il fut fils d’un prêtre, et à Athènes, où il étudia, il fit la connaissance de Basile, auquel il fut lié d’une amitié très profonde et avec lequel il partagea l’ermitage en Cappadoce. Mais, il dut abandonner cette paix pour assister les parents déjà âgés. Le père, le voulut à ses côtés dans le presbyterium à Nazianze, mais Grégoire, qui se laissa convaincre malgré lui, se repentit du choix qu’il fit et chercha de nouveau refuge auprès de Basile. Cependant Basile le convainquit de retourner chez son père et lui servir de conseiller dans les moments difficiles du gouvernement de l’Église de Nazianze. Plus tard Grégoire fut envoyé par l’empereur Théodose à Constantinople, avec la charge de combattre la diffusion de l’hérésie arienne. Accueilli à son arrivée par un jet de pierres, Grégoire s’arrêta hors des murs de Constantinople dans une petite église qu’il dédia à la Résurrection.

Grâce à son éloquence et à la solidité de sa doctrine, mais surtout grâce à sa vie exemplaire, Grégoire ramena la cité à l’orthodoxie. Malgré cela, contrarié par une faction qui fut contre lui, il ne devint pas évêque de Constantinople ;il quitta la ville à laquelle il voua d’innombrables efforts de sa vie, à son départ il prononça un long et émouvant discours d’adieu. De retour à Nazianze, il se consacra surtout à l’écriture et laissa un abondant recueil de poèmes de caractère spirituel. «Tout est fatigue pour les mortels, tout est moquerie, ombre, apparence. Et que tout soit instable, o Verbe qui nous créés, on le doit à ta sagesse, car nous apprenons à tourner notre amour vers ce qui est stable et ferme.» (Grégoire de Nazianze)

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Basile le Grand, Père de l’Église : cliquez ici pour lire l’article → Basile de Césarée : Biographie, Tombe, Citations, Forum

La Croix – Croire : cliquez ici pour lire l’article → Grégoire de Nazianze, un théologien sensible

Vidéo  Une famille de saintshttps://youtu.be/m8s1cQe0I4Y

Publié dans Bible, Catéchèse, évangiles, fêtes religieuses, L'Église, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël, Vie des saints | Pas de Commentaire »

Témoignage de Jean-Baptiste

Posté par diaconos le 28 décembre 2023

Témoin à la manière de Jean le Baptiste

# Selon François Blanchetière, Jésus vécut un temps dans l’entourage de Jean. Les premiers disciples de Jésus furent issus de l’entourage de Jean Baptiste : André, Simon Pierre, Philippe, Nathanaël (Jn 1. 35-51). Jean reconnut Jésus comme plus grand que lui. Les spécialistes discutèrent pour déterminer dans quels lieux les deux hommes se rencontrèrent. L’Évangile de Jean localise l’activité de Jean le Baptiste sur les rives du Jourdain, ou à Béthanie au-delà du Jourdain. Le lieu appelé Aenon près de Salim où les eaux sont abondantes fut identifié à Ain Fa’rah. L’autre, Béthanie au-delà du Jourdain, où Jean baptisa où fut localisée la première rencontre de Jésus et de Jean en Pérée au-delà du Jourdain par la tradition chrétienne. Toutefois, selon les travaux de Murphy O’Connor repris par François Blanchetière, cette localisation — à Al-Maghtas — se révéla impossible à soutenir. Selon la majorité des historiens et exégètes, la mort de Jean Baptiste est à situer vers 28/2930, ou, à l’instar de la formulation d’André Paul, vers la fin des années 20-31, avant l’arrestation et la crucifixion de Jésus qui aurait eu lieu vers 30 ou 33. Selon Luc, l’histoire de Jean Baptiste est un midrash bâti sur les récits bibliques de la naissance d’Isaac et de Samuel de David

Témoignage de Jean Baptiste

Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : «Qui Es-tu ?» Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : «Je ne suis pas le Christ.» Ils lui demandèrent : «Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ?» Il répondit : «Je ne le suis pas.» «Es-tu le Prophète annoncé ?» Il répondit : «Non.» Alors ils lui dirent : «Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ?» Il répondit : «Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.» Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : «Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ?»

Jean leur répondit : «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale.» Cela se passa à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait. (Jn 1, 19-28) Que cette période de confinement ne nous déroute pas ; au contraire et suivons les conseils que saint Paul adressait aux Philippiens : «Ne soyez inquiets de rien mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce» (Ph 4, 6) ; «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.» (Lc 3, 4) x  Seigneur, augmente ma foi et accorde moi la grâce de te laisser me conduire sur le chemin que tu es venu vivre au milieu de ton peuple. Guerres, désordres et tremblements en tout genre ne doivent pas effacer mon désir de vivre avec confiance et persévérance dans le monde d’aujourd’hui.

Le Seigneur est proche : «Ma fille, ton cœur est le ciel pour Moi», dit Jésus à sainte Faustine Kowalska et, bien sûr, Il voudrait le répéter à chacun de ses enfants. C’est un bon moment pour penser à tout ce qu’Il a fait pour nous et Lui rendre grâce. La joie est une caractéristique essentielle de la foi. Se sentir aimé et sauvé par Dieu est un motif de grande joie ; nous savoir frères de Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous est le motif principal de l’allégresse chrétienne. Un chrétien qui se laisse aller à la tristesse aura une vie spirituelle rachitique, il ne parviendra pas à voir tout ce que Dieu a fait pour lui et, par conséquent, sera incapable de le communiquer. L’allégresse chrétienne jaillit de l’action de grâce, surtout en raison de l’amour que le Seigneur nous manifeste; chaque dimanche, nous le faisons communautairement en célébrant l’Eucharistie

L’Évangile nous a présenté la figure de Jean-Baptiste, le précurseur. Jean jouissait d’une grande popularité parmi les gens simples ; mais, quand on le lui demanda, il répondit avec humilité : «Je ne suis pas le Messie…» (Jn 1, 21) ; «Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c’est lui qui vient derrière moi» (Jn 1, 26-27). Jésus-Christ est Celui qu’ils attendaient ; Il est la Lumière qui éclaire le monde. L’Évangile n’est pas un message étrange, ni une doctrine parmi tant d’autres, mais la Bonne Nouvelle qui remplit de sens toute vie humaine, car il nous a été communiqué par Dieu lui-même, qui s’est fait homme.

Tout chrétien est appelé à confesser Jésus-Christ et à témoigner de sa foi. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à apporter le don de la lumière. Au-delà des paroles, le meilleur témoignage est et sera toujours l’exemple d’une vie fidèle.  Seigneur, Jean-Baptiste, ton Précurseur, ne t’avait jamais rencontré mais, grâce à l’Esprit qui l’habitait, il savait qui tu étais et qu’il n’était pas digne de délier la courroie de ta sandale (Jn 1, 27).  Seigneur, si tu nous appelles à te servir, accorde-nous l’humilité de ton Précurseur afin que nous restions toujours à la place à laquelle tu nous destines. Que le Seigneur m’accorde l’humilité nécessaire pour ne pas confondre la lampe et la lumière : l’une et l’autre vont ensemble mais chacune à sa place.

Diacre Michel Houyoux

Vidéo Pasteur Louis Pernot https://youtu.be/ZGn8iiO4i1o

 

Publié dans Bible, Catéchèse, comportements, évangiles, L'Église, Nouveau Testament, Page jeunesse, Religion, Temps de Noël | Pas de Commentaire »

12345...17
 

Passion Templiers |
CITATIONS de Benoît XVI |
La pastorale Vauban |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | chrifsossi
| La Mosquée de Méru
| Une Paroisse virtuelle en F...