Posté par diaconos le 12 janvier 2024
Jésus envoie ses disciples en mission
De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc
En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle avec le pouvoir d’expulser les démons. Donc, il établit les Douze : Pierre, c’est le nom qu’il donna à Simon, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques , il leur donna le nom de Boanerguès, c’est-à-dire : Fils du tonnerre, André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra. (Mc 3, 13-19)
Les témoins du ministère de Jésus
La montagne désigne ici une des hauteurs sur la rive occidentale du lac. Marc voulut désigner la montagne des Béatitudes, parce que ce fut immédiatement après la vocation des douze que Jésus prononça son grand discours. Au moment de raconter le choix solennel que Jésus fit des douze, Marc parla au présent : il monte, il appelle à lui ceux qu’il voulait. Ces derniers mots sont très remarquables ; ils disent qu’aucun des nombreux disciples de Jésus ne fut admis à l’apostolat, si ce ne fut par la volonté de Jésus, et le choix de celui-ci fut fondé sur la connaissance profonde qu’il eut d’eux. Être avec lui, devenir ainsi les témoins de tout son ministère, se pénétrer de sa parole et de ses enseignements, telle fut la qualité requise de ceux qui furent ses envoyés : «Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.» (Ac 1, 8)
Plus tard seulement, Jésus les envoya prêcher et exercer la puissa ce de chasser les démons : «Il appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture» (Mc 6, 7-8) Ainsi, annoncer l’Évangile et par là détruire le royaume des ténèbres, telle fut la double action de l’apostolat. Le nom Boanergès est la prononciation araméenne et provinciale des deux mots hébreux Bené Régesh, fils du tonnerre. Quelques interprètes voulurent y trouver une allusion au fait raconté par Luc : «Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : «Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » (Lc 9, 54).
Diacre Miche Houyoux
Complément
◊ Diacre Michel Houyoux : cliquez ici pour lire l’article → Saint Vincent de Saragosse, diacre et martyr (+ 304 ?)
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Posté par diaconos le 12 janvier 2024
Saint Hilaire de Poitiers
Hilaire de Poitiers (en latin Hilarius Pictaviensis), surnommé le Marteau des Ariens ou l’Athanase d’Occident fut le premier évêque de Poitiers. Il fut de même l’un des premiers écrivains latins chrétiens. Théologien du quatrième siècle, il fut un grand défenseur de l’orthodoxie nicéenne face à l’arianisme et au sabellianisme. Il fut élevé au rang de Docteur de l’Église par le pape Pie IX en l’an 1851. Saint pour les catholiques et les orthodoxes, il est commémoré le treize janvier selon le Martyrologe romain. Il fut marié et père d’une fille quand il devint évêque. Sa fille, Abra de Poitiers, fut reconnue sainte par l’Église catholique et l’Église orthodoxe et commémorée le premier décembre.
Issu de l’aristocratie gallo-romaine de la cité de Limonum (Poitiers), il reçut une bonne éducation avant de se former à la rhétorique latine. Les éléments autobiographiques qui parsèment ses œuvres laissent à penser qu’il naquit, qu’il se convertit au contact de la Bible. Il fut baptisé vers l’an 343. Soucieux de l’instruction de son peuple, il rédige un Commentaire sur l’Évangile de Matthieu, qui est la première œuvre exégétique latine qui nous soit parvenue. Ce texte, remarquable travail d’exégèse littérale, montre toutefois qu’Hilaire ne connut pas la tradition orientale : sa perception de l’engendrement du Verbe montra même qu’il ignorait les formulations du Concile de Nicée.
Il admit dans ses œuvres ultérieures qu’il ne découvrit celui-ci qu’en 354, soit près de trente ans après le concile. En 353, réuni à la demande du pape Libère et de l’empereur Constance II, le Concile d’Arles rétablit les ariens dans la communion, anathématisa Anasthase, Paulin de Trèves, et Sérapion de Thmuis Hilaire rompit la communion avec le pape Libère et lança l’anathème sur celui-ci ainsi que sur Saturnin d’Arles. Alors que l’arianisme s’étendit en Gaule, il s’opposa à ce courant de pensée théologique. Dans l’Empire romain du milieu du quatrième siècle, ce fut aussi s’opposer à l’empereur. Lors du concile de Béziers de 356, dominé par les ariens unis autour de Saturnin, l’évêque d’Arles, il fut déclaré hors de la communion et exilé en Phrygie. Pendant son séjour en Phrygie, il continua cependant à gouverner son diocèse, mais ce fut là qu’il découvrit la pensée des théologiens orientaux et qu’il écrivit son traité de doctrine trinitaire : De Trinitate, et une lettre adressée à différents évêques occidentaux De Synodis.
Il y convertit aussi une jeune fille, Florence, qui le suivit en Gaule et poursuivit sa conversion en vivant en solitaire dans une cellule à Comblé. Déclarée sainte, elle est fêtée le premier décembre L’empereur Constantin II décida de réunir simultanément un concile occidental à Rimini et un concile oriental à Séleucie afin de réconcilier l’Église divisée entre ariens , semi-ariens, et nicéns L’empereur souhaita avant tout l’unité religieuse afin de parvenir à l’unité politique. Hilaire chercha à exposer la doctrine catholique à l’empereur dans ses deux Livres à l’empereur Constance. Il exposa ses thèses au Concile de Séleucie en l’an 359, où il obtint l’union des nicéens, dit aussi homoousiens (car affirmant l’identité de substance entre le Père et le Fils) Ce fut un exemple frappant du césaropapisme propre à l’Impérium romain ou l’Auguste fut le plus souvent aussi souverain pontife. César était Pontifex maximus lorsqu’il conquit la Gaule en (an 52 a.v. J.C.
Hilaire ne participa pas au Concile de Paris de janvier 361, mais celui-ci reçut son influence. Ce ce concile régional condamna l’arianisme et destitua les évêques ariens de Gaule. Hilaire, reprenant son ministère épiscopal, continua à écrire pour l’édification de son peuple, en particulier son Traité des mystères, catéchèse mystagogique et allégorique, ainsi que ses Commentaires sur les psaumes, œuvre d’exégèse. Il poursuivit sa lutte anti-arienne, s’opposant en particulier à Auxence de Milan, avec l’aide d’Eusèbe de Verceil. Il mourut en l’an 367. Saint Martin de Tours, le rejoignit vers 356, se mettant à son école. En l’an 360, Martin fonda l’abbaye de Liguré à proximité de Poitiers. Saint Hilaire fut à l’origine de la construction à Poitiers du baptistère Saint Jean, l’un des plus vieux bâtiments chrétiens actuellement subsistant en France.
Diacre Michel Houyoux
Vidéo Arnaud Dumouche : cliquez ici pour regarder la vidéo → S https://youtu.be/-pLXUp_M0S8
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Posté par diaconos le 12 janvier 2024
Marguerite Bourgeois Fondatrice de la congrégation de Notre-Dame
N ée à Troyes le 17 avril 1620, Marguerite est la sixième d’une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d’une procession en l’honneur de Notre Dame du Rosaire et s’inscrit à la Congrégation externe de Troyes. En 1642 elle apprend la fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d’une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit « Va, je ne t’abandonnerai pas ». Elle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l’âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école. Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l’éducation religieuse des femmes et jeunes filles. Peu à peu naît un système scolaire et d’action sociale qui s’étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de cofondatrice de l’Église du Canada. Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l’approbation de ses Constitutions religieuses en 1698. La fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 janvier 1700 laissant 40 religieuses pour poursuivre son œuvre. Actuellement la congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 sœurs, Marguerite Bourgeoys a été béatifiée en 1950 par Pie XII et canonisée en 1982 par Jean-Paul II.
Centre culturel Marguerite Bourgeoys (diocèse de Troyes)
Marguerite Bourgeoys (1620-1700) Fondatrice des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. (site du Vatican)
Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ont été fondées à Montréal Canada au XVIIe siècle, par une Troyenne, sainte Marguerite Bourgeoys. (site du diocèse de Troyes)Pionnière audacieuse, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), cofondatrice de Montréal, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, canonisée le 31 octobre 1982. (Sainte Marguerite Bourgeoys – diocèse d’Edmundston)
À Montréal au Québec, en 1700, sainte Marguerite Bourgeoys, vierge, qui aida de toutes manières les colons et les soldats, et prit grand soin de l’éducation chrétienne des jeunes filles, pour lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.
Sans s’arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu’aux enfants des colons. Plus tard, Marguerite comptera des filles d’Iroquois parmi ses religieuses. Marguerite Bourgeois fut béatifiée par le pape Pie XII en 1950
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◊ Site historique Marguerite Bourgeois : cliquez ici pour lire l’article→À la rencontre de Marguerite Bourgeoys
◊ Diocèse de Montreal : cliquez ici pour lire l’article→ Sainte-Marguerite-Bourgeoys
◊ Vidéo Sainte Marguerite Bourgeois Cliquez ici pour regarder la vidéo→https://youtu.be/FHo7akH4J4w
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