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Deuxième dimanche du Temps ordinaire de l’année B

Posté par diaconos le 6 janvier 2024

Les premiers disciples de Jésus — BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower

Les premiers disciples de Jésus

# Agneau de Dieu : chez les catholiques de rite romain, cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion (sauf le vendredi saint et le samedi saint). Il s’agit du chant qui accompagne la fraction du pain auparavant consacré. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C’est une citation de Jean le Baptiste : il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. Cette exclamation johannique fait écho à la désignation par Dieu de son « Fils bien-aimé » dans les évangiles synoptiques, l’agneau pouvant être, en araméen (talya), la désignation métaphorique d’enfant. Dans la messe, l’hymne Gloria in excelsis Deo aussi emploie ce terme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est l’agneau de Dieu sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. La prière est également en usage dans d’autres confessions, notamment la Communion anglicane. L’ Agnus Dei était pratiqué au Saint-Siège, déjà au VIIIe siècle, sa pratique devint universelle. Il s’agissait de l’un des fruits des réformes liturgiques successives, par les papes saint Grégoire le Grand († 604), Serge Ier et Grégoire II († 731), afin d’enrichir la liturgie de l’Église.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Jean

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : «Voici l’Agneau de Dieu.» Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : «Que cherchez-vous ?» Ils lui répondirent : «Rabbi, où demeures tu ? Il leur dit : «Venez, et vous verrez.» Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).André, le frère de Simon Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : «Nous avons trouvé le Messie ».André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : «Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas», ce qui veut dire : Pierre. (Jn 1, 35-42)

Le premier groupe de disciples

Jean-Baptiste adressa deux de ses disciples à Jésus : Le troisième jour, Jean désigna de nouveau Jésus à deux de ses disciples comme l’Agneau de Dieu. Les disciples suivirent Jésus et furent reçus par lui dans sa demeure. Ce fut la dixième heure. Les deux disciples cherchèrent leurs frères et les amenèrent à Jésus : André, le premier, rencontra son frère Simon et lui dit : «Nous avons trouvé le Messie ! Jésus change le nom de Simon en celui de Céphas.» Nathanaël, rencontré par Philippe et informé par lui que Jésus de Nazareth fut le Messie, manifesta de l’incrédulité, puis, convaincu par une parole de Jésus, qui montra une science surhumaine, il le salua comme le Fils de Dieu et le roi d’Israël. Jésus lui annonça de plus grandes révélations.

Jean, ayant arrêté son regard sur Jésus, n’adressa pas précisément ces paroles à ses deux disciples, mais il les prononça pour eux. Ils entendirent la veille ce même témoignage, plus complet, et cette allusion eut suffit pour leur inspirer le désir de connaître de plus près Celui que leur maître leur annonça. Telle fut l’intention humble et désintéressée de ce serviteur de Dieu. Ils le suivirent en cherchant à s’approcher de lui. Il ne s’agit point encore du moment où ils se consacreront à son service, et cependant on a pu dire avec raison : «Ce furent là les premières origines de l’Église chrétienne.» (Bengel) Jésus, voyant ces deux jeunes gens le suivre pour entrer en relation avec lui, les prévint avec bienveillance et leur facilita ainsi une rencontre qui décida de leur vie.

Ce titre de Rabbi, quoique très honorable chez les Juifs, resta bien au-dessous de l’idée que ces deux disciples se firent de Jésus d’après le témoignage qu’ils entendirent ; mais, pour le moment, ils n’osèrent pas s’élever plus haut en adressant la parole à Jésus. Les deux disciples s’informèrent de la demeure de Jésus, dans l’intention de le visiter plus tard ; mais lui les invita à le faire immédiatement, et quand ils le virent et l’entendirent, ils lui furent acquis pour toujours. La vraie foi, qui est la confiance du cœur, ne naît que d’un contact immédiat avec Jésus. Jean adopta cette division du jour usitée chez tous les peuples anciens, qui comptaient les heures à partir du lever du soleil, et non, comme le pensèrent Tholuck, Ebrard, Ewald, Westcott, Keil. Cette première rencontre avec son Jésus laissa à Jean un souvenir si ineffaçable, qu’en écrivant son Évangile un demi-siècle plus tard, il en indiqua l’heure précise.

Diacre Michel Houyoux

Complément

Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Rabbi, où demeures-tu ?

Liens avec d’autres sites Web chrétiens

◊ Paroisse sainte Cécile (92100 Boulogne-Billancourt) : cliquez ici pour lire l’article → Ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui

◊ Paroisse Notre-Dame du chêne : cliquez ici pour lire l’article →Ils restèrent auprès de lui ce jour-là

Vidéo Père Fleury : cliquez ici pour regarder la vidéo →https://youtu.be/GaRN3_a35Pw

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Mercredi de la deuxième Semaine du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 6 janvier 2024

Catéchèse : Jésus guérit l'homme à la main desséchée un jour de sabbat

La guérison de l’homme à la main paralysée est un miracle de Jésus-Christ. Il est raconté dans les trois évangiles synoptiques. Il se veut preuve du divin. Le docteur de l’Église Jean Chrysostome dit sur ce passage de la Bible que par ce miracle, Jésus veut lutter contre l’aveuglement des cœurs. Il veut montrer sa compassion, et aussi essayer de faire comprendre par ce miracle, par cette maïeutique que l’humain doit s’appliquer à faire le bien quel que soit le jour. Pour l’époque ce n’était pas évident face à des règles strictes qui ne poussaient pas l’humain à écouter les vertus plus que la loi existante.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : «Lève-toi, viens au milieu.» Et s’adressant aux autres : «Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ?» Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : «Étends la main.» Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. (Mc 3, 1-6)

Guérison dans la synagogue

Jésus étant dans une synagogue, y vit un homme qui eut la main desséchée. Les adversaires l’épièrent pour voir s’il violera le sabbat en le guérissant. Après avoir porté ses regards sur eux tout autour avec colère, étant attristé de l’endurcissement de leur cœur, Jésus dit au malade de se tenir debout et demanda à ceux qui l’observèrent : «Est-il permis, au jour du sabbat, de faire du bien ou du mal ?» Comme ils se turent, il porta sur eux un regard de colère et de tristesse et il dit au malade : «Étends ta main !» Et cette main fut guérie. Alors les pharisiens et les hérodiens se consultèrent pour le faire mourir.,

Marc seul décrivit complètement cette scène dramatique : l’homme à la main paralysée fut debout au milieu de l’assemblée, où régna un profond silence. Jésus, sans rien dire encore, promena tout autour de lui, sur ses adversaires confus, un regard qui les pénétra jusqu’au fond de l’âme. Quelques interprètes prirent ces mots à la lettre et pensèrent que Jésus eut en vue non seulement le corps de ce malade, mais son âme, qu’il espéra sauver par cette manifestation de sa puissance et de son amour, et qu’il aurait laissée dans la mort, en négligeant de le secourir.

Mais il est probable qu’il faut voir ici, comme dans une multitude d’autres passages, un hébraïsme qui prend l’âme pour la vie. S’il ne fut pas permis de faire du bien le jour du sabbat, négliger ce bien, ce serait faire du mal. Telle fut la conséquence immorale que Jésus vit dans l’interprétation servile et hypocrite que les pharisiens donnèrent à la sainte institution du jour du repos. La loi elle-même ordonna de le sanctifier ; et comment put-il le faire mieux qu’en répandant sur des êtres souffrants les secours, les consolations et les grâces que Dieu leur destina dans son amour ?

Que se pas a-t-il en lui ? Cette colère, qui chez les hommes charnels est si facilement accompagnée de haine, ne fut en Jésus que l’effet d’un zèle brûlant pour la gloire de Dieu ; et quant aux hommes mêmes qui résistèrent à la vérité, il n’éprouva à leur égard qu’une profonde tristesse. Tel fut pour ces hommes le seul résultat de la parole de vérité qu’ils entendirent ; tel fut l’effet de l’endurcissement. Il fallut que l’inimitié des pharisiens eût déjà atteint un haut degré pour qu’ils s’alliassent contre Jésus avec les hérodiens, leurs adversaires politiques. Leur dessein de faire périr Jésus marqua le point culminant de l’hostilité croissante qui se manifesta contre lui. ’était manifestée contre lui.

Liens avec d’autres sites web chrétiens

Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ?

Gnamien : cliquez ici pour lire l’article → Est-il permis, le jour du sabbat, de sauver une vie ou de tuer ?

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici pour regarder la vidéo https://youtu.be/kiRFfKNFTko

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