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Samedi de la deuxième Semaine du Temps Ordinaire – Année Paire

Posté par diaconos le 13 janvier 2024

L'Evangile du 26/01/19 : « Les gens affirmaient : Il a perdu la tête ...

# L’Église considère qu’elle est à l’image de Jésus et est donc elle-même un signe de contradiction, qui comme le Christ rencontre partout de l’opposition.(Actes, 28, 22). Le même raisonnement s’applique à ses membres. Selon la Tradition, la plupart des apôtres du groupe des douze moururent de mort violente, exécutés en raison de leur foi : Pierre, André, Philippe, tous trois crucifiés, Matthieu, Jude, Jacques de Zébédée, Barthélemy, Thomas et Simon le Zélote. De même, les premiers saints furent des martyrs

Les premiers chrétiens, considérés comme une secte pernicieuse par plusieurs autorités de l’Empire romain, furent en bute à une forte opposition. Ils furent parfois accusés d’être cannibales, car mangeant le Corps du Christ ou athées ils n’honorèrent pas les dieux romains. Néron en fit des boucs émissaires, et ses successeurs les regardèrent avec méfiance. Tertullien indiqua : «Elles ne servent à rien, vos cruautés les plus raffinées. Elles sont plutôt un attrait pour notre secte.» Les religieux et religieuses, par leur mode de vie particulier, deviennent selon le pape Benoît XVI, un signe de contradiction pour le monde, dont la logique est souvent inspirée par le matérialisme, l’égoïsme et l’individualisme.

De l’Évangile de Jésus Christ selon Marc

En ce temps-là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : Il a perdu la tête (Mc 3, 20-21)

Jésus en butte à l’opposition des siens et des scribes

Comme Jésus se livra à une activité dévorante, le bruit se répandit qu’il a perdu l’esprit. Les siens vinrent l’arrêter. Des scribes de Jérusalem le déclarèrent possédé du démon et prétendirent qu’il chassa les démons par le prince des démons. Jésus réfuta cette accusation par une série de similitudes. Elle fut absurde : un royaume divisé, une maison divisée ne peuvent subsister. Si Satan se combattait lui-même, son règne serait près de finir. Les proches de Jésus, ayant appris cela, sortirent pour se saisir de lui ; car ils dirent : «Il est hors de sens» On pourrait entendre ses alentours. Mais cette locution signifie le plus souvent les parents, la famille ; on pourrait donc dire : les siens.

Tel fut le sens que la plupart des interprètes donnèrent à ce mot, et ils mirent dans un rapport direct avec le récit des versets suivants, que Marc seul introduisit et motivé, tandis que Matthieu et Luc le rapportèrent à la suite du discours de Jésus, sans lien avec celui-ci ni indication de la raison de cette intervention.

Ses parents, ayant appris qu’il fut sans cesse accablé d’un travail excessif, sortirent pour se saisir de lui. Sortirent d’où ? Peut-être de Nazareth, car la situation décrite durait depuis quelque temps et le bruit en put être parvenu à Nazareth ; peut-être sortirent-ils de leur demeure à Capharnaüm, où ils purent s’être établis au début du ministère de Jésus : «Après cela, il descendit à Capharnaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours.» Mais pourquoi voulurent-ils se saisir de lui ? Leurs propres paroles révélèrent leur intention ; car ils dirent : « Il est hors de sens.» Telle fut la conclusion qu’ils tirèrent de l’activité que Jésus déploya et des fatigues qu’il s’imposa ; et ils voulurent l’emmener hors de la foule, pour lui procurer du repos. On comprend cette appréciation et cette conduite de la part des frères de Jésus, car ils ne crurent pas en lui.

Mais Marie ! porta-t -elle sur Jésus un jugement qui ne valut guère mieux que celui des scribes, et que Marc parut en rapprocher à dessein ? Plus d’un critique se hâta de conclure de ce fait que les récits de Matthieu, chapitre 1 et 2, et de Luc, chapitre 1 et 2 ne furent pas dignes de foi. D’autre part, on fit diverses tentatives pour ne pas imputer à Marie une telle opinion sur son fils premier-né. Les gens proches de Jésus furent quelques-uns de ses auditeurs, des hommes de son entourage habituel qui le suivirent dans la maison. Le voyant harcelé par la foule, qui ne cessa de le réclamer aux abords de cette maison, ils sortirent à leur tour pour s’emparer de lui et le faire rentrer. La pensée qu’ils énoncèrent au sujet de Jésus ne serait pas inadmissible en ce moment d’effervescence religieuse. Il est arbitraire de dire que les auteurs de ce jugement défavorable furent les frères de Jésus, à l’exclusion de sa mère, car Marie nous fut représentée comme associée à la démarche des frères de Jésus.

Diacre Michel Houyoux

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◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Les gens de chez lui affirmaient : il a perdu la tête

◊ Histoire d’une foi : cliquez ici pour lire l’article → Ils affirmaient : « Il a perdu la tête

Vidéo Père Pascal : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/zMnBNUDMYDg

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Troisième dimanche du Temps Ordinaire — Année B

Posté par diaconos le 13 janvier 2024

 

Les premiers disciples de Jésus — BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower

Jésus choisit ses premiers disciples

 

# L’institution des douze apôtres, est un épisode de la vie de Jésus qui apparaît dans les trois évangiles synoptiques : Matthieu 10, 1–4 , Marc 3, 13–19, Luc 6, 12–16, mais pas dans l’Évangile selon Jean. Il relata la sélection initiale des douze apôtres parmi les disciples de Jésus Le salut est une notion spirituelle qui signifie : délivrance et libération. Le croyant qui possède le salut se trouve ainsi délivré et libéré du péché, de l’insatisfaction et de la condamnation éternelle (enfer).

Il bénéficie d’une relation avec Dieu et a ainsi accès au paradis. La sotériologie est un domaine de la théologie qui étudie les différentes doctrines du salut. Constatant une variété des théologies du salut, certains auteurs ont essayé de les articuler. Comme c’est le Christ qui sauve l’humanité, une conception du salut va donc avoir des conséquences sur une compréhension des mystères du Christ : la sotériologie influence la christologie. Bernard Sesboüé proposa un modèle proche, mais, à la suite de Aulen, il distingua un salut qui vient de Dieu et un salut qui vient par l’homme. Divers textes du Nouveau Testament insistent sur l’importance capitale du salut éternel. D’autres expressions sont utilisées pour désigner le salut, comme vie éternelle ou Royaume de Dieu.

De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : «Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.» Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : «Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes.» Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. (Mc 1, 14-20)

Vocation des premiers disciples

L’emprisonnement de Jean ramena Jésus en Galilée. En passant le long du lac, Jésus appela à le suivre Simon et André, puis Jacques et Jean. Ceux-ci laissèrent Zébédée leur père avec les ouvriers. Marc résuma la prédication de Jésus-Christ par : l’Évangile de Dieu, c’est-à-dire la bonne nouvelle du salut dont Dieu est l’auteur : «PAUL, SERVITEUR du Christ Jésus, appelé à être Apôtre, mis à part pour l’Évangile de Dieu, à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome.» (Rm 1, 1) Le temps qui fut accompli était la grande époque déterminée par Dieu, annoncée par les prophètes, espérée et désirée par les croyants de l’ancienne Alliance, le temps du salut : «Mais lorsque fut venue la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse» Alors Jésus commença à fonder sur la terre le règne ou royaume de Dieu : «Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche.» (Mt 3, 2) Le moyen d’entrer dans ce royaume spirituel est, pour l’homme pécheur, de se repentir ou se convertir.

Cette double expérience de notre âme : le sentiment profond et douloureux du péché, et la foi du cœur qui embrasse tous les trésors de grâce offerts par l’Évangile, est ordinairement simultanée ; c’est une même œuvre de l’Esprit de Dieu en elle. Marc seul conserva ce résumé si riche et si complet de la prédication de Jésus-Christ, qui renferme en germe tous les enseignements de l’Évangile. Et aussitôt Jésus les appela ; et laissant Zébédée leur père dans la barque, avec les ouvriers, ils le suivirent. : Marc seul conserva ce détail caractéristique, que les deux fils de Zébédée laissèrent leur père dans la barque avec les ouvriers.

Diacre Michel Houyoux

Liens avec d’autres sites web chrétiens

◊ Regnum Christi : cliquez ici pour lire l’article → Convertissez-vous et croyez à l’Évangile

◊ Paroisse Notre Dame du Bon Secours de Guingamp : cliquez ici pour lire l’article → Homélie : Convertissez-vous et croyez à l’Évangile

Vidéo Lectio Divina : cliquez ici pour regarder la vidéo → https://youtu.be/ApgLGZsBHcI

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